Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: A. Dust

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 14-08-20

Ultimo aggiornamento: 19-11-20

 

Commenti: 29 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Une aventure qui prend la suite du mariage de Miki et Falcon. Une petite histoire avec, entre autres : un pagne, un porte-jarretelle, LE Magnum 357, un travail, un XYZ, des méchants, des gentils, des révélations, une miss mokkori, un beau gosse (faut pas que notre Kaori soit en reste non plus), une petite culotte bleue ... Et beaucoup d'autres invités ! Voilà les ingrédients principaux d'une histoire concoctée uniquement pour SE FAIRE PLAISIR !!! Certains passages sont osés. N'ayant pas les accès NC17, c'est compliqué de publier dans cette section? Cependant, cette histoire n'est pas à laisser entre toutes les mains (chapitre 5 et Epilogue plus particulièrement)

 

Disclaimer: Les personnages de "Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 (avertissement)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357 *

 

Capitolo 1 :: A plus, signé K.

Pubblicato: 14-08-20 - Ultimo aggiornamento: 14-08-20

Commenti: un énorme merci à Cristina qui a commencé à relire cette histoire et qui a mis le doigt sur les petites choses qui coincent !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

Le klaxon d'une voiture dans la rue tira violemment Kaori du sommeil. Elle avait la bouche pâteuse et un léger mal de tête lui battait les tempes. Elle eut un peu de mal à se reconnecter, à séparer les souvenirs de la réalité et ceux de son rêve. Il avait été question du mariage de Miki et Falcon, d'un gros méchant débile et imbu de lui-même qui voulait se venger d'elle et Ryo, elle avait aussi senti le danger, la peur de mourir, de voir Ryo mourir ...  

 

Et ses mots. "Je ferai tout pour protéger la femme que j'aime."  

 

Les avait-il vraiment prononcés ? Était-ce bien ce qu'il avait dit ? Oui, elle avait beau triturer ses pensées dans tous les sens, il l'avait bien dit. Ce n'était pas une réminiscence onirique... Ils s'étaient même rapprochés pendant quelques instants. Un moment de paix où, sans vraiment la tenir dans ses bras, il lui avait quand même fait comprendre qu'elle comptait pour lui.  

 

Qu'il l'aimait !  

 

Ca y est ! Enfin ! songea Kaori. Elle soupira d'aise, en se disant que les images qui avaient envahi ses rêves se réaliseraient peut-être bientôt. Surprise d'elle-même et un peu honteuse de ses pensées indécentes, elle rougit en resserrant le drap contre elle, et jusqu'à son menton comme si se pelotonner dans le tissu aller calmer le feu de ses joues. Et de tout son corps. D'un seul coup, elle eut très chaud et repoussa brusquement les draps. Il était temps de se lever.  

 

Elle passa vite dans la salle de bain, ralentissant, sans le vouloir en arrivant devant la chambre de Ryo. Dormait-il encore ? Rêvait-il ? De qui ? A nouveau une de ces bunnies aguicheuses ou de Saeko, l'inspectrice de son cœur, ou de Miki ? Toutes ces filles qui étaient toutes plus belles, plus féminines, plus sexy et plus mokkori qu'elle ? Ou alors, ... serait-il en train de rêver ... d'elle ? Elle sentit à nouveau ses joues s'enflammer à cette simple éventualité, se remémorant son rêve à elle...  

 

Oh, là, là, vite, vite, se cacher dans la salle de bain, se dissimuler dans la douche, disparaître sous l'eau chaude. Tiède. Fraîche. Non froide. Froide. Glacée. C'était mieux finalement. Elle soupira. Elle n'était pas passée loin de la fièvre.  

 

Elle se sécha et s'observa un petit moment dans la glace. Mouais, finalement, à part ses cheveux qui ne tenaient pas en place de manière aussi élégante que Saeko ou Miki, elle n'était pas si mal, après tout. Elle reprit peu à peu confiance en elle, se souriant dans le miroir et appréciant le reflet qu'il lui renvoyait.  

