Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 17-01-12 - Ultimo aggiornamento: 11-02-19

Commenti: Coucou tout le monde, et oui, une maje ! (que j'aurais pu faire il y a un bout de temps maintenant *un sérieux bout de temps*, mais bon... tout comme le chapitre 3 (qui est fait depuis...) *oups, cat, souviens-toi, ne pas être sadique aussi dans les comms !! lol*) Enfin bref, voici le chapitre 2. Merci beaucoup à Kitty, Lauraw, Kao, Clo, Kit, Sunny, Stef et City pour vos géniales reviews :). En espérant que vous aimerez ce nouveau chapitre ^_^ Bisous et oserais-je dire, à bientôt ;)

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Chapitre 2  

Quelques mois s'étaient écoulés depuis cette matinée, où Ryô avait dit à son ange que le moment était venu pour eux d'envisager d'avoir un enfant.  

Il était à peu près 8 heures du matin, quand celui-ci fut réveillé en sursaut par un – Kyaaaaaaaaaaaa.  

- Kaori !  

Tel un félin il bondit hors du lit, instinctivement prit son python, mieux valait être prudent, et se dirigea vers l'origine de ce hurlement. La salle de bains.  

Il frappa à la porte et appela sa douce. N'ayant aucune réponse, il se décida à entrer.  

Quand il ouvrit la porte, il la vit assise par terre, les yeux rivés sur ce qu'elle tenait entre les mains.  

- Kaori, il s'approcha puis s'accroupit en face d'elle. Il posa les mains sur ses genoux.  

A ce contact, elle leva des yeux ébahis vers lui, mais ne prononça pas un mot. Son regard s'humidifia.  

- Mon ange, qu'est-ce qu'il a ? Parle-moi. L'inquiétude de Ryô était visible.  

Pour toute réponse, elle se mit à lui afficher un sublime sourire, et lui montra ce qu'elle tenait dans ses mains.  

Dire que Ryô était perplexe par l'attitude de sa belle, c'était peu dire.  

Il prit et regarda ce qu'elle lui tendait.  

- C'est bleu, lui dit-elle tout simplement toujours en souriant.  

- Oui, c'est bleu et ? Ryô se demandait où elle voulait en venir.  

Surtout quand elle le lui répéta.  

- Je vois bien que c'est bleu, Ryô rétorqua avant d'ajouter ; Kaori, il essaya de ne pas perdre patience ; il est à peine 8 heures du matin, alors si tu pouvais avoir l'obligeance de me dire en quoi le fait que ce truc soit bleu soit aussi merveill- Il s'arrêta et resta bouche-bée.  

Cela venait enfin de faire tilt !  

- C'est bleu, finit-il par dire alors que sur son visage se dessinait un magnifique sourire.  

Kaori hocha la tête,  

- Oui, mon amour.  

Elle se jeta dans ses bras et ils s'embrassèrent langoureusement.  

Plusieurs heures s'étaient écoulées et le visage des deux nettoyeurs était toujours aussi radiant. Non seulement par la merveilleuse nouvelle, mais peut-être aussi par la conséquence que cette nouvelle avait entraînée.  

Ils étaient maintenant dans le canapé, tendrement enlacés.  

Ryô caressait les cheveux de sa belle et elle avait une main sur son torse, où elle y dessinait des arabesques imaginaires.  

- Il va falloir qu'on leur dise, Ryô brisa le silence.  

Il était inutile de préciser à qui il faisait référence.  

- Pour le bébé et le reste, finit Ryô presque dans un murmure.  

Elle releva la tête à ses propos et avec malice, lui répondit,  

- Mon amour, quand ils sauront pour le bébé, je pense qu'ils auront compris le reste.  

Il se mit à rire en voyant la femme de sa vie avoir dans son regard cette lueur taquine. Qu'il pouvait l'aimer !  

Plus tard dans l'après-midi, la décision prise qu'il était temps d'informer leurs amis, Kaori appela Miki et demanda à cette dernière s'ils pouvaient tous, c'est-à-dire Mick, Kazue, Doc, Saeko, Reika et Eriko, se réunir au Cat's le lendemain soir. Miki voulut en connaître la raison, mais n'obtint aucune réponse de la part de sa meilleure amie. Kaori pouvait facilement imaginer sa moue.  

Le lendemain soir, Kaori et Ryô se dirigèrent donc vers le Cat's. En descendant de voiture, il s'aperçut que son ange était toujours un peu inquiète, bien qu'il ait réussi à l'apaiser avant leur départ.  

- Tout ira bien, lui dit-il en lui serrant la main.  

- Oui, tu as raison. C'est idiot. C'est juste que cela me fait un peu bizarre. Je veux dire, les choses vont changer. Ils vont savoir maintenant.  

