Capitolo 21 :: Le tournoi

Pubblicato: 26-08-08 - Ultimo aggiornamento: 26-08-08

Commenti: Coucou !! Merci à Kaori62, Lyly, Kaori4ever, Kitty80, Tennad, Yunalescaminnie, RKever, Nanou, Milkaly sans oublier ma jumelle Paty d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Tout d'abord, laissez moi vous dire que l'identité de l'homme caché ne sera pas révélé durant ce chapitre, il faudra patienter un peu pour savoir de qui, il s'agit. Ensuite, pour les fans de Mme Satshikora, il faudra attendre un peu pour qu'elle fasse son grand retour dans la fic, même chose pour Doc. Enfin, certaines d'entre vous m'ont réclamé un baiser entre Ryo et Kaori, c'est prévu, ne vous inquiétez pas. Bonne lecture à tous.

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Le baron voulait de l'action et il proposa au roi d'organiser un tournoi. Après tout il y avait beaucoup d'hommes habiles dans la région, qui aimeraient se battre de façon amicale. Le roi accéda à sa requête, et lança dans la région, une annonce qui invitait tous les hommes désireux de s'affronter de se rendre au château.  

Le samedi suivant le tournoi eu lieu. Falcon malgré sa très grande force ne participa pas à l'épreuve, en effet Toshio l'avait chargé de la sécurité au château.  

Les participants étaient nombreux. Kaori n'avait jamais vu autant d'hommes au château. il y en avait de tout âge, de toute catégorie sociale et de toutes tailles. Il faut dire que l'enjeu de ce tournoi était si important que les prétendants au titre étaient nombreux.  

Le roi avait fait installer une tribune afin que les nobles puissent assister au combat en étant à l'abri. Dans cette tribune, avaient pris place, les femmes des seigneurs qui participaient au tournoi. Il y avait également Toshio, Saeko, Reika, Miki, Kaori et Mick qui avait décidé de ne pas se battre. Il était pourtant remis de ses blessures, mais il avait été chargé par Ryo, de la sécurité de Kaori, donc il ne pouvait pas se permettre de la laisser sans surveillance durant autant de temps. Kaori fut surprise de la décision de Mick de ne pas participer au tournoi, alors il inventa l'excuse bidon, du genre qu'avec sa blessure il avait perdu beaucoup de ses capacités et qu'il ne voulait pas se faire ridiculiser, vu qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. Kaori, bien que septique, accepta les raisons de Mick.  

Les dames se plaignaient de la chaleur et du fait de leur inconfortable position. Nombre d'entre elles se lamentaient sur le fait qu'elles auraient du rester chez elle, mais que si elles étaient là, c'était uniquement pour leur roi. Kaori ne supportait pas ces femmes nobles, elles étaient si prétentieuses, c'était pourquoi elle ne les fréquentait pas. Elle préférait largement la compagnie de ses servantes, ou des femmes du village.  

Quand tous les hommes furent rassemblés, le roi se leva et de la tribune, il prit la parole.  

- Je vois que beaucoup de participants ont répondus à mon annonce. En réalité vous êtes beaucoup plus nombreux que je ne me l'étais imaginé. Aussi, afin de limiter les combats, je propose une première épreuve qui permettra de faire une première sélection et de garder les plus habiles d'entre vous. Voici plusieurs cibles, j'ai mis à votre disposition des arcs et des flèches. Vous tirez chacun une flèche et les huit meilleurs d'entre vous pourront, dans un deuxième temps, s'affronter en duel. Le meilleur d'entre vous, aura comme récompense ce coffre rempli d'or.  

Toshio ouvrit le coffre qui état juste à côté de lui. Beaucoup d'hommes furent surpris de la quantité d'or offerte pour un simple tournoi. Mais l'un d'entre eux souhaitait plus que des pièces, en réalité, il se moquait royalement du coffre. Il voulait quelque chose et ce tournoi serait une bonne occasion de l'obtenir. Car il n'y avait aucun doute possible c'est lui qui remporterait le tournoi, aucun homme ici présent n'était plus fort que lui. Alors il exprima sa requête au roi.  

