Capitolo 10 :: Incompréhension & regrets Pubblicato: 12-04-04 - Ultimo aggiornamento: 12-04-04 Commenti: Merci à toutes celles qui m'ont conseillées, j'essaieraie de mon mieux d'en faire une fin magnifique (pour le meilleur ou le pire vous verrez bien) Je vous souhaites une joyeuse fête de Pâques. Bonne lecture et amusez vous bien. Jusqu'au prochain chapitre. Gros bisou.
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Lentement le soleil se lève au-dessus de la ville paisiblement endormie, invitant par ses doux rayons les habitants à se réveiller à cette magnifique journée. Et c’est avec plaisir que tout le monde y répond.
Enfin presque tout le monde.
Dans une chambre, au troisième étage d’un immeuble, un homme peste contre cette lumière aveuglante qui vient l’éblouir dans ses yeux. Maudissant le monde et son mal de crâne, il se retourne dans son lit pour fermer les rideaux mais s’arrête quand il sent quelqu’un à côté de lui. Surpris et méfiant, il lève le drap, regarde et fait un saut en arrière, tombant du lit et réveillant la belle créature endormie.
Celle-ci s’étire lentement et langoureusement, exposant son corps magnifique et nu, avant de finalement regarder l’homme à terre.
« Close your eyes
Give me your hand darling
do you feel my heart beating
do you understand
do you feel the same
am I only dreaming
is this burning an eternal flame
I believe its meant to be darling
I watch you when you were sleeping
you belong with me
do you feel the same
am I only dreaming
but is this burning an eternal flame
say my name and sun shines through the rain
of all life so lonely then come and ease the pain
I don't want to lose this feeling
ohhhh
say my name and sun shine's through the rain
of all life so lonely
now come and ease the pain
I don't want to lose this feeling
ohhhh
close your eyes
give me your hand
do you feel my heart beating
do you understand
do you feel the same
am I only dreaming
or is this burning
an eternal flame »
( Eternal Flame – The Bangles )
A la grande surprise de la femme l’homme qu’elle venait d’inviter à la rejoindre prit la fuite et alla s’enfermer dans la salle de bain où il fit couler une douche froide. Il y resta plusieurs minutes, essayant de se rappeler ce qui s’était passé la veille et comment cette femme avait atterris dans son lit. Conclusion logique il l’avait invité. Aïe. Il va y avoir de l’orage en l’air quand il rencontrera Kaori. Soupirant, il sortit de la douche, se sécha et s’habilla d’une chemise et d’un pantalon qu’il trouva dans la manne de linge sale. Il n’avait aucune envie de rencontrer son partenaire, ni la femme dans sa chambre, avec rien qu’une serviette.
En sortant de la salle de bain il s’approcha lentement de la porte de la chambre de Kaori et écouta attentivement. A cette heure-ci elle devrait encore dormir. Aussi fut-il surpris de ne rien entendre. Doucement il ouvrit la porte et jeta un coup d’œil à l’intérieur. Personne. Etonné et inquiet il entra. Le lit n’avait même pas été défait malgré le fait qu’elle s’y était allongé. Inquiet il s’approcha et regarda de plus près la table de nuit. La photo et la bague avaient disparus. Oh, Seigneur, qu’avait-il fait ?
C’est paralysé devant la table de nuit que la femme le trouva. Elle fit glisser ses bras autour de sa taille et se serra contre lui, l’embrassant dans la nuque et sur les épaules. Mais elle n’eut aucune réaction. Il resta de marbre. Surprise, elle le contourna et le regarda dans les yeux. La tristesse et la détresse qu’elle put y lire la firent reculer d’un pas. Elle n’avait jamais vu autant de peine dans les yeux de quelqu’un avant. Non, ce n’était pas vrai. Hier. Hier, elle avait vu la même peine dans les yeux de la femme qui travaillait avec cet homme. Cette même peine, cette même tristesse, cette même détresse, ils se ressemblaient tellement à ce moment. Tout d’un coup elle regretta d’avoir narguer cette jeune femme, elle regretta d’avoir profiter de l’ivresse de cet homme pour le séduire et coucher avec lui, mais surtout elle regretta d’avoir brisé ce couple. Un couple de vrai amoureux. Elle ne pensait pas que ça pouvait encore exister.
Lentement elle posa une main sur le bras de Ryo, en signe d’excuse. Il ne bougea pas. Il ne la regarda pas. L’âme en peine, elle se retira mais s’arrêta au pas de la porte quand elle entendit la voix de Ryo.
