Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: DreamingWorld

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 25-01-09

Ultimo aggiornamento: 25-01-09

 

Commenti: 14 reviews

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General

 

Riassunto: Une soirée dans la vie d'une femme.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une Soirée" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une Soirée

 

Capitolo 1 :: ---

Pubblicato: 25-01-09 - Ultimo aggiornamento: 25-01-09

Commenti: Un grand MERCI à Sophie et à Cat pour leur temps et leurs critiques constructives. Je ne publie cette histoire que maintenant... j'espère que mes "bêtas" et vous autres lectrices l'apprécierez... Vos commentaires sont les bienvenues! Merci de votre temps.

 


Capitolo: 1


 

 

Aujourd’hui est le plus beau jour de ma vie. Enfin, d'après la croyance populaire : "le plus beau jour de la vie d’une femme est celui de son mariage."  

 

En ce qui me concerne, le plus beau jour de ma vie n'est pas aujourd'hui. Ce jour mémorable a déjà eu lieu, il y a de cela un bon moment déjà. Et ni cette magnifique robe, ni l’homme à qui je vais m’unir dans quelques instants n’y pourront rien.  

 

En fait, ce n’était pas un jour, mais une soirée. Soirée à jamais gravée dans ma mémoire  

 

*~*~*~*~*~*  

 

Ce soir-là, j'avais découvert que l’homme que j’aimais avait eu une aventure avec une autre. Je vivais un cauchemar. Mon cœur était brisé et mon orgueil était profondément meurtri…  

 

Je me suis enfuie de chez moi et j’ai couru, puis marché un peu au hasard dans les rues de Tokyo. Je voulais me perdre dans cette grande ville. Même la pluie n’a pas arrêté ma fuite.  

 

J'ai erré… longtemps… perdue dans mes pensées  

 

Des cris m’ont ramenée à la réalité. Les hurlements d’une femme, puis d’une autre… Intriguée, j’ai regardé autour de moi. Un homme était en train de courir d’une femme à une autre, en essayant de les entraîner vers quelque endroit connu de lui seul, pour une occupation, par contre, totalement claire. C'était un obsédé !  

 

Comme tous les hommes.  

 

J’observais son comportement pendant un certain temps, comme un anthropologue essaie de comprendre le style de vie de peuples primitifs. A chaque fois qu’il voyait une nouvelle femme, il courait vers elle et… lui sautait dessus, au sens propre du terme. Généralement, les hommes sont un peu moins démonstratifs au premier abord... même si le but recherché, au final, est le même.  

 

Il me sembla que le comportement de cet individu était la caricature exacte des hommes qui peuplaient ce monde. On pouvait lire sur son visage toute la pulsion que pouvait engendrer la simple vue d’un corps de femme. Il détaillait chacune de ses interlocutrices de la tête aux pieds, insistant outrageusement sur certaines parties de leur anatomie. Parfois, il ne semblait même pas contrôler ses mains, parcourues de spasmes, qui se déplaçaient toutes seules vers ses victimes.  

 

Bien sûr, ses victimes ne se laissaient pas faire. Et pourtant, leur réponse négative ne le décourageait pas : il insistait et quand finalement, la femme s'enfuyait, il passait à une autre.  

 

C’est alors que l’évidence se présenta à moi !  

 

Ce pauvre type souffrait d’une quelconque maladie mentale qui l’empêchait de refouler ses instincts primitifs, comme l’aurait fait tout homme sur cette terre. Mes sentiments de femme blessée m'avaient trompés dans mon analyse précédente, vilipendant sans remords ce pauvre malade ! Bien sûr, il n’y était pour rien, mais à lui seul il rattrapait tous les autres détractés, à la conduite soi-disant normale ! Jamais il ne pourrait séduire la moindre femme avec ce comportement. Au fond, il était comme un gamin devant un gâteau, incapable de contenir son impatience. Ce qui était acceptable chez un gamin, l’était beaucoup moins chez un homme. Voire carrément pas. D’ailleurs, les femmes qu’il abordait ainsi le lui rendaient bien : une gifle ou un coup de poing (c’était selon) alternaient, des cris d’indignation fusaient directement dans son pavillon auditif (c’était à se demander s’il n’était pas déjà sourd, mais ses cheveux dressés affirmaient le contraire), et autres coups de sacs à main répondaient à son empressement…  

 

Pourtant, ce fut donc avec un plaisir toujours renouvelé que je le voyais être maltraité. Ma vengeance s’exerçait par le truchement de ces femmes.  