- Votre majesté je voudrais qu'il y ait un autre enjeu à ce tournoi.  

- Un autre enjeu ? Ce coffre remplit de pièces d'or ne vous suffit pas ?  

- Ce n'est pas ça, votre altesse, mais je pense qu'ajouter un autre enjeu rendrait le combat encore plus intéressant.  

- Que souhaitez vous, baron ?  

- Un baiser.  

- Un baiser, mais de qui souhaiteriez vous un baiser. Dans le cas ou bien sûr vous gagnerez ce tournoi.  

- De la comtesse Makimura.  

- Un baiser, un baiser, un baiser ....dirent en choeur les participants.  

- Bien, qu'il en soit ainsi, la comtesse Makimura accordera un baiser au vainqueur. Messieurs préparez vous et que le meilleur gagne.  

Les hommes s'éloignèrent afin de se préparer pour le premier tour du tournoi.  

- Mais... Mais...tu... bafouilla Kaori qui venait de réaliser ce que Toshio venait de dire.  

Elle était tellement énervée qu'elle en oublia de vouvoyer le roi.  

- Tu as de la chance Kaori, tous ces hommes qui vont se battre pour obtenir de ta part un baiser.  

- Mais pourquoi as tu accepté Toshio, moi je ne veux pas.  

- Irais tu contre la parole de ton roi. Je connais déjà la personne qui va gagner. Et comme tu es presque fiancée avec lui, ça ne devrait pas te poser de problème.  

- Mais je t'ai déjà dis que je ne voulais pas me marier avec lui.  

La conversation entre Kaori et Toshio aurait pu durer des heures, si Reika n'était pas intervenue.  

- Comtesse êtes vous donc si prude pour refuser un baiser. Si le baron m'avait choisi, j'en aurait été enchantée, et je lui aurais même donné un baiser d'encouragement avant le début des épreuves.  

- Si le baron est si à votre goût, je vous le laisse sans aucun problème princesse. Je m'incline bien volontiers, et vous laisse la place.  

- Je voudrais bien, mais le baron n'a d'yeux que pour vous, je ne voudrais pas briser un si beau couple.  

Mais elle commençait vraiment à l'énerver celle là. De quoi elle se mêlait. Si elle en avait envie pourquoi ce n'était pas cette Reika qui embrassait le baron. Elle, elle en frissonnait, elle ne pourrait jamais embrasser un homme qui lui inspirait autant de dégoût.  

- Comtesse alors vous allez faire quoi, il ne faut pas contredire son roi.  

Mais c'est qu'elle en rajoutait maintenant, mais quelle peste cette princesse. Elle n'avait jamais lancé de massue sur une femme. mais si la princesse continuait comme cela elle allait y avoir droit.  

Mais Reika ne se laissa pas abattre par le silence de Kaori, elle continua à cracher son venin.  

- Je n'ai jamais vu une demoiselle aussi coincée. Tant de manière uniquement pour un simple baiser, je plaint votre futur mari, il se passera bien un an avant qu'il n'ait le droit à sa nuit de noce.  

- Reika ça suffit ! Ce n'est pas des manières pour une princesse, comment peux tu dire des choses pareilles. la sermonna Saeko.  

En prononçant ces derniers mots, Reika avait dépassé les bornes. Ils mirent Kaori hors d'elle. Quoi, elle, une fille prude et coincée et bien elle allait voir ce qu'elle allait voir. Elle ne laisserait jamais la princesse Reika avoir le dernier mot. Alors Kaori dit à haute voix.  

- Bien j'embrasserais le vainqueur, même si ce dernier n'est pas le baron. Car que je sache, le tournoi n'a pas commencé, donc le baron n'a pas encore gagné.  

