Capitolo 9 :: Carrefour du Destin Pubblicato: 09-04-04 - Ultimo aggiornamento: 09-04-04 Commenti: Bon là, j'ai besoin de votre aide. Je ne sais comment terminer ma fic. Fin heureuse ou fin malheureuse ??? Dite-moi ce qu'il vous plairait car je ne sais pas faire mon choix, les deux fins me tentent... Encore une fois je tiens à remercier tous ceux qui m'ont encouragés ainsi que le moteur de recherche Paroles.net. Un dernier mot destiné à Sekhmet notre Déesse Resplendissante: ne te décourage pas, garde le moral, et n'arrête pas d'écrire !
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« Where are those happy days, they seem so hard to find
I tried to reach for you, but you have closed your mind
Whatever happened to our love?
I wish I understood
It used to be so nice, it used to be so good
So when you're near me, darling can't you hear me
S. O. S.
The love you gave me, nothing else can save me
S. O. S.
When you're gone
How can I even try to go on?
When you're gone
Though I try how can I carry on?
You seem so far away though you are standing near
You made me feel alive, but something died I fear
I really tried to make it out
I wish I understood
What happened to our love, it used to be so good
So when you're near me, darling can't you hear me
S. O. S.
The love you gave me, nothing else can save me
S. O. S.
When you're gone
How can I even try to go on?
When you're gone
Though I try how can I carry on?
So when you're near me, darling can't you hear me
S. O. S.
And the love you gave me, nothing else can save me
S. O. S.
When you're gone
How can I even try to go on?
When you're gone
Though I try how can I carry on?
When you're gone
How can I even try to go on?
When you're gone
Though I try how can I carry on? »
( SOS – ABBA )
Insultée, injuriée, dénigrée, je peux beaucoup accepter, Ryo, mais que tu me blesses au cœur, ça je ne le peux pas.
Tu entres dans le salon comme si de rien n’était, comme si je n’existais pas. Te rappelles-tu seulement que tu as une partenaire ? Ou tes souvenirs sont-ils tellement brouillés par l’alcool que tu ne peux plus te souvenir de la femme qui t’a sacrifié huit années de sa vie, huit ans au cours desquelles elle a tout fait pour toi. Tout, sans exceptions, toujours pour toi, sans jamais penser à elle-même.
Si tu avais été seul, j’aurais pu comme toujours te pardonner des inquiétudes que tu m’as causées. Mais tu n’es pas seul et je ne peux pas te le pardonner.
Je sens les larmes me monter aux yeux, mon cœur se serre, et mes lèvres tremblent.
Mais je suis fière, et je l’ai toujours été. Je ne donnerais pas satisfaction à cette femme de voir à quel point je suis blessé. Je serais être stoïque. Je ne lui donnerais pas satisfaction et je ne bougerais pas de ma place.
J’attendais.
Je ne sais pas ce que j’attendais de Ryo. Des excuses ? Du sarcasme, des méchancetés ? Peut-être bien.
Un mot, un geste, un signe, n’importe quoi pour me montrer qu’il pensait à moi. Qu’il me voyait…
Mais je n’eus même pas droit à ça. Chancelant, ils se sont dirigés vers l’escalier et sont montés dans sa chambre. Sans un mot ou geste pour indiquer qu’il m’avait vu.
Dans leur dos les larmes de rage et de douleur me coulaient des joues. Avant de disparaître derrière le coin la femme se retourna et me lança un sourire victorieux…
C’était trop !
J’en avais marre !
« Oh, oh ...
Fatiguée d'attendre
De toi des mots tendres
Que tu ne diras pas
Toi qui ne penses qu'à toi
Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre.
J'ai tout essayé pourtant
Toutes les armes des femmes
J'ai même versé une larme, seulement
Ai-je aimé nos silences
Ou ta belle indifférence, finalement
Je ne sais plus quoi faire
Moi qui d'ordinaire
Mesurais mon courage
Aux violences des orages
Il me faut faire le deuil
De toi de mon orgueil
Moi j'étais prête à tout
Sauf me pendre à ton cou
J'aurais été avec toi
Jusqu'en Alaska
Qu'importe si je ne supporte pas le froid
J'ai trouvé la chaleur
Près du feu des projecteurs
Loin de toi
Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre.
