Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 09-09-23

Ultimo aggiornamento: 09-09-23

 

Commenti: 5 reviews

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General

 

Riassunto: Un premier café, des interrogations, le début d'un partenariat

 

Disclaimer: Les personnages de "Happy birthday City Hunter ! Le premier café (ou presque)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Happy birthday City Hunter ! Le premier café (ou presque)

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 09-09-23 - Ultimo aggiornamento: 09-09-23

Commenti: Bonsoir, voici un nouvel OS dans le cadre du défi lancé par Mana. Sur le thème première fois. Juste un petit moment qui se passe au début du partenariat de nos chouchous. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1


 

Incrédulité… clignement d’yeux pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas… lever d’yeux vers la seule personne pouvant lui apporter une réponse.  

 

 

- Qu’est-ce que c’est ?, demanda Kaori comme si son cerveau refusait de faire aller les rouages qui lui permettraient de transmettre l’information qu’elle visualisait jusqu’au centre qui ferait surgir l’idée de ce que c’était.  

 

 

Sourire narquois… main infaillible… éclat dans le regard sombre qui lui faisait face…  

 

 

- Une tasse de café… comme tu en vois tous les jours., répondit Ryô d’un ton moqueur.  

 

 

Froncement de sourcils, léger agacement masquant la gêne face à sa bêtise apparente, prise en main de la tasse fumante, sa chaleur se diffusant dans les appendices.  

 

 

- Merci, j’avais remarqué., fit-elle d’un ton pincé.  

 

 

Augmentation de l’amusement, lèvres s’étirant en un sourire en coin, sensation légère, rémanente de ses doigts frôlant les siens.  

 

 

- Vraiment ? Je n’en aurais pas juré., ironisa-t-il.  

 

- J’ai juste été surprise. Tu ne m’as pas habituée à me donner une tasse de café., lui fit-elle remarquer, trempant les lèvres dans le breuvage noir.  

 

- Tu as mis du sucre dedans ?, s’étonna-t-elle.  

 

 

Ryô se retint de grimacer face à ce petit geste auquel il n’avait pas prêté attention en le faisant. Il resta impassible et fit comme s’il n’avait pas entendu, tâtant ses poches avant d’en sortir ses cigarettes.  

 

 

- Comment tu sais que je mets du sucre dans mon café ?, insista-t-elle.  

 

- Je sais pas. J’en ai mis, c’est tout., répliqua-t-il négligemment.  

 

 

Elle fronça les sourcils et reprit une gorgée de café. Deux sucres, c’était ce qu’elle mettait chaque matin dans son café… et il n’était jamais là quand elle le faisait. Pur hasard ? Elle n’y croyait pas. Un sucre, passe encore mais deux…  

 

 

- Tu en as mis deux, Ryô. C’est la première fois que tu me sers un café alors que tu ne m’as jamais vu en préparer un auparavant et tu as mis deux sucres., lui assura-t-elle.  

 

- Ecoute, si t’es pas contente, dis-toi que ce sera la première et la dernière fois. Tu n’auras plus à t’en inquiéter., fit-il dans un mouvement d’humeur.  

 

 

Ce n’était pas la première fois qu’il le faisait. C’était le deuxième café qu’il lui servait mais, si elle n’en faisait pas de cas, il n’en ferait pas non plus. Le passé était le passé après tout. Il tourna les talons et s’en alla, laissant la porte se refermer derrière lui dans un claquement sec.  

 

 

Kaori grimaça en entendant le son. Pourquoi s’était-il fâché ? Etait-ce réellement un problème qu’elle veuille comprendre ? Elle poussa un long soupir, regardant de nouveau sa tasse. Cela faisait si peu de temps qu’ils vivaient sous le même toit. Elle ne pouvait même pas s’appuyer sur le fait qu’ils se connaissaient avant : ils s’étaient rencontrés à peine quelques jours avant… avant la mort d’Hide, se souvint-elle, une boule se formant dans sa trachée. Elle serra les doigts sur sa tasse, se concentrant sur la chaleur qui se diffusait dans ses doigts, pour lutter contre la tristesse encore bien présente. A peine quelques mois s’étaient écoulés depuis sa disparition.  