- Mon ange, nous allons avoir un bébé. Donc, oui, les choses vont changer. Et puis, le fait qu'ils l'apprennent, au début, c'est certain, cela risque de nous sembler un peu  

étrange, le fait qu'ils sachent ; mais je suis persuadé que rapidement, tout rentrera dans l'ordre. Tu verras.  

Il l'embrassa sur le front.  

Sur ce, ils se dirigèrent vers le Cat's.  

Quand la petite clochette tinta, toutes les personnes présentes à l'intérieur se retournèrent pour voir les nouveaux arrivants. En fait, Kaori et Ryô étaient les derniers qui manquaient à l'appel.  

Ils n'avaient même pas refermé la porte, qu'une fusée blonde bondit sur Kaori. Celle-ci qui n'avait plus le droit d'utiliser sa massue, Ryô le lui avait formellement interdit, se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire quand la fusée en question se vit aplatir comme une crêpe par une massue "Tu peux pas te tenir tranquille !" envoyée par sa douce moitié.  

Kaori enjamba le pauvre malheureux et alla saluer ses amis. Ryô, lui, s'accroupit au côté de son jumeau américain avec un petit sourire en coin.  

- Quoi ? Mick poussa la massue et se releva. Il épousseta sa veste.  

Devant le silence du japonais, Mick ne put s'empêcher de le taquiner.  

- Avoue, t'as peur que Kaori n'ouvre les yeux et se rende compte que je suis beaucoup mieux que toi. Et qu'elle ne se jette dans mes beaux bras musclés. Que je lui fasse découvrir les délices de l'amour. Il accompagnait les gestes à ses paroles.  

Ryô secoua la tête,  

- En fait, en ce moment j'ai surtout peur pour toi, répondit Ryô en regardant par-dessus l'épaule de son ami.  

- Qu…uio ?  

Mick n'osa pas se retourner, il sentit une aura meurtrière bien trop connue qui venait de se manifester.  

- Tu peux répéter Mick, cingla Kazue.  

- Bonne chance, vieux. Ryô lui tapota l'épaule en passant à côté de lui pour aller rejoindre son ange qui avait le fils de Miki, Kenshi qui avait maintenant neuf mois, dans les bras.  

- Kazue… Mick se retourna, et prit un air enfantin.  

- Oui, moi-même !  

Et sur ce, elle lui envoya une autre massue qui le projeta cette fois-ci dans le mur.  

Après ce bref moment massu-ique, tout le monde se mit à table ; pendant que Falcon alla coucher son fils.  

Miki avait tenu à préparer un repas pour ses amis. Kaori lui dit qu'elle aurait dû l'en informer et elle serait venue l'aider. Mais Miki lui répondit avec un sourire que cela n'était rien, et qu'elle voulait lui faire la surprise.  

Quelque part, Kaori n'était pas étonnée.  

Et c'est ainsi que tout le monde se retrouva autour d'une table ronde.  

Ryô s'installa à la droite de son ange, Mick quant à lui s'assit à côté de son jumeau japonais non sans râler sur le fait qu'il aurait bien aimé se trouver auprès de sa douce Kaori. Malheureusement pour lui, Miki s'était assise à côté de cette dernière. Tout naturellement, Falcon, qui revenait et informait sa femme que le bébé dormait à poings fermés, se plaça à côté d'elle. Kazue foudroya Mick du regard quand elle s'installa à côté de lui en s'excusant de ne pas être sa douce Kaori. Mick déglutit à sa remarque et tenta de se faire pardonner par un "Mais toi, tu es ma douce moitié", tout en lui baisant avec amour la main. Kazue garda le silence, mais afficha un petit sourire. Saeko vint se mettre à côté de celle-ci, et Reika prit place à côté de sa sœur. Doc en profita pour se placer entre Reika et Eriko, cette dernière se retrouva donc avec Falcon à sa droite. (nda : tout le monde a suivi…)  

Ils commencèrent par un apéritif. Miki avait vraiment tout préparé. Les petits fours étaient succulents, surtout pour les deux goinfres légendaires.  

N'y tenant plus, Miki parla,  

- Alors Kaori, vas-tu enfin nous dire pourquoi tu as voulu qu'on soit tous là ce soir.  

Elle trépignait d'impatience sur sa chaise. Il faut dire que la patience et la curiosité de l'ex-mercenaire avaient été mises à rude épreuve quand Kaori lui avait demandé si toute la bande pouvait se voir ce soir. Bien qu'en réalité, elle ait une petite idée de ce que cela pouvait être. D'ailleurs, elle était loin d'être la seule à penser cela. Avant que City Hunter n'apparaisse, tous s'étaient mis d'accord sur le fait que ce soir, leurs amis voulaient certainement leur apprendre qu'ils étaient devenus un couple à part entière.  

Kaori se tritura les doigts, ce qui ne manqua pas de faire sourire les personnes présentes.  

- En fait, voilà, elle prit une profonde inspiration et sentit les mains de son partenaire dans les siennes.  

Elle plongea son regard dans le sien, et d'un commun accord silencieux, Ryô prit la parole.  

- Ce que Kaori essaye de vous dire, et bien, c'est que, on va avoir un bébé. Finit-il avec un large sourire.  

- Un bé…bé…bébé, arriva à formuler Miki.  

Tout le monde était un peu sous le choc de cette nouvelle. Non pas qu'ils n'étaient pas ravis pour eux, mais ils pensaient que l'annonce serait toute autre. Qu'ils n'auraient pas brûlé une étape !  

- Kaori, ma douce, nooooon gémit un américain en mettant sa serviette sur le visage. Pourquoi ?  

Sa complainte aurait pu encore durer quelques minutes, s'il n'y avait pas eu l'intervention de la femme de sa vie qui lui asséna une autre massue "Arrête de faire l'enfant" pour le calmer. Et il se retrouva les jambes en l'air.  

- Cela ne fait que la troisième, murmura Kazue. Il s'améliore, elle afficha un air triomphant.  

Laissant Mick à son (triste) sort, la discussion reprit de plus belle et les questions commencèrent à fuser. Notamment, à savoir depuis quand ils avaient franchi le pas.  

- Allez dîtes-nous, supplia Miki, depuis quand vous êtes vraiment ensemble. Deux, trois mois ?  

Kaori baissa les yeux et se mit à rougir ; quant à Ryô, il avait pris un air sérieux et pensif, son index sur le menton comme s'il cherchait assidûment.  

Alors que Mick se rasseyait, Ryô dit avec naturel,  

- Cela va faire douze ans dans un mois.  

A sa déclaration un "Quoi" général se fit entendre et la majorité des personnes présentes tombèrent à la renverse.  

- Très drôle Ryô, dit Mick en faisant une grimace.  

Mais alors que Miki allait lui demander d'être sérieux, l'expression de Kaori stupéfia tout le monde.  

Elle arborait un sourire.  

Ryô lui tenait la main, et avec tendresse, il se mit à lui caresser la joue, avant d'ajouter d'un ton empli d'amour,  

- Oui, douze merveilleuses années que je n'ai pas vues passer. Merci mon ange.  

Puis il l'embrassa.  

Falcon se mit à rougir en détournant la tête.  

- Hmm fit Saeko au bout d'une bonne minute. Elle tentait de rappeler au couple de nettoyeurs qu'ils n'était pas… seul.  

Pendant leur échange, certains pensaient aux révélations qui venaient d'être faites.  

Avec regret, Ryô et Kaori se séparèrent.  

- Kaori, ne put s'empêcher Miki, si je vous suis, cela veut dire que tu avais seize ans quand…enfin tu vois.  

- Seize ans, Mick avait des étoiles dans les yeux. Dis, il s'approcha de son compère en lui tirant sur sa manche. T'as fait fort mon pote !  

- Mick ! Kazue le rappela à l'ordre.  

- Tu me raconteras, hein, Mick lui chuchota mais pas assez faiblement. Sa tendre moitié lui écrasa le pied sous son talon aiguille.  

- Aïe, mais enfin…Mick hurla et se mit à sangloter.  

Falcon était resté silencieux, tout comme Doc qui arborait un grand sourire, heureux pour ceux qu'ils considéraient comme ses enfants. Son sourire n'était peut-être pas aussi étranger au fait qu'il avait une vue imprenable sur le décolleté de Reika. Celle-ci s'en aperçut quand elle le vit prendre un air de pervers. Il ne pouvait plus se contenir.  

Elle lui colla un coup de coude dans les côtes pour le calmer. Il se réinstalla donc correctement sur sa chaise, puis tourna la tête vers Eriko, mais changea rapidement d'avis quand il sentit plusieurs auras meurtrières en sa direction.  

Il déglutit et décida qu'il était plus que préférable de rester droit sur sa chaise. Décidément, aucun sens de l'humour ces jeunes !  

- Bon alors, Miki trépigna.  

- Quoi Miki ? Lui demanda Kaori.  

- Comment ça quoi, ma puce ! On veut tout savoir.  

Elle jeta un œil autour d'elle et l'on put voir pratiquement tout le monde acquiescer.  

- Qu'est-ce que vous attendez pour tout nous raconter…  

A SUIVRE…  

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