Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: saoria

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 11-11-07

Ultimo aggiornamento: 11-11-07

 

Commenti: 12 reviews

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General

 

Riassunto: Vous verrez par vous même en lisant.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et faire comme si." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et faire comme si.

 

Capitolo 1 :: Et faire comme si

Pubblicato: 11-11-07 - Ultimo aggiornamento: 15-04-10

Commenti: Un petit one shot qui me trottait dans la tête depuis un petit moment, alors voilà j'ai décidé de la mettre noir sur blanc pour vous en faire profiter. Bonne lecture. BIsous.

 


Capitolo: 1


 

 

La nuit était tombée depuis maintenant un bon moment et les rues étaient désertes. Dans la pénombre des ruelles un homme, un seul homme marchait lentement au rythme de la pluie et cela malgré la tempête qui s'abattait sur la ville mais surtout sur lui. Il marchait droit devant lui sans dévier son regard de cette route qui semblait le menait, le menait où ? Le menait là où se trouvait son coeur, là où il l'avait laissé, là où plus personne ne pourrait lui faire de mal et l'atteindre. Oui, cet homme marchait vers la lumière de sa vie, cette lumière qui avait su le ramener lui l'ange de la mort à la vie pour finalement elle s'éteindre. Le visage sombre, et le regard noir il marchait ne semblant pas ressentir les effets du froid et encore moins les incommodités de la pluie qui s'écoulait sur son visage lui rendant la vision presque trouble mais rien à cet instant n'aurait pu le détourner de son chemin et de son but en ce jour si particulier. Il avait une main dans sa poche et l'autre tenait un bouquet d'immortelles, elle aimait tellement ces fleurs. Il aurait du lui en offrir plus souvent.  

 

Il devait se dépécher sans cela il risquait de manquer son rendez-vous. Il était presque minuit et un nouveau jour allait se lever. Il arriva enfin à destination. Il s'arrêta devant ce grand portail et en poussa la porte qui se mit à grincer comme pour leur annoncer son arrivée, lui annoncer son arrivée. Il franchit donc le portail et avança d'un pas sûr vers celle qui avait attendu sa venue depuis maintenant un an. Depuis trois ans à cette même période de l'année c'était toujours le même rituel. Avait-elle autant hâte que lui de le revoir ? Lui se sentait anxieux. Ses pas craquèrent sur le gravier, il s'approchait peu à peu du lieu du rendez-vous. Toujours le même depuis trois ans. Plus il s'approchait d'elle et plus il sentait la colère et la haine ressenties l'abandonner, car il savait qu'elle n'aimait pas le voir ainsi. Au masque du plus grand nettoyeur du Japon se substitua celui d'homme, oui le visage d'un homme banal, ordinaire qui s'en va à son rendez-vous, un homme amoureux.  

 

Il traversa les allées marchant tout droit, tournant à gauche, puis à droite et encore à droit. Ce chemin il le connaissait par coeur, il pourrait le parcourir les yeux fermés. Tout ce qui pouvait le ramener à elle et bien tout cela il le faisait avec détermination comme poussé par une force invisible. Il ralentit alors le pas, seul quelques mètres le séparaient d'elle. Elle était là, devant lui fidèle au rendez-vous comme tous les ans. Il sentit alors les battements de son coeur s'accélérer à sa vue. Il serra alors le bouquet et termina de parcourir le peu de chemin pour arriver enfin jusqu'à elle. Il s'arrêta enfin, et son visage qui avait été si dur et si froid lorsqu'il se rendait ici même, devint subitement plus doux et un doux sourire se dessina sur ses lèvres. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas souri qu'il s'en croyait incapable , oui il avait presque oublié comment on faisait, mais elle avait toujours été la seule à reussir là où les autres échouaient, oui elle parvenait toujours à faire ressortir le meilleur de lui et à ce moment c'est ce qu'il voulait lui offrir, c'est ainsi qu'il voulait qu'elle le voit et pas autrement. Il était ainsi juste avec elle, juste pour une courte période c'était comme une trêve avec la vie et le reste du monde.  

 

_Bonjour Kaori, tu m'as manqué ! lui dit-il en posant délicatement le bouquet à ses pieds. Joyeux anniversaire. J'ai tenu ma promesse contrairement à toi, tous nos anniversaires ensemble, c'est d'ailleurs la seule que j'ai pu tenir.  

 

Il mit ses mains dans les poches de son imperméable et la fixa longuement dans le plus grand silence. Seul le chant du vent lui signifiait sa présence masquant ainsi ses paroles au reste du monde, elle seule pouvait l'entendre. Elle seule, il ne vivait que pour cet instant, c'était la dernière chose sur terre qui le rattachait à ce monde, là seule chose qui le faisait tenir année aprés année. Il ne pensait qu'à elle et à ce que sa vie était depuis. Sans la quitter du regard, il se mit alors à réfléchir et repensa à ce poème qu'il avait lu quelques jours plutôt et qui reflétait parfaitement ses pensées et ses sentiments. Oui ce poème c'était lui. Il l'avait trouvé à la fois plein de mélancolie, de désespoir mais surtout plein d'espoir. Espoir de se retrouver et cela quelque soit le lieu et le temps écoulé. Oui ce poème c'était eux, elle et lui.  

 

 

 

_Hier, il ne me restait que l'espoir, l'espoir d'un au revoir.  

_Pour ne se voir qu'au travers d'une éternelle détresse.  

_Et même si l'espoir s'égare au delà du brouillard.  

_Comme une nuée de désespoir je me languis de te revoir.  

 

 

_Le coeur lui assombri, assombri et banni.  

_Pour un autre pari, suivi d'un autre cri.  

_Et s'insufler la vie, pour qu'enfin la dérive.  

_Au détour d'une rive ne cesse comme par ivresse.  

 

 

_Et même s'il te faut partir, au delà des monts et des rives.  

_Et même s'il me faut rester et accepter cette fatalité.  

_Ou bien me retourner dans ces abimes couroucées.  

_Oubliant notre passé, oubliant notre destinée.  

 

 

_Et faire comme si la vie ne nous avait jamais lié.  

_Et faire comme si la vie nous avait oublié.  

_Oublié et banni de notre réalité  

_Oublié et banni de ma réalité.  

 

 

_Sache que je suis là, à attendre, à t'attendre.  

_Défiant le temps et la vie de t'avoir prise à ma vie.  

_Sache que je suis prêt à faire un pied de nez à la vie.  

_Pour te rejoindre et t'aimer même de cet autre côté.  

 

 

_Seul, je me suis perdu, sans amour et sans risque.  

_Errant de jour en jour à la recherche de notre passé.  

 

 

_Aujourd'hui il ne me reste que l'attente, l'attente d'une autre vie.  

_Qui me fasse tenir, tenir autant que tu en as envie.  

_Et même si cette attente me ronge de ce côté du brouillard.  

_Comme une nuée d'espoir, tu te languis de me revoir.  

 

 

_Le coeur lui adouci, adouci et attendri.  

_Pour une toute nouvelle vie, suivie d'un nouveau cri.  

_Et s'unir pour la vie pour qu'enfin cette ivresse.  

_Au détour d'une caresse ne nous berce comme par magie.  

 

 

_Et même s'il me faut partir au delà des monts et des rives.  

_Et même s'il te faut rester et accepter cette fatalité.  

_Ou bien te retourner dans ces abimes pour avancer.  

_Oubliant notre passé, oubliant notre destinée.  

 

 

_Et faire comme si la vie ne nous avait jamais lié.  

_Et faire comme si la vie nous avait oublié.  

_Oublié et banni de sa réalité.  

_Oublié et banni de ma réalité.  

 

 

_Sache que je suis là, à espérer à t'espérer.  

_Priant dieu et la vie de me rendre à ta vie.  

_Sache que je suis prêt à faire un pied de nez à la vie, à faire un pied de nez à ma vie.  

_Pour te rejoindre et t'aimer même de cet autre côté.  

 

 

 

_Tu me manques tellement mon amour ! lâcha-t-il dans un sanglot.  

 

Il ne s'était même pas rendu compte qu'en repensant à ce poème ses larmes avaient coulé se mêlant ainsi à la pluie. Il remonta le col de son imperméable puis posa un doux baiser sur la stèle. Il regarda sa montre qui indiquait minuit passé. Un nouveau jour venait de naître et avec lui l'espoir d'un nouveau rendez-vous pour une nouvelle année à s'écouler. Il enveloppa une dernière fois son doux visage comme pour s'en imprégner, elle lui souriait, alors il le lui rendit malgré la tristesse qui lui étreignait le coeur. Il l'enveloppa une dernière fois d'un dernier doux regard et après un dernier sourire il lui dit:  

 

_A l'année prochaine Sugar. Il posa un baiser sur le bout de ses doigts et le posa délicatement sur la photo de son ange.  

 

Il mit ses mains dans ses poches et reprit le chemin emprunté plus tôt. La pluie se calma alors et une pluie fine se mit à tomber. De nouveau ses pas raisonnèrent sur le gravier à chacun de ses pas qui l'éloignaient de la lumière de vie. Il passa le portail, referma la porte et reprit le chemin de son appartement. Il redevenait un anonyme parmis la population déserte des rues. Il redevenait City Hunter l'ange la mort et de nouveau la colère et la haine l'envahirent. Il était de retour oui l'implacable, le redoutable ange de la mort et cela pour encore une année jusqu'à l'arrivée de ce rendez-vous qui allait lui rendre son statut d'homme pour une labs de temps limité. Il laissait derrière lui la lumière de sa vie pour se plonger de nouveau dans la noirceur de la ville et dans les ténèbres de sa vie pour faire comme si durant encore une année. Oui car aujourd'hui et cela depuis trois ans sa vie ne se résumait qu'à une chose:" et faire comme si".  

 

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Le poème est bien de moi SAYAKA1537 donc pour ceux et celles qui se poseraient la question voilà. J'ai écrit ce poème . 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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