 

Tout en s'habillant, elle songea : Bon, maintenant, ça devra être mon tour ... Je n'ai plus d'excuse maintenant pour continuer à me taire. J'ai dit à Mick que j'avouerai les sentiments que j'éprouve pour Ryo quand lui l'aurait fait ... Il l'a fait, non ?  

 

La petite voix dans sa tête reprit : Mouais, m'enfin, genre : je-le-dis-sans-vraiment-te-le-dire, il est pas mal ...  

C'est Ryo ! Il est comme ça ...  

Ca n'excuse pas tout, non plus ... Faudrait pas être trop gentille.  

Oui, mais ... Il l'a dit ...  

Et, il t'a assez fait poireauter. Il sait depuis longtemps que tu l'aimes. Il aurait pû se bouger un peu plus tôt ...  

Oui, mais c'est compliqué ...  

Oh, c'est facile, de dire que c'est compliqué. Comme ça, ça évite d'avoir à avancer ...  

Il a toujours été discret sur ses sentiments.  

Ah ah ah ah, sur ses sentiments, peut-être ! Mais en ce qui concerne son Mokkori, là, il sait être démonstratif !  

 

Elle arriva à nouveau à proximité de la porte de la chambre de Ryo. Que faire ? Aller le réveiller, comme tous les matins ? Non, ça serait cruel. Ils étaient rentrés tard hier soir. Ils avaient accompagné Miki et Falcon, Mick et Kazue à la Clinique et avaient attendu que le Doc confirme que la jeune mariée, blessée à cause d'eux, se portait bien.  

 

Kaori était allée voir son amie, l'avait serrée dans ses bras et Mick avait ouvert le coffre de sa voiture pour en sortir son cadeau de mariage : trois caisses du meilleur champagne français et une caisse de whisky écossais de douze ans d'âge. Ignorant le rapprochement qui avait eu lieu entre Ryo et Kaori, Mick avait alors insisté pour qu'ils restent faire encore un peu la fête. Après tout, ce n’était pas tous les jours que 'Tête de Poulpe' allait se faire passer la bague au doigt, non ?  

 

Kaori avait d'abord bu du bout des lèvres, convaincue par Mick :  

- "Tu verras, Kaori, ce truc à bulles, ça se voit comme du petit lait !"  

Et bien ! Oui, à partir de la sixième coupe, elle avait arrêté de compter et la chaleur de l'alcool l'avait peu à peu aidée à se détendre. Et puis ... Une chose en entraînant une autre, elle s'était laissée aller à l'euphorie collective, risquant même quelques œillades explicites à son partenaire. Qui préféra ne pas soutenir son regard trop longtemps. Apparemment, elle allait un peu trop vite pour lui.  

 

Vers trois heures et demi du matin, ils s'étaient mis en route car Kaori tombait de sommeil. D'ailleurs, à peine assise dans la Mini, elle s'était endormie, la tête appuyée contre la vitre. Même ce contact avec la surface froide et dure ne l'avait pas empêchée de sombrer.  

 

Elle avait vaguement senti Ryo la soulever pour la sortir de la voiture, elle avait marmonné quelque chose dont elle ne se souvenait pas et il l'avait portée jusqu'à sa chambre. Il l'avait déposée doucement sur son lit. Délicatement même. Kaori avait alors essayé de le retenir, se sentant pousser des ailes en repensant aux mots qu'il avait prononcés. Il avait repoussé ses bras alors qu'elle venait de l'enlacer, à moitié endormie et complétement ivre.  

- "Pas comme ça, Kaori. Dors. On verra demain."  

 

On verra demain. On verra demain.  

Naaan mais ça veut dire quoi ? Sérieux ?!?  

On verra demain.  

 

En y repensant, Kaori sentit la colère monter en elle, effaçant peu à peu l'euphorie et la sensualité qui l'avaient gagnée au réveil ...  

 

On verra demain. Et puis quoi ?  

Si elle avait osé aller au bout de son impulsion, elle aurait ouvert la porte. Elle aurait avancé dans la pénombre et cette fois, elle ne l'aurait pas assommé. Elle aurait osé se glisser dans ses draps pour se serrer contre lui, sentir sa chaleur, respirer sa peau, caresser ...  

