Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-12-23

Ultimo aggiornamento: 05-05-24

 

Commenti: 12 reviews

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Action

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsqu'un riche excentrique décide d'organiser le concours du meilleur nettoyeur au monde?

 

Disclaimer: Les personnages de "Hunter Game" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Hunter Game

 

Capitolo 16 :: Chapitre 15

Pubblicato: 07-04-24 - Ultimo aggiornamento: 07-04-24

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Juste pour que les choses soient claires, la partie avec le Professeur et les trois amies est un peu plus avancé dans le temps. A la fin de ce chapitre, ils sont à la journée suivante. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 11 13 14 15 16 17 18 19


 

Chapitre 15  

 

Accroupi au bord d’un ruisseau, Ryô écopa de l’eau qu’il passa à Mick dans un contenant de fortune. L’américain but tout en surveillant les alentours. Umi était à côté de Kaori qui avait les pieds immergés dans le cours d’eau un peu plus loin en aval de la position de son compagnon. Morton était non loin, essoufflé, appuyé contre un arbre.  

 

- Venez boire., lui ordonna le nettoyeur.  

- Je vais m’en passer. On ne sait pas ce qui traîne dans ces cours d’eau., dédaigna l’américain.  

- Faites comme vous voulez. On ne trouvera pas un distributeur de boissons ni un café sur notre chemin., répondit Ryô, haussant les épaules.  

- Umi, je te sers un coup ?, lui proposa-t-il.  

- Ca changera les rôles pour une fois. Tu t’appliqueras, j’espère., gronda l’ex-mercenaire.  

 

Il se leva et approcha de son ami, acceptant le « gobelet » de fortune qu’il lui tendit. Voyant une ouverture, le milliardaire se leva et approcha discrètement de la rouquine même s’il savait qu’il devait se tenir à l’écart. C’était plus fort que lui. Elle l’avait fait fantasmer tout autant que ses congénères dans la tour. Sa rétrogradation, aussi humiliante fut-elle, avait au moins l’avantage de l’avoir placée sur sa route et il avait la folie de vouloir en profiter malgré les trois hommes qui veillaient sur elle de manière très protectrice… sauf pour le moment.  

 

- Elle est bonne ?, lui demanda-t-il, s’astreignant à garder les yeux sur son visage.  

 

Il avait eu largement le temps d’observer son corps jusqu’à présent et devait faire bonne figure. Se retenant de lever les yeux au ciel, Kaori lui jeta un regard ennuyé.  

 

- Excellente… Ne manque que la chaise longue., fit-elle, sarcastique.  

- Et un peu plus de soleil peut-être., offrit-il.  

- Si vous le souhaitez, quand ce sera fini, je pourrais vous emmener en Floride pour profiter de longues vacances au soleil.  

- Quand ce sera fini, Monsieur Morton, j’escompte bien que vous profitiez de longues vacances dans notre merveilleux pays., lui retourna Kaori d’un ton neutre et avec un sourire aussi faux que son plaisir à lui parler.  

- Avec vous ? Tout ce que vous voudrez., répliqua-t-il, heureux d’avoir une ouverture.  

 

Une aura puissante les entoura, tirant un vrai sourire à la jeune femme et faisant déglutir Morton qui peina à relever le regard comme si un poids l’en empêchait.  

 

- Tiens, Kaori, bois ça., lui conseilla Ryô, lui tendant la feuille enroulée en gobelet.  

- Merci., accepta-t-elle avec plaisir.  

- Tu envisages de prendre quelques jours de repos en compagnie de Monsieur ?, l’interrogea-t-il, ne ressentant pas la moindre jalousie.  

 

Il voyait la lueur de plaisir dans ses prunelles, une lueur qui y était apparue à son arrivée. Il se doutait de ce qui se tramait. Calme, il la contourna et sortit un de ses pieds de l’eau, l’examinant attentivement.  

 

- Monsieur Morton m’a invitée à prendre quelques jours de vacances en Floride quand on s’en irait d’ici., lui expliqua-t-elle.  

- Je lui ai… conseillé de profiter d’un séjour au Japon., ajouta-t-elle, échangeant un regard de connivence avec son compagnon.  

- Excellent conseil., apprécia Ryô.  

 

Un conseil qui deviendrait une obligation s’il avait son mot à dire… Morton bénéficierait d’un séjour à l’ombre et il était sûr que Saeko ferait tout pour transformer son désir en réalité. Il reposa les pieds de sa belle, pas vraiment satisfait de l’évolution, l’infection ne semblant plus se répandre, seulement stagner, mais devant s’en contenter.  

