Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: saoria

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 01-05-07

Ultimo aggiornamento: 25-04-10

 

Commenti: 492 reviews

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General

 

Riassunto: Et si le passé de Kaori la rattrapait? Se confierait-elle à Ryo ou bien surmonterait-elle seule cette épreuve? De plus si une personne du passé de Kaori refaisait surface et l'aidait à surmonter cette épreuve,qu'elle serait la réaction de Ryo? Pour le savoir il va vous falloir me lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "De l'un à l'autre" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: De l'un à l'autre

 

Capitolo 1 :: Un appel du passé

Pubblicato: 01-05-07 - Ultimo aggiornamento: 07-03-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33


 

Appartement City Hunter  

 

Kaori dévala les escaliers un à un avec précipitation. Elle arriva enfin au salon et regarda tout autour d’elle. Elle semblait chercher un objet du regard mais apparemment elle ne le trouvait pas.  

 

_Où est ce que je les ai encore mise ? Où sont mes clés ? Ah, les voici cria-t-elle en se jetant sur le meuble prés de l’entrée et en les prenant d’une main ferme. Elle prit sa veste et son sac qui se trouvaient sur le porte manteau et d’une petite foulée se dirigea en direction de la porte de l’appartement. Elle l’ouvrit et s’apprêta à franchir le seuil de la porte lorsque le téléphone se mit à sonner.  

 

_C’est pas vrai je vais finir par être en retard à mon rendez-vous avec Eriko. Agacée, elle revient sur ses pas et alla prés du canapé où se trouvait le téléphone. Avec un geste brusque elle se saisit du combiné.  

 

_Allo, qui est à l’appareil ?  

 

Personne ne semblait vouloir lui répondre. Avait-elle trop tardé à décrocher ? Un silence de quelques secondes se fit entendre.  

 

_C’est bizarre tout de même se dit-elle à haute voix. Elle s’apprêta à raccrocher lorsqu’elle entendit une sorte de bip et le message suivant :Ceci est une boite vocale, pour y accéder composez le n° suivant : 19/05/77 et vous pourrez prendre connaissance de vos messages.  

 

_C’est de plus en plus étrange. Je n’ai pourtant pas de boite vocale, à moins que ce ne soit celle de Ryo, qu’est ce qu’il manigance celui là derrière mon dos ? Là, l’esprit de Kaori se mit à carburer à vive allure. Une boite vocale pour que ces conquêtes d’un soir puissent lui laisser des messages sans que je ne sois au courant. Ryo tu ne perds rien pour attendre.  

 

Piquée par la curiosité elle composa le n°. Ces chiffres au début elle n’y prêta aucune attention, ce n’est qu’en les composants que ceux-ci lui révélèrent leurs véritables sens et leurs véritables significations. Réalisant cela elle remit le combiné tout contre son oreille, attendant le cœur battant à grands coups la sentence qui ne tarda pas à tomber.  

 

_Bonjour Melle Makimura, ici maître Hitachi.  

 

A l’écoute de ce nom, elle sentit son sang se figer dans ses veines et ses forces l’abandonner subitement. Elle qui était si pleine de vie quelques minutes plus tôt était devenue livide et au bord de l’évanouissement. Elle se laissa tomber sur le canapé sans parvenir à émettre le moindre son.  

 

_Il n’est pas facile de vous joindre, donc suivant les instructions de votre défunt frère je vous laisse ce message sur cette boite vocale.  

 

A l’évocation de son frère, son visage se ferma et un voile de tristesse recouvrit son regard. Une terrible angoisse se saisit d’elle, elle ressentit cette peur et dans son cœur et sur chacune des parcelles de son corps tremblant. Elle avait envie de pleurer mais elle n’y parvient pas. Un flot douloureux de souvenirs passés refit alors surface. Voilà bien longtemps qu’elle n’y avait pas repensé mais la vie se chargeait de faire son œuvre et de lui rappeler son bon souvenir.  