 

Puis j’en eu assez. Ce pauvre idiot ne se fatiguait pas de poursuivre les jolies filles et la réponse était à chaque fois prévisible.  

 

Non, décidément, au bout du compte, il n’y avait rien d’amusant à voir cela.  

 

Contrairement à ce que j'avais cru, cet homme était différent des autres : on savait exactement où il voulait en venir, ce qui n’était pas le cas avec les autres pour qui l’amour n’était qu’un jeu. Cet homme ne faisait pas de mal aux femmes, au contraire. Il était honnête et franc dans ses intentions. L'accord ou plutôt le refus dans le cas de ce pauvre hère, se faisait en toute connaissance de cause, sans risque.  

 

J’en arrivais même à éprouver de la compassion pour lui. Comment ne pas en ressentir face à un malade?  

 

Je lui fis un petit sourire triste avant de me détourner. Je m’apprêtais à repartir vers mon petit appartement quand on me tira par la manche. Je me retournais pour faire face à ce… même homme, avec son sourire ridicule.  

« Une jolie fille comme vous toute seule !!! Laissez-moi vous offrir à boire ! »  

C’était bien la dernière chose dont j’avais besoin en ce moment et je m’apprêtais à le lui dire gentiment, mais… avant que je ne m'en rende compte, je me retrouvais à la terrasse d’un café, avec devant moi, un assortiment de gâteaux et un thé fumant. Encore aujourd'hui, je ne me souviens pas de ce qui s’est passé entre le moment où il m’a abordé et celui où je me retrouvai attablée. Un trou de mémoire… En relevant la tête, je tombais nez à nez sur ce même individu au regard un peu dérangé. Pourtant, je sentais qu’au delà de sa folie, il lisait au plus profond de moi… Et je ne me sentais pas du tout gênée. Au contraire ! C’était comme s’il me comprenait… Je me sentais rassurée…. Mais au moment où je m’y attendais le moins, je le vis plonger sur moi. Avant même que je n'esquive, il changea de direction et s’encastra dans le mur à ma droite. Sur le moment, je ne compris pas tout à fait ce qui s’était passé (et à dire vrai, c’est toujours le cas). L’individu ne bougeait plus. Je me précipitai vers lui pour le tirer de là et essayer de prodiguer les premiers soins. Son regard était convulsé et de sa bouche sortaient des mots incohérents… Je me retournai pour demander de l’aide, mais personne n’osait s’approcher. Ils fixaient tous un point près de moi. Je regardai à mon tour et je vis… une Furie !  

 

Je pensais que les romans de Donjons et Dragons que je lisais n’avaient aucun lien avec la réalité, mais cette vision me prouva le contraire. Une créature fantastique dont les yeux lançaient des flammes se tenait debout, essoufflée mais portant un énorme marteau de plusieurs milliers de tonnes comme s’il s’agissait d’une vulgaire raquette de tennis.  

 

« J’en ai MAAAAARRRRREEE de faire tout le travail toute seule, alors que MONSIEUR prend du bon temps. » Sur ces mots, la créature se précipita vers le blessé toujours encastré. Je compris alors pourquoi ce pauvre homme n’avait plus toute sa tête. Prise de compassion pour cet individu, je fis barrage de mon corps et la créature surprise s’arrêta net. Elle se transforma alors instantanément pour devenir une ravissante jeune femme, un peu masculine certes, mais aux traits séduisants. Elle me regarda fixement et c’est alors que je me rendis compte que l’individu que je voulais protéger s’était dégagé du mur et me regardait de la même façon que la jeune femme. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer.  

 

Je restais là sans rien comprendre à la situation quand l’homme entoura ma taille de ses mains et mettant sa tête sur ma poitrine déclara d’un ton jovial : « Enfin quelqu’un qui me comprend !!! Venez ! Prenons une chambre pour mieux faire connaissance ! » Je me retrouvais dans ses bras alors qu’il courait à une vitesse vertigineuse, suivie par la jeune femme qui s’était retransformée en Furie. Je vivais un cauchemar dont, j’en étais sûre, j’allais me réveiller d’un instant à l’autre.  

 

D’ailleurs un BOUM se fit entendre, et je me retrouvais assise par terre avec l’individu encastré, cette fois-ci, dans le trottoir. Et la furie de me dire : « Vous ne comprenez pas. Ce type veut abuser de votre naïveté. » Décidément ! Je ne saurais jamais m’y faire avec les hommes !  

 

Et la furie de le saisir par une oreille et de l’agiter comme s’il n’était qu’une vulgaire serpillère : « Vas-tu donc cesser d’importuner toutes les jolies femmes ?  

- C’est pas de ma faute s’il y a autant de jolies femmes sur cette Terre. Il ne faut pas s’en prendre à moi !  

- Excusez-le, Madame. Mon partenaire ne sait pas se comporter en public.  

- Comment ça ? Je ne fais que célébrer la vie et la beauté…  

- Je vais t’apprendre, MOI, comment je célèbre TA vie… »  

La massue, qui était, un instant avant, toute minuscule, reprit des dimensions affolantes. A cette vue, l’homme se jeta à terre et implora pardon en sanglotant, jurant qu’il ne recommencerait plus…  

Voyant leurs comportements, je ne pus m’empêcher de rire.  

La jeune femme me regarda surprise puis elle s’approcha et se présenta : « Kaori Makimura. Et mon partenaire s’appelle Ryo Saeba. J’espère que nous ne vous avons pas fait perdre votre temps. »  

A mon tour, je déclinais mon identité et rajoutai que je n’avais jamais vu de couple aussi amusant. En entendant, le mot ‘couple’, Kaori se mit à rougir et Ryo s’intéressa de plus près aux poussières qui collaient à sa veste bleue.  

Sentant le malaise qui s'installait, je fis diversion et leur assurais que mon temps n’était occupé par aucune urgence et qu’au contraire, je n’avais pas grand-chose à faire.  

Kaori s'approcha de moi et me regarda intensément : "Est-ce que tout va bien?" Elle avait dû remarquer mes yeux rougis. Sa bonté m'alla droit au cœur. Généralement, les gens évitent de se confronter aux problèmes d'autrui.  

"Ce n'est rien, je fais une petite conjonctivite. Rien de grave. C'est en voie de guérison." Je ne désirais pas étaler mon infortune…  

"La pollution… Il y a toujours des petites particules qui gênent notre vision… Mais vous faites bien de ne pas y accorder trop d'importance, sinon vous risqueriez de passer à côté des beautés de la vie!" Ryo termina par un clin d'œil. J'eus la vague sensation que ses mots avaient une signification bien plus profonde… Mais comment pouvait-il savoir quoique ce soit de ma vie???  

"Mokkori-chan, que diriez-vous d'une bonne douche??? Ensssemble!!!
 

- TU VAS ARRÊTER DE L'IMPORTUNER? TU AS OUBLIÉ MA MASSUE, ON DIRAIT! (NdA : elle crie!)  

- Pitiééééééééé! Pitiééééééééé!"  

Ils recommençaient à se chamailler, à mon plus grand amusement, me faisant oublier toutes mes interrogations.  

"Pour une fois que je suis avec une Mokkori-chan prometteuse, il faut à tout prix que tu sois dans les parages. J'ai pas de chance!  

- Arrête de pleurnicher! Si tu veux qu'on s'amuse, on n'a qu'à aller au Luna Park". La jeune femme se retourna vers moi et m'invita spontanément: "Qu'en pensez-vous?"  

J'acceptais, enthousiaste. Ce couple me mettait à l'aise. Et puis, j'avais envie de me changer les idées!  

"Je pensais plutôt à un bon moment dans un excellent hôtel…" Ryo me rejoignit en bougonnant.  

