Capitolo 8 :: Chapitre 8.

Pubblicato: 16-11-04 - Ultimo aggiornamento: 16-11-04

Commenti: Merciiiiii!!!!!! Me fait plaisir que ça continue à vous plaire!!!!!! Encore des reviews!!!!!! Bonne lecture!!!!!!

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Il était toujours scotché à son fauteuil. Depuis plusieurs minutes, Kaori et Mick lui parlaient mais il n’entendait rien.  

Il entendait toujours Miki se dire qu’elle allait, elle aussi, chez Tum. Il les séduisait en meme temps et surtout Miki était infidèle à Umi. Qui était cet homme qui osait touché à sa Kaori et à la femme de son ami ! Il allait lui faire passer le goût de séduire les femmes qui comptaient à ses yeux.  

« - RYOOO !cria Kaori, ce qui fit revenir ce dernier à la réalité.  

- Hein ?  

- On rentre, Kim a un entraînement demain.  

- Heu…oui, je vous suis.  

- Bon, à demain tout le monde.  

- A demain Kaori. »  

Mick, qui n’avait pas encore compris que Kim était la fameuse cliente, se rattrapa aussitôt. Il se jeta sur elle en braillant « Mon amourrrrrr ». Mais la chute fut brutale. Ryo l’avait attrapé par le pantalon et c’est la tête la première qu’il toucha le sol.  

« -Encore, tu veux endommager ce si joli visage !Je sais que tu voudrais le meme mais bon ! Tu sais le tien n’est pas top mais c’est potable mon petit Ryo ! dit Mick en se frottant les joues.  

- Sale…Mick s’encastra dans le mur.  

- Faloux ! murmura Mick en tombant sur le sol.  

- Je t’ai dit que je m méfiais d’elle ! lui murmura Ryo.  

- Et ? C’est pas ma cliente !  

- Je laisse tomber ! Bon à demain ! »  

-  

Les trois hommes et femmes sortirent du café et se prirent le chemin de l’immeuble.  

Kim marchait à coté de Ryo. Elle paraissait nerveuse et regardait derrière elle.  

Mais, dans une rue, Ryo sentit une attaque imminente. Il eut juste le temps de plaquer Kim et il cria à Kaori de courir se cacher. La rafale de tir s’arrêta et Ryo ne sentit plus aucune tension.  

« - Tout le monde va bien ?  

- Oui, je crois, murmura Kim en se relevant.  

- Kaori ?  

- Je…ça va ! dit celle ci caché derrière une palissade.  

- Bon, on ferait mieux de ne pas traîner.  

- Vous croyez que c’est l’homme qui me menace ?  

- Sûrement, fit Ryo. Il fut intriqué par une petite boule par terre, tiens qu’est-ce que c’est ? On dirait une balle en caoutchouc. Il scruta ses alentours et en trouva plusieurs. Je comprends pas, on nous a tiré dessus à balle de caoutchouc.  

- Peut être juste pour nous menacer, supposa Kaori qui s’était relevée et qui approchait à pas lents vers Ryo et Kim.  

- Peut être, vous nous cachez rien Kim ? demanda Ryo d’un regard noir.  

- Je…non !  

- Ryo, on devrait rentrer, murmura Kaori, « je vais pas pouvoir rester debout longtemps, ma jambe me fait trop mal ! » Ryo releva aussitôt la tête vers Kaori.  

- Kaori, ça va ?  

- Oui, viens, on y va ! emboîtant le pas et prenant par le bras Kim.  

- Je…  

- Dépêche-toi ! »  

Ryo ne protesta pas. Il évitait de marcher trop vite pour que sa partenaire puisse suivre. Elle n’avait pas voulu l’inquiéter et aussi peut être Kim mais maintenant en l’observant marcher, il se rendait compte qu’elle devait souffrir.  

« - Enfin chez nous ! dit Kaori, une fois la porte ouverte.  

- Oui !On est en sécurité, vous croyez ?  

- Ne vous en faites pas, avec mes pièges et ceux de Ryo, on est en sécurité !  

- Kaori a raison, vous devriez aller vous coucher, vous devez vous lever tôt demain, lui sourit Ryo. Kaori en profita pour s‘asseoir sur le sofa.  