 

Sa gorge s’était nouée comme si elle avait voulu étouffer un cri, un cri de détresse ou de lente agonie qui avait pris naissance au creux de ses entrailles pour se dissiper dans tous ses membres afin de prendre le contrôle de tout son corps. Elle sentait peu à peu la vie la quitter et l’abandonner à ses craintes les plus terribles et cela rythmé par les battements de son cœur de plus en plus lourds. Un long silence envahit la pièce et un froid immense son cœur la laissant seule face à sa torpeur et aux révélations de son interlocuteur qui surgissait sans crier garde de son passé, passé qu’elle avait cru jusque là révolu et enterré mais pas si enterré que cela à l’écoute de ce message et pas encore assez révolu à son goût.  

 

_Vous devez-vous demander pourquoi je prends contact avec vous après toutes ces années ? Je vais aller droit au but. Une audience doit avoir lieu le mois prochain. Il doit passer devant une assemblée spéciale qui statuera sur son cas. Je ne vais pas entrer dans les détails, je préfère vous parler de vive voix sans passer par l’intermédiaire de cette boite vocale. Appelez-moi après avoir pris connaissance de ce message, mon n° est le suivant : 94368751. Au revoir Melle Makimura.  

 

D’une main tremblante elle reposa le combiné sans pour autant ôter sa main de celui-ci. Elle avait entendu tout ce que maître Hitachi lui avait dit, mais l’information avait du mal à arriver jusqu’à son cerveau.  

 

Pourquoi après toutes ces années cette affaire refaisait-elle surface ? Elle était enfin parvenue à faire le deuil de cette histoire, à se construire une vie et à établir des liens amicaux avec les gens de son entourage ? Elle avait une vie stable si on peut dire avec la profession qui était la sienne, mais elle était heureuse, et là tout semblait être remis en question. Elle qui pensait que ses fondations étaient solides réalisa que finalement sa vie ne reposait que sur un fil, un fil mince et invisible qui risquait de se rompre à présent à tout moment. Sans bouger de place, elle re-décrocha le combiné et composa le n°.  

 

_Cabinet de maître Hitachi j’écoute lui dit une voix de femme.  

 

_Bonjour je souhaiterais m’entretenir avec maître Hitachi.  

 

_Qui le demande ?  

 

_Melle Makimura.  

 

_Ne quittez pas je vais voir s’il peut vous prendre.  

 

Kaori attendit quelques secondes qui lui parurent une éternité. Durant ce laps de temps elle se posa une quantité de questions qui ne firent qu’accroître ses peurs.  

 

_Bonjour Melle Makimura lui dit celui-ci d’une voix douce.  

 

_Bonjour maître.  

 

_Vous avez fait vite Melle Makimura,… vous êtes toujours là  s’inquiéta son interlocuteur.  

 

_Oui je vous écoute.La voix de Kaori était à peine audible, il comprit très vite son trouble et il ne fit pas durer le suspense ou plutôt la torture dans le cas de Kaori.  

 

_Comme je vous l’ai dit une audience doit avoir lieu le mois prochain. Ils veulent juger de son état mental et psychologique afin de le faire passer d’une zone de haute sécurité à une zone de sécurité minimale.  

 

_C’est une plaisanterie. Sa voix traduisait toute sa colère et tout son écœurement.  

 

_J’ai bien peur que non.  

 

_Vous aviez pourtant certifié à mon frère que cela n’arriverait jamais, qu’il ne quitterait jamais le niveau de haute sécurité. Rassurez-moi il ne va tout de même pas …  

 

Elle ne parvient pas à terminer la fin de sa phrase tellement la colère et la peur la tiraillait de toute part, mais là c’était la peur qui avait pris le dessus. Voyant très bien où elle voulait en venir, il se chargea de terminer sa phrase.  

 

_Non c’est impossible, il a été jugé coupable et condamné en conséquence.  

 

_Je ne comprends pas le but votre message et de cette conversation alors ?  

 

_Si j’ai pris contact avec vous en passant outre les recommandations de votre défunt frère c’est par ce que j’ai besoin de vous et de votre témoignage. Celui-ci n’étant plus parmi nous, il ne me reste que vous.  

