Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 05-01-09

Ultimo aggiornamento: 05-01-09

 

Commenti: 8 reviews

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General

 

Riassunto: La veille de Noël, un homme s'adresse à une tombe

 

Disclaimer: Les personnages de "Un Ange" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un ange

 

Capitolo 1 :: Un Ange

Pubblicato: 05-01-09 - Ultimo aggiornamento: 05-01-09

Commenti: Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je viens de retrouver ce one shot que j'avais écrit pour Noël, donc je vous le poste aujourd'hui. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture à tous et gros bisous Usakisa

 


Capitolo: 1


 

La neige tombait drue sur la capitale nippone. Les gens pressaient le pas, afin de regagner leurs demeures. Malgré ce temps la foule était particulièrement dense. Il faut dire que l’on était la veille de Noël, et la majorité des personnes se dépêchaient de terminer leurs préparatifs.  

Dans le quartier de Shinjuku un homme à l’allure imposante marchait tranquillement. Il fendait la foule comme si elle n’avait pas été là. Tout dans sa démarche montrait qu’il était à l’aise ici et qu’il connaissait par cœur cette partie de la ville. Il semblait se promener. Il ne s’arrêtait pas comme la plupart des passants devant les vitrines criardes de guirlandes rouges, blanches, dorés…  

Au fur et à mesure qu’il avançait, la foule se faisait moins dense. Il finit par ne rencontrer que quelques rares retardataires qui se hâtaient pour ne pas arriver en retard chez eux.  

Il arriva devant une grille qu’il franchit. Il se dirigea parmi les allées et finit par s’arrêter. Il se tenait devant une tombe. Il la fixa longuement, les mains dans les poches. Il aurait été difficile pour une personne passant par là par hasard de deviner qu’elles étaient ses pensées tant son visage n’était qu’un masque.  

Pourtant à l’intérieur une bataille faisait rage entre plusieurs sentiments : la tristesse, la colère, l’impuissance et la détresse.  

 

« Et bien Maki, il te manquait vraiment une case quand tu m’as demandé de prendre soin de ta sœur. Avoue-le, tu savais qu’elle allait me rendre la vie infernale, cette folle aux massues, et tu l’as fait exprès. »  

 

Il fit une pause.  

 

« Mais je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je m’attacherais autant à quelqu’un. Je crois même que je pensais que Kaori resterait toujours à mes côtés. Je tenais sa présence et même son amour pour acquis. »  

 

Il s’arrêta encore une fois, comme s’il n’était pas sûr de ce qu’il voulait dire.  

 

« Elle est tellement vivante, elle dégage tellement d’amour. Vous vous ressemblez énormément. Elle a réussi à me rendre mon humanité, à faire battre mon cœur, ce cœur que je croyais être de pierre. Aurais-tu pu t’imaginer qu’un jour je puisse vouloir vivre, et non survivre ? Et pour une personne en particulier ? Moi non. Je croyais que mon destin était de mourir comme un chien, abandonné de tous, sur un champ de bataille. Mais toi, puis Kaori m’avait prouvé que j’avais tord. Mon cœur s’emballe à la vue d’un simple de ces sourires.  

Mais hier, il a commencé à saigner. J’ai eu le souffle court quand je l’ai vu courir vers moi au moment même où la détonation cinglait dans l’air. Et mon cœur s’est arrêté de battre quand je l’ai vu s’effondrer à terre. A croire que vous êtes maudit dans cette famille, et que devez mourir dans mes bras. »  

 

Il releva la tête et regarda le ciel blanc, et les flocons tournoyer dans la nuit. Puis il reporta son regard sur la tombe.  

 

« Il faut que je rentre maintenant, mais ne t’inquiètes pas, je reviendrais dans quelques jours. L’obligation. »  

 

Après un dernier signe vers la tombe, comme si son ami décédé pouvait le voir, il reprit la route en sens inverse et rentra chez lui. Arrivé en bas de son immeuble, il leva son visage pour voir la lumière du salon qui éclairaient les ténèbres. C’est en soupirant qu’il passa le seuil du bâtiment et qu’il grimpa les marches. Il stoppa devant la porte du salon et écouta les bruits qui s’en échappaient. Il finit par ouvrir la porte et sauta immédiatement en l’air, jetant son pardessus par terre.  

Il ne rencontra qu’une massue qui lui écrasa la tête dans le sol.  

 

- Ryô, te voilà enfin ! Non mais, où étais tu donc passé ? Ca fait des heures que je t’attend, et pourquoi tu sautes en l’air comme ça ?  

- Ah Kaori, c’était toi ? Mince je croyais que Miki était encore là. Pff, avec toutes ces bougies parfumées et ces encens que t’as foutu dans l’appart j’ai les sens en vrac. Mon Dieu, j’ai faillis sauter sur toi au lieu d’une miss mokkori. Brr.  

 

Il fit semblant d’avoir un frisson. Une mini massue le rembarra.  

 

- Arrêtes tes âneries. A cause de toi on sera jamais prêt à temps. Y’a encore le sapin à décorer, et je t’attendais pour ça.  

- Bah, tu le décores pas, et puis c’est tout.  

- Ryô !  

 

Kaori était scandalisée.  

 

- Mais ça va pas ! D’où t’as vu qu’on fêtait Noël sans sapin décoré ? Ca serait tout triste. Au lieu de dire des bêtises dépêche toi d’y accrocher ces guirlandes, et puis y’a aussi ces boules, et surtout n’oublie pas l’étoile !  

- Ouais ouais.  

- Et mais y du tien un peu. Bon moi je vais voir où en est la cuisson. Et ne fais pas l’imbécile ! C’est pas parce que je suis à moitié handicapée que je peux pas te balancer mes massues.  

 

Et la jeune femme disparut dans la cuisine. Ryô obéit et décora le sapin. A peine avait il fini qu’on frappa à la porte.  

 

- Ryôoo ! Va ouvrir s’il te plait !  

 

Il s’exécuta et ouvrit la porte sur ses amis Miki et Falcon, Mick et Kazue. Il les fit entrer au salon. Kaori sortit de la cuisine, un plateau à la main au même moment.  

 

- Et comment va notre blessée ? demanda Miki.  

- Je vais très bien merci. Et si nous commencions à faire la fête ?  

- Ah ma douce Kaori, ça me fait mal de te voir en fauteuil roulant.  

 

Séducteur, Mick commençait déjà s’approcher dangereusement de la nettoyeuse.  

 

- Fais un pas de plus et je t’assomme. Je ne peux peut être pas marcher mais mes deux bras sont encore valides !  

- Ok ok, on ne s’énerve pas.  

 

Et l’américain rejoignit bien vite sa douce moitié.  

 

- Kaori, ta déco est superbe ! Mais comment as-tu réussi ?  

- Oh, c’est pas moi, c’est Ryô qui a décoré le sapin. Et franchement, je dois avouer qu’il s’est surpassé.  

- Bah, tout ce que je fais est admirable.  

- Vantard va. Et si vous vous installiez ? Voici des petits fours pour commencer.  

- Hum, ça à l’air délicieux Kaori.  

- Merci Kazue.  

 

Kaori posta son fauteuil près de la place de Ryô. Elle se pencha ver lui et lui murmura un merci pour l’avoir aidé, et constatant que personne ne regardait dans leur direction, elle déposa un baiser furtif sur sa joue. Ce geste, tendre et inhabituel surpris notre nettoyeur, mais lui fit grandement plaisir.  

 

- Au fait Kaori, tu en as pour combien de temps avec ton pied dans le plâtre ?  

- Trois semaines normalement, si je ne fais pas d’efforts.  

- Mais franchement Kaori, se casser la cheville juste avant Noël !  

- C’est clair, ahaha, Kaori, t’es vraiment pas douée. Y’as que toi pour courir sur de la glace et glisser.  

- N’empêche, ça fait mal, espèce de lourdaud ! Et si je courrais, c’était parce que je me faisais du souci pour toi. La prochaine fois je m’inquiéterais pas pour toi va.  

- Oh, Kaori chérie, il faut pas s’énerver, tiens, prends un verre ça te détendra.  

- Mouais.  

 

Elle se saisit du verre qu’il lui tendait et commença à parler avec Kazue et Miki. Il la regarda. Il faisait semblant de se moquer car jamais il ne lui avouerait qu’en la voyant chuter, son cœur s’était arrêter de battre. Il avait hurlé son nom qui s’était perdu dans la nuit noire. Quel n’avait pas été son soulagement en constatant qu’elle n’était pas blessée, mais qu’elle avait juste glissé. Non, il ne lui dirait jamais que c’était elle qui faisait battre son cœur, qu’elle était maîtresse de son destin à lui, qu’il était à elle pour toujours et que s’il lui arrivait quelque chose, il mourrait avec elle, car c’était son ange voilà tout.  

Il finit par prendre part aux conversations, et la soirée se déroula comme une soirée typique en présence de deux pervers. Les massues volèrent, les éclats de rire éclatèrent. Ce fut un magnifique Noël.  

Quelques jours plus tard, City Hunter se rendit au cimetière, voir la tombe de Hide. Et comme le fauteuil de Kaori ne roulait pas bien, et que le sol était gelé, Ryô prit sa partenaire dans ses bras. Ils se recueillirent tous les deux, et Ryô put finir la conversation qu’il avait commencé le 24, sous la neige.  

Puis ils rentrèrent chez eux se remettre au chaud et commencer une nouvelle année qui ressemblerait à la précédente, mais avec quelques changements néanmoins. En effet, Ryô fit encore plus attention à sa moitié, pour le plus grand plaisir de cette dernière, qui ne lâcha pas pour autant ses massues.  

 

 

FIN  

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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