 

 

Elle avala une autre gorgée et s’apaisa progressivement. Il lui avait apporté une tasse de café. Ce n’était pas quelque chose d’extraordinaire pour beaucoup certainement mais, pour elle, c’était la première fois… enfin comme la première fois parce qu’il y avait eu cette tasse offerte quatre ans auparavant.  

 

 

Elle observa les lieux et retrouva exactement l’endroit où elle était assise. Elle l’avait suivi depuis le rendez-vous qu’elle avait vu dans l’agenda de son frère. C’était un vingt-six mars et le rendez-vous concernait un assassinat. Elle n’avait pas pu laisser Hideyuki s’engager dans cette voie sans intervenir. Elle avait décidé de suivre son partenaire quand il n’était pas avec lui et de lui montrer qui il était… sauf que, malgré ses excentricités, il l’avait découverte et, après l’attaque à laquelle elle avait assistée, il l’avait emmenée chez lui. Il lui avait offert une tasse de café avant de l’interroger. Curiosité ou envie de jouer les héros ?, lui avait-il demandé. Elle n’avait pas répondu à sa question mais elle se prit à imaginer sa réaction si elle lui avait dit que c’était par curiosité.  

 

 

- Ca aurait été du plus bel effet… pipa-t-elle, portant la tasse à ses lèvres, un léger sourire éclairant ses traits.  

 

 

Elle se revit ce jour-là, assise contre le mur, Ryô lui apportant une tasse de café. C’était la première fois qu’elle buvait du café. Ca avait l’air chaud, brûlant même si elle se fiait à la sensation sur le bout de ses doigts, et elle s’était demandée si elle devait souffler dessus ou y aller franco. Elle s’était souvenue du rôle qu’elle avait endossé. Elle n’était pas une jeune fille fragile et hésitante mais un gamin qui avait suivi Ryô.  

 

 

Elle ne put s’empêcher de sourire.  

 

 

Il l’intéressait vraiment mais pas pour savoir si elle voulait exercer le même métier plus tard. Elle voulait simplement convaincre Hideyuki de voir la vérité en face sur son partenaire et d’arrêter. Au final, c’était elle qui s’était rendue compte que les choses étaient bien plus complexes qu’elle le pensait. C’était elle qui était devenue une autre alliée de Ryô, à sa manière, dans l’ombre, au creux de sa poitrine de jeune fille en fleur. Elle était tombée amoureuse de lui… et ses sentiments étaient encore intacts quatre ans plus tard.  

 

 

Elle avait goûté son premier café ce jour-là et en avait recraché la moitié sur une blague de Ryô, une blague sur le fait qu’il avait empoisonné son café. C’était donc ça le goût amer qui lui restait en bouche ?, avait-elle pensé brièvement. Elle se souvenait de son ton moqueur lorsqu’il lui avait avoué sa petite plaisanterie et, de là, il l’avait appelée « Sugar Boy ».  

 

 

Sugar Boy… Il n’avait jamais réutilisé ce nom depuis lors. Elle sourit, quelque peu mélancolique. C’était un moment de leur histoire et pourtant ni l’un ni l’autre ne l’avait jamais évoqué. Elle avait du mal à y croire mais, visiblement, elle avait bien réussi son coup. Il ne s’était rendu compte de rien, n’avait pas fait le lien avec elle quatre ans plus tard. Machinalement, elle soupesa les cheveux qui tombaient sur sa nuque. Elle les avait eus bien plus courts à l’époque, elle s’en souvenait parfaitement, mais, malgré tout, elle avait du mal à croire qu’il n’ait pas fait le lien. Peut-être qu’il ne se souvenait pas de Sugar Boy, ce qui la vexa un peu quand même. Elle pouvait aussi comprendre qu’un garçon soit vite sorti de sa mémoire…  

 

 

Etait-il temps qu’ils parlent de leur première rencontre ? Devait-elle se lancer et lever le voile sur cet épisode de leurs vies ? Comment réagirait-il ? Qu’est-ce qu’il penserait si elle lançait le sujet ? Et s’il le prenait mal ? S’il pensait qu’elle n’était pas digne de confiance parce qu’elle lui avait menti à l’époque ? Il pourrait lui dire de partir, de quitter l’appartement et elle se retrouverait seule…  