 

Ensemble, nous avons pratiquement fait toutes les attractions. Mais mon véritable centre d'intérêt était mes compagnons. L'un courant derrière tout ce qui portait une jupe et l'autre se transformant au gré de ses colères. Je riais de bon cœur de toutes leurs facéties.  

 

Je pense que Ryo a voulu m'impressionner au stand de tir. Il a tellement insisté pour que nous y allions. Il a fait mouche sur toutes les cibles. C'était impressionnant, je dois le reconnaître, surtout qu'il prenait des airs de John Wayne à chacune de ses réussites. Il devait sûrement venir s'entraîner souvent… Son appartement doit être rempli de peluches gagnées à ces stands! Toujours est-il qu'il m'offrit celui qu'il gagna : un adorable petit chiot jaune qui trône aujourd'hui sur ma table de chevet… Je crois qu'il aurait volontiers continué à me montrer ses exploits si Kaori ne l'avait pas traîné ailleurs. Elle, par contre, n'était pas impressionnée par sa dextérité. Sans doute la conséquence de toutes ces heures passées devant le stand de tir d'une fête foraine à l'attendre.  

 

Nous parcourions les allées à la recherche d'une nouvelle attraction quand Ryo s'écria : "Là, à droite!" Attrapant ma main, il m'entraîna vers une espèce de maison. Kaori se planta devant nous. Je fus étonnée par sa rapidité d'exécution : un instant auparavant, Ryo avait réussi pourtant à mettre une certaine distance entre elle et nous!  

"NON! Pas là-dedans!  

- Et pourquoi, je te prie ?" Ryo avait un sourire moqueur.  

Kaori parut embarrassée. "Eh bien, on est venu se détendre, non? Et cette maison n'est pas vraiment propice à ça…" Je regardais plus attentivement : sur le fronton était marqué en lettres rouge sang 'Manoir aux 1000 Esprits, entrez-y à vos risques et périls'. On pouvait entendre des cris étouffés qui provenaient de l'intérieur.  

"Bah, dis plutôt que tu as peur!  

- Pas du tout! Nous devons mettre à l'aise notre invitée, c'est le plus important!  

- Tu la prends pour prétexte !!! Peureuse!  

- Ce n'est pas vrai"  

 

Je les regardai se chamailler comme des gamins. Il y avait quelque chose entre eux. Cela se sentait… Quelque chose de profond… qui n'était pas encore sorti. Une forme de connivence, de compréhension… Je ressentais les liens solides qui les liaient l'un à l'autre. Je me rendis compte que pendant tout le temps que j'avais passé avec eux, Ryo et Kaori avaient dansé une chorégraphie maintes fois répétée. Ils se disaient partenaires et ils l'étaient réellement, sachant exactement comment l'autre réagirait …  

 

Ils m'avaient invitée à passer un instant avec eux et pourtant, j'étais exclue de leur monde à eux deux.  

 

Non, cela ne me plaisait pas!  

 

"J'aimerais bien le visiter, ce manoir !"  

Ils me regardèrent, surpris. Sans doute m'avaient-ils déjà complètement oubliée…  

"Attends nous ici, Kaori." Ryo prit ma main et m'entraîna en sautillant vers l'endroit qui se voulait sinistre. J'appréciais ce contact. C'était comme s'il m'avait choisie… Moi…  

 

"Hééééé! Attendez!!!!" Kaori essaya de nous retenir. Finalement, elle nous regarda nous éloigner.  

 

C'était un labyrinthe. A chaque tournant, chaque nouvelle pièce, il y avait de quoi sursauter et crier. Maintes fois, je me suis retrouvée dans les bras de Ryo. Je me sentais protégée. Dans cette pénombre qui ressemblait tant à ma vie, j'avais trouvé quelqu'un qui m'insufflait un peu de sa force. J'aurais aimé que ces instants durent une éternité… mais la sortie arriva bien trop tôt.  

 

Ryo était silencieux. Un peu plus loin, Kaori attendait, assise sur un banc. Elle était absorbée dans la dégustation d'une glace. Ryo la regarda un instant pensivement et me demanda :  

"Alors, vous vous êtes amusée?  