« I won't forget her
She was once my love
When I hold you in my arms
Oh yeah
You know I'll let you come to no harm
Oh yeah
But if one day
Much like today
You stop and wonder what I'd prefer
Well, you know I won't forget her
I won't forget her
She was once my love
Did you see it in my eyes
Oh yeah
Did it make you realise
Oh yeah
That one day
Much like today
My mind would wonder
If she's still there
Cause you know I won't forget her
I won't forget her
She was once my love
When I hold you in my arms
Oh yeah
She was once my love
I won't forget her
She was once my love »
( I won’t forger her – A-ha )
D’une voix rauque et presque inaudible elle le remercia et quitta l’appartement après s’être habillée.
Ryo eut besoin de plus de temps avant de pouvoir sortir de son état second. Quand il put enfin bouger, il se dirigea vers le téléphone dans le salon et appela ses amis, leur demandant des nouvelles de Kaori.
« J't'ai perdue
L'autre soir au coin de la rue
Un carrefour et t'es pas rev'nue
Pour une histoire de retard, de regard qu'j'ai pas su voir
C'était pas pour toutes ces bêtises
Y a tant de choses qu'il fallait qu'j'te dise
Ça fait trop longtemps que je n'peux plus briser ce silence
Ces mots que je te lance
Qui ne t'atteignent pas
M'éloignent encore de toi
{Refrain:}
Me laisse pas là
Seul dans cette indifférence
Perdu dans cette ville immense
Où c'est toujours chacun pour soi
Tout seul avec ton absence
J'ai pas l'ombre d'une chance
Si même toi tu n'attends pas
J't'ai perdue
Toutes ces fois où j'ai même pas su
Prendre le temps d'écouter tes larmes
J'aurais pourtant bien dû comprendre tous tes cris d'alarme
J'ai trouvé des tas de raisons
Mais ce vide c'est comme une prison
J'ai beau chercher un chemin vers toi dans tout ce silence
Ces mots que je te lance
Qui ne t'atteignent pas
M'éloignent encore de toi
{au Refrain}
J't'ai perdue
L'autre soir au coin de la rue
Un carrefour et t'es pas rev'nue
Un carrefour et t'es pas rev'nue »
( Me laisse pas là – Patrick Fiori )
Ils n’en fallut pas plus à ses amis pour comprendre que Kaori était partie sans lui donner de ses nouvelles. Ils comprirent également que pour une fois Ryo était sincère dans sa détresse, mais hélas, ils ne pouvaient pas l’aider. Ils n’avaient pas vu Kaori. Ils lui promirent de l’aider. Ryo raccrocha le combiné.
« Qu'il est difficile d'être heureux
Qu'il est difficile d'être deux
S'habiller d'un seul et même amour
Le tisser au fil de chaque jour
Qu'il est difficile de donner
S'oublier pour l'autre et remercier
Prendre l'ombre et rendre le soleil
De guerre en tendresse s'aimer pareille
Et ça prendra toute une vie
Que nous ayons les mêmes mots
Les mêmes joies les mêmes envies
Mêmes soupirs, mêmes sanglots
Oh! Difficile de vivre à deux
Oh! Difficile et si merveilleux
Entrer dans un rêve sans déranger
Et ne pas crier et ne pas pleurer
En découvrant par la porte entre ouverte
Tout l'inavouable qui déconcerte
Et soigner ensemble ces bleus au cœur
Comme des enfants qui se sont fait peur
La première ride un baiser sur tes yeux
Premier cheveu blanc il ne faut pas être vieux
Et ça prendra toute une vie
Que nous ayons les mêmes mots
Les mêmes joies les mêmes envies
Mêmes soupirs, mêmes sanglots
Et quand le bonheur est à marée basse
Chercher sur la plage du temps qui passe
Une relique, un gage, un souvenir
D'un instant qu'on a pas su retenir
Qu'il est difficile d'être heureux
Qu'il est difficile d'être deux
Un geste un peu las et c'est l'habitude
Un silence tombe et c'est la solitude
Et ça prendra toute une vie
Que nous ayons les mêmes mots
Les mêmes joies les mêmes envies
Mêmes soupirs, mêmes sanglots. »
( Difficile d’être heureux – Salvatore Adamo )
Pour la première fois de sa vie Ryo se sentait vulnérable. Il se sentait seul et vulnérable. Il avait froid. Son Soleil, la Lumière, son Ange, sa Vie était partie. Kaori était partie. Et pour une fois il ne l’avait pas poussé, il n’avait pas voulu qu’elle parte. Ses jambes ne pouvaient plus le tenir. Il tomba à genoux et se recroquevilla sur lui-même.
« J'avais dessiné sur le sable
Son doux visage qui me souriait
Puis il a plu sur cette plage
Dans cet orage, elle a disparu
Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine
Je me suis assis près de son âme
Mais la belle dame s'était enfuie
Je l'ai cherchée sans plus y croire
Et sans un espoir, pour me guider
Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine
Je n'ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé
Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine
Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine... »
( Aline – Christophe )
De rage, de douleur, de désespoir, il se mit à frapper le plancher de son poing. La douleur. La douleur était toujours une douce compagne dans ces moments. Elle aidait, elle réconfortait, elle l’aidait à penser. Son cœur. Son cœur lui faisait tellement mal, encore plus mal qu’une balle qu’on aurait tirée à bout pourtant. Son cœur, la douleur, tout, tout était trop, il n’en pouvait plus…
« Cet océan de passion
Qui déferle dans mes veines
Qui cause ma déraison
Ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongerai
Sans qu'une main me retienne
Lentement je m'y noierai
Sans qu'un remords ne me vienne
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
Jusqu'à la fin de ma vie
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurais pu le prédire
Dès le premier jour
Dès la première nuit
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Mon péché, mon obsession
Désir fou qui me tourmente
Qui me tourne en dérision
Qui me déchire et me hante
Petite marchande d'illusion
Je ne vis que dans l'attente
De voir voler ton, jupon
Et que tu danses et tu chantes
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
Jusqu'à la fin de ma vie
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurai pu le prédire
Dès le premier jour
Dès la première nuit
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Moi qui me croyais l'hiver
Me voici un arbre vert
Moi qui me croyais de fer
Contre le feu de la chair
Je m'enflamme et me consume
Pour les yeux d'une étrangère
Qui ont bien plus de mystère
Que la lumière de la lune
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
Jusqu'à la fin de ma vie
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurais pu le prédire
Dès le premier jour
Dès la première nuit
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire »
( Tu vas me détruire – Notre Dame de Paris )
Non. Stop. Il devait se ressaisir. Il devait se contrôler. Il n’était pas trop tard, il n’est jamais trop tard. Il devait la retrouver. Il la retrouverait, il le devait…
D’un bond il se leva, prit sa veste au passage et sortit de l’appartement. En courant, il prit son portable et appela tous ses indicateurs, leurs demandant des nouvelles de Kaori ainsi que de s’informer sur elle.
Dans la rue il se mit à sa recherche.
« Oh ! Faut laisser les fleurs s'ouvrir
Oh ! Faut laisser les blés grandir
Oh ! Faut laisser les fruits mûrir
Mais faut pas laisser l'amour s'enfuir
Faut pas laisser l'amour s'enfuir
Le jour se lève
Et tu n'es pas chez toi
Et je t'appelle
Mais tu ne réponds pas
Oh ! J'ai peut-être dit des choses qu'il n' fallait pas dire
Oh ! J'ai peut-être fait quelque chose qu'il n' fallait pas faire
Oh ! Faut laisser les fleurs s'ouvrir
Oh ! Faut laisser les blés grandir
Oh ! Faut laisser les fruits mûrir
Mais faut pas laisser l'amour s'enfuir
Faut pas laisser l'amour s'enfuir
Non, Faut pas laisser l'amour s'enfuir
Faut pas laisser l'amour s'enfuir
Dans tous mes rêves {tous mes rêves}
Y a toujours, toujours toi {toujours toi}
Donne-moi des nouvelles {des nouvelles}
J'ai tant besoin de toi
Oh ! J'ai peut-être dit des choses qu'il n' fallait pas dire
Oh ! J'ai peut-être fait quelque chose qu'il n' fallait pas faire
Oh ! Faut laisser les fleurs s'ouvrir
Oh ! Faut laisser les blés grandir
Oh ! Faut laisser les fruits mûrir
Mais faut pas laisser l'amour s'enfuir
Faut pas laisser l'amour s'enfuir
Non, faut pas laisser l'amour s'enfuir
Faut pas laisser l'amour s'enfuir
{Break instrumental}
Oh ! Faut laisser les fleurs s'ouvrir
Oh ! Faut laisser les blés grandir
Oh ! Faut laisser les fruits mûrir
Mais faut pas laisser l'amour s'enfuir
Faut pas laisser l'amour s'enfuir
Faut pas laisser l'amour s'enfuir
Non, faut pas laisser l'amour s'enfuir... »
( Faut pas laisser l’amour s’enfuir – Compagnie Créole )
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