Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 29-04-19

Ultimo aggiornamento: 15-06-22

 

Commenti: 24 reviews

» Ecrire une review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I count the number of words in my chapter?

 

You can use Microsoft Word. Go to Tools > Statistics.

 

 

   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Capitolo 13 :: chapitre 13.

Pubblicato: 19-01-20 - Ultimo aggiornamento: 19-01-20

Commenti: Bonjour, voici un nouveau chapitre de vie de la famille Saeba Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Toi ou moi ?  

 

- Kaori…, susurra Ryo, enlaçant doucement sa femme dans ses bras.  

 

Sans lever les yeux de la casserole où elle surveillait la cuisson d’un plat délicat, elle haussa un sourcil.  

 

- Si c’est pour une séance de mokkori, ça devra attendre que j’ai fini de préparer le repas., le prévint-elle.  

- Oh, c’est bon à savoir…, murmura-t-il, déposant des baisers dans le creux de son cou, la forçant à plier la tête pour échapper à son assaut et ne pas se laisser distraire.  

- Mais ce n’est pas pour cela que je venais., lui apprit-il, continuant cependant son entreprise.  

- Ryo, arrête. Les enfants pourraient débarquer à tout moment. Je ne tiens pas à m’exhiber devant eux., soupira-t-elle, sentant le désir naître en elle.  

 

Elle se tourna vers lui et mit sa main en opposition pour l’empêcher d’approcher à nouveau.  

 

- Tu auras tout ce que tu veux ce soir, Ryo., lui promit-elle, un léger fard venant colorer ses joues.  

- Tout ce que je veux ? C’est tentant et c’est surtout une promesse que je ne vais pas oublier…, lui affirma-t-il, le regard lourd de désir.  

- Je n’en doute pas. Allez, maintenant, laisse-moi finir en paix., le chassa-t-elle doucement.  

- Je ne peux pas. Tu ne m’as même pas encore laissé t’exposer la raison de ma venue., lui opposa-t-il.  

- Bon, vas-y, je t’écoute mais fais vite, Ryo. Tu sais qu’on a à faire cette après-midi.  

- Justement, c’est pour cela., lui expliqua-t-il, s’asseyant à table et croisant les bras, frondeur.  

 

Kaori le regarda, un instant interloquée, puis, réfrénant l’envie de se pincer l’arête du nez d’agacement, elle attendit qu’il se décide à parler.  

 

- Je trouve que la répartition des rôles n’est pas juste., lui avoua-t-il.  

- Pas juste ?, répéta-t-elle.  

- Ben, c’est vrai quoi ! Toi, tu en as deux et, moi, trois. J’ai plus de boulot, ce n’est pas juste., bouda-t-il.  

- Tu ne vas pas recommencer… On a tiré à pile ou face, Ryo. C’est toi qui a choisi ton côté, on a tiré trois fois parce qu’une seule, c’était laissé trop de place à la chance, disais-tu, on l’a refait une deuxième fois et on est arrivés à égalité. On a tiré une troisième fois pour se départager, alors, non, je ne reviendrai pas sur la décision qu’on a prise. On s’en tient à cette répartition-là. Un point, c’est tout., se fâcha-t-elle.  

- Mais Kaori, je ne vais pas m’en sortir. Tu me connais… Je… je vais tout faire foirer., plaida-t-il.  

 

Elle croisa les bras, les sourcils froncés, et se mit à taper du pied.  

 

- Ryo, cesse de faire l’enfant.  

- Je ne fais pas l’enfant. Je t’explique les raisons pour lesquelles on devrait réviser notre position., lui expliqua-t-il.  

- Je ne reviendrai pas dessus. C’est une position que nous avons prise d’un commun accord alors tu t’y tiendras !, lui asséna-t-elle avant de se tourner de nouveau vers sa casserole.  

 

Quand elle vit sa préparation commencer à brûler, elle sentit la colère monter. Ryo observa sa femme et se rendit compte qu’il s’était trompé de tactique d’approche. Il savait pourtant qu’il était des sujets sur lesquels il ne fallait pas l’attaquer de front. Il se retint de se frapper. Laissant passer un moment, le temps qu’elle se calme, il se leva et vint l’entourer de ses bras.  

 

- Excuse-moi, Sugar. Tu es occupée, je ne devrais pas t’embêter avec ses broutilles. Tu me pardonnes ?, lui demanda-t-il, déposant un baiser dans ses cheveux.  

 

Il la sentit se détendre contre lui et sourit à la réussite de son entreprise.  

 

- Je vais mettre la table.  

- Merci. On mange dans dix minutes. Tu pourras prévenir les enfants ?, lui demanda-t-elle.  

- J’y vais de ce pas, ma chérie.  

 

Surprise, elle le regarda et fronça les sourcils. A chaque fois qu’il lui donnait ce surnom, ça cachait quelque chose… Elle le connaissait bien depuis le temps et elle s’aperçut avec un soupçon d’agacement qu’il essayait de la manipuler, certainement pour arriver à ses fins. Rirait bien qui rirait le dernier…  

 

- Mon amour, tu pourras descendre le sac poubelle après ?, minauda-t-elle.  

- Bien sûr.  

- Et le bac avec les verres aussi, s’il te plaît., ajouta-t-elle, retirant la casserole du feu.  

- Avec plaisir, ma chérie., fit-il, revenant du séjour.  

 

Il arborait un sourire ravi, persuadé qu’il avait réussi à suffisamment l’amadouer pour la faire revenir sur sa décision.  

 

- Tu es chou., susurra-t-elle, entourant son cou de ses bras et l’embrassant langoureusement.  

- Je suis toujours partant pour faire ce que je sais faire., dit-il, la pressant contre lui pour lui faire comprendre son point de vue qui durcissait contre sa cuisse.  

- Je n’en doute pas, Ryo., murmura-t-elle, ne se privant pas de l’attiser un peu plus par de petits mouvements du bassin.  

- J’ai toute confiance en tes capacités, tu le sais bien.  

- Donc tu sais pourquoi nous devons changer pour cette après-midi., en profita-t-il, sûr de lui et de sa victoire.  

- Non, je ne sais pas., dit-elle en le relâchant et s’écartant.  

 

Il la regarda un moment interloqué et croisa les bras, fâché.  

 

- Tu le fais exprès, ma parole. Je ne veux pas rester sur la répartition initiale. C’est moi qui ai le plus de boulot !, se renfrogna-t-il.  

- Tu plaisantes ? T’en as peut-être trois mais moi, j’en ai deux tenaces qui valent bien les trois que tu auras, alors ne te plains pas !, renchérit-elle.  

- Pffff… Tenaces… On aura tout entendu. Tu as les plus faciles., maugréa-t-il.  

- Vraiment ? Tu te souviens de l’épisode au magasin ? Et à l’école ? Au Cat’s, il y a deux semaines ?  

 

Ryo se gratta le menton, se replongeant dans ses souvenirs, se retenant de ne pas rire. C’était vrai qu’elle n’avait pas forcément les meilleures… Il secoua la tête chassant cette idée. Il devait avoir gain de cause.  

 

- Ca ? Trois fois rien. Dois-je te rappeler le parc, la cave et le toit ?, lui opposa-t-il.  

- A qui la faute Ryo ?, répondit-elle, les sourcils froncés.  

 

Il se gratta la tête, se sentant légèrement coupable. Il se laissait encore submerger par son côté limite adolescent parfois malgré les années qui passaient et le fait qu’il était père de cinq enfants qu’il aimait par dessus tout. Ca lui arrivait mais il avait une arme de choix pour l’aider à revenir dans les clous : Kaori. Elle le laissait se défouler un moment puis le ramenait à la réalité plus ou moins tendrement, ou durement selon les situations.  

 

- Je ne veux plus t’entendre te plaindre maintenant, Ryo. Tu es adulte et tu as des responsabilités. Cette après-midi, tu fais ce que je t’ai demandé. Ce n’est pas compliqué, ça ne te prendra pas toute l’après-midi et on aura enfin accompli cette corvée., le tança-t-elle.  

- Mais pourquoi, moi, j’ai les garçons et, toi, les filles ?, gémit-il.  

- Laisse-moi mes princesses, s’il te plaît…, l’implora-t-il.  

- Non, Ryo. On a tiré au sort ! Tu as les garçons et j’ai les filles et je te le répète : tu n’es pas le plus malheureux parce qu’avec eux, ce sera rapide.  

- Mais ils sont trois !  

- Trois garçons, Ryo. Trois garçons, une explication, ça va aller vite. Va droit au but, ils apprécieront., lui conseilla-t-elle.  

 

Elle se détourna de lui, souhaitant couper court à cette conversation qui l’agaçait prodigieusement. Elle attrapa le plat et l’emmena dans le séjour.  

 

- A table !, appela-t-elle du pied de l’escalier.  

- Si ça t’embête tellement de faire les filles, on échange, ma chérie., lui proposa-t-il soudain, juste derrière elle.  

 

Elle poussa un long soupir et se retourna très lentement, arborant son air des mauvais jours. Présentement, elle avait très envie, mais alors très très envie, mais vraiment très très très envie de l’envoyer dans sa chambre pour réfléchir à sa bêtise comme elle le faisait avec les enfants parfois.  

 

- Ecoute-moi bien, Ryo Saeba, parce que je ne me répéterai pas. Tu vas avec les garçons cette après-midi et, moi, les filles. C’est ce qui a été décidé. La discussion est close., lui intima-t-elle.  

- Mais Kaori chérie, c’est pour te faire plaisir…, se justifia-t-il, ne comprenant pas son refus.  

- J’ai dit non !  

 

Elle le contourna et alla à table commençant à servir le plat, alors que les jumeaux arrivaient.  

 

- Mais Kaori…  

- Si je te laisse avec les filles, je sais comment ça va finir. Elles vont te mener par le bout du nez et, au final, il n’y aura rien de fait. C’est important que ce soit fait aujourd’hui !, lui dit-elle, claquant la cuillère dans une assiette.  

- Tu fais du bruit, maman., fit remarquer Toshio.  

- Oui, c’est vrai. Pourquoi tu es fâchée, maman ? Papa a fait une bêtise ?, l’interrogea Yoshi.  

- Je ne suis pas fâchée, les garçons., répondit-elle, esquissant un sourire.  

 

Elle n’aimait pas se montrer contrariée face aux enfants et prit sur elle pour effacer toute trace de colère de son visage. Elle contourna la table et enlaça les deux garçons tendrement.  

 

- Tout va bien, mes amours. Papa et maman ne sont pas toujours d’accord mais ce n’est pas grave. On s’aime quand même., les rassura-t-elle.  

- C’est vrai, les garçons. On se chamaille, un peu comme vous deux d’ailleurs mais vous vous aimez quand même, non ?, fit Ryo, les approchant.  

- D’accord., firent-ils en choeur, rassurés.  

- Tu peux servir ? Je vais voir ce que font Kei et les filles., lui demanda-t-elle.  

- Allez, Kaori. Laisse-moi m’occuper des filles cette après-midi., l’implora-t-il de nouveau à voix basse, juste derrière elle.  

 

Elle stoppa en pleine marche vers l’escalier, serrant les poings pour contenir sa colère. Il était vraiment impossible quand il s’y mettait.  

 

- Ryo…, gronda-t-elle.  

- Allez, s’il te plaît. Je te promets de ne pas me laisser distraire ni berner., lâcha-t-il.  

- Par tes filles ? Tes princesses ? Tu leur passes tout, Ryo, et moi je dois repasser derrière à chaque fois. Au final, j’aurai fait double boulot en passant pour la méchante.  

- Elles t’adorent, Kaori., la rassura-t-il, ne voulant admettre qu’elle avait raison, qu’il était beaucoup plus indulgent avec ses filles.  

 

En revanche avec ses garçons, il ne l’était pas autant mais ils étaient très complices tous les quatre et ils aimaient passer du temps entre hommes comme ils disaient.  

 

- Je le sais mais j’aimerais bien pour une fois que l’on s’en tienne au plan prévu. Je m’occupe des filles et, toi, des garçons. Tu leur fais ton speech, tu les surveilles pendant qu’ils mettent en pratique et, après, ce sera bon., lui dit-elle.  

- Les filles, Kei, à table !, appela-t-elle à nouveau.  

 

Tous deux levèrent les yeux vers l’étage d’où trois enfants accoururent, dévalant les escaliers à toute vitesse, sauf la petite Hitomi qui, du haut de ses six ans, descendit les marches avec grâce et élégance comme la petite princesse à papa qu’elle était… en sa présence seulement. Elle accepta avec plaisir les bras paternels qui l’enveloppèrent dans une étreinte chaude et rassurante. Elle ne se fit pas prier pour passer les mains autour de son cou pour le serrer à son tour.  

 

- Je t’aime, mon papa chéri., murmura-t-elle de sa petite voix fluette.  

- Moi aussi, ma puce. Allez, file à table. Kaori, s’il te plaît…, recommença-t-il.  

 

Elle faillit s’emporter mais se réfréna. Au contraire, elle laissa un sourire étirer ses lèvres.  

 

- Très bien. Tu veux les filles, tu auras les filles mais avec une obligation de résultat. Interdiction de te défiler. Tu n’oublieras rien en route., lui dit-elle.  

- D’accord. De toute façon, ça n’a rien de compliqué. On va du général au particulier., résuma-t-il.  

- Oui, c’est cela. Du général au particulier. Tu t’adapteras au fait que ce sont des filles.  

- Ce ne sont pas des extra-terrestres, Kaori., éluda-t-il.  

 

Elle le regarda avec un petit sourire suffisant.  

 

- Non, c’est vrai. Des filles, juste des filles. Tu évoqueras les vêtements d’abord, puis les accessoires et le maquillage. Tu n’oublieras pas ce qui fait le propre d’une fille, ainsi que Ken, Barbie et les bébés., résuma-t-elle.  

 

Elle le vit blêmir au fil de l’énumération et déglutir à la fin.  

 

- Moi, je parlerai aussi fringue aux garçons et je leur expliquerai comment ranger leurs fusils… Quand j’aurai fini, j’aurai encore le temps d’aller prendre un bain avant de faire le repas. Ca me changera., constata-t-elle, rêveuse.  

- Tu as raison, échangeons. Tu es un amour., s’extasia-t-elle, se mettant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue avant d’aller jusqu’à la table pour manger avec les enfants.  

 

Ryo les rejoignit peu après, traînant des pieds. Ils ne l’entendirent pas du tout du repas et l’observaient par moments, étonnés de le voir si calme. Ca arrivait si peu souvent… Lorsqu’ils eurent fini, tout le monde aida à débarrasser la table sauf Ryo, toujours plongé dans ses pensées. Quand la vaisselle fut faite, les couverts rangés, Kaori regroupa sa troupe dans le salon, les faisant asseoir sur le divan.  

 

- Vous savez tous ce qui est prévu cette après-midi. Je n’admettrai aucune objection ni râlerie. Si vous écoutez, ça sera rapide.  

- On ne peut pas faire cela demain ?, pesta Kimi, croisant les bras, boudeuse.  

 

Elle ressemblait tellement à son père dans ces cas-là que Kaori ne put s’empêcher de sourire.  

 

- Non, c’est aujourd’hui et vous étiez prévenus., contra-t-elle.  

- Mais maman…  

- Non Kimi pour la simple et bonne raison que, demain, vous retournez à l’école., leur expliqua-t-elle.  

 

Ryo se leva et s’approcha d’elle, entourant sa taille de son bras.  

 

- Maman a raison : vous étiez tous au courant et aviez le temps de vous amuser avant. Les garçons, vous venez avec moi., dit-il d’un ton ferme.  

- Les filles avec moi., les appela Kaori, s’adaptant sans montrer sa surprise.  

- Plus vite vous commencerez, plus vite vous aurez fini., les encouragea-t-elle.  

- D’accord, maman., soupirèrent-ils tous.  

 

Ils montèrent les escaliers dans un bruit de pas traînants sous le regard amusé de leurs parents. Avant de monter à leur suite, ils s’observèrent et se sourirent. Ryo prit la main de sa femme et ils se rendirent à l’étage.  

 

- Les garçons finalement…, lâcha Kaori, amusée.  

- Je m’y connais mieux en fusil qu’en Barbie et maquillage., expliqua-t-il, haussant les épaules.  

- Vraiment ? Je ne comprends pas., ironisa-t-elle.  

 

Il la regarda et se laissa gagner par son sourire. Il leva sa main et embrassa ses doigts.  

 

- Tu es une femme très intelligente, Sugar. Nulle autre n’est capable de me manipuler comme tu le fais., s’amusa-t-il.  

- Moi te manipuler ?, s’offusqua-t-elle, faussement outrée.  

- Tu le sais très bien.  

- Tu te rattrapes bien au lit…, murmura-t-elle d’un ton suggestif.  

- Il faut bien des compensations., dit-il, l’enlaçant.  

 

Il l’entraîna contre le mur et l’embrassa langoureusement. Il l’entendit gémir sous l’assaut de ses lèvres et s’enhardit, laissant ses mains explorer la peau nue sous son pull et le galbe de ses fesses.  

 

- Papa, tu viens !, appela Kei.  

 

Ils se séparèrent, le souffle court, se regardant, le désir les enveloppant.  

 

- Quand faut y aller…, commença Kaori.  

- Faut y aller., finit Ryo, déposant un dernier baiser sur ses lèvres.  

- C’est parti pour la corvée de rangement printanier des chambres…  

 

NDA : vous vous attendiez à quoi ? ;)  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de