Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: kaori62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 02-01-14

Ultimo aggiornamento: 02-01-14

 

Commenti: 11 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Coeur déchiré" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Coeur déchiré

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 02-01-14 - Ultimo aggiornamento: 02-01-14

 


Capitolo: 1


 

Coeur déchiré  

 

 

 

 

Qu'elle est la véritable raison de notre existence sur cette terre ? Avons nous un but précis ? Une action a accomplir ? Parfois je me surprends à me poser des questions stupides pourtant, elles me semblent plutôt intéressantes.  

 

Comme chaque soir, je me retrouve seule, assise sur ce canapé, la télévision allumée. Malgré le son, le bruit que produit ces programmes, le silence me pèse. Une nouvelle fois, tu es parti te saouler dans les bras de ces bunny's.  

 

Une nouvelle fois tu me laisse seule, face à ce grand vide qui, doucement, m'éloigne de toi. Tu as beau être le meilleur de la ville, tu n'en restes pas moins un homme, avec ses envies et ses désirs.  

 

J'ai tenté plus d'une fois de te comprendre mais hélas, mes questions sont toujours restées sans réponses. Je replie mes jambes contre ma poitrine et mes larmes coulent le long de mes joues, pour venir mourir sur mes genoux.  

 

Plus les années passent et plus j'ai du mal à accepter cette situation. Cet amour à sens unique me détruit lentement. Je meurs à petit feu de te savoir dans les bras d'une autre. Pourquoi diable a-t-il fallut que je croise ton chemin si c'est pour souffrir de cette manière ?  

 

Ne pouvais-tu pas rester qu'une ombre dans mon cœur ? L'idiote que je suis, est tombée raide dingue d'un tueur sanguinaire. Quelle injustice de vivre auprès de l'être aimé sans pouvoir le toucher, le caresser.  

 

Je ne supporte plus cette attente interminable. Tel un automate, je me lève de ce pauvre canapé qui doit en avoir marre de toujours supporter le poids de ma souffrance et je prends mon manteau avant de quitter cette demeure vide.  

 

J'erre dans les rues l'âme en peine. Mes pas me mènent vers des ruelles sombres, désertées par toutes âmes vivantes. Un sourire idiot se dessine sur mes lèvres mais très vite celui-ci disparaît lorsque mon regard s'accroche au tien.  

 

Tes mains agiles et fermes, caressent délicatement la peau de cette femme. Je peux entendre ses souffles rauques de plaisir s'échapper de sa bouche. Tes lèvres que je désire goûter par dessus tout, immigre vers sa poitrine voluptueuse.  

 

Une de ses mains s'égare sur ton torse musclé, te rendant la respiration saccadée. D'un bond, elle saute dans tes bras et encercle ton corps de ses longues jambes fines. Je te vois palper ses fesses avec tant de fougues qu'un haut de cœur s'étouffe au fond de ma gorge.  

 

Je tente de reculer, de fuir loin de cette scène atroce mais mes pieds refusent de m'obéir et je reste planter là comme une statue, figé par le dégoût.  

 

Soudain je l'entends murmurer et ton regard se tourne vers moi. A cet instant, je ne peux empêcher cette eau salée de se déverser sur mes joues blanchit par cette vue.  

 

Comme ci son corps venait de brûler le tien, tu la dépose sur le sol et le regard horrifié, tu t'approches de moi.  

 

Ka... Kaori... Lâches-tu dans un souffle, sûrement surpris de me voir dans les bas fonds du quartier.  

 

Je ne prends même pas la peine de te répondre, mon cœur vient de s'éteindre. Je parviens à reculer de plusieurs pas et je me mets à courir comme une folle, comme ci la mort me pourchassait pour m'entraîner dans les bas fonds des ténèbres.  

 

L'écho de tes pas résonne dans mes oreilles me donnant le tournis. Essoufflée par cette stupide course, je stoppe tous mouvements, tentant de reprendre ce souffle si vital à l'être humain.  

 

Ma respiration est saccadée et ma poitrine me brûle, me procurant une douleur insupportable. Tu restes planté derrière moi, cherchant certainement une explication à ton geste. Qu'importe tes excuses, elles ne parviendront pas à rallumer cette flamme qui scintillait de mille feux dans mon cœur, pour toi.  

 

Bien décidé à mettre un terne à cette attente insupportable, je te laisse déverser tes excuses bidons, sans réellement les écouter. Puis, comme au ralenti, je lève ma main devant ton visage, te signifiant ainsi de te taire.  

 

- Assez, ça suffit. Je ne veux plus rien entendre.  

 

- Kaori, je...  

 

- Qui suis-je pour te demander des explications concernant tes déboires Ryô ? Ta vie privée ne me regarde en aucun cas. Nous ne sommes que partenaires, une simple promesse faite à un mourant, rien de plus...  

 

- Tu as tord Kaori, nous sommes plus que ça.  

 

- Tu as raison, nous sommes également amis.  

 

- Je ne pensais pas à ça.  

 

- Qu'importe ce que tu penses, je m'en contrefiche. Retourne auprès d'elle. Vu sa tenue, elle risque de prendre froid.  

