Capitolo 1 :: Chapitre 1 : Duel au sommet

Pubblicato: 10-10-06 - Ultimo aggiornamento: 10-10-06

Commenti: Un petit chapitre en intro pour planter le décor...

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Il attendait patiemment, adossé contre un mur, une cigarette à la main. Il jeta un coup d’oeil à sa montre. 21h.Parfait. Plus que quelques minutes et il serait là…  

Car il viendrait, c’était certain. Même si son ancien partenaire s’était retiré du milieu, l’homme le connaissait suffisamment pour savoir qu’un professionnel restait toujours un professionnel. Oui, il serait au rendez-vous et l’homme à la cigarette l’attendait avec impatience. Enfin, il allait avoir sa revanche…  

Un petit sourire en coin se dessina sur son visage. Mais ce sourire n’était pas amical. D’ailleurs tout chez cet homme inspirait la froideur et la peur.  

Son regard… C’était son regard surtout qui paralysait tout ceux qui croisaient son chemin. Ce regard là n’avait rien d’humain.  

Il n’y avait aucune émotion au fond de ses yeux. Aucune chaleur, aucune lueur de joie ou de bonheur. Non, aucune étincelle ne venait animer ce regard d’aigle…  

Les personnes qui le connaissaient maintenant ne pouvaient pas savoir qu’autrefois une seule personne avait eu le don de mettre une lueur de vie en lui. Elle seule avait su lui faire découvrir des sentiments totalement inconnus.  

C’était cette même personne qui aujourd’hui était la raison de son tourment.  

Il la détestait pour ce qu’elle avait fait de lui : un homme faible à cause de son amour pour elle et un être sans âme qui avait soif de vengeance après sa trahison.  

Non, rectification : LEUR trahison car elle n’était pas seule dans l’histoire.  

« Tiens, voilà justement l’autre coupable » se dit-il en écrasant sa cigarette d’un geste vif.  

Le bruit d’un moteur se fit entendre et quelques secondes après une Porsche grise s’arrêta à quelques mètres de lui seulement. Les lumières des phares l’éblouir et il plissa un peu les yeux.  

La lumière aveuglante s’éteignit en même temps que le moteur. Une portière claqua et un homme de haute taille sorti du véhicule.  

Ses yeux clairs croisèrent le regard sombre de son ancien complice.  

- Alors c’est bien toi qu’ils ont engagé, dit le conducteur avec un petit sourire ironique. Remarque je ne m’attendais pas à ce que tu refuses une telle occasion…  

- Tu t’attendais peut être à ce que je refuse à cause d’elle, lança l’autre homme d’une voix glacial mais qui n’impressionna nullement son adversaire.  

- Je pensais que la savoir heureuse te suffirait à renoncer…Mais d’un côté ça ne m’étonne pas. Tu as toujours aimé la faire souffrir. Tu n’as jamais su que la rendre malheureuse…  

Il vit la mâchoire de son ex partenaire se contractait et ses yeux lancèrent des éclairs.  

- Pour quelqu’un qui s’apprête à mourir tu n’as vraiment pas l’air d’avoir peur Angel, déclara l’autre homme avec un lourd silence.  

- Qui te dit que je vais mourir, mon cher Saeba…Je n’en ai pas l’intention. Ni ce soir ni avant un très long moment. J’ai une raison de vivre MOI…  

.  

Mick marqua une pause durant laquelle il détailla celui qui avait été son meilleur ami. Alors voila donc ce qu’était devenu l’Etalon de Shinjuku. L’ombre de lui-même. Oui, on pouvait dire qu’il ne restait plus rien de l’ancien pervers.  

Cet homme qui se trouvait devant lui était redevenu ce qu’il était quand il vivait dans la jungle sud-américaine: une machine à tuer…  

Pas étonnant, c’était Kaori qui avait fait de l’homme sans foie ni loi un être qui venait en aide aux autres.  

D’un vulgaire tueur il était devenu un homme tout simplement et tout ça grâce à l’amour d’une femme…  

- Tu ne ressembles plus à rien Ryo mais regarde toi donc dans une glace…Cela fait bien longtemps que City Hunter n’existe plus…  

- Et la faute à qui ? lança Ryo avec rage.  

- La tienne, répondit franchement Mick. Tu es le seul responsable mais je suppose que comme toujours tu refuses de voir la vérité en face…  

Les deux anciens amis se défièrent du regard. L’amitié qui les unissait auparavant n’existait plus. Ils n’éprouvaient même plus de respect l’un pour l’autre. Ils n’étaient plus que des tueurs professionnels prêts à s’affronter pour un ultime duel. Car tout les deux en étaient parfaitement conscient : ce soir un seul s’en sortirait vivant.  

Ryo glissa une main dans sa veste et sortit son Python du holster. Il fixa un instant son arme puis leva un regard dur vers Mick :  

- Prêt ? demanda-t-il sur un ton de défi  

- Prêt, répondit l’américain sur le même ton.  

Mais comment les deux ex partenaires en avaient pu arriver là…  

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