Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 7 :: Conduits, tuyauterie et autres mésaventures

Pubblicato: 27-01-11 - Ultimo aggiornamento: 27-01-11

Commenti: Me revoilà avec Musha (ma marmotte étant portée disparue depuis un petit moment^^). J'espère que ce chapitre vous plaira... Un grand merci à Ten, Nad, Grisou, Sugar et les inimitables Super-Groupie et Méga-Fan pour leurs reviews et à Toto pour sa prompte correction.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Mick jeta son pantalon souillé dans le panier de linge. Ce cabot était de plus en plus insupportable ! Il veillait sur Kaori encore plus jalousement que Ryô ! Toutefois, outre son charme ravageur, l’Américain possédait un atout majeur face à cette bestiole, il avait vécu assez longtemps dans cette demeure pour en connaître les moindres recoins… et notamment les passages secrets que ce vieux pervers de Professeur avait installé du temps où Kazue vivait ici. Ses mâchoires se crispèrent imperceptiblement à l’idée que ce vieux cochon ait pu se repaître de la vision de ce superbe corps… Il avait lui-même bien profité de ces passages pendant sa convalescence.  

 

Les premières semaines, il n’était qu’une loque humaine. Son corps lui donnait l’impression de partir en morceaux, il lui semblait n’être plus qu’une plaie béante, sa peau était brûlée, sa musculature avait fondu et même son mokkori lui paraissait mort… Mais quand le sevrage avait été moins douloureux, son membre avait mis un point d’honneur à lui prouver qu’il n’était pas encore temps de l’enterrer… et surtout de le prouver à Kazue. Son âme était encore emplie de l’image de Kaori. Il la revoyait, accrochée à son cou, le suppliant de revenir dans le monde des vivants. Avec pour seule arme son cœur offert, elle n’avait pas hésité à affronter la créature, que la poussière d’ange avait fait de lui, afin de ressusciter l’homme. Elle était si frêle, si vulnérable… Comment aurait-elle pu vaincre un tel monstre ? Pourtant elle y était parvenue. Sa chaleur avait réchauffé son corps vide et rallumé cette flamme qui le faisait se sentir vivant… Elle avait risqué sa vie pour le sauver, c’était donc qu’elle l’aimait un peu, songeait-il parfois… Il n’était qu’un fou, réalisait-il aussitôt. Kaori ne voyait en lui qu’un ami, tout au mieux un frère, mais jamais un amant. Elle n’aimerait jamais que Ryô, même si cet imbécile s’échinait à la rendre malheureuse.  

 

Au début, il n’avait vu Kazue que comme un défi, une façon de s’assurer qu’il était encore un homme. Il avait été dans un tel état de décrépitude devant elle, il devait lui montrer qu’il n’était plus un malade gémissant. Au début, elle le repoussait vigoureusement, cependant jour après jour, visite nocturne après visite diurne, sa résistance s’était fissurée et, un matin, il s’était éveillé dans ses bras. En contemplant la jeune femme endormie, une étrange émotion l’avait saisi… une émotion qu’il n’avait jamais ressentie avec aucune de ses nombreuses conquêtes. Ce n’était pas le brasier ardent qu’avait allumé Kaori, ce n’était pas cette brûlure grisante et douloureuse qui l’étreignait quand il pensait à la belle nettoyeuse… C’était un feu qui réchauffait sans le brûler. C’était si doux, si agréable… Il lui avait fallu plusieurs semaines avant de comprendre. La passion, qu’il avait nourrie pour Kaori, avait été comme un incendie purificateur qui avait détruit le tueur glacial d’autrefois et, sur ses cendres, un nouvel homme était né, un homme capable d’aimer… C’était pour cette raison qu’il devait prendre soin de Kaori jusqu’au réveil de Ryô. Pour ce faire, il fallait bien sûr la protéger, mais également la divertir.  

 

La jeune femme se croyait responsable de l’état de son partenaire, il devait déployer des trésors d’ingéniosité pour lui faire oublier un peu ses remords. Quand il entendit le bruit d’un robinet s’écoulant dans un seau, il sut qu’il avait une méthode infaillible. Rien de tel qu’un petit massage délassant sous la douche ! D’autant que les douches de cette demeure traditionnelle étaient des plus archaïques. Elles n’avaient pas le confort des salles de bain modernes. L’arrivée d’eau s’effectuait par deux robinets, l’un chaud, l’autre froid. Pour se laver, il fallait soit attendre d’avoir rempli le baquet de bois, soit se contenter de s’asperger à grande eau… Dire que ces sanitaires surannés étaient encore fréquents dans ce pays de l’ultra-modernité ! Ceci dit, Kaori n’était pas habituée à de tes installations, il devait donc l’aider. Elle avait sûrement besoin qu’on lui savonne le bas du dos, songea-t-il, un rictus pervers déformant ses traits.  

 

Musha rôdait dans la résidence. Comme s’il devinait ses intentions, il faisait des rondes entre la porte de la salle d’eau et les fenêtres, mais il ignorait que les conduits d’aérations étaient assez larges pour qu’un homme s’y glissât… Bien qu’ils fussent plus adaptés à la morphologie du Doc qu’à celle de l’ancien nettoyeur, il était bien assez souple pour s’y faufiler.  

 

 

 

Malgré les injonctions de Falcon, Kaori n’était pas parvenue à avaler autre chose qu’une soupe et un peu de riz. Elle n’avait pas plus envie de se laver ou de dormir, mais elle s’était à peine débarbouillée en arrivant chez le Doc. Après une caresse sur le flanc de Musha qui la regardait les yeux emplis de tendresse, elle s’enferma dans la salle de bain. Elle pouvait compter sur le malinois pour la protéger d’éventuels voyeurs. Avec Mick et le Professeur dans le coin, elle n’aurait pu se détendre sans lui.  

 

Elle se dévêtit rapidement tout en remplissant deux seaux, puis s’assit sur un tabouret et laissa couler l’eau sur ses épaules. C’était bouillant, cependant cette brûlure avait quelque chose d’apaisant… comme si elle anesthésiait un peu son angoisse et sa culpabilité. Cette journée avait mis son corps et son esprit à rude épreuve, et son radar anti-pervers était complètement hors-service. Elle ne percevait pas le regard lubrique venant du plafond.  

 

L’Américain essuya vivement le filet de bave au coin de ses lèvres. Il ne devait pas trahir sa présence tout de suite, il voulait profiter un peu de cette vision enchanteresse. Elle était de dos, accroupie sur un petit banc. Des perles d’eau gouttaient sur ses épaules nues, dévalaient sur ses omoplates, s’aventuraient sur ses reins pour se glisser audacieusement entre deux fesses divines… Quel gâchis ! Un si beau corps aussi peu utilisé ! Il était temps de remédier à ça ! songea-t-il avec un sourire niais. Il se pencha dans l’espoir d’apercevoir un petit bout de sein. La bouche d’aération, qui avait enduré des années durant le voyeurisme du vieux praticien, ne put supporter le poids du jeune pervers. Il s’abattit sur le carrelage, entraînant dans sa chute la moitié du corps de Mick.  

 

Un hurlement strident résonna dans toute la demeure.  

 

Rouge de honte, Kaori s’était plaquée contre la paroi humide, tentant de couvrir autant que possible son corps nu de ses bras. La tête à l’envers, suspendu au niveau de la taille, un bras coincé dans d’embrasure du plafond, Mick Angel souriait de toutes ses dents. Quelques gouttes de sang coulaient de ses narines, trahissant son état d’excitation avancée.  

 

- Salut, Kaori ! déclara-t-il calmement. Je vérifiais le conduit d’aération… On ne sait jamais, quelqu’un pourrait s’y introduire.  

 

- Sors de là ! hurla la jeune femme.  

 

- Je voudrais bien, mais je suis coincé. Aide-moi à descendre ! demanda-t-il en lui tendant son bras libre.  

 

- Ferme les yeux ! Ferme les yeux, je te dis !  

 

Ce pervers ne s’exécutait pas. Bien au contraire, il la dévorait des yeux. La serviette était à plusieurs mètres d’elle, impossible de l’attraper sans se dévoiler davantage.  

 

Musha et Kazue surgirent à son secours. Kazue avait défoncé la porte, une massue à la main, tandis que le malinois avait bondi au travers de la fenêtre.  

 

- Mick Angel ! tonna l’infirmière. Tu n’es qu’un immonde dégénéré !  

 

- Kazue, je t’ass…  

 

Ses piètres justifications furent arrêtées nettes par un coup de massue. Libéré malgré lui du conduit, il s’écrasa sur le mur opposé qui s’écroula sous la violence du choc. Ils découvrirent alors le Professeur tout embarrassé derrière, debout au milieu d’une buanderie où il n’avait rien à faire.  

 

- Ne me dites pas que vous avez creusé un nouveau judas dans la salle de bain ! gronda Kazue excédée.  

 

Le vieil homme n’eut pas l’occasion de répondre, un débris du mur perça le tuyau d’arrivée d’eau. Kaori voulut profiter de ce désordre pour prendre une serviette. Mais toute à sa gêne et éprouvée par cette journée, elle ne vit pas le tabouret à ses pieds. Elle fit une longue glissade et aurait rudement heurté le sol mouillé si Musha ne s’était jeté devant elle, amortissant sa chute.  

 

En admirant la croupe de la jeune femme étendue sur le dos du chien, les deux voyeurs pensèrent de concert qu’ils auraient bien aimé être à la place de l’animal.  

 

 


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