Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 05-09-23

Ultimo aggiornamento: 05-09-23

 

Commenti: 8 reviews

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General

 

Riassunto: Il y a deux constantes dans le métier: premièrement, on ne touche pas aux assistantes; deuxièmement: seuls ceux qui le méritent vraiment ont le droit à une seconde chance.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le Père, le fils et le simple d'esprit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Happy Bday CH ! Le père, le fils, et le simple d'esprit

 

Capitolo 1 :: Le père, le Fils, et le Simple d'Esprit

Pubblicato: 05-09-23 - Ultimo aggiornamento: 06-09-23

Commenti: Voici une réponse à la très belle idée de Mana (merci à toi pour nous avoir motivé), sur le thème "La première fois". C'est une histoire courte mais une fois que l'idée était en tête impossible de s'en défaire et elle m'empêchait d'avancer sur une autre histoire. Je vous la livre donc, soyez indulgents !

 


Capitolo: 1


 

- Combien de fois êtes-vous mort ?  

 

Le grand escogriffe qui s’est invité chez moi de force avec son acolyte et leurs armes s’arrête enfin de clamer à quel point il est puissant, à quel point il sera bientôt riche, et à quel point rien ne l’arrêtera. Il est suffisamment jeune pour être mon petit-fils et suffisamment pédant pour me donne l’envie de lui calotter l’arrière du crâne jusqu’à en avoir mal à la main. Malheureusement il tient mon assistante en joue et je ne pouvais qu’imaginer la scène en endurant son monologue.  

 

J’ai craqué au moment où il répétait pour la deuxième fois que même la mort ne lui faisait pas peur.  

 

- Quoi ?  

- J’ai dit : combien de fois êtes-vous mort ?  

 

Il me regarde comme si j’étais sénile. Un des avantages de mon âge vénérable et de ma petite taille : paraître inoffensif. J’en joue avec un infini plaisir, généralement pour me nicher contre les seins des femmes. Plus rarement, cela me sert à pour occuper des brigands de seconde zone en attendant la cavalerie.  

 

J’insiste en désignant ses phalanges, la main gauche arborant un tatouage « I AM » et la main droite, qui tient son arme pointée sur mon assistante, « DEAD ». Il suit mon regard et réfléchit une bonne minute avant de réagir enfin. Manifestement ce n’est pas le couteau le plus affuté du tiroir.  

 

- Jamais, vieux débris. Je suis la mort pour quiconque s’opposera à moi !  

 

Par tous les dieux de la Terre. Cette grandiloquence… Il cumule vraiment tous les poncifs : un costume de mafieux aux fines rayures blanches, des cheveux gominés qu’il a plaqués en arrière en oubliant une mèche au-dessus de l’oreille droite, des lunettes de soleil trop petites qui lui écrasent les tempes… Et par-dessus tout il se force à parler avec une diction lente qui se veut effrayante mais ne parvient qu’à être ridicule.  

 

Et il en fallait déjà, du ridicule, pour me confondre avec le nouveau chimiste en vogue spécialiste de la synthèse de métamphétamine, surnommé le Professeur. J’ai eu beau lui expliquer qu’il y avait erreur, cet âne n’a jamais voulu comprendre et a préféré passer au chantage : lui créer du Crystal Meth ou voir mon assistante souffrir, démonstration à l’appui.  

 

Dommage pour lui : à l’instant même où il l’a giflée il avait signé son arrêt de mort. Ce geste a été l’équivalent d’armer le chien d’un révolver. M’autoriser à passer un coup de fil à mon « fournisseur » pour commander des matières premières m’a permis d’appuyer sur la détente. Une balle est en train de filer inéluctablement vers lui.  

 

Voyez-vous il y a deux choses que je déteste du plus profond de mon âme : les trafiquants de drogue et qu’on fasse du mal à Kazue. Je ne suis pas le seul, ce qu’il découvrira bientôt. J’ai juste besoin d’un peu de temps et que son attention sur focalisée sur moi plutôt que sur ma petite Kazue.  

 

- Ah. « Vous êtes la mort ». Je serais vous je demanderais à mon tatoueur de me rembourser. Parce que votre machin, là, non seulement c’est laid mais ça ne veut strictement rien dire.  

 

Le voilà qui tourne son poing vers lui, arme comprise. Correction : ni affuté ni pointu, il est le couteau à beurre abandonné au fond du tiroir. Il lit et relit les lettres qu’il arbore et le voilà qui ressemble à une anguille hors de l’eau, ouvrant et fermant la bouche. S’il n’avait pas passé ces dernières minutes à effrayer mon assistante en pointant une arme sur sa tête après avoir essayé de la peloter ce serait comique. Encore une petite poussée…  

 

- Je vous assure, « I am Death » et « I am Dead » ce n’est pas la même chose. Je suppose que celui qui l’a fait maîtrisait mal la langue de Shakespeare, aussi mal que vous deux.  