 

_Que me cachez-vous ? que ne me dites-vous pas ?  

 

_Ne vous inquiétez pas, ce genre d’audience est courante, c’est une ultime tentative, une sorte de dernier espoir qui dans 99 %des cas est rejetée.  

 

_Alors pourquoi avoir besoin de mon témoignage ?  

 

_Parce que mise à part votre frère vous êtes la seule à parfaitement connaître le dossier. Pour renforcer mon plaidoyer j’ai besoin de mettre un visage sur le dossier, votre visage.  

 

_Pour quand vous faut-il une réponse ?  

 

_Avant la fin de la semaine.  

 

_Je vais y réfléchir.  

 

_Vous avez mes coordonnées à présent.  

 

_Maître comment avez-vous su où me joindre ?  

 

_Je n’en savais rien, votre frère m’avait juste laissé un n°, apparemment celui de votre boite vocale. C’est vous qui avez fait le reste.  

 

_Merci et au revoir lui dit-elle simplement d’une voix blanche sans chercher à en savoir plus.  

 

Elle n’attendit aucune réponse, elle raccrocha le combiné sans ôter sa main de celui-ci comme si elle avait craint de rompre ce fameux fil invisible qui risquait de la propulser dans les ténèbres. Elle resta dans cette position légèrement recroquevillée sur elle même , une main sur le téléphone, l’autre sur ses genoux tremblants sans parvenir à penser à autre chose qu’aux battements lourds et saccadés de son cœur qui finirent peu à peu par se ralentir et retrouver une cadence normale.  

 

Elle tenta de se lever lentement mais ses jambes encore sous le choc de l ‘annonce ne purent la soutenir. Elle se laissa tomber sur la canapé et préféra s’y allonger afin de reprendre des forces et de retrouver ses esprits. Elle ferma les yeux et se mit à respirer calmement et profondément. Elle ramena ses deux mains sur sa poitrine comme pour empêcher son cœur de s’affoler et de s’extirper de son corps. Il fallait qu’elle se calme et qu’elle réfléchisse calmement à tout ce qui venait d’être dit. Elle se laissa alors aller afin de faire retomber toute la pression qui avait gagné chaque cellules de son organisme, elle ne retient pas ses larmes. Des larmes silencieuses emplies de toute sa détresse, de toutes ses peurs et de toute sa solitude.  

 

Pourquoi fallait-il qu’une fois encore la vie s’acharne sur elle, comme si elle n’avait pas eu son lot de malheur peut-être même plus que le lot que le destin réserve à tout et à chacun. Les choses avaient enfin bougé avec Ryo, il lui avait à demi avoué ses sentiments au mariage de Miki, et là cette histoire qui refaisait surface. Elle ne savait pas si elle aurait la force et le courage de faire à nouveau face à tout cela, d’autant plus qu’à présent Hide n’était plus là pour l’épauler. Elle n’avait eu qu’à se reposer sur ses larges épaules et à le suivre. Il l’avait protégé, écouté et rassuré. Qui tiendrait ce rôle à présent qu’il n’était plus là ? Son calvaire reprenait forme et force, lui qui l’avait si longtemps hanté et amoindri.  

 

Bien sur Ryo était là prés d’elle, mais il était si loin de tout cela. Elle avait l’impression que cela s’était passé dans une autre vie. D’un geste rageur mais tremblant elle passa la main sur ses joues afin de sécher ses larmes. Aurait-elle la force et l’envie de revivre cela, la force peut-être mais l’envie certainement pas, car c’était se replonger à nouveau dans les méandres de son passé, de ses blessures et de ses peurs les plus profondes. Elle se sentit si seule à cet instant, si abandonnée qu’elle se tourna vers le dossier du canapé afin de se mettre en boule comme pour se protéger. C’était la seule façon qu’elle avait trouvé pour se calmer et se rassurer, se mettre en position fœtal comme un nouveau né dans le ventre de sa mère. Elle avait beau resserrer ses bras autour de sa taille, elle ressentait toujours ce froid glacial dans sa poitrine.  

 

A l’extérieur de l’appartement un homme s’était arrêté face à la porte à demi-ouverte. Jugeant cela anormal, il sortit son arme de son holster et se tint sur ses gardes. La porte ne semblait pas avoir était fracturée c’était une bonne chose. D’un pas lent et sans faire de bruit, il passa la porte et à petits pas il gagna le salon.  

 

L’appartement paraissait vide. Une fois rassuré, il rangea son arme dans son holster puis s’apprêta à sortir lorsqu’il vit un corps allongé sur le canapé. Celui-ci était immobile, le soulèvement de sa poitrine laisser penser que cette personne était endormie. Son visage prit alors une drôle d’expression en pensant à ce qu’il allait pouvoir faire. Sa bouche se déforma et deux sillons de baves se mirent à pendre à chaque coin de lèvres. Telle une fusée, il se jeta dans les airs en direction du canapé et du corps. Kaori qui ne se doutait pas de la présence de cet homme, trop perturbée par ce coup de fil laissa échapper un profond soupir.  

 

_Hydeyuki lâcha-t-elle presque comme un murmure, murmure que celui-ci n’eut aucun mal à percevoir mais il était bien trop tard, il s’était déjà propulsé dans sa direction .  

 

_Kaori mon amour ...! lui cria-t-il en atterrissant sur elle. Prise au dépourvue, elle n’eut pas le temps de sortir sa massue afin de lui asséner un coup, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il avait ses mains sur sa poitrine. C’est alors qu’il sentit une aura meurtrière tout autour de lui.  

 

_Mick ôtes tes sales pattes immédiatement de là avant que je ne te tue lui dit-elle d’une voix dure et empreinte d’une terrible colère.  

 

Elle était allongée sur la canapé et celui-ci se trouvait sur elle et cette position semblait parfaitement lui convenir. Voyant qu’il ne voulait pas s’exécuter et face à son sourire de pervers, d’un geste brusque elle le jeta aux pieds du canapé. Il s’écrasa –t-elle une crêpe sur le sol. Folle de rage elle se releva mais c’était sans compter sur ses jambes encore tremblantes qui plièrent sous le poids de tout son corps. Elle s’apprêtait à tomber en avant sur la table basse en verre du salon lorsqu’elle sentit deux bras forts et puissants la retenir par la taille.  

 

L’espace d’un court et rapide instant, ils se retrouvèrent l’un en face de l’autre, le regard plongé dans celui de l’autre percevant presque le souffle chaud de l’autre sur son visage. Ce bref instant suffit à Mick pour sonder son regard et son âme meurtrie, ce regard le troubla. Elle avait pleuré, ses yeux étaient encore humides bien que non rougis mais ils étaient inexpressifs et éteints. L’espace de cet instant au contact du corps de Mick, Kaori se sentit en sécurité.  

 

_Assieds-toi Kaori lui dit-il le plus tendrement possible. Il s’en est fallu de peu !  

 

_Oui merci Mick. Elle détourna son regard du sien et baissa la tête, elle se sentait comme une enfant prise en faute.  

 

_Tu ne te sens pas bien, serais-tu malade ? Le timbre de sa voix traduisait toute son inquiétude. Il mit sa main sur son front afin de voir si elle avait de la fièvre.  

 

_Je vais bien Mick, je t’assure. Elle posa sa main sur la sienne afin de le rassurer, son geste était ferme et direct. C’était un simple étourdissement, j’ai du me lever trop vite, cela mêlé au fait que tu m’aies presque étouffé de tout ton poids.  

 

_Je devrais t’emmener voir doc. Je serai plus rassuré.  

 

_Mick tu t’es écrasé sur moi comme un bull doser .  

 

_Regarde tes mains tremblent. Reste là, je vais te chercher un verre d’eau. Il s’éloigna d’elle après l’avoir enveloppé d’un chaleureux regard et revient quelques secondes plus tard avec un verre d’eau dans les mains. Tiens bois ça.  

 

_Merci lui dit-elle sans relever la tête. Elle lui offrit son plus beau sourire afin de le rassurer. Elle tendit la main afin de se saisir du verre et face à ses tremblements elle se saisit de celui-ci avec ses deux mains.  

 

_Ca va mieux.  

 

Elle lui fit un signe de la tête pour toute réponse.  

 

_Tu es pâle Kaori, regarde-moi.  

 

Elle ne voulait pas relevé la tête pour ne pas se retrouver face à son regard bleu perçant. Il savait lire en elle comme personne, et elle ne voulait en aucun cas qu’il perçoive son trouble. Voulant briser ce silence elle prit la parole afin de mener la discussion sur un autre sujet qu’elle.  

 

_Au fait qu’est-ce qui t’amène ?  

 

_Je voulais voir Ryo et au lieu de cela c’est toi que je trouve, faut dire que j’en suis ravi ? La porte était ouverte alors je suis entré et c’est la que je t’ai vue allongée. La suite tu la connais.  

 

En disant cela le visage de Mick prit une drôle d’expression que Kaori freina immédiatement en lui envoyant une petit massue de 100kg ou il était écrit « pour calmer tes ardeurs ». Il s’était rapproché d’elle et avait passé son bras autour de son épaule afin de la sentir tout contre lui.  

 

_Qu’est-ce que tu fais ? lui demanda-t-elle en le fixant d’un regard mauvais.  

 

_Je m’assures que ton pouls est régulier.  

 

_Ah, et depuis quant il se trouve au niveau de mes fesses ?  

 

_Oh pardon, je suis descendu un peu trop bas.  

 

_Un peu en effet, et arrête de me prendre pour une idiote. Elle sortit de nouveau sa massue et l’encastra dans le mur en face d’elle.  

 

_Je m’inquiète pour toi et voilà comment tu me remercies lui dit-il feignant d’être vexé en replaçant ses vertèbres.  

 

_Cesse de faire l’idiot. J’ai hâte de voir Kazue pour lui parler de ton inquiétude à mon égard ainsi que de toute la sollicitude dont tu as fait preuve. Je me demande qu’elle punition elle te réservera.  

 

_Tu ne ferais pas cela Kaori chérie. Il s’était rapproché d’elle et s’était saisit de ses mains. Son visage était redevenu sérieux.  

 

_Tu veux parier.  

 

_Mais je suis ton ami Kaori.  

 

_Tout comme Kazue et elle a le droit de savoir comment tu te comportes en son absence et inutile de sortir ta panoplie de séducteur à la gomme. Tu ne parviendras pas à m’amadouer avec ce sourire, ni avec ses baises mains et encore moins avec ce regard de chien battu. Réserve cela pour les autres femmes, celles qui ne te connaissent pas. Bon j’ai un rendez-vous avec Eriko et je suis en retard par ta faute.  

 

_Par ma faute reprit-il décontenancé.  

 

_Oui parfaitement par ta faute.  

 

_Je t’y dépose si tu veux ?  

 

_Merci ça me fera gagner du temps mais avant j’aimerais passer voir Miki.  

 

_Après toi très chère lui dit-il en se levant et lui tendant le bras.  

 

_Pour que tu reluques mes fesses, hors de question ? Tu passes le premier. Elle s’était levée et avait posé ses deux mains sur ses hanches ce qui lui donnait encore plus d’autorité.  

 

_Tu me fais du mal Kaori, penser que j’ai d’aussi viles pensées. En disant cela il porta sa main sur son cœur afin de donner plus de poids à ce qu’il venait de dire. Ca c’est plutôt une attitude qu’aurait eu Ryo. Quelle image négative tu as de moi!  

 

_Et à qui la faute . Elle lui sourit et le pressa légèrement du bras.  

 

Il passa devant elle faisant celui qui était outré, mais il lui offrit un sourire qui en disait long, un sourire plein de sous entendu. Kaori le suivit et referma derrière eux la porte de son appartement.  

 

_Je n’ai certes peut-être pas réussi à t’attendrir, mais j’ai réussi à te faire sourire et tu ne penses plus à ce qui t’a rendue si triste tout à l’heure se dit-il à lui même.  

 

 

 

 


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