Capitolo 2 :: Prise de Conscience !

Pubblicato: 02-03-20 - Ultimo aggiornamento: 02-03-20

Commenti: Bonjour tout le monde, Le retour d'une revenante, ayant enfin retrouver mes identifiants de connexion pour HFC... J'avais commencé cette histoire, il y a une éternité maintenant, mais j'ai décidé de la reprendre et la finir... L'envie m'a repris, et j'avoue que l'écriture est libérateur. Cette fic a été inspiré suite à des pensées très sombres qui m'avait traversé l'esprit à cette époque, dont je ne suis pas fière, mais qui m'a appris de mes erreurs. Je sais que le sujet traité est difficile et que l'on n'imagine pas notre Héroïne avoir un tel geste, même par amour. Alors je me suis remise dedans pour la finir, voilà enfin ce second chapitre qui était déjà écrit... Voici la suite de cette histoire qui est restée très longtemps en entente. La chanson est de Jean-Jacques Goldman "Pas l’indifférence" A bientôt Yuna

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Quand nous sommes arrivés dans cette grande bâtisse, une équipe médicale était là et à tout de suite prit le relais et ceux sont occupés de mon ange… Une infirmière s’est même approchée de moi, afin que nous puissions faire son admission…  

Une fois tous les papiers d’admission effectuées, je me suis dirigé vers la salle d’attente, afin d’avoir des nouvelles de ma partenaire… car oui pour le moment elle n’était encore que ma partenaire.  

J’ai dû attendre au moins une bonne heure avant de connaître l’état de santé de Kaori.  

Ce fut le chef de service qui est venu à ma rencontre pour me dire qu’elle était sortie d’affaire, mais qu’il lui fallait énormément de repos.  

Cette nouvelle me mit du baume au cœur, mais cela ne m’a pas empêché de me sentir coupable, car tout cela est arrivé par ma simple et unique faute.  

Si seulement, j’avais été moins con et surtout si je lui avais dit que je me rappelais cette nuit que l’on avait passé ensemble, jamais… au grand jamais, elle n’aurait commis cet acte de désespoir.  

Maintenant, je sais qu’elle est ma vie et que si elle m’abandonnait, je ne survivrai pas…  

Car ces dernières heures m’ont fait comprendre que je la veux auprès de moi et cela toute ma vie…  

Je demandai au médecin si je pouvais aller la voir, celui-ci n’omit aucun inconvénient, il m’indiqua la chambre où se trouvait Kaori et je me pressai de la rejoindre sans demander mon reste.  

Arrivé devant sa chambre, j’ai ressenti un pincement au cœur, car j’appréhendais quand même de me retrouver en face d’elle. J’ai donc pris une grande bouffée d’oxygène, et j’ai ouvert la porte de cette chambre toute blanche.  

Et là, je la vis, étendue, tel un ange… surtout quand je vis son teint si pâle, mais elle avait l’air si paisible et surtout si belle…  

Je m’approchai d’elle et pris place à ses côtés. J’en ai d’ailleurs profité pour lui remettre une de ses mèches rebelles derrière son oreille et lui ai déposé un baiser sur le dessus de sa main que j’avais prise.  

Et c’est à ce moment que j’ai senti des larmes s’écouler sur mon visage. Depuis la mort de mon père, c’est la seconde fois qu’elles coulent. Mais je n’en ai cure, car j’ai failli perdre mon cœur ce soir et dorénavant, il n’y aura qu’elle et rien qu’elle.  

Je l’ai regardé pendant des heures, jusqu’à ce qu’une infirmière me demande de rentrer, car je devais me reposer et que de toute manière, mon amie ne se réveillera pas maintenant.  

C’est le cœur lourd que j’acquiesce et que je commence à quitter cette chambre.  

Mais avant de partir complètement, je me retourne vers mon ange endormi et je lui vole un baiser sur ses lèvres si douces, lui murmure que je n’ai rien oublié et que je l’aime…  

Je sortis de cette pièce froide et pris la direction de notre appartement, où je savais que j’allais revivre ses dernières heures encore et encore. Quand j’y suis enfin arrivé, et que j’ai ouvert cette porte, un vide immense m’a envahi. Je venais de redécouvrir ce que c’était d’être mort de l’intérieur. Mais surtout ce n’était que le début.  