- Bon, à demain ! souffla Kim. »  

Ryo regarda Kim monté les marches. Une fois qu’elle eut disparu de son champ de vision et qu’ainsi il était sur de ne pas la croiser, il monta à la salle de bain, chercher de la pommade et des compresses pour soigner Kaori.  

Quand il redescendit, elle était encore assise sur le sofa. Il s’approcha d’elle et s’agenouilla devant sa partenaire.  

« - Bon, t’as mal où ? demanda Ryo.  

- Nulle part ! fit sur la défensive Kaori prise en faute.  

- J’ai vu ta façon de marcher !  

- Ryo ? !  

- C’est ta jambe, remonte-moi ce pantalon !dit il sur un ton qui n’admettait aucune protestation.  

- Aie !  

- Oui, tu as un sacré bleu sur toute la jambe, la balle en caoutchouc plus ton saut pour te planquer, ça t’as pas raté. Pourquoi tu m’as pas dit que tu étais blessée ?  

- Parce que c’est rien !  

- C’est pas rien, ma partenaire s’est blessée et elle se tait !  

- Je… « Ryo, je voulais pas te paraître encore comme une gêne, une partenaire qui se blesse, super non ! » …J’avais pas mal sur le coup !  

- Kaori, tu es ma partenaire et en cela tu m’es déjà précieuse, ne crois pas que tu me gêne ou quoique ce soit !  

- Ouille ! Ryo commençait à étaler la crème.  

- Désolé !  

- « Ryo, merci de me dire ça, tu peux pas avoir combien ça me touche ! »  

- Je te fais pas mal ?  

- Non, merci encore de prendre soin de moi !  

- De rien partenaire ! lui sourit-il.  

- « Qu’est-ce que j’aime quand tu me souris comme ça ! J’aime ces moments de complicité qu’on a comme ce soir ! Pourquoi ne sont-ils pas plus nombreux ? Pourquoi est-ce si compliqué entre nous ? Plusieurs fois, j’ai essayé de tout te dire mais j’en ai jamais eu la force !Comment te dire que toi aussi tu es mon bien le plus précieux, que serai-je devenue sans toi ? Je te vois te moquer de moi si je venais te dire ça. Tu serais ironique en m’entendant te dire que: Tu es ma force, mon courage, mon ami, mon amo…  

- Excusez-moi, je cherche une couverture !  

- Heu…oui, dans l’armoire de ma chambre.  

- Merci, fit Kim en retournant dans le couloir.  

- Ryo ! Attention la crème coule.  

- Hein ?…Ryo était si perturbé par les propos de Kaori qu’il en devint maladroit. Il tremblait.  

- Ca va ?  

- Oui, juste la fatigue !se reprit-il.  

- Ok, Merci Ryo. Je vais aller me coucher aussi je crois, dit tout bas Kaori.  

- Heu…Ryo était perdu dans ses pensés ou plutôt dans celle de Kaori. Elle n’avait jamais osé lui dire tout ça car elle croyait qu’il se moquerait d’elle. N’était-ce pas ce qu’il avait cherché à lui faire croire depuis le début. Elle ne savait pas qu’un seul de ces mots aurait pu le déstabiliser totalement comme il l’était à ce moment meme.  

- Ryo ?  

- Oui…je vais t’aider.  

- Je peux monter toute seule, t’en fait pas.  

- Je…oui…enfin…il n’entendait pu ce qu’il disait, ce qu’elle lui disait, il était ailleurs, il ne vit pas que Kaori essayait de se lever et quand elle poussa un cri, il revint à la réalité et il la prit dans ses bras.  

- Ryo, que fais-tu ?  

- Je crois pas que tu pourrais monter sans moi !  

- Merci Ryo! elle se blottit un peu plus contre lui.  

- Oui. »  

Ils montèrent les escaliers et une fois arrivé devant la porte de la chambre de Kaori, il la déposa délicatement sur le sol.  

« -Ca ira ?  

- Oui Ryo !  

- Bon, bien à demain !fit-il gêner.  

- A demain. »  

Ils s’observèrent un instant, ne savant pas quoi faire, puis Ryo s’éloigna après lui avoir déposé un baiser sur la joue. Kaori devint écrevisse et elle se précipita pour rentrer dans sa chambre.  

Ryo, lui, entra dans la sienne. Il s’allongea sur son lit, les bras derrière la tête.  

Ce don devenait pesant. Entendre les pensées des femmes : ok mais celle de Kaori, ça  

devenait risqué pour lui.  

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