 

Je le vois chercher une répartie mais je parie ce que voudrez qu’il ne trouvera rien. Il regarde son comparse, une armoire à glace sur laquelle est posée une des têtes les plus plates que j’aie jamais vu, qui hausse les épaules avant de continuer sa surveillance devant la fenêtre. Celui-là me paraît être encore plus débile que l’autre, et l’escogriffe n’est déjà pas bien brillant.  

 

C’est bien ma chance : j’aurais pu avoir une bonne histoire à raconter, une de celles où j’aurais pu paraître héroïque à tenir tête à des criminels endurcis… A la place me voilà braqué par deux idiots dont la carrière va être la plus courte de l’histoire du Japon.  

 

AOUCH, je crois que le « chef » a enfin compris et que la gifle que je viens de me prendre témoigne de sa déconvenue.  

 

Risible. Armé. Stupide. Enervé. Donc dangereux. Une petite distraction est de mise.  

 

- Figurez-vous que je connais un homme qui est déjà mort plusieurs fois, d’où ma question. La première fois il n’était qu’un gamin qui n’était pas plus grand que ma canne. Accident d’avion, pas de survivant, il s’est retrouvé tout seul sans nom, sans âge, sans personne. Une mort sociale en quelque sorte. Vous allez me dire que ce n’est pas une véritable mort, mais je vous assure que ne plus exister aux yeux de la société, ça compte. En pleine jungle amazonienne qui plus est ! Vous vous imaginez être perdu là-bas, au mieux d’iguanes qui font deux fois votre taille avec des griffes comme des rasoirs et des dents qui vous coupent une jambe en deux ? Sans parler des serpents : des bestiaux capables d’étouffer une chèvre.  

- Moi j’aime pas les serpents. Mais j’aime bien les chèvres.  

 

C’est la première fois que l’armoire à tête plate ouvre la bouche. Il a une voix d’enfant et le contraste me fait sourire.  

 

- Je vous avoue que je ne suis pas un de leur plus grand fan non plus, jeune homme. Lui confié-je avec un clin d’œil.  

 

Le géant s’éclaire et se penche vers moi.  

 

- Le petit garçon, il s’est fait manger ?  

- Non. Il a réussi à les éviter. Il a erré pendant des jours jusqu’à être recueilli par une troupe de mercenaires. Il a réussi à survivre à la jungle, et à la guerre civile. Une chance insensée. Vous voulez savoir ce qui lui est arrivé ensuite, quand il est mort pour la deuxième fois ?  

 

Tête Plate acquiesce mais Mafieux Ridicule s’énerve de plus belle et pointe à présent son arme sur moi. Kazue en profite pour reculer d’un pas. Je devine qu’elle écoute mon récit avec encore plus d’attention que les deux autres : je devrais sans doute passer de la réalité à la fiction, le personnage central de mon récit n’étant pas un grand bavard et rechignant à partager son histoire avec n’importe qui, mais j’ai mes raisons pour continuer.  

 

- Je m’en fous de vos histoires, papy. Fermez-là.  

- Voilà qui n’est pas très poli. Un vrai yakusa doit être élégant et avoir d’excellentes manières, on ne vous l’a jamais dit ? La deuxième fois, donc, il ne devait pas avoir plus de dix-sept ans. Lui qui avait évité la mort un nombre incalculable de fois a été défait par une simple aiguille plantée dans une veine.  

- Passionnant. Un drogué mort d’une overdose. Fin de l’histoire.  

- Non non, pas un drogué. Ce n’était pas son choix, mais j’y viendrai plus tard. Cet homme, donc, a dû endurer un sevrage des pires qui soient. Vous avez déjà vu une crise de manque ? Demandé-je à Tête Plate.  

- C’est comme quand on a trop faim ?  

 

Il a une tête aussi vide que plate. Un gentil benêt tombé entre les mauvaises mains. Il y a peut-être encore quelque chose à espérer pour lui ?  

 

- Non jeune homme. Imaginez que chacun de vos muscles soit tendu jusqu’à se déchirer, que vous brûliez de la fièvre la plus intense que vous n’ayez jamais connu, que votre cœur batte la chamade jusqu’à ce que vous ayez envie de l’arracher de votre poitrine juste pour faire cesser la douleur, tout ça uniquement parce que votre corps réclame une dose de drogue. Un peu comme ce que les futurs clients de votre patron vont endurer. Ce n’est vraiment pas joli à voir, vous devriez changer de métier avant d’être mouillé jusqu’au cou.  

 

Il fronce le nez et semble réfléchir, le regard dans le vide. Mafieux Ridicule se contente de hausser les épaules.  