J’y suis rentrée sans conviction, ai refermé la porte et gravis l’escalier qui me conduisit à mon antre. Une fois à l’intérieur, je vis de suite la missive qu’elle m’avait adressée et que j’avais lue pendant que les secours la soignaient.  

Je m’approchai de la table de nuit, me saisis de ce courrier où il y avait la plus belle déclaration, mais aussi la plus terrible.  

Je pris le disque contenant la chanson que Kaori voulait que j’écoute, et redescendis au salon afin de le mettre dans la chaîne hi fi.  

En ouvrant le boîtier, une feuille en tomba et je reconnus l’écriture de ma moitié… je parcourus ces quelques lignes… mais afin de les comprendre, il fallait que j’écoute cette fichu chanson…  

Je mis le cd dans le lecteur, choisis la chanson et je m’installai dans le canapé avant d’appuyer sur la télécommande… Je mis la chaîne en route et les premières notes résonnèrent dans tout l’appartement… car au même instant que la musique jouait, je pris le papier que j’avais trouvé et commença à le lire en même temps que les paroles résonnaient dans la pièce…  

J'accepterai la douleur  

D'accord aussi pour la peur  

Je connais les conséquences  

Et tant pis pour les pleurs  

« Oh Ryô !!! Tu m’as rendu si dépendante de toi… que j’accepte tout. La douleur que tu m’afflige avec tes remarques acerbes… mais aussi la douleur que je risque de te perdre à cause de notre métier… J’ai accepté tout ça depuis que je fais équipe avec toi… La peur et les conséquences, je les connais et je vie avec depuis très longtemps… Je sais que je pleure beaucoup à cause de ces faits… mais je les accepte… »  

J'accepte quoi qu'il en coûte  

Tout le pire du meilleur  

Je prends les larmes et les doutes  

Et risque tous les malheurs  

« Tu me rabâches quand tu es en colère… que je mérite une autre Vie loin de tout ça…. Mais Ryô !!! J’accepte tout venant de toi… Même si pour le moment c’est de la souffrance à la pelle... Je prends tout… les larmes que tu me fais verser, les doutes que tu me fais ressentir à chaque fois que l’on se dispute… Je prends TOUT… Même si c’est des malheurs qui m’attendent… »  

Tout mais pas l'indifférence  

Tout mais pas le temps qui meurt  

Et les jours qui se ressemblent  

Sans saveur et sans couleur  

« j’accepte la peur, toutes les douleurs que tu m’affliges… mais une chose que je ne veux pas Ryô… c’est l’indifférence… c’est ça qui me tue à petit feu… car quand tu joues à l’indifférent pour ne pas me montrer tes sentiments, me fait plus de mal que tes tirades acerbes. Et surtout quand je sais que cette indifférence à mon égard, est du au fait que tu ne veux pas que je découvre ce que tu ressens et surtout l’homme qui se cache derrière le nettoyeur sans foi, ni loi… Donc j’apprends à vivre avec ça… même si cela transforme notre monde qui n’est pas toujours dans les couleurs de la joie, en monde de plus en plus gris vers la noirceur totale et sans la saveur qu’il devrait avoir… »  

Et j'apprendrai les souffrances  

Et j'apprendrai les brûlures  

Pour le miel d'une présence  

Le souffle d'un murmure  

« Oh là, à ce point c’est plus le futur ou autres… tout cela est mon présent… J’ai appris à vivre avec les souffrances que tu m’infliges… les brûlures que mon cœur a depuis que j’ai pris conscience de mes sentiments à ton égard… Je vis avec depuis plus de 7 années maintenant… Et pourtant, je profite quand même des rares instants que tu me proposes… ta présence me fait du bien… mais j’ai le sentiment par moment quand mes yeux sont fermés et que je plonge dans les abysses des rêves, que j’entends ta voix dans un murmure… qui me dit ce que je souhaite entendre… »  

J'apprendrai le froid des phrases  

J'apprendrai le chaud des mots  

Je jure de n'être plus sage  

Je promets d'être sot  

« J’ai appris au fur et à mesure des années qui passent à comprendre tes phrases assassines, mais aussi les sous entendu qu’elles évoquent. Donc je t’affirme que désormais je sais que derrière ce profil de froideur et tes phrases les plus cruelles… ça voulait dire que tu éprouvais quelque chose pour moi…  

Je sais qu’avec ce que je m’apprête à faire dans les prochaines heures,, ça sera une erreur… c’est le seul moyen que j’ai pour te montrer que je ne serais plus sage, que je veux être avec toi… même si pour ça, je dois me transformer en idiote… »  

Je donnerais des années pour un regard  

Des châteaux des palais pour un quai de gare  

Un morceau d'aventure contre tous les conforts  

Des tas de certitudes pour désirer encore  

Échangerais années mortes pour un peu de vie  

Chercherais clé de porte pour toute folie  

Je prends tous les tickets pour tous les voyages  

Aller n'importe où mais changer de paysage  

Échanger ces heures absentes  

Et tout repeindre en couleur  

Toutes ces âmes qui mentent et qui sourient  

Comme on pleure  

« Tu sais mon amour… et oui j’ai plus honte de le dire… je donnerai ma vie pour que tu me regardes en face avec ce regard que tu m’adresses que quand tu es sure que je le vois pas… mais sache que ça fait des années, que je le connais ce regard… et j’aimerai le voir tous les jours… matin, midi, soir, toute la journée et plus en catimini comme tu sais si bien le faire…  

On sait donner l’un à l’autre et toi tu fais l’indifférent et c’est ça qui va me faire commettre mon geste… je ne t’en veux pas… car je sais que tu vas t’en vouloir…  

Mais je dois le faire pour te montrer à quel point ton monde, je l’ai accepté… je veux tout de toi…  

Je te veux près de moi et à jamais… je sais que la mort ne me prendra pas à toi… car je sais que tu seras là pour moi… Et tu ne me laisseras pas partir comme ça…  

Malgré le geste que je vais faire, je continuerai à t’aimer, même si je sais que tu vas m’en vouloir, car tu ne supportes pas que l’on joue avec la vie… mais c’est la seule chose que j’ai pour t’avoir à jamais à moi…  

Même si on va vivre des heures terribles, on va pouvoir vivre notre passion, car je suis quasiment sûre qu’après ça, on va être de plus en plus lié… et les couleurs vont revenir dans nos vie… à tous les deux »  

Une fois la chanson et la lecture des pensées de Kaori lut, Je posai le courrier devant moi, mais je ne parvins pas à arrêter le flot de larmes qui s’écoulaient de mes yeux sombres… d’ailleurs je ne le souhaitais pas, car je venais de prendre conscience que ma partenaire avait vraiment souffert, voir autant que moi dans cette histoire…  

Je m’en veux comme jamais, j’aurais jamais pensé éprouver un jour autant de remords qu’en cet instant… mais un micro sourire vient s’étirer sur mes lèvres, car je repense aux dernières pensées de mon ange… malgré son geste, elle avait foi en moi, en nous…  

Je me décide qu’il faudra que je tente tout pour que ça fonctionne, même comme elle le dit, que nous aurons encore des heures terribles, car nous allons devoir vivre avec le souvenir de ce geste terrible qu’elle avait commis… Je le savais, mais je suis sur que tout s’arrangera…  

Je décidai, qu’il était temps pour moi d’annoncer à la face du monde que la femme que j’aime… c’est Ma PARTENAIRE… et personne d’autre… Mais avant tout, je dois aller lui annoncer, que je ne lui en veux pas et surtout que désormais, nous ne formerons plus qu’un…  

Sur cette pensée, Je regagne ma chambre pour me changer et ainsi rejoindre l’hôpital où la femme que j’aime, m’attend… même si cette dernière dort toujours….  

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