Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 22-08-23

Ultimo aggiornamento: 22-08-23

 

Commenti: 4 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Le duo City Hunter a encore frappé et n’a pas fait dans la discrétion, passant par le fond une grande partie de la flotte de pêche tokyoïte. L'inspectrice Saeko Nogami est très en colère car elle va devoir, une fois de plus, les couvrir. Mais pourquoi Kaori et Ryo ont-ils agi comme des pirates ? Ou plutôt… pour qui ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Deep Blue Mission" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Deep Blue Mission

 

Capitolo 1 :: Deep Blue Mission

Pubblicato: 22-08-23 - Ultimo aggiornamento: 22-08-23

Commenti: Bonjour à toutes et tous !

De retour avec un nouvel O.S. à l’occasion du défi d’écriture du forum de fanfictions.fr de juillet-août 2023 : Une bouteille à la mer. https://forum.fanfictions.fr/t/defi-une-bouteille-a-la-mer-juillet-aout-2023/5203?u=angel-dust
C’est une petite histoire sans prétention, un épisode City Hunter comme les autres ou presque : c’est que j’ai ajouté une guest star assez… inhabituelle ! Ça faisait un moment que je réfléchissais à comment intégrer son univers à celui de Kaori et Ryo. Je ne pense cependant pas qu’on puisse parler de cross-over. Mais ça sera peut-être la porte ouverte à une histoire plus complète, qui sait ? Quoiqu’il en soit, une bouteille à la mer était l’occasion parfaite pour lui faire une petite place.

Merci à Cristina (comme toujours)... C’était un peu compliqué pour nous croiser, la vie réelle est parfois “envahissante” ^^ mais, on a réussi et ce texte n’aurait pas été pareil sans elle.
Petit Clin d'oeil à Hcity-Nodino... ;-)
J’espère que cette histoire vous plaira, au plaisir de vous lire en retour ^^,
Angel ^^

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

- "Saeba, tu peux annuler toutes mes dettes, parce que là, tu as dépassé les bornes ! VOUS avez dépassé les bornes ! TOUS LES DEUX !"  

Ryo venait à peine de lui ouvrir la porte d'entrée que Saeko lui hurlait déjà dessus, tapotant son torse de son index manucuré de rouge.  

La lieutenant débarquait de bon matin, alors que Kaori et Ryo prenaient un café bien mérité après une nuit agitée lors de laquelle ils avaient occasionné de nombreux dégâts. Ils s'attendaient évidemment à sa visite, sachant qu'elle travaillerait sans relâche à dissimuler leur implication, mais ils étaient surpris de la voir si farouchement en colère.  

En effet, agissant sans aucune légitimité institutionnelle depuis bien longtemps, le duo City Hunter était considéré comme hors-la-loi. Leur amie policière avait maintenant l'habitude de les couvrir en cas de besoin ; en échange, elle ne manquait pas d'avoir recours à leurs services, quand la légalité ne lui permettait pas de rendre justice. Mais d'habitude, elle se contentait d'une petite réprimande et d'un froncement de sourcils. Là, tous les indicateurs étaient au rouge. Ryo se tourna vers Kaori pour échanger un regard contrit : ils allaient passer un sale quart d'heure.  

D'instinct, il ne releva pas l'attractivité du physique parfait de Saeko, et pourtant, elle était comme toujours magnifiée par un tailleur serré et des cheveux impeccables, un décolleté osé et une jupe courte mettant admirablement en valeur ses jambes interminables. Non, ce n'était pas du tout le moment de commettre ce genre d'impair. Pour la première fois depuis ... depuis qu'il l'avait rencontrée, Ryo ne tenta pas de la séduire ou d'apercevoir un peu plus que ce qu'elle laissait voir. La colère incommensurable de la policière faisait presque vibrer l'air et coupa toute envie libidineuse chez le plus grand love-addict de la planète.  

Saeko Nogami pénétra dans le salon, bousculant même Ryo au passage, omettant de retirer ses talons vertigineux. Ses sourcils crispés barraient son front diaphane, sa bouche pincée réduisait ses lèvres habituellement pulpeuses à un trait fin qui durcissait son visage. Et ses yeux... Ses yeux auraient pu lancer des éclairs.  

- "Non mais vous vous rendez pas compte ! Vous êtes de grands malades ! Et inconscients par-dessus le marché ! Totalement inconscient !"  

Pour souligner ses propos, au cas où les deux nigauds n'auraient pas compris à quelle sauce ils allaient être mangés, elle claqua violemment le journal du matin sur la table où était assise Kaori. Un seul gros titre s'étalait sur presque toute la page : "Terrorisme en haute mer ? Les destructions se succèdent."  

- "Je crois que vous ne pouviez pas faire pire ! Comment voulez-vous que j'arrive à expliquer ce carnage, moi ?"  