- Ton héros est un looser. Il est grand temps qu’il se bute et qu’il reste de l’autre côté.  

 

Je continue malgré tout à l’intention de Tête Plate et d’une autre personne qui, si j’ai bien reconnu le moteur de sa voiture, vient d’arriver.  

- Bref, son cœur a fini par s’arrêter, épuisé. J’ai lutté pendant un temps infini avant qu’il ne batte à nouveau. Depuis ce jour c’est un peu comme si je l’avais fait naître, ce grand benêt. Je ne sais pas s’il s’en doute.  

- Vous lui direz quand vous aurez fait votre job et qu’on sera partis. Coopérez et vous survivrez.  

 

Lorsqu’un type vous tient en joue et vous sort ce genre de phrase avec un sourire en coin qui évoque un piranha avec une rage de dents, éclater de rire n’est pas forcément le meilleur des comportements à adopter, j’avoue. Je n’ai tout simplement pas pu m’en empêcher et à en croire son regard vide je crois que j’ai provoqué sans le vouloir un court-circuit entre deux neurones de Tête Plate.  

- Je vous prie de me pardonner, c’est juste qu’elle est bien bonne. Comme si vous alliez vraiment partir en nous laissant tranquilles. Expliqué-je en essuyant mes yeux.  

 

Tête Plate penche la tête comme un bébé labrador qui essaye de comprendre ce qu’on lui raconte. S’il y a vraiment encore quelque chose à espérer pour lui il va falloir éviter toute reconversion dans une profession intellectuelle. Élever des chèvres devrait lui convenir admirablement bien, à la condition que quelqu’un d’autre l’aide un peu.  

- Vous avez compris que votre patron nous pipeaute, non ? Je m’explique : soit il considère que je suis utile, auquel cas il va me garder sous le coude pour la suite de ses opérations, et comme il sait que je ne l'apprécie pas du tout il va devoir m’y contraindre par la force, soit son but s’arrête à la quantité demandée et dans ce cas il va m’éliminer pour m’empêcher d’en produire pour d’autre et créer une pénurie sur le marché. Dans les deux cas, je perds et il ne va pas tenir sa parole. Tiens, ça me fait penser au jeune homme dont je vous parlais. Figurez-vous qu’il aurait pu se remettre sans mal de ses dernières aventures si…  

- Fin de l’histoire, je ne veux plus t’entendre. Et rappelle ton livreur : j’en ai assez d’attendre. Siffle le Mafieux entre ses dents, vraiment très mécontent cette fois.  

- Il faut savoir : vous voulez que je l’appelle ou que je me taise ?  

- TAIS-TOI !  

- NON ! JE VEUX QU’IL CONTINUE. IL EST GENTIL.  

 

Ah tiens, Tête Plate est en train de doucement changer de camp on dirait.  

- Merci, jeune homme. Il aurait pu s’en remettre, disais-je, si une trahison n’avait pas causé la pire des morts : celle de l’espoir. Ce n’est que récemment et après des années d’errance qu’il a décidé de revenir totalement à la vie, grâce à l’intervention d’une jeune fille heureusement très têtue.  

- Une fée, comme dans les films ?  

 

C’est qu’il en serait attendrissant à force d’être benêt : à ce point-là on pourrait croire qu’il fait exprès, que c’est une caricature. Pourtant je sens que ce n’est pas le cas. Il est vraiment viscéralement simplet, une âme pure. Comment peut-il vivre avec cette innocence et comment est-il tombé entre les pattes de l’autre idiot ? Une fée. L’image me semble très drôle et j’acquiesce finalement, à sa plus grande joie.  

 

- Une fée un peu particulière dont la baguette magique a une forme de massue. Son pouvoir magique c’est d’aller plus loin que l’apparence, de ne pas juger avant de connaître. De donner des secondes chances. C’est grâce à ce pouvoir que lui qui semblait destiner à broyer du noir jusqu’à la fin de ses jours a fini par céder à l’espoir. Un ange de la mort et une muse de la vie, jolie histoire non ? Et quand je dis récemment, je dirais une dizaine de jours mais j’attends qu’il ait l’honnêteté de me le dire ce gros balourd.  

- On avait décidé de rester discrets, ce n’est pas contre vous Professeur. S’excuse Kaori, adossée au chambranle de la porte qu’elle avait entrebâillé quelques secondes plus tôt, lorsqu’elle voit que je la regarde.  

- Et ça fait onze jours…  

 

Une balle tirée à travers le mur désarme le Mafieux en lui traversant la main.  

 

- Trois heures…  

 

Une autre balle désarme Tête Plate : cette fois seule l’arme est touchée. Il est toujours aussi doué, le petit.  

 

- Et trente-deux minutes. Et vous savez le pire ? Demande Ryô en saucissonnant le Mafieux pendant que Kaori regarde la main de Tête Plate, égratignée par un fragment de balle.  

- Non, mais je suppose que tu vas me le dire, gamin ?  

- Et comment !! Le pire c’est que je suis dans le premier mois de notre relation, donc à un moment où le désir sexuel est au summum de son pic, et que quand vous avez appelé nous étions…  

- RYO ! Tais-toi !  

 

La pauvre Kaori est cramoisie. Elle a hurlé avec sa délicatesse légendaire pour couvrir les mots de son partenaire alors qu’elle était juste à côté de Tête Plate. Le pauvre n’a pas pu se protéger les tympans, une main toujours serrée entre les doigts de Kaori, et paraît tout perdu. Quand elle s’en aperçoit elle se confond en excuses brouillonnes et aussitôt je me tourne vers Ryô pour vérifier quelque chose. Gagné : il a cette ridicule expression de tendresse béate des amoureux transis et ne le cache même pas. Le pauvre. Pourvu que ça lui passe vite.  

 

- Dites, Doc, vous n’aviez pas d’autres sujets plus intéressants pour les occuper en nous attendant ? Me demande Ryô, sourire aux lèvres mais regard incisif.  

- Oh si, plein. Pourquoi, tu n’as pas aimé l’histoire de ce garçon ?  

- Pas particulièrement. La fin seule valait la peine.  

- Oh je ne suis pas totalement d’accord. Parce que tu vois, là où certains n’y voient qu’une histoire triste j’y vois autre chose.  

 

Ryô hésite, jette un regard rapide à Kazue qui essaye de se faire toute petite, puis à Kaori qui hausse simplement une épaule, avant de me faire signe de continuer.  

 

- J’ai parlé de ce qui pouvait capter leur attention, en omettant à chaque fois la suite. Oui il a perdu son nom et sa famille mais le jour où il a été recueilli c’était une nouvelle naissance, le début d’une nouvelle vie. Personne ne se souvient de ses premiers moments sur cette Terre, la première fois qu’on est touché, bercé, nourri, n’est-ce pas ? Eh bien pour lui le fait de retrouver un contact humain après des jours tout seul à mourir de faim et de soif était l’équivalent de revenir à la vie et il n’oubliera jamais cette sensation. Oui il a failli mourir à cause de l’Angel Dust mais c’est aussi ce qui lui a fait quitter cet enfer : le conflit s’enlisait depuis des années et aurait duré encore s’il n’avait pas décimé le camp adverse. Oui il a été trahi par son père, mais sans cela il serait resté avec lui et aurait aussi mal tourné que lui. Si rien de tout cela n’était arrivé il serait vraiment et définitivement mort depuis belle lurette.  

- Et il a décidé de revivre, à chaque fois.  

- Ah ça, j’ai peut-être un peu enjolivé les choses sur ce point. Il n’a rien décidé du tout : c’est plutôt les autres qui ont réussi à le convaincre malgré lui. Fis-je avec un clin d’œil.  

 

Le sourire de Ryô gagne cette fois ses yeux.  

- Il le sait, et il les remercie du mieux qu’il peut. Par exemple en vidant les poubelles. Je le mets où, votre nouvel ami ? Demande-t-il en chargeant le Mafieux sur son épaule.  

- Si tu veux bien le déposer au commissariat ce serait bien. Il a touché à Kazue et je ne me sens pas d’humeur à donner des secondes chances, moi.  

 

Je m’en doutais : à la façon dont Ryô regarde l’homme ficelé sur son épaule, il regrette de n’avoir tiré que sur sa main. Bah, trop tard. Si Kaori regarde ailleurs au moment de la « livraison », le Mafieux Ridicule se fera malmener pour mon plus grand plaisir.  

 

Non, petit correction : mon plus grand plaisir c’est de voir Ryô tendre la main vers Kaori pour qu’elle vienne vers lui, de les voir emmêler leurs doigts comme si c’était naturel. C’est la première fois que je le sens à ce point en paix, ce cœur que j’ai convaincu de repartir.  

 

Allez, pas trop de mièvrerie : à mon âge un excès de glucose n’est pas conseillé et il me reste une chose à gérer.  

- Bien. Dis-moi, à part les chèvres, tu as d’autres choses que tu aimes dans la vie et que tu voudrais faire ?  

- J’aime bien les fleurs. Vous en avez plein, dehors, que j’ai bien aimé regarder.  

- Bon. On va voir ce que tu vaux en jardinier. C’est quoi ton nom, mon garçon ?  

- Je sais pas. On m’a toujours appelé « l’idiot » depuis que je suis petit. J’aime pas trop ce nom-là, j’aimerais bien en avoir un vrai.  

 

Le destin est taquin. Oh, après tout, je suis encore assez fringuant pour avoir un deuxième fils.  

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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