 

 

Elle se sentit trembler et resserra sa prise sur la tasse. Elle ne pouvait pas. Elle ne voulait surtout pas quitter cet endroit et la personne qui la rassurait dans une certaine mesure. Elle avait besoin de sa force pour ne pas s’effondrer de douleur et de tristesse. Elle ne savait comment mais, en sa présence, elle trouvait la force de surmonter ses émotions négatives. Peut-être parce qu’il était si stable, si impassible. C’était lénifiant quelque part. Bon, il y avait aussi les mauvais moments, celui où il jouait les pervers mais devoir le pourchasser, limiter ses excès de libido l’aidaient aussi à être plus forte. Avec les missions, le fait de vouloir être une bonne partenaire pour lui, tout ce qu’il y avait à apprendre, toutes ces personnes à aider, c’étaient des bonnes distractions et surtout des bons moteurs pour avancer. La vie continuait.  

 

 

Alors pouvait-elle prendre le risque de tout dévoiler à Ryô ? Pouvait-elle risquer de se retrouver à la porte du jour au lendemain sans aucun but dans la vie, la solitude pour seule compagnie ?  

 

 

Elle observa sa tasse et avala la dernière gorgée du breuvage noir, sucré comme elle l’aimait. Elle garda encore le mug en mains un temps avant de se décider à quitter l’appartement pour vaquer à ses occupations quotidiennes.  

 

 

Ryô quitta le dernier indic qu’il devait voir et reprit le chemin de l’appartement. Il espérait que Kaori aurait oublié cette histoire de café. C’était vraiment ridicule. Oui, il savait qu’elle mettait du sucre dans son café et combien de morceaux aussi. Il n’avait pas spécialement cherché l’information. Il s’en était juste rendu compte et les gestes avaient été machinaux, verser le café, jeter deux sucres dedans et l’amener. Il ne savait même pas pourquoi il avait décidé de lui amener un café alors qu’il s’en servait un.  

 

 

Le premier café… Ce n’était pas la stricte vérité. Il y avait eu ce café quatre, cinq ans peut-être plus tôt. Il esquissa un léger sourire en coin. Sugar Boy… Il lui en avait déjà servi ce jour-là et elle l’avait recraché après sa petite blague. Sugar Boy avait du caractère et un sacré courage pour décider de suivre un tueur professionnel… comme Kaori. Dès qu’il l’avait vue, il avait fait le lien entre les deux. Comme Sugar Boy, elle l’avait suivi. Il avait ressenti une certaine fierté à la voir prendre sa vie à deux mains et prendre la suite de son frère mais il n’avait pas toujours été sûr qu’elle resterait après avoir vengé Hide. Elle l’avait fait et elle était devenue son assistante.  

 

 

Bon, ce n’était pas l’assistante du siècle, il devait bien l’admettre, mais il y avait quelque chose de prometteur en elle. C’était ce qui l’aidait à accepter les petits tracas de la colocation, ça et la promesse qu’il avait faite à Hideyuki. Parce qu’il avait quand même la vie beaucoup plus difficile qu’avant, beaucoup moins nonchalante. Elle le forçait à se réveiller à des heures indues, l’empêchait de ramener des filles chez lui, dans son lit, le faisait travailler… réfléchir aussi.  

 

 

Avant, il n’avait jamais eu à se préoccuper de quoi que ce soit chez lui. Il avait quatre murs entre lesquels il pouvait faire ce qu’il voulait, être ce qu’il voulait, ne pas paraître. Depuis qu’elle était là, il devait faire attention chez lui également… mais apparemment, il ne se maîtrisait pas à cent pour cent s’il lui amenait une tasse de café avec deux sucres comme elle l’aimait. C’était la raison qui l’avait mis en rogne quand elle avait cherché à comprendre. Il devait être plus vigilant, surtout avec elle. Elle avait une place spéciale dans sa vie. C’était la sœur d’Hide. Elle était jeune, innocente et il avait ressenti une certaine attirance pour elle, une attirance qu’il avait muselée par respect pour les deux Makimura.  