 

- On va…, commença-t-il avant de relever brusquement la tête.  

 

******************  

 

Dans la tour, les conversations avaient repris bon train comme si les évènements de la veille et surtout l’éviction d’un des leurs et son apparition sur les écrans n’étaient déjà plus qu’un lointain souvenir. Aussi lorsqu’un nouvel écran vira au rouge, l’un des spectateurs se fit le devoir d’avertir tout le monde même si ce n’était pas n’importe qui dont ils venaient de perdre la trace de vie.  

 

- Apparemment, le nouvel arrivant n’aura pas fait long feu…, lança-t-il, amusé.  

 

L’organisateur se retourna et observa les écrans avant de lancer un regard à un de ses hommes debout dans un recoin de la pièce. Celui-ci mit moins de deux secondes avant de disparaître.  

 

- C’est la dure loi de la jungle. Seuls les plus forts survivent., fit-il, prenant un air faussement navré.  

- Dommage qu’on n’ait pas eu l’occasion de le voir se battre. J’aurais aimé savoir s’il avait autant de muscles que de gueule., plaisanta le premier.  

- Je ne pense pas., murmura le présentateur pour lui-même.  

- Mais bon ce ne sera pas une grande perte… vous ne me contredirez pas, ma chère amie., fit-il, s’adressant à la dame qui s’était disputée avec Morton.  

 

Il vit une lueur de crainte flasher dans son regard avant qu’elle se contienne de nouveau et lève son verre vers lui.  

 

- Du tout., acquiesça-t-elle, tentant de paraître aussi convaincue que possible.  

 

Il lui adressa un sourire dominateur et effleura l’idée de lui rendre de nouveau visite la nuit qui suivrait pour voir les effets que la dernière avait pu produire. Peut-être le ferait-il… ou peut-être pas… Tout dépendait en fait du moment où ses hommes lui ramèneraient la prix des enchères.  

 

- Monsieur.  

 

L’appel bref et concis de l’homme qui était descendu le ramena au moment présent et il se tourna vers lui pour écouter ce qu’il avait à lui apprendre.  

 

************************  

 

A Tokyo, dans l’enceinte de la clinique, l’ambiance était tendue. Les quatre personnes présentes s’étaient relayées toute la nuit pour faire avancer les recherches et la déception fut grande au petit matin quand ils se rendirent compte qu’ils n’avaient pas encore la destination à laquelle ils devaient se rendre.  

 

- On a encore sept hélicoptères à suivre. On en prend chacun un et on va jusqu’à sa destination., décida le Professeur.  

 

Saeko ne se posa même pas de question et téléphona au commissariat pour se faire porter pâle, feignant une vilaine grippe qui la clouait au lit et le ferait encore certainement dans les jours à venir. Cela lui valut un regard surpris de ses amies, surpris mais aussi reconnaissant.  

 

Pendant les heures qui suivirent, le plus grand silence régna dans la pièce, seulement brisé par de brefs clics de clavier ou souris.  

 

********************  

 

- On va…, commença Ryô avant de relever brusquement la tête.  

 

Avant même d’avoir vu qui arrivait, il attrapa Kaori et roula de l’autre côté du ruisseau, les écartant du passage de l’homme qui arriva en courant et se jeta sur Morton. Ce dernier hurla de peur mais c’était bien le cadet des soucis du nettoyeur qui se tenait d’une main au rebord du piège dans lequel ils étaient tombés en voulant se protéger. De l’autre, il tenait la main de Kaori dont il sentait la tension.  

 

Il ne pouvait pas tomber et encore moins la lâcher et pourtant la situation était particulièrement dangereuse puisque rien n’étayait la fosse. Il était accroché à de la terre qui pouvait à tout moment s’effriter sous leur poids et le bourdonnement qu’il entendait provenir d’en-dessous d’eux n’avait rien d’engageant. Il n’y avait ni abeille, ni guêpe ou autre insecte volant du genre mais ça bourdonnait, ce qui signifiait que sous leurs pieds qui ne reposaient sur rien, évoluaient des scorpions et, à en juger à l’oreille, il n’y en avait pas un ou dix mais plutôt une centaine. Il ne faisait aucun doute pour lui que ceux-ci ne feraient pas partie des espèces non venimeuses qui ne leur infligeraient donc qu’une vive douleur au moment de la piqûre.  

 

- Ah !, hurlait Morton au prise avec son assaillant qui le tenait par la gorge.  

 

Il aurait aimé le faire taire et pouvoir ainsi ne pas risquer d’être distrait ou que Kaori panique à force d’avoir les nerfs trop sollicités. Pour le moment, elle se faisait aussi légère et souple que possible, restant calme afin de ne pas aggraver leur situation à coup sûr. Comme il aimait cette femme et en était fier. Elle avait ses moments de faiblesse mais, quand il le fallait, elle se montrait calme et forte.  

 

Umibozu et Mick bougèrent, enfin, se dit-il, après ce qui lui parut des heures. L’américain se jeta sur le nouvel arrivant, utilisant une de ses fléchettes qu’il piqua dans son épaule. L’intrus se retourna dédaigneusement vers lui, lâchant Morton qu’il repoussa, le faisant tomber contre un tronc d’arbre, ce qui l’assomma.  

 

- C’est tout ce dont tu es capable, fillette., ricana l’homme.  

- Une petit chose qui fait son effet., ne se démonta pas Mick, reculant pour remettre une certaine distance entre eux.  

 

Il était prêt à l’attaquer mais il n’était pas un débutant. Il savait que, s’il était trop près, il n’aurait pas suffisamment de marge de manœuvre et, sans être sûr de pouvoir maîtriser l’homme à cause de ses blessures, il devait au moins gagner du temps pour que Umibozu puisse sortir Ryô et Kaori de leur piège.  

 

- Sens rien, moi. T’as mis quoi de l’eau dedans ?, se moqua l’autre.  

- Tu vas voir., répliqua Mick, sûr de lui.  

 

Tout au moins le semblait-il car le doute s’invita. Le curare qui était présent dans les fléchettes aurait déjà dû commencer à faire effet. Se pouvait-il que ne l’ayant pas privé de ses armes, on ait remplacé le poison pour de l’eau ? C’était une possibilité qu’il n’avait pas envisagée jusqu’alors. Il ne se laissa pourtant pas distraire par ses pensées et para les coups que lui asséna son adversaire, lui en rendant quelques-uns quand cela lui semblait opportun. Il ne se mettrait pas dans une position de faiblesse en voulant aller trop vite ou jouer les coqs.  

 

- C’est tout ce dont tu es capable ?, le nargua-t-il, à peine essoufflé.  

 

Il ne regarda pas directement vers l’endroit où Umibozu était penché en avant au secours de leurs amis. Il le surveillait du coin de l’oeil, s’arrangeant pour garder son adversaire loin de là-bas.  

 

- Tu causes beaucoup plus que tu n’agis., le piqua l’autre avec un sourire mauvais.  

- Ca, c’est parce que tu n’es pas mon type. Tu porterais une jupe et un joli décolleté, je me sentirais beaucoup plus emballé., lâcha l’américain.  

- Je pourrais peut-être te conseiller une clinique au Maroc., suggéra-t-il.  

- Pourquoi il parle du Maroc ?, demanda soudain Kaori qui s’était concentrée sur autre chose que les petites bêtes un mètre sous elle.  

- Je ne suis pas sûr que ce soit le moment, Kao., grogna Ryô.  

- Umi, tu comptes continuer à nous regarder ainsi ou tu vas te décider à bouger ?, lui demanda-t-il, inquiet pour sa compagne.  

- Je me demande comment faire pour sortir Kaori et te laisser là., répondit le géant de manière ironique.  

- C’est une idée mais tu n’aurais pas la réponse que tu attends depuis si longtemps à savoir qui de nous deux est le meilleur., objecta le nettoyeur.  

 

Kaori les écouta se chamailler pendant quelques secondes, se disant qu’ils reviendraient à la raison rapidement avant de s’impatienter.  

 

- Eh les gars ! J’ai la massue qui me démange. Alors vous arrêtez de vous chamailler comme des gamins de huit ans et on sort de là… s’il vous plaît., les tança-t-elle, s’adoucissant sur la fin.  

 

Umibozu ne se le fit pas dire deux fois. Il attrapa le poignet de Ryô fermement puis s’appuya sur le sol pour le soulever. La terre s’effrita et la rouquine se sentit descendre de quelques centimètres brusquement lorsque Ryô perdit prise. Elle n’eut cependant pas peur puisque son compagnon resserra sa prise sur son poignet. Aussitôt après, elle se sentit soulevée dans les airs. Elle vit Umibozu, ceindre Ryô à la taille pour le soulever un peu plus puis sentit sa poigne entourer son poignet alors que son compagnon la lâchait temporairement parce que dès qu’il le put, il l’attrapa par la taille et la ramena à lui, la serrant contre lui, silencieusement soulagé qu’ils s’en soient sortis.  