 

- Je suis désolé. Je ne voulais pas te blesser.  

 

- Ne t'en fais pas Ryô, je me suis fait une raison il y a bien longtemps. Mon amour pour toi est mort depuis bien des années...  

 

- Où vas-tu comme ça ? Me demande-t-il, en m'attrapant le poignet.  

 

- Là où est ma place...  

 

Je me défait de son emprise et je repars dans la direction opposée. Aucune larme ne coule, mes yeux n'ont plus la force de déverser cette eau salée. Mon cœur est éteint, tout comme ma joie de vivre.  

 

Je continue ma route, sans réellement réfléchir à l'endroit où mes pas me guident. Tout est terminé, j'en ai assez de souffrir, assez d'espérer, assez de cette vie.  

 

Je pénètre dans un bar sans goût, sans envie. M'installant à une table, le serveur m'apporte un verre de whisky. Je reste plusieurs minutes à contempler ce nectar. Ma tête est vide et je n'arrive plus à penser correctement.  

 

D'une main tremblante, je prends le verre et l'avale d'une traite. Une chaleur réconfortante me réchauffe les entrailles. Mes papilles se régalent de cette substance délicieuse. Bien décidé a noyer ma peine, je recommande la même chose.  

 

Alors que j'en étais à mon troisième, une main se pose sur mon verre, m'empêchant de déguster ce nectar si enivrant.  

 

- Ca suffit...  

 

- Falcon ? Dis-je, en levant les yeux sur ce troubleur de fête. Qu'est ce que tu fiches ici ? Non, laisse moi deviner. Mon cher et tendre partenaire a alerté la petite bande car il a peur que la stupide et incapable Kaori ne fasse une grosse bêtise ??  

 

- Il est inquiet pour toi...  

 

- Oh ! Le pauvre petit. Comme c'est touchant de sa part de penser à moi entre deux parties de jambes en l'air.  

 

- Rentrons, il est tard.  

 

- Tu peux partir, moi je reste là.  

 

- Kaori !  

 

- C'est non négociable.  

 

- Je lui ai promis de te ramener...  

 

- Et dis moi pour quelle raison je devrais obéir à ses ordres ? Qui est-il pour me faire surveiller de la sorte ? Vas lui dire de s'occuper de ces femelles en chaleur et de me laisser vivre ma vie !!!!  

 

Je crache ces mots avec beaucoup de haine, de colère. A cet instant j'ai envie de le tuer, de l'étriper. J'en ai assez qui joue celui qui s'inquiète alors qu'il s'en tape royalement et passe ses soirées à baiser avec toutes ces femmes.  

 

Hors de moi, je bois d'une traite mon verre et en recommande un, sous le regard impassible de Falcon, qui ne tente rien pour m'arrêter.  

 

- Excuse moi. Je n'aurais pas dû m'en prendre à toi.  

 

- Viens chez nous. Miki sera heureuse de te voir.  

 

- Tu es si gentil, Falcon, murmurais-je d'une voix triste. Vous êtes de véritables amis. Vas la rejoindre, tu as ma parole qu'après ce verre je rentrerais chez moi.  

 

Je le vois hésiter puis après quelques minutes de réflexion, il quitte enfin le bar. Je suis certaine qu'il va m'attendre dehors et vérifier par lui même que je tiendrais ma promesse. Soupirant de tristesse, j'avale d'une traite mon dernier nectar et à mon tour, je quitte cet endroit salubre.  

 

J'erre dans les rues, laissant le vent froid me caresser le visage. Puis, comme un automate, je rentre chez moi. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je vois l'ombre de mon ami s'effacer, en pénétrant à l'intérieur de l'immeuble. Je monte la première marche puis mes pas se figent, refusant une nouvelle fois de m'obéir.  

 

Quelle utilité pour moi de retourner dans cet endroit qui m'oppresse depuis tant d'années ? Pourquoi rentrer dans cet appartement dépourvu de toutes chaleurs ? Mes yeux fixent cet escalier que j'ai monté tant de fois.  

 

Ma souffrance a trop duré, il est temps pour moi de tourner la page. Délicatement je fais demi tour et je sors le regard voilé de tristesse, du bâtiment. Je reste plusieurs minutes à réfléchir mais les images de cette femme et de mon partenaire me hantent l'esprit.  

 

Machinalement je commence à marcher sans savoir où mes pas me guideront et je me retrouve devant la tombe de mon frère. Un timide sourire éclaire mes lèvres mais s'efface rapidement. Je me laisse tomber à genoux sur le sol humide et, la tête baissée je laisse mes larmes s'évader de mon corps.  

 

Je pleure comme un nouveau né, qui réclame de l'attention. J'aurais aimé à cet instant sentir tes bras me serrer tout contre toi, entendre ta voix me murmurer des mots tendres. Tu avais le don de calmer mes souffrances mais à présent, il ne me reste que cette stèle froide et glaciale.  

 

D'une main tremblante je caresse ces lettres qui me poignardent le cœur. Je haïs ces êtres sanguinaires qui m'ont retiré la seule personne qui comptait dans ma vie. A présent je n'ai plus rien, à part la solitude.  

 

La pluie tombe en masse sur mon corps tremblant de froid. Le vent fouette mon visage comme m'infligeant une correction. Je n'arrive plus à penser correctement alors, machinalement, je m'allonge sur ce mont d'herbe et je ferme les yeux, imaginant pour quelques secondes, que je me couche à tes côtés.  

 

Après plusieurs minutes de paix intérieur, j'entends des bruits de pas me parvenir jusqu'à mes oreilles, me sortant sauvagement de ce rêve si réel. Je n'ai pas besoin de regarder qui est cet intrus qui ose me briser ce pur moment.  

 

- Rentrons Kaori. Ose-t-il me dire.  

 

- Pars... Va-t'en Ryô.  

 

- Tu vas finir par attraper la crève !  

 

- Qu'importe mon sort, je m'en contrefiche.  

 

- Je t'en prie mon ange, allons discuter ailleurs.  

 

- Mon ange ? Dis-je, en le fixant. Depuis quand suis-je ton ange ? Depuis que j'ai foiré ta partie de jambes en l'air ?  

 

- Kaori...  

 

- Retourne auprès de ta lapine et laisse moi en paix.  

 

- Je ne partirais pas sans toi.  

 

- Vas-t'en...  

 

- Non...  

 

- Pourquoi ne suis-je pas étonné de ta réponse ? Puisque je n'ai pas le choix. Dis-je en me levant.  

 

Je jette un dernier regard sur cette stèle qui a volé le sourire de mon frère et je marche vers la sortie du cimetière, mon partenaire sur mes traces. Aucun mot ne fut échangé durant notre retour, de toute manière, à part de la haine, je n'éprouve plus rien pour cet homme qui, en une soirée, a détruit six ans d'amour.  

 

Une fois dans notre appartement, je commence à grimper les marches, lorsque je sens sa main m'empoigner le bras. Il me retourne avec une telle violence que j'en reste la bouche bée. Il me regarde avec tant de désir qu'un haut de cœur s'installe dans ma gorge.  

 

Puis, sans que je puisse m'éloigner de son emprise, il pose ses lèvres sur les miennes avec tant de fureur que j'ai la sensation qu'un démon c'est emparé de son corps. Je sens sa langue me caresser la bouche quémandant l'autorisation d’approfondir notre baiser, acte que je refuse de te donner.  

 

D'un violent coup de poings dans ton ventre, je te vois reculer de plusieurs pas, me fixant avec une lueur d'incompréhension. De rage, j'essuie mes lèvres, tout en te jetant un regard haineux. Des larmes perles aux coins de tes yeux, qu'importe, cela ne me touche guère.  

 

- Comment oses-tu te comporter de la sorte avec moi ! Je ne suis pas une de tes putes, Ryô !  

 

- Kaori, je...  

 

- Mon amour pour toi est mort, sache le. Je n'éprouve plus rien vis à vis de toi.  

 

- Tu ne penses pas ce que tu dis.  

 

- Si tu me touches encore, tu en payeras les conséquences.  

 

Je dis cette phrase avec tant de haine, tant de mépris que je vois une larme rouler sur la joue de mon partenaire. Etrange, cela n’atteins pas mon cœur qui reste de glace face à cette vue. Après un dernier regard, je tourne les talons et je grimpe dans ma chambre.  

 

- Pardonne moi Kaori. Me lance-tu, espérant peut être me faire changer d'avis.  

 

- Tu n'as rien à te faire pardonner Ryô. Je suis la seule fautive dans cette histoire.  

 

- Non, tu as tord. Tout est de ma faute. Je n'aurais jamais dû...  

 

- Assez ! Dis-je, en lui coupant la parole. Tu n'y es pour rien. Je n'aurais jamais dû m'accrocher à cet espoir stupide d'un avenir à deux. A présent, je sais où est ma place et désormais je m'y tiendrais.  

 

- Je t'aime... Lâches-tu dans un cri de souffrance.  

 

- Ne sois pas stupide, ce mot est hors de ta portée, tu ne sais pas ce qu'il signifie...  

 

- Kaori...  

 

- Mon amour pour toi n'existe plus. Il est mort, tout comme mon cœur....  

 

- Je ne te crois pas !  

 

- Je m'en fiche. A présent si tu veux bien m'excuser, je suis fatiguée.  

 

- Un jour, tu changeras d'avis Kaori. Je remuerais ciel et terre si il le faut mais j'arriverais à raviver tes sentiments pour moi. Je te prouverais que tu es la seule femme qui compte à mes yeux.  

 

- Fais ce que tu veux Ryô, cela n'a plus d'importance pour moi.  

 

Je grimpe les marches, le laissant seul face à ses paroles. Je doute qu'un jour je puisse éprouver de nouveaux des sentiments pour lui. Il lui a fallut que quelques secondes pour détruire des années d'amour je doute qu'il puisse les ranimer en quelques jours.  

 

Je m'allonge dans mon lit le cœur lourd, et, le visage ravagé par la tristesse, je ferme les yeux et je pars vers le pays des songes, retrouver mon tendre frère, le seul amour de ma vie.  

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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