 

 

- A partir de maintenant, tu n’es plus une femme., se souvint-il.  

 

 

Elle l’avait déjà fait après tout, quatre ans plus tôt. Alors s’il devait y mettre du sien, elle le ferait aussi. Il en avait donné des tasses de café à Hideyuki et il n’avait jamais fait un tel foin… Il ne l’avait même pas regardé en étant surpris la première fois. Il fronça les sourcils, c’était à quelle occasion déjà ? Il fouilla un peu sa mémoire avant de ricaner intérieurement. Ah oui, il y était. La première tasse de café qu’il avait donnée à Hide avait fini sur son imper suite à une prétendue maladresse de sa part… Il régna sur ses traits en entrant dans l’appartement. Le passé était le passé.  

 

 

- Ryô, pour ce matin…, entendit-il.  

 

 

Il grogna légèrement. Elle allait remettre ça.  

 

 

- Merci… de m’avoir apporté un café, je veux dire., lui dit-elle.  

 

- Le repas est prêt si tu veux., l’informa-t-elle avant de repartir en cuisine.  

 

 

Il la regarda s’en aller, surpris. Il ne s’était pas attendu ça. Il pensait qu’elle allait remettre l’interrogatoire sur le tapis mais non, elle laissait couler.  

 

 

- C’est mon plat préféré., pipa-t-il, levant un sourcil.  

 

- Comment tu as su ?, lui demanda-t-il.  

 

 

Kaori le regarda, surprise, puis esquissa un sourire.  

 

 

- Comme toi pour le café, le hasard., répondit-elle.  

 

 

Ils se regardèrent un instant avant de rebaisser les yeux sur leur assiette et de profiter du repas dans un silence contemplatif.  

 

 

- Je n’ai jamais cru au hasard., pipa soudain Ryô, lui jetant un petit regard.  

 

 

Kaori posa ses couverts et le regarda, se mordillant légèrement la lèvre.  

 

 

- Ryô, tu…, commença-t-elle, se disant qu’il était peut-être préférable de livrer la vérité maintenant plutôt qu’il ne le découvre plus tard.  

 

 

Après tout, elle n’avait fait que prétendre être un garçon qu’il lui avait demandé d’être quatre ans plus tard…, s’encouragea-t-elle.  

 

 

- Remarque, on dit que le hasard fait parfois bien les choses…, musa-t-il, se grattant le menton.  

 

- Bon, ben, ça c’était mon plat préféré… avant que tu le cuisines., lui apprit-il, repoussant son assiette vide avec une grimace.  

 

- Quoi ?, fit-elle, surprise.  

 

- Tu vas vraiment devoir faire quelque chose pour cuisiner des meilleurs plats. Tu cherches à m’empoisonner ou quoi ?, la taquina-t-il.  

 

- T’empois… Eh ! Je ne fais pas ce genre de blague-là comme toi !, se défendit-elle, les mains agrippées au plateau de la table.  

 

- Comme moi ?, fit-il, feignant la surprise.  

 

- Quand t’ai-je fait ce genre de blague ?, lui retourna-t-il, l’observant.  

 

 

Kaori se rendit compte qu’elle avait fauté. Elle devait vraiment apprendre à réfléchir à ce qu’elle disait mais c’était plus fort qu’elle, il lui mettait les nerfs en pelote.  

 

 

- Euh… Je ne sais pas. Je suppose que ça pourrait juste être ton genre., bredouilla-t-elle.  

 

 

Il se gratta le menton comme s’il réfléchissait à ses mots et finit par acquiescer.  

 

 

- Je n’y avais jamais songé mais pourquoi pas ?, admit-il.  

 

- Tu veux un café ?, lui proposa-t-elle.  

 

- Tu les fais mieux que tu ne cuisines, j’espère ?, répondit-il, moqueur.  

 

 

Pour toute réponse, il reçut une massue estampillée « pour les compliments sur le café et le repas ». Il regarda l’objet et soupira. Si seulement il avait su, il y aurait peut-être réfléchi à deux fois avant de l’inviter chez lui une deuxième fois...  

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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