 

- Restez là., leur ordonna Umibozu, s’éloignant.  

- De retour ? Tu as envie de t’amuser ? J’attendais que la place soit libre en fait., plaisanta Mick.  

- Elle l’est. Je débarrasse les déchets ?, suggéra l’ex-mercenaire.  

- Le champ est libre ? Ca devrait alors, merci., répondit l’américain.  

 

Même s’il aurait certainement plus vite fait, Umibozu s’écarta et laissa Mick gérer, restant malgré tout prêt à intervenir si nécessaire.  

 

- Bon, on finit notre pas de deux, my friend ?, suggéra ce dernier de manière décontractée.  

- T’as envie de danser, gamin ? Alors c’est parti., ricana l’autre.  

 

De loin, Ryô observa son ami encaisser et rendre les coups tout en tenant Kaori qui tremblait encore contre lui. Voyant les deux combattants approcher, il prit sa compagne à bras et l’écarta de leur passage prudemment. Il s’en voulait de ne pas avoir vu ce piège et être tombé dedans en voulant la sauver. Ca aurait pu les tuer tous les trois. Il était vraiment temps que cette histoire se termine et qu’ils puissent rentrer chez eux.  

 

- Tu te souviens de notre première nuit ensemble ?, murmura-t-il à l’oreille de sa belle.  

- Quoi ?, pipa Kaori, surprise de sa question.  

- Notre première nuit ensemble dans le même lit… Tu t’en souviens ?, répéta-t-il d’une voix sensuelle.  

- Oui., murmura-t-elle, sentant son pouce caresser son dos.  

- Alors pense à ça. On la revivra encore et bientôt., lui assura-t-il.  

- Allez, ferme les yeux et pars là-bas un moment., lui ordonna-t-il.  

 

Kaori se laissa guider en toute confiance. Il avait ses raisons pour lui demander cela et elle ne les discuterait pas. Elle ferma donc les yeux et posa la tête sur son cœur, se laissant emporter loin de là, des mois en arrière dans leur appartement, leur chambre, la nuit qui suivait le mariage de leurs amis.  

 

*******************  

 

Il écouta l’homme lui apporter les nouvelles qu’il attendait et masqua sa contrariété. Morton n’était pas mort. Lui aussi avait retiré sa puce… ou plutôt on la lui avait enlevée. Il était avec le groupe des quatre et, quelque part, cette nouvelle était loin de le ravir. Son jeu devenait hors de contrôle, hors de son contrôle et ça l’agaçait prodigieusement. Ces quatre-là étaient une plaie. Il n’aurait peut-être pas dû les choisir alors qu’ils étaient tous dans la même vie.  

 

Le couple, ça avait été une certitude. La fille ramènerait un enjeu supplémentaire et surtout une figure à laquelle les dames de l’assistance pourrait s’identifier. Plus que tout, il espérait bien les voir tous deux arriver dans la phase finale de son jeu, être les deux derniers survivants et les voir devoir affronter la question de ce qui serait le plus fort : leur amour l’un pour l’autre ou l’instinct de survie ?  

 

Pour les deux autres, il avait hésité. Dans tous les autres pays, il n’avait kidnappé que deux personnes au maximum et encore uniquement dans les grands pays. Là, c’était le Japon mais surtout c’était la même ville. Quatre personnes dans une même ville, c’était risqué, il la savait… mais il était passé outre parce qu’il se sentait puissant et aussi parce que Tokyo était relativement proche du lieu du jeu. L’occasion avait fait le larron.  

 

- Doublez les équipes pour ramener la fille ici., ordonna-t-il.  

- Elle doit être là à minuit au plus tard.  

- A vos ordres.  

- Et aucune image de Morton ne doit paraître sur les écrans., ajouta l’organisateur.  

 

*********************  

 

Miki posa un sticker sur le tableau en plein milieu de l’océan à l’endroit où l’hélicoptère qu’elle suivait avait atterri. C’était au même endroit qu’avaient atterri deux autres appareils.  

 

- C’est là…, murmura-t-elle.  

- C’est là qu’ils sont., redit-elle plus fort.  

 

Les trois autres approchèrent et Kazue attrapa un sticker de la quatrième couleur qu’elle colla également au même endroit.  

 

- L’archipel d’Ogasawara…, constata le Professeur.  

- Je pense qu’on est sur la bonne piste mais on va quand même pister les trois autres appareils. Miki, tu es prête pour le départ ?, lui demanda le Professeur.  