Folle de rage, Saeko arpentait maintenant le salon telle une panthère en cage, faisant résonner ses chaussures sur le parquet comme des bottes militaires marchant au pas, à l'instar des tambours sonnant les dernières minutes au pied de l'échaffaud. D'un index accusateur, elle désignait tour à tour Ryo et Kaori tout en les réprimandant d'une voix forte.  

- "Venant de toi, le grand débile-là, ça ne m'étonne que moyennement. Mais de toi, Kaori ! J'y crois pas ! Comment as-tu pu laisser faire ça ?" Et elle continua encore et encore.  

Les deux accusés prenaient grand soin de se montrer penauds. L'une, baissait la tête, dissimulant son visage, n'offrant à la vue de Saeko que ses courts cheveux roux en bataille. L'autre, les mains posées devant lui sur la table où il était revenu discrètement s'asseoir devant son café, restait impénétrable, ses yeux sombres perdus dans le lointain, attendant que l'orage finisse par passer ; ce qui prit un certain temps.  

- "Bon, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?" Interrogea sèchement Saeko en s'arrêtant devant eux, le regard toujours aussi glaçant.  

Kaori releva la tête, cherchant le soutien de Ryo, en vain. Elle sursauta quand Saeko tapa du pied :  

- "Bon, alors ? Ça vient ? Ou je dois faire la liste de tous les mandats d'accusation qui vous pendent au nez si vous vous faites choper ?"  

- "Qui te dit que c'est nous ?" Tenta Kaori.  

Saeko leva les yeux au ciel :  

- "Des blessés qui se retrouvent avec des index sectionnés par un seul tir, des témoins qui affirment avoir vu une furie armée d'un bazooka qui dégommait tout sur son passage en hurlant "A l'abordage !" ... Heuuu... Vous n'avez pas fait dans la discrétion non plus."  

Et la policière repartit dans son ballet martial, talons de fer et ton intransigeant.  

- "Alors, je vais vous dire de quoi vous êtes accusés : destruction de biens publics et privés, désordre sur la voie publique, insitation à l'insurrection, effraction, vol, coups et blessures, et on est à deux doigts de la tentative de meurtre et du terrorisme, mise en danger d'autrui, et je ne compte pas les millions de yens de perte. Que dis-je... je pense qu'on frôle certainement le milliard. Et vous, vous risquez la prison à vie... si ce n'est pire."  

- "Oui, on sait. Mais c'était pour la bonne cause." Affirma Ryo, sortant soudain de son mutisme.  

- "La bonne cause ?"  

- "Oui, oui, la bonne cause."  

Ahurie, les yeux écarquillés, Saeko répéta :  

- "La bonne cause ?"  

- "La défense des Océans, ça te parle ?"  

- "Quoi ?"  

- "Ouais, M'dame : on a fait tout ça pour la préservation de la biodiversité sous-marine."  

Saeko croisa les bras :  

- "Moi, c'est Mademoiselle, OK ? Et depuis quand tu te soucies des poissons, toi, Môsieur l'Étalon ?"  

- "Ca, ça me regarde. Mais ce ne sont pas juste des poissons, c'est bien plus que ça. L'équilibre des écosystèmes, le maintien de la faune sous-marine, les risques de la surpêche, ça te parle ?"  

- "Heuuu..."  

- "Alors ?" Ryo se leva et se pencha un peu en avant, mains dans les poches et nez collé contre celui de Saeko. L'inspectrice raide comme un piquet, les yeux ronds comme des soucoupes, la bouche entrouverte, les bras ballants, restait interloquée.  

- "C'est pas une bonne cause, ça ?" Interrogea encore Ryo, souriant et confiant.  

Saeko se reprit enfin, toussota, s'éloigna de Ryo pour lisser son tailleur d'une main sûre et élégante avant de repousser la mèche brune qui venait constamment se remettre devant ses yeux :  

- "Certes, c'est un combat louable, je te l'accorde. Mais quel rapport avec ce que vous avez fait ?"  

Kaori prit la parole cette fois :  

- "Tous les propriétaires des bâteaux, tous les armateurs et tous les entrepôts que nous avons... que nous avons..."  

- "... que vous avez détruits, incendiés, faits couler ou exploser." Compléta Saeko, fusillant à nouveau de son regard acéré les deux accusés.  

- "... que nous avons mis hors d'état de fonctionnement, je dirais plutôt, car c'était là notre but ... " Corrigea bravement la jeune femme. "Note que nous n'avons fait aucune victime innocente. Ils voulaient nous tuer, nous, on s'est défendus."  

Saeko leva les yeux au ciel en maugréant quelque mots inintelligibles.  

- "Non, partenaire." Précisa Ryo, en claquant des doigts devant le nez de Kaori. "Le mot adéquat, c'est : mis hors d'état de nuire. Car toutes les infrastructures et le matériel qui ont été endommagés, comme tu dis Saeko, appartenaient tous à de dangereuses organisations criminelles."  

- "Ah oui ?" Souffla la policière, dubitative. "De dangereuses organisations criminelles ? Avec des bateaux de pêche ?"  