- Oui! Je vous remercie de m'avoir accompagnée. D'ordinaire, je n'aime pas trop ce genre d'endroit. Je préfère le calme.  

- Pourtant, la vie ne l'est pas toujours. Il faut savoir l'affronter. Fuir ne sert à rien." Il resta un instant songeur à regarder Kaori. A quoi pensait-il?  

"Pourquoi me dites-vous cela?" l'interrogeai-je finalement.  

Il me fit un clin d'œil pour toute réponse.  

"C'est drôle, on dirait que vous lisez en moi." continuai-je. Il éclata de rire.  

"Non, je ne suis pas médium. Disons plutôt que je connais suffisamment l'âme humaine. Vous avez gardé votre candeur et votre confiance dans les autres, sinon vous n'auriez pas accepté notre invitation, nous qui sommes de parfaits inconnus pour vous. Fiez-vous à votre instinct." Il s'éloigna.  

"Attendez !" Je criai presque. Surpris, il fit volte-face.  

"Je… j'aimerai savoir… Kaori et vous… Comment pouvez-vous… draguer d'autres femmes… alors qu'elle est… là ?" Son sourire se fit plus énigmatique. Il se retourna pour regarder dans la direction de sa partenaire.  

"Il y a Kaori et il y a les autres. Souvent nos propres sentiments peuvent nous faire peur…" Il s'éloigna en me faisant un signe de la main.  

En le voyant arriver, Kaori marcha à sa rencontre. Puis ils partirent tous deux. Ryo avait passé son bras autour des épaules de Kaori…  

 

Je les regardais… Je n'appartenais pas à leur monde…  

 

*~*~*~*~*~*  

 

Il y a la personne que l'on aime et il y a les autres…  

On peut partager beaucoup avec les autres, mais jamais autant qu'avec l'être aimé. S'investir, s'abandonner à l'autre… Accepter de se donner, de dépendre complètement… C'est l'amour véritable. Mais il peut arriver un moment où on ne se sent plus exister. C'était peut-être pour cela que l'homme à qui j'avais accordé ma confiance a eu besoin de mettre une certaine distance entre nous. Mais de là à me tromper…  

 

Ryo et Kaori… Ils ont fait preuve de tellement de compréhension à mon égard. Ce soir-là, ils se sont arrêtés pour me tendre la main. Qui des deux m'impressionna le plus, je ne le sais. Kaori, malgré ses massues et ses comportements de garçon manqué, faisait preuve de beaucoup de patience. Elle semblait savoir que c'est vers elle que Ryo se tournerait…  

Et Ryo? Courait-il derrière les autres femmes pour ne pas se laisser engloutir par les sentiments qu'il éprouvait pour elle ?...  

 

Toujours est-il que, ce soir-là, il a emporté mon cœur avec lui.  

 

Ryo ne sera jamais à moi. Je l'ai toujours su. Alors, je continue ma vie. Je suis son conseil : je me fis à mon instinct. Voilà pourquoi, je m'unis aujourd'hui à ce même homme qui m'a trompé et qui, par là même, m'a permis de découvrir ce qu'aimer veut dire véritablement.  

 

*~*~*~*~*~*  

 

Les cloches sonnent en ce mois de mai. Un couple de nouveaux mariés sort de l’église.  

« Ryo ! Regarde, tu reconnais cette femme ? On l’a rencontrée il y a quelques mois…  

- Je n’oublie jamais une femme une fois que je l'ai rencontré ! L’aurais-tu oublié ? » Sa voix avait une intonation moqueuse…
 

« Elle est vraiment éclatante de beauté. Le mariage lui va à ravir. Tu ne trouves pas ?  

- Les femmes mariées… Bof ! Je préférais quand elle était célibataire !  

- Tu es vraiment un égoïste ! Je trouve les mariages magnifiques. C'est une preuve tangible de l'amour qu'éprouvent deux êtres. C'est une promesse d'avenir, de bonheur, de fidélité… Et toi Ryo, que penses-tu des mariages ?"  

Kaori glisse un regard vers son partenaire. Mais il est déjà loin, à la poursuite d'une beauté!  

« Ryo ! ATTENDS ! »  

 

Tu n’as pas répondu à ma question…  

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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