- Oui… et non. J’ai préparé un hélicoptère qui peut nous amener là-bas en cinq ou six heures en fonction du vent., commença-t-elle.  

- Quel est le problème ?, lui demanda Saeko, intriguée par sa réponse.  

- Le problème, c’est ça., fit la barmaid, désignant l’immensité bleue.  

- On nous verra arriver de loin, on sera bruyants et je pense que ce n’est pas la style d’arrivée qu’on veut., expliqua-t-elle.  

 

Le Professeur et Saeko acquiescèrent, Kazue restant en retrait. Elle n’avait aucune expérience sur le sujet. Elle avait juste attaqué le laboratoire secret des assassins de son fiancé, pas une île en plein milieu de l’océan.  

 

- Tu as une autre idée ?, demanda le vieil homme à l’ex-mercenaire.  

- On va devoir y aller en bateau… mais ça va nous prendre environ une journée., expliqua-t-elle.  

- Quoi ?! Non ! On y va en hélicoptère !, s’insurgea Kazue, se rendant compte du delta sur le temps de transport.  

- Non, Kazue., lui opposa le Professeur.  

- On ira en bateau si la piste se confirme. On pourra approcher comme si on allait vers les autres îles puis bifurquer et arriver de manière discrète. Miki, fais le nécessaire. Nous nous allons confirmer la piste et essayer de rassembler le maximum d’informations possibles sur les lieux, les forces en présence et essayer de les localiser., ajouta-t-il.  

- On approche du but, Mesdames., les encouragea-t-il, tapotant la main de Kazue pour la rassurer.  

 

Elles le regardèrent et acquiescèrent, retournant à leur poste sauf Miki qui quitta les lieux pour trouver le bateau qui leur fallait et le préparer pour leur voyage.  

 

********************  

 

Entourée de chaleur, Kaori profita des bras qui l’entouraient. Ils étaient rentrés après une journée agitée, une journée qui aurait pu être si belle. Miki et Umibozu avaient échangé leurs vœux. Ils s’étaient mariés devant eux et son amie avait été si rayonnante. Elle était tellement heureuse pour elle, pour eux. Mais après… après tout avait viré au cauchemar avec l’attaque de l’église, Miki qui avait été blessée, elle enlevée… Elle avait cru que ce serait la fin mais ça avait été le début d’autre chose, une nouvelle vie pour eux deux. Après cette journée mouvementée, ils étaient rentrés un peu confus, sur un petit nuage et ils s’étaient couchés. Elle avait bien cru qu’ils franchiraient le cap en rentrant mais il ne s’était rien passé… pas sur ce plan-là en tous cas. Ils avaient dormi ensemble, l’un contre l’autre, s’endormant dans le silence, s’apaisant mutuellement, laissant la réalité les rattraper doucement, la réalité de leur couple, de leur vie, d’un futur qui se dessinait pour eux.  

 

Partie dans ce souvenir, occultant tout le reste, elle n’entendit pas les bruits de coups que Mick et son adversaire se porter, ne vit pas son ami manquer de tomber dans la fosse, ou plutôt le simuler et réussir à y faire tomber celui qu’il devait battre. Elle confondit ses cris avec ceux des hommes dans la clairière et les bras de Ryô la soulevant avec les moments qu’ils avaient partagés ce jour-là. Elle ferma les yeux avec la sensation d’être enfermée dans une bulle de douceur, en sécurité comme s’ils étaient chez eux.  

 

Umibozu alla réveiller Morton et ils repartirent, cherchant toujours la tour qui les surplombait mais dont ils n’avaient toujours aucun visuel.  

 

- Comment tu vas ?, demanda Ryô à Mick d’un ton neutre.  

- La forme… Je pense que le poison de mes fléchettes a été remplacé par de l’eau., lui répondit son ami, les sourcils légèrement froncés, seul signe de son tracas.  

- Ryô, si on arrive à cette tour, il n’y en aura que deux qui pourront monter, je pense., lui fit remarquer l’américain.  

- Je pense aussi., admit le nettoyeur.  

- Ca veut dire que trois d’entre nous doivent mourir., enchaîna Mick.  

- Tout à fait., acquiesça-t-il, serrant un peu plus Kaori contre lui.  

- Ne t’inquiète pas, on fera ça en douceur., lui promit-il.  

 

Ils échangèrent un regard, se comprenant, avant de se concentrer sur les environs et les traces qu’ils pouvaient éventuellement trouver.  

 


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