- "Tout à fait, Mademoiselle." Affirma Ryo, hochant la tête, sûr de lui. "Tu savais que le trafic d'ailerons de requins rapporte des milliards de yens au marché noir ? Ou que certains chalutiers chassent encore des dizaines et des dizaines de baleines ? Que les filets de pêche sont devenus si grands qu'ils raclent le fond des océans et ne laissent plus rien sur leur passage, qu'une vaste étendue stérile et désertique ?"  

- "Aux dernières nouvelles, ce n'est pas illégal."  

- "Exact, mais c'est criminel quand même."  

- "Si tu veux..." Soupira Saeko, sachant bien que la question de la légalité n'était pas l'argument du siècle.  

En effet, par le passé, le duo était intervenu dans un grand nombre de situations injustes mais pas vraiment hors-la-loi et dans lesquelles Saeko ne pouvait intervenir officiellement. City Hunter lui avait ainsi rendu de grands services ; la policière soupira, sentant sa colère retomber un peu :  

- "Mais, je fais comment moi ? Parce que si ces gens ne sont coupables de rien devant la loi, ça fait d'eux des victimes d'agression et de vandalisme !"  

- "Comment ça ?"  

- "Oui. Ces activités ne sont pas interdites au Japon. Par contre, aller casser des bâteaux et des entrepôts, ça, oui."  

- "C'est peut-être légal ce qu'ils font mais c'est dégueulasse !" S'insurgea brusquement Kaori, les poings serrés et le regard brillant. "Tu sais ce que c'est le shark finning ?[1]"  

Saeko secoua négativement la tête, surprise de la véhémence de la jeune femme qui poursuivit, la voix vibrante et les yeux étincellants :  

- "Ces barbares pêchent les requins en haute mer, leur coupent les ailerons et les nageoires caudales puis les rejettent à la mer alors qu'ils sont encore vivants. Les requins n'arrivent alors plus à nager et s'étouffent... Tout ça pour en faire de la soupe ! De la soupe ! C'est... C'est... C'est ignoble ! On ne pouvait pas laisser faire ça !"  

- "Et du coup, vous avez décidé de tout faire péter ? Et ce, en moins de quatre jours."  

- "Bah ouais !" Argua Kaori, les mains fièrement posées sur les hanches. "En fouillant un peu, tu découvriras que les ailerons de requins sont vendus en eaux internationales, à des navires chinois et taïwanais, ignorant tout des normes sanitaires et en se foutant royalement des frais de douane.... et bien sûr, au-delà des quotas autorisés. Si tu as besoin de la liste de ces salops, tu peux demander à Mademoiselle Goto Azusa [2]. Elle est la présidente d'une organisation de protection des animaux. Elle nous connait bien et elle avait mené sa petite enquête de son côté."  

- "Ahhh, voilà. C'était votre cliente, c'est ça ?"  

- "Non. Nous avions une cliente mais ce n'est pas elle." Affirma Ryo en croisant les bras.  

- "Ryo..." Chuchota Kaori, en se penchant vers son partenaire.  

- "Non. Nous ne sommes sûrs de rien." Lui répondit Ryo à voix basse et d'un ton sec tout en la fusillant du regard.  

- "C'est qui votre cliente alors, si ce n'est pas cette demoiselle Goto ?" S'enquit Saeko, intriguée.  

Le nettoyeur refusa de répondre, malgré l'insistance de la policière, rappelant avoir pour principe de ne jamais dévoiler l'identité de ses commanditaires. Il ajouta d'une voix douce et pleine de sous-entendus :  

- "Tu as toujours été satisfaite de cet aspect de mes services, il me semble. Il est préférable que ta hiérarchie ignore qu'on travaille de temps en temps pour toi, n'est-ceeee paaas ?"  

- "Mouais...." Concéda la policière en croisant les bras et en lui lançant un regard contrarié.  

En douceur, Ryo passa un bras autour de ses épaules et la dirigea délicatement vers la sortie en expliquant d'une voix douce et posée :  

- "Alors, ma très chère Saeko, je te propose qu'on reparle de tout ça quand tu auras enquêté sur ces réseaux. N'oublie pas qu'un trafiquant reste un trafiquant et que ça soit : des ailerons de requins, des armes, de la fausse monnaie ou de la drogue ; ça ne fait aucune différence pour ces types-là. A mon avis, tu trouveras des trucs intéressants en fouillant un peu. Ça te vaudra peut-être même une promotion... qui sait ? Et là, ça sera toi qui me devras un petit quelque chose... Du coup, je garde ta liste de dettes..." Jubila-t-il en tapotant la poche arrière de son pantalon.  

- "Ryoooo !" Gronda Kaori dans son dos, agacée rien qu'à l'évocation du calepin noir sur lequel son partenaire notait ses rendez-vous galants à venir... qui se concrétisaient rarement d'ailleurs mais, qu'importe, elle réprouvait fermement cette habitude grossière qui lui hérissait le poil.  

Sans hésiter, elle se précipita vers lui, prête à dégainer une de ses écrasantes massues qui surgissaient de nulle part, quand Ryo l'interrompit soudain, lui faisant les gros yeux et en chuchotant :  

- "Heuu... pas maintenant la massue, Kaori, s'il-te-plaît."  

La jeune femme suspendit son geste, remarquant que, la perspective de coincer de gros traficants était en train de radoucir la policière qui se laissait reconduire vers la sortie. Incroyable mais vrai !  

- "Bon, bon, bon... C'est vraiment parce que c'est vous et que je vous dois bien ça ! Mais sachez que je contacterai quand même cette Mademoiselle Goto. Et je vous préviens .... si je ne trouve pas de trafic illégal, vous aurez affaire à moi ! TOUS LES DEUX ! C'est que ça peut me coûter ma carrière, cette histoire ! Ou vos têtes, alors pas de coup foireux derrière mon dos, hein ?"  

- "Oui, oui..." Répondirent en chœur Ryo et Kaori, hochant la tête comme deux enfants très sages.  

 

Quand Ryo eut refermé derrière Saeko, les deux compères s'adossèrent à la porte, soupirant de soulagement et se laissant glisser jusqu'au sol.  

- "On a eu chaud cette fois !"  

- "Tu m'étonnes !"  

- "Tu n'aurais pas dû dire qu'Azusa était notre cliente." Reprocha Ryo, visiblement contrarié. "On n'est sûrs de rien, ce n'est pas son nom qui était sur le XYZ et impliquer une innocente dans cette histoire, ça ne me plait pas."  

- "Je t'ai dit, je ne vois qu'elle pour envoyer un message pareil." Le rassura Kaori. "Et je suis sûre que si on avait révélé à Saeko le nom qui était sur la lettre, ça aurait été encore...""  

- "Oh, c'est bon." L'interrompit brutalement Ryo. "On a assez parlé de ça."  

Kaori se mit à rire, moqueuse :  

- "Tu crois vraiment que c'est ..."  

Ryo bondit sur ses pieds :  

- "Stop, ça suffit ! On a plus important pour le moment : il faut absolument qu'Asuza nous couvre ! Sinon, Saeko-En-Mode-Furie va se repointer et lààà...."  

Kaori pâlit à l'évocation de la colère de la policière et se releva :  

- "Azusa nous aidera si on lui demande gentiment."  

- "Exactement, c'est pour ça que je vais lui rendre une petite visite ! Avec mon charme si naturel, j'arriverai à la convaincre ! En plus, quand elle saura ce que j'ai fait, je serai son hérooos !" S'exclama Ryo, des petits cœurs plein les yeux, s'imaginant déjà en tête à tête avec la jolie naturaliste, fervente défenderesse de la cause animale, qui avait été leur cliente un peu plus de trois ans auparavant.  

- "Hors de question, espèce de pervers dégénéré ! Je ne te laisserai pas gérer tout seul cette mission." Le menaça Kaori en sortant sa massue mais, avant qu'elle n'ait pu l'abattre sur la tête du dégénéré en question, Ryo la poussa brusquement dans le couloir.  

- "Très bien, alors allons-y !" Entendit la jeune femme.  

Interloquée, elle eut juste le temps de prendre en main ce que Ryo lui tendait : son sac, ses clés de voiture et son parapluie, au cas où. La porte se referma et la jeune femme n'eut qu'à emboîter le pas à son partenaire qui descendait déjà l'escalier.  

- "Ca alors ?" S'étonna la jeune femme. "Ma massue commencerait donc à faire son petit effet ?"  

 

Deux jours plus tard, dans la soirée, après plus d'une heure et demi de route, Ryo restait seul sur la plage de Kamakura Yuigahama pendant que Kaori se promenait dans les boutiques bordant la marina. Assis sur le sable, les yeux perdus vers l'Océan, il se laissait bercer par la lancinante mélodie du ressac, alors que l'eau commençait à regagner du terrain sur le littoral. Le vent jouait avec ses cheveux noirs et refroidissait ses joues. L’écume s'échouait à ses pieds, effleurant parfois la pointe de ses chaussures de cuir. Autour de lui, les quelques courageux baigneurs de cette mi-octobre avaient déserté les lieux depuis un moment, le laissant solitaire et imperturbable. Immobile, il observait les vagues, comme s'il attendait quelque chose... ou quelqu'un... qui ne venait pas.  

Dans sa main, une feuille de papier froissée dansait au gré du vent. Il la relut, encore une fois, pour s'assurer qu'il ne s'était trompé ni d'heure ni d'endroit :  

 

"XYZ  

Cher Monsieur City Hunter.  

Vous êtes mon dernier recours.  

L'humanité semble nous avoir oubliées, nous, les créatures de la mer. Autrefois adorées, craintes et honorées, nous sommes aujourd'hui bafouées, polluées et détruites. Les espèces qui faisaient la richesse de mon monde disparaissent les unes après les autres. Bientôt, même mes sœurs et moi, les protectrices des profondeurs, disparaîtrons à jamais. Renseignez-vous sur ce que certains humains font aux requins et aux cétacés, vous verrez que c'est un massacre. Cela doit cesser. Je vous prie d'employer tous les moyens nécessaires pour que ce carnage s'arrête enfin.  

Je sais que vous n'acceptez que les demandes des jolies jeunes femmes en détresse. Je suis assurément en détresse, je pense être jolie... mais je ne suis pas jeune puisque je vis dans les flots depuis les temps immémoriaux.  

Cependant, si vous acceptez cette mission, je vous dédommagerai de votre travail selon vos habitudes. Je vous retrouverai là où vous avez trouvé ce message, dans environ une lune, le soir de la prochaine grande marée. Je saurai récompenser le Vaillant Prince que vous êtes : je connais un sortilège qui me permettra de marcher sur deux jambes, à l'instar des humaines.  

Je ne sais pas si vous existez vraiment ou si vous n'êtes qu'une légende parmi tant d'autres. Cependant, d'après mon expérience, les légendes et les contes ont toujours un fond de vérité. J'espère ne pas me tromper en m'en remettant à vous.  

Ariel,  

Sirène Protectrice des Profondeurs du Pacifique Nord."  

 

- "Alors, toujours rien ?" S'exclama joyeusement Kaori dans son dos, le faisant sursauter.  

- "Non." Soupira Ryo.  

- "Comme c'est étrange..." Railla-t-elle.  

- "Tu n'as pas un truc à faire ?"  

- "J'ai fini mes emplettes. C'était rapide, tout est hors de prix dans le coin. Même les kakigori...." Annonça-t-elle en montrant une nouvelle paire de lunettes de soleil accrochée au col de son chemisier.  

- "Tu as mangé une glace ? Mais... il ne fait même pas chaud !"  

- "Et alors ?"  

- "Pfff... Les kakigori, ça se mange quand il fait chaud..." Bougonna Ryo. "T'aurais pu m'en ramener un, je commence à avoir la dalle."  

- "Au prix où c'est..." Elle retourna les poches de son jean d'un geste théâtralement désappointé.  

- "Tu as claqué tout ton fric pour des lunettes de soleil et un kakigori ?"  

- "Eeet alors? Je te demande, moi, comment tu dépenses ton argent ?" Gronda-t-elle, les mains sur les hanches.  

Ryo grommela quelques mots inintelligibles tout en repliant la lettre pour la ranger dans la poche intérieure de sa veste. En face de lui, Kaori se départit soudain de sa contrariété et annonça avec engouement, le sourire aux lèvres :  

- "N'empêche qu'aller au salon de thé m'a permis d'apprendre une bonne nouvelle. Tu ne devineras jamais qui passe aux infos."  

- "Hmmm... Notre inspectrice de choc, je parie ?"  

- "Comment tu sais ?"  

- "Simple déduction. Qu'est-ce qu'elle annonce ?"  

La jeune femme bomba le torse et claironna :  

- "Je cite les gros titres du journal télé : coup de filet magistral en haute mer, l'inspectrice Nogami Saeko a intercepté Ueda Kazu, le plus important trafiquant d'armes du Japon avant qu'il ne parvienne en eaux internationales."  

- "Ohohohohoho...." Sourit Ryo, satisfait. "Ueda Kazu, mazette."  

- "Tu connais ?"  

- "Ça fait un moment que Saeko veut le choper, celui-là. C'est un gros poisson, on va dire. Enfin, plutôt du genre gros requin plein de dents. Héhéhé…"  

- "Ah ouais ? Et bien, en tous cas, ils ne parlent plus que de ça, sur toutes les chaînes, c'est l'événement de l'année." Ajouta-t-elle en riant, avant de s'asseoir aux côtés de Ryo sur le sable. " Un enquêteur avait trouvé étrange que la flotte de Ueda soit la seule parfaitement intacte. Du coup, il était suspect. C'était bien vu de ne pas s'attaquer à ses bateaux, partenaire, je dois le reconnaître ! Selon certains journalistes, Ueda se serait livré à une sorte de guerre pour avoir le monopole du trafic d'ailerons."  

Ryo se contenta de lui lancer un clin d'œil.  

- "Pour vérifier ces allégations, les gardes-côte ont procédé à une rapide inspection et ont vite remarqué quelques manquements aux règles d'hygiène sur des biens alimentaires d'importation. Ensuite, des trous dans les déclarations douanières... Et de fil en aiguille, tous les navires d'Ueda ont été saisis. Perso et pro. Pour finir, la police a trouvé des preuves de trafic d'armes, de drogue, d'ivoire, d'antiquités... bref, la totale. Saeko a même réussi à lui faire porter le chapeau pour toutes nos dégradations. Nickel quoi."  

- "Quand je dis qu'un trafiquant reste un trafiquant et trafique tout ce qui rapporte..."  

- "Ouaiiis..." Acquiesça Kaori, éminemment satisfaite et réjouie.  

Puis, quelques secondes plus tard, elle resserra sa veste autour d'elle et noua ses bras autour de sa taille :  

- "Ca fait des heures que tu attends maintenant. On devrait peut-être rentrer, il va bientôt faire nuit. Ça commence à cailler en plus..."  

Ryo soupira :  

- "Je suis convaincu qu'elle ne viendra que si je suis seul. Tu ne veux vraiment pas aller encore faire un petit tour ?"  

Il lui envoya un sourire éclatant, toutes dents dehors, yeux larmoyants et paupières papillonnantes. Mais cela n'eut aucun effet sur la jeune femme qui répliqua, narquoise :  

- "Pour que tu me racontes n'importe-quoi quand je reviendrai ? Genre qu'une jolie fille avec une queue de poisson est venue pour te rencontrer et pour te faire des papouilles, toi, ô Beau Prince Vaillant et Courageux ?" Elle éclata de rire. "Sans dec', tu crois réellement aux sirènes ? Ce ne sont que des légendes, voyons !"  

Ryo se renfrogna et répliqua en relevant crânement le col de sa veste :  

- "Non, non, non, je ne crois pas aux sirènes, je ne suis plus un gamin ! Mais reconnais quand même que certains détails sont troublants : le papier qui est fabriqué à partir d'algues qui poussent à des milliers de kilomètres, l'encre qui est en réalité de l'encre de seiche... et la bouteille dans laquelle se trouvait la lettre ! Kaori, c'était une bouteille de rhum des Caraïbes, avec 1743 gravé dessus ! Et cette bouteille s'échoue juste à mes pieds alors que le message m'est personnellement destiné, pile poil lors de notre seule et unique sortie à la plage de l'année ? Tu ne penses pas que c'est très très étrange ?"  

- "Magique..." Ironisa la jeune femme, sourire irrépressible aux lèvres.  

- "Pfff... Aucune ouverture d'esprit. T'es désespérante."  

- "A mon avis, quelqu'un a trouvé comment t'inciter à accomplir un boulot complètement dingue sans passer par ton honteux petit carnet."  

Kaori sourit en s'appuyant sur les coudes pour admirer l'horizon pendant que Ryo la lorgnait d'un air circonspect.  

- "C'est pas plus mal." Poursuivit-elle, les yeux toujours rivés sur les flots. "Il fallait absolument que quelqu'un frappe un grand coup pour réveiller les consciences. En espérant que ça fonctionne... et qu'il ne soit pas déjà trop tard."  

Ryo ne répondit pas et se détourna pour contempler la mer lui aussi. Ils restèrent ainsi silencieux un moment, chacun perdu dans ses pensées, le regard embrassant l'horizon. Soudain, Ryo se tourna vivement vers Kaori en s'exclamant :  

- "Enlève tes chaussures !"  

Et il ouvrit la fermeture éclair de ses bottines puis retira ses chaussettes avant de se redresser prestement.  

- "Nan mais qu'est-ce que tu fais ?" L'interrogea Kaori, surprise, presque inquiète, en le voyant retrousser le bas de son pantalon.  

Il répondit gaiement :  

- "Balade sur la plage jusqu'au resto là-bas. C'est moi qui invite."  

- "Quoi ?"  

- "T'inquiète pas, c'est pas du tout un rencard. Enfin, pas un vrai... pas comme un rendez-vous de Cendrillon."  

Elle sursauta. C'était comme ça qu'il l'avait surnommée quand ils étaient sortis ensemble, six mois auparavant, alors qu'elle était tellement grimée qu'il ne l'avait pas reconnue... Ils avaient passé un moment merveilleux, hors du temps, loin de leurs obligations et de leurs rôles habituels, une vraie soirée romantique. Avant de se séparer vers minuit, ils avaient même failli s'embrasser, mais Ryo avait hésité, prétextant qu'il préférait garder intact le souvenir d'une belle soirée avec Cendrillon.  

Pourquoi parler de ça alors qu'ils n'avaient jamais évoqué le sujet ? Comment ? Se pourrait-il que ... ? Cela signifiait-il qu'il savait ? Il aurait fait semblant de ne pas la reconnaître derrière son maquillage, sa perruque et sa robe apprêtée ?  

Elle sentit une forte chaleur naître dans son ventre avant de s'enfuir vers son cou et ses joues. Elle n'avait pas besoin de voir son reflet pour être certaine qu'elle était soudain devenue rouge pivoine.  

Elle rassembla tout son courage pour oser le sonder du regard. Il lui sourit alors et le cœur de Kaori fit immédiatement une embardée supplémentaire, ses joues s'enflamment encore plus, à son grand damne, mais ses pensées hésitantes et ses interrogations sans réponse disparurent en une fraction de seconde. Après tout... Quelle importance ?  

Ryo ajouta alors d'une voix douce en se penchant vers elle, les mains dans les poches de sa veste bleue délavée :  

- "On va dire que c'est juste un rendez-vous pour l'acquittement d'une petite dette pour avoir accompli un travail de dingue, comme tu dis... Mademoiselle Kaori... Ou dois-je t'appeler Ariel, la Sirène du Pacifique ?"  

Elle écarquilla les yeux et secoua la tête :  

- "Quoi ? Ah, non, non, Ryo, je t'assure que..."  

- "Alleeez... Il faut être pieds nus pour apprécier une balade sur une plage de sable fin, Mademoiselle la Sirène transformée en humaine."  

- "Non mais..."  

- "Allez, tu n'as pas le droit de refuser ça au Grand Héros des Océans !"  

Elle baissa le nez, indécise, hésitante. Et si Ryo lui jouait encore une mauvaise blague de son cru ?  

- "Tout travail mérite salaire, c'est toi qui le dis tout le temps, non ?" Et il insista en lui tendant la main. "J'ai bien vu que le sort de ces poissons te tenait à cœur, alors même si tu n'as pas écrit cette lettre, tu es satisfaite du résultat de notre mission, non ?"  

Elle hocha la tête, toujours le nez baissé, croyant dissimuler ainsi ses joues cramoisies et le sourire qu'elle ne parvenait à retenir.  

- "Ce n'est pas juste des poissons..." Osa-t-elle.  

Ryo leva les yeux au ciel :  

- "Ouaiiis je sais, c'est les Seigneurs des Mers, des super-prédateurs qui maintiennent l'équilibre de la biodiversité. Tu as regardé assez de reportages là-dessus depuis deux semaines. Bon, alors, tu viens ? J'ai des crampes là..." Ajouta-t-il en lui tendant toujours la main, signifiant du bout des doigts qu'elle devait s'activer.  

Elle hésita une seconde puis obtempéra. Quand elle eut libéré ses pieds de leurs chaussures et chaussettes et qu'elle releva les yeux, elle découvrit qu'il lui tendait toujours la main, parfaitement sérieux, le regard rivé dans le sien, souriant et serein. Convaincue par sa sincérité, Kaori saisit les doigts de Ryo entre les siens et se surprit elle-même en remarquant qu'elle parvenait à se lever malgré ses jambes cotonneuses.  

Il l'attira à lui puis lui offrit son bras. Elle l'accepta mais resta cependant crispée, intriguée par ce comportement inhabituel chez son partenaire. Alors que tous les deux effectuaient leurs premiers pas ensemble, bras dessus bras dessous, leurs paires de chaussures suspendues dans leurs mains libres, Kaori fixait toujours ses pieds nus s'enfoncer régulièrement dans le sable. En respirant l'air frais et iodé du large qui lui fouettait les joues, elle sentit peu à peu son cœur s'apaiser alors qu'elle calait instinctivement son pas sur le rythme des vagues. Elle releva la tête et n'en crut pas ses yeux : elle se promenait bien sur la plage, bras-dessus, bras dessous avec Ryo alors que le soleil couchant commençait à rosir l'horizon. Vivait-elle un conte de fée ?  

Quand elle posa sa joue contre son épaule, il se pencha alors vers elle pour lui chuchoter, espiègle :  

- "Au fait, ça s'ra pas la peine de m'jouer toutes les autres princesses, hein. Blanche-Neige et les pommes empoisonnées, c'est dangereux. De même que les rouets piquants et t'as pas les cheveux assez longs pour les jeter par la fenêtre en guise de corde..."  

- "Ryo, je t'assure que, même si je suis ravie de ce qu'on a fait à ces salopards, je n'ai pas écrit cette lettre. J'ignorais tout ce qu'il se passait dans les océans avant de la recevoir." Murmura-t-elle, la gorge serrée d'émotion.  

- "Ah vraiment ?" S'étonna-t-il avant de hausser les épaules. "Bon, pas grave. Moi, j'aime croire que c'est toi, ma commanditaire... eeet ... si tu es ma commanditaire, tu me dois un dîner en tête à tête sur une terrasse en bord de mer."  

Elle sentit ses joues bouillir et son cœur battit tellement fort qu'elle crut que Ryo allait l'entendre. Elle aurait vraiment aimé le convaincre que tout ça était un quiproquo mais ... elle n'y parvint pas... ou elle n'essaya pas assez... ou elle n'en eut pas réellement envie de le faire finalement... Après tout, elle avait droit à son conte de fées, non ?  

Ils marchèrent quelques instants en silence, jusqu'à ce que Ryo lance, amusé :  

- "Bon, s'ils ne servent que des fruits de mer là-bas, ils doivent être fermés pour cause de rupture dans la chaîne d'approvisionnement. On se demande à qui la faute !"  

Elle sourit :  

- "On aura qu'à boire un coup et reprendre notre balade..."  

Il rit et pressa un peu son bras contre son épaule, la faisant tituber légèrement :  

- "OK, on aura qu'à faire ça..."  

Elle s'accrocha plus à lui, ce qui le fit sourire, et ils continuèrent leur chemin en direction du ponton et du bâtiment blanc qui se dessinaient au loin devant eux, en bord de plage où venait de s'allumer une miriade de lumières bleues et blanches.  

 

Au loin, au milieu de l'écume légère et dansante, une chevelure rousse encadrant un doux visage sortit d'entre les flots ondoyants et salés. Posant ses beaux yeux verts sur le rivage, la jeune femme soupira, déçue :  

- "Je crois que j'arrive trop tard."  

- "Oh, non..." Souffla un petit poisson jaune et bleu, inquiet à la perspective de devoir consoler un coeur brisé.  

- "Ne t'en fais pas, Polochon, je ne suis pas triste. Il a fait du bon travail, tu ne crois pas ? Réjouissons nous plutôt de cette victoire."  

- "Tu es sûre ?"  

- "Certaine ! Je ne veux pas d'un homme dont le cœur est déjà pris par une autre. Je trouverai un beau prince ailleurs, ne t'en fais pas." Répondit-elle, sincèrement pleine d'espoir.  

- "Tu sais, Ariel, les princes sont tous décevants." Prévint un crabe écarlate en sortant de l'eau à ses côtés. "Quand je te dis que ceux de la surface n'en valent pas la peine... Pas fichus d'attendre deux minutes."  

- "Sébastien..." Rouspéta la jeune fille en levant les yeux au ciel et en soupirant ostensiblement.  

- "Nom d'une méduse à moustache, Ariel ! Ne roule pas des yeux comme ça quand je te parle ! Tu ne m'enlèveras pas de l'idée qu'on est bien mieux sous l'océan ... et qu'on est bien mieux éduqués." Elle lui tira la langue et il la sermonna : "Tu sais, le roseau est toujours plus vert...."  

- "... dans le marais d'à côté, je sais..." Ronchonna la sirène.  

- "Toi, tu aimerais vivre sur terre, mais bonjour la calamité. Regarde bien le monde qui t'entoure : dans l'océan parfumé, on fait Carnaval tous les jours, mieux... [3]"  

Ariel ne lui laissa pas finir sa sempiternelle chanson et plongea, frappant vivement la surface avec sa queue pour éclabousser son ami un peu trop rabat-joie.  

 

Quelque part sur le rivage, des yeux perçants remarquèrent une vague un peu différente des autres et l'étincelle d'une écaille argentée brillant dans le soleil couchant. L'homme à qui appartenaient ces yeux devina immédiatement de quoi, ou plutôt de qui, il s'agissait. Il n'eut cependant aucun regret en laissant s'éloigner la mythique créature des mers. Il tenait déjà à son bras la princesse qui lui était le plus cher. Après tout, ce n'était pas parce qu'il était un nettoyeur qu'il n'avait pas droit à son conte de fées, lui aussi.  

 

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[1] City Hunter se déroule dans les années 1990, le shark finning n’est donc pas encore interdit. Pour cela, il faudra attendre 2005 : il est alors prohibé dans l'océan Pacifique oriental par l'IATTC (Inter-American Tropical Tuna Commission), qui regroupe la Colombie, la France, le Nicaragua, l'Espagne, le Costa Rica, le Guatemala, Panama, les États-Unis, l'Équateur, le Japon, le Pérou, les Vanuatu, le Salvador, le Mexique, la Corée du Sud et le Venezuela mais la pêche au requin et aux ailerons se poursuit dans le reste de l'océan Pacifique et dans l'océan Indien.  

Le documentaire de Rob Stewart, Les Seigneurs de la mer, sorti en 2006, décrit et illustre précisément les étapes du shark finning et ses conséquences (https://www.youtube.com/watch?v=hd0p-mO3BA0). Le film documentaire Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, sorti en 2010, montre une reconstitution de pêche aux ailerons. https://fr.wikipedia.org/wiki/Shark_finning  

En février 2020, une pétition est lancée pour que le commerce des ailerons de requins s'arrête... au sein de l'Union Européenne. It's a long way to go... https://seashepherd.fr/les-citoyens-lancent-une-initiative-dans-le-but-dinterdire-le-trafic-dailerons-de-requins-en-europe/  

 

[2] Asuza Goto est un personnage féminin qui apparaît dans les chapitres 132 à 134 du manga. Jeune femme engagée pour la protection animale, elle est choquée de découvrir que son père faisait du trafic d'ivoire, avec tout ce que cela implique en terme de chasse et de maltraitance animale. Asuza lui envoie alors des lettres anonymes, se menaçant elle-même pour que son père arrête son activité. Ryo est engagé pour la protéger et il comprend le stratagème de la jeune femme. Monsieur Goto renoncera à son trafic et se réconcilie avec sa fille qui, évidemment, est tombée amoureuse de Ryo entretemps.  

 

[3] Les paroles de la chanson "Sous l'Océan" du film la Petite Sirène de Disney appartiennent à Alan Menken, Claude Rigal-Ansous et Howard Elliott Ashman.  

 

 

 

 

 

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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