Je ne veux plus attendre
Je ne veux plus apprendre
Comment briser la glace
Quand ton reflet s'efface
Je ne vais pas t'aimer sans mot dire
J'vais pas te maudire
Oublier ton visage et ta voix
Tu sais pour être femme
On peut bien briser son âme
Plusieurs fois
Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre.
Je ne veux plus attendre
Je ne veux plus apprendre
Comment briser la glace
Quand ton reflet s'efface
Je ne vais pas t'aimer sans mot dire
J'vais pas te maudire
Oublier ton visage et ta voix
Tu sais pour être femme
On peut bien briser son âme
Plusieurs fois »
( Fatigué d’attendre – Patricia Kaas )
Ces larmes… Ces larmes sont les dernières larmes nécessaires pour faire déborder le vase qu’est mon cœur. Sous la pression des émotions il s’est brisé. C’est fini. Je n’ai plus de cœur.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté clouée sur place, repensant et revoyant cette scène d’une minute, encore et encore et encore.
Aurais-je dû dire quelque chose ? Aurais-je dû le réprimander comme je le fais toujours ? Aurais-je, aurais-je, aurais-je… Tant de possibilités et autant futurs que de grains de sable sur la plage…
Lentement je reviens à la réalité. Le miroir en face de moi reflète le soleil couchant derrière moi. Comme un robot je monte les escaliers et ferme la porte de ma chambre derrière moi. J’évite du regard la porte de la chambre de Ryo. Je ne sais pas ce que je ferais si je la regarde.
Dans sa chambre Kaori s’effondre en pleur sur son lit. Alors qu’elle étouffe ses cris et ses gémissements dans son oreiller, elle serre fort contre elle sa peluche préférée, lui confiant par l’intermédiaire de ses larmes tout son chagrin et tout son mal.
« Viens pleurer, viens pleurer au creux de mes bras
Viens pleurer, laisse aller ton corps contre moi
Maladresse, maladresse, incompréhension
Font souvent l'amour s'enfuir sans raison
Ni caresse, ni tendresse, et satisfaction
On se réveille alors un jour sans illusion
Viens pleurer, viens pleurer au creux de mes bras
Viens pleurer, laisse aller ton corps contre moi
Si tu veux, je suis là pour te consoler
Je ne peux pas te voir comme ça, désespérée
Si tu veux, je suis là pour te faire oublier
Celui qui n'a pas su te garder
Viens pleurer, viens pleurer au creux de mes bras
Viens pleurer, laisse aller ton corps contre moi
Je protégerai, je te cajolerai, je t'aimerai, oh ! oui, je t'aimerai
Je t'attends depuis si longtemps, si longtemps
Oh oh oh oh ! Oh oh oh ! Oh !
Viens pleurer, viens pleurer au creux de mes bras
Viens pleurer, laisse aller ton corps contre moi
Viens pleurer, viens pleurer au creux de mes bras
Viens pleurer, laisse aller ton corps contre moi »
( Viens pleurer – Compagnie Créole )
Finalement après s’être finalement calmée, Kaori se leva. Elle déposa sa peluche trempée à côté de son oreiller. D’une main elle prit la photo de son frère, de l’autre le coffret contenant sa bague, et elle sortit de sa chambre. Sans faire de bruit elle sortit de l’appartement.
De la rue elle jeta un dernier regard vers la chambre de Ryo.
« Cœur blessé, torturé
par tout le mal que tu m'as fait
au fond c'était perdu d'avance
il ne reste aucune chance
alors adieu moi je m'en vais
J'ai le cœur blessé
à tout jamais
il y a de quoi vous rendre fou
quand on a tout perdu d'un coup
adieu je m'en vais le cœur gros
il faut croire que c'était trop beau
Cœur blessé, torturé
par tout le mal que tu m'as fait
rien ne pourra calmer ma peine
je sais, quoi qu'il advienne,
je ne pourrai plus t'oublier
J'ai le cœur blessé
à tout jamais... »
( Cœur blessé – Petula Clark )
Lentement elle s’éloigne, sans se presser… sans se retourner… sans savoir où aller.
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