Kaori espéra juste que ce n'était pas le baron qui gagnerait. Il y avait tant d'hommes ici, l'un d'entre eux arriverait certainement à le battre.  

Un homme regrettait de ne pas participer au tournoi. Un coffre d'or, bien sûr qu'il aurait était content de le gagner, mais ne pas pouvoir prétendre à un baiser de Kaori, voilà ce qui lui faisait le plus de peine. Mais pourquoi il avait dit à Ryo qu'il allait la surveiller. Non c'était vraiment trop injuste. Car s'il aurait participé c'est lui qui aurait gagné sans aucun problème, en tout cas, il aurait tout fait pour être le meilleur, uniquement pour pouvoir embrasser Kaori.  

Les hommes se trouvèrent face aux cibles, un par un ils furent éliminés et bientôt il ne resta plus que huit hommes.  

Le baron Kujo était parmi eux, il y avait également deux soldats du roi. Un jeune duc ainsi que son père. et deux soldats du Baron. Il y avait également un homme dont on ne voyait pas les traits, son visage était caché sous un chapeau et un foulard. Les habits de l'homme avaient du connaître des jours meilleurs.  

Après un tirage au sort, les duels eurent lieu et bientôt il ne resta plus que le baron et l'homme aux haillons. Les deux hommes s'étaient facilement débarrassés de leurs adversaires respectifs, et maintenant ils se faisaient face.  

Le combat dura de longues minutes. Le baron était heureux et frustré à la fois. Enfin il avait un adversaire à sa taille. Pourtant quand il avait vu l'homme se qualifier pour les duels, il s'était dit qu'il avait eu beaucoup de chance d'y arriver. Au départ Takashi n'aurait pas parié une seule pièce d'or sur ce mendiant. Il pensait que sa flèche avait certainement touché le centre de la cible par hasard, la chance des débutants. Quand les duels commencèrent, le baron fut étonné, comment cet homme pouvait posséder une telle épée. Son arme était de grande facture, il était impossible qu'il puisse avoir les moyens de l'avoir acheté. Il était donc, non seulement un mendiant, mais il devait être également un voleur.  

A l'étonnement général l'homme aux haillons avait battu tous ses adversaires. Et il se retrouva en finale face au baron. Commencé depuis plusieurs minutes maintenant, pour le baron, ce combat durait depuis un peu trop longtemps à son goût. Il voulait sa récompense et il l'aurait, alors tout en continuant le combat pour ne pas éveiller les soupçons du roi, il essaya d'acheter son adversaire.  

- Tu sais le coffre ne m'intéresse pas du tout, alors si tu me laisse gagner je te laisse l'argent.  

- Vous voulez dire que vous voulez gagner uniquement pour la gloire.  

- Non pas exactement, je le fais plutôt pour l'autre récompense.  

- Vous voulez dire que vous vous battez uniquement pour le baiser d'une femme ?  

- Oui, mais ce n'est pas un baiser de n'importe qui, c'est un baiser de ma future fiancée. Après avoir vu comme je suis fort au combat, elle va me tomber dans les bras, tu ne voudrais pas décevoir une belle demoiselle.  

L'homme aux haillons eu un petit rire.  

- Qu'est ce qui te fait rire ?  

- Vous êtes vraiment naïf, vous croyez qu'un baiser de vous va faire tomber la comtesse dans vos bras.  

- Et qu'est ce que tu en sais toi. je suis sûr que tu ne l'as jamais vu d'aussi près qu'aujourd'hui. Crois moi, ça fait plusieurs semaines que je suis au château, et je peux te dire que je la connais bien maintenant. Cette comtesse est comme toutes les femmes. Je gagne le tournoi, elle m'embrasse, je lui dit quelques mots doux et elle finit dans mon lit. Ce n'est pas plus compliqué que ça.  

- Si vous le dites.  

Le ton calme du mendiant contrastait avec sa main qui serrait de plus en plus fort son épée.  

- Mais à toi ça n'arrivera pas, jamais elle ne t'embrassera. vêtu de tes haillons. Elle ne s'abaissera pas à embrasser un homme comme toi, et le roi ne la forcera pas à tenir sa promesse. Je suis certain que tu n'as jamais serré une noble dans tes bras. Je suis même sûr que tu n'as jamais adressé la parole à l'une d'entre elles et crois moi ce n'est pas ta victoire qui changera la donne. Alors que si tu acceptes ma proposition, tu as tout à y gagner. Tu n'auras jamais plus la chance d'avoir autant d'or en ta possession. Alors que choisis tu, tu me laisse gagner ?  

- Non, je souhaite finir le combat. Si je gagne, ça sera l'occasion pour moi d'avoir une noble dans mes bras. Et si je perds et bien tant pis, j'aurais essayé et c'est cela le plus important pour moi. Assez discuté, finissons en maintenant, il faut que j'aille chercher mes récompenses.  

L'homme aux haillons continua le combat de plus bel. Sa technique avait radicalement changé, on aurait dit que jusque là l'homme avait retenu ses coups. Ils étaient maintenant plus puissants et plus rapides.  

Et bientôt après une superbe technique que le baron n'arriva pas à esquiver, ce dernier se retrouva, désarmé, au sol. L'homme posa la lame de son épée sur la gorge de Takashi.  

- Vous voyez baron, je vais pouvoir aller chercher mes récompenses.  

Takashi était véritablement en colère, comment avait il pu se faire humilier par cet homme. Il se vengerait, il ne savait pas encore comment, mais il se vengerait.  

Reika, s'amusa. c'était encore mieux, qu'elle ne l'avait cru. la comtesse Makimura allait devoir embrasser non pas le beau et charmant baron Kujo, mais un mendiant qui n'avait pas du prendre de bain depuis longtemps. Alors elle s'empressa de rappeler à Kaori, la promesse qu'elle avait faite.  

- Allez comtesse, le vainqueur attend votre récompense dit Reika en poussant Kaori en avant. Vous en avez de la chance, quel bel homme, il est encore mieux que le baron.  

Mais Toshio ne voulait pas forcer sa pupille à embrasser un mendiant.  

- Kaori, tu n'es pas obligé d'accepter, le coffre est une récompense suffisante pour cet homme.  

Mais Kaori voulait contrarier le roi, maintenant que le vainqueur n'était pas celui qu'il croyait, il ne voulait plus qu'elle tienne sa promesse. Et bien, c'était mal la connaître. Elle regarda le roi dans les yeux et lui dit.  

- Je croyais que tu n'avais qu'une seule parole Toshio. et bien moi je n'en ai qu'une, alors je tiendrais ma promesse et j'embrasserais cet homme.  

Elle était contente de lui avoir tenu tête, mais elle se dit qu'elle n'avait pas de chance. Son premier baiser elle l'imaginait autrement, avec un beau jeune homme, pas avec un mendiant.  

Mais le roi réfléchissait, la technique que l'homme avait employé ne lui était pas inconnue, Toshio l'avait déjà vu quelque part.  

Kaori s'approchait de l'homme, elle n'était plus qu'à quelques centimètres de lui quand, Toshio se rappela qui avait déjà utilisé cette technique devant lui et il hurla.  

- Saeba ! Gardes arrêtez cet homme, c'est le chevalier Saeba.  

Voyant qu'il avait été reconnu, Ryo ôta son chapeau et son foulard, pour faire face à l'assemblée.  

Kaori était encore sous le choc. Ryo, c'était Ryo qui était là devant elle. Pourquoi avait il participé à ce tournoi. Pourquoi était il venu au château, au lieu de rester tranquillement dans sa cabane. Elle restait là immobile face à lui.  

Les gardes s'approchaient formant un cercle autour de Ryo et de Kaori, il était pris au piège.  

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