 

Stop. Stop. Stop.  

Non. Non. Non.  

C'est pas moi, ça.  

 

Elle secoua la tête pour chasser ses pensées mais ce geste resta malheureusement totalement inefficace.  

 

Elle décida alors d'aller prendre son petit déjeuner dehors, loin de lui. Cela lui permettrait peut-être de mettre de l'ordre dans sa satanée caboche qui n'arrêtait pas de partir dans tous les sens. Elle attrapa un stylo et un bout de papier sur lequel elle griffonna :  

"Je passe voir Miki. Serai de retour ce soir."  

Elle suspendit sa main. Devait-elle ajouter quelque chose ?  

A plus tard ? A tout' ? Profites-en bien ? Range un peu tes fringues qui traînent partout ?  

Bisous ?  

Et puis quoi encore ?  

Juste son initiale, ça suffira bien.  

A +. K.  

Oui, voilà. Pas la peine d'en rajouter.  

 

Elle prit ses affaires, fourra son arme dans son sac à main, juste au cas où, y ajouta aussi son calepin pour noter un éventuel XYZ et sortit sur la pointe des pieds, prenant soin de refermer la porte sans bruit.  

Finalement, elle avait choisi la fuite.  

 

***  

Ryo n'avait pas vraiment fermé l'œil de la nuit. Comment trouver le repos alors qu'il avait certainement prononcé des mots qui allaient changer sa vie et celle de Kaori. Changer leurs vies.  

Il avait tourné dans sa tête toutes les possibilités qui s'offraient à lui quand le soleil et Kaori seraient levés.  

 

Que dire, que faire ?  

 

Si Mick n'avait pas proposé cette petite fête improvisée dans la chambre de Miki, s'il n'avait pas insisté pour faire goûter le champagne à Kaori, si comme lui, elle avait versé la moitié de ses verres dans le ficus du couloir, elle n'aurait pas été aussi ivre. Et alors ...  

 

Ah, les regards langoureux qu'elle lui avait lancés pendant cette soirée. Ses joues qui étaient devenues légèrement roses quand elle avait fini par baisser les yeux. Son esprit se perdit dans la délectation de ce souvenir. Si il avait pu la prendre en photo à ce moment-là, il aurait peut-être réussi à lui prouver à quel point elle pouvait être belle et désirable.  

 

Il avait bien pensé aller directement dans sa chambre, après tout, elle le lui avait elle-même demandé quand il l'avait sortie de la voiture où elle s'était écroulée de fatigue. Qu'avait-elle dit, déjà : "Viens dormir avec moi ..."  

 

Sauf, que ... Non. Pas comme ça. Lui, n'aurait certainement pas pu dormir avec elle. Non. Non. Non. Impossible. Il aurait été impossible de calmer son copain Mokkori dans de telles conditions. Elle, couchée contre lui, dans cette jolie robe, moulante juste comme il faut, avec un décolleté à damner un saint ...  

 

Et quand il l'avait portée contre lui pour la monter dans sa chambre ... Oh, là, là, elle s'était lovée contre lui. Il avait alors senti sa chaleur, sa poitrine contre son torse ... Il avait pu observer de près ses lèvres entrouvertes, ses cils exceptionnellement maquillés pour le mariage, l'arrête de son nez, son décolleté ... grrr ! Il avait même failli se casser la figure dans les escaliers, tellement il gardait les yeux rivés sur son décolleté !  

 

Il avait failli craquer aussi quand, après l'avoir déposée toute habillée sur son lit, elle avait noué ses bras autour de son cou, l'attirant légèrement à elle.  

"Reste." avait-elle murmuré.  

Mais elle était encore à moitié endormie et toujours ivre. Il aurait eu l'impression d'abuser d'elle.  

 

Non. Non. Non.  

 

Il ne voulait pas que leur première fois se passe comme ça. Elle méritait mieux que ça. Beaucoup mieux qu'une partie de jambes en l'air entre ivrognes amnésiques du lendemain. Elle avait attendu tellement longtemps qu'il se décide à franchir la ligne ...  

 

Non. Pas comme ça.  

 

"On verra demain."  

Oui, il lui avait dit ça.  

 

Non mais quel con, franchement.  

 

Lui, le roi de la répartie bien placée, sortir : "On verra demain."  

 

Trop nul !  

 

Mais il avait tellement l'habitude de cacher ses émotions et de ne pas parler de ses sentiments, que c'était devenu un réflexe, un automatisme. Dire tout à fait autre chose. Repousser ce qu'il avait de dire au plus profond de lui et trouver une pirouette pour s'en sortir. Bon, là, côté pirouette, il venait de se prendre une jolie gamelle ...  

"On verra demain."  

 

Pfffff !!!  

 

La connaissant, elle était déjà en train de se faire des mauvais films et de se préparer à une marche-arrière-amnésie façon Ryo.  

 

Mais ça n'arriverait pas. Non, pas cette fois.  

Cette fois, l'adrénaline et le stress n'étaient pas les facteurs déclencheurs de sa misérable et pitoyable déclaration.  

 

Bon, quand elle se réveillera et qu'elle viendra le tirer de ses rêves, il l'attirera à lui et il l'embrassera. Oui, tiens. C'est encore ce qu'il y a de mieux à faire. Il allait se rattraper. Et bien se rattraper.  

 

Il était en train de songer aux différentes possibilités qui s'offraient à lui pour se faire pardonner quand il entendit la porte de la chambre de Kaori s'ouvrir et celle de la salle de bain se refermer brusquement.  

 

La douche ensuite ... Douce torture que d'entendre l'eau couler et imaginer l'eau et la mousse suivre le corps tant désiré et fantasmé depuis des années. Les autres jours, il utilisait tous les moyens de contrôle mental à sa disposition pour se maîtriser mais, aujourd'hui, il n'en avait pas besoin. Aujourd'hui, il allait lui avouer; franchement, simplement, ouvertement.  

 

Oui ... Plus que quelques minutes à patienter ...  

 

Il l'entendit sortir dans le couloir et se diriger vers la cuisine. Il guetta en vain le cliquetis des casseroles.  

 

Pas de petit déjeuner ?  

 

Intrigué, il passa rapidement un pantalon et sa chemise de la veille pour se rendre d'un pas soi-disant lourd et ensommeillé dans la cuisine. Rien. Personne. Le silence.  

Il aperçut tout de suite le bout de papier qui traînait sur la table : "Je passe voir Miki. Serai de retour ce soir. A +. K."  

 

Hein ? "Voir Miki" ?  

Déjà ? Elle ne pouvait donc pas se passer de voir son amie dans un moment aussi important pour eux !  

"De retour ce soir."  

Ce soir ?  

 

Il regarda sa montre : bon, il était midi passé ... Ça serait bien moins long que ce à quoi il s'était attendu. Surtout qu'elle attendait depuis longtemps que ça. Il pouvait bien faire un petit effort ...  

 

"A +" ?  

Juste "A +" ?  

Oui, bon, que pouvait-elle jouter d'autre ? Bisous, je t'embrasse, je t'aime ... ?  

Mouais, sûr que ce n’était pas pour aujourd'hui, ce genre de petit mot !!!  

Mais, au moins, "passe une bonne journée" ... Ça aurait été la moindre des choses.  

 

Il soupira en froissant le papier et le jeta rageusement à la poubelle en lâchant un : "Fait chier !" libérateur. Ryo prit le temps de respirer un bon coup, tentant de gérer son dépit et sa frustration. Il allait devoir changer de plan. Pour mieux y réfléchir, il décida d'aller prendre une longue douche bien chaude.  

 

****  

Kaori était arrivée à la Clinique sans même y penser, se laissant portée par ses pas sur ce trajet qu'elle connaissait si bien. Ca faisait une promenade urbaine assez longue mais elle avait besoin de se changer les idées. Ou, au moins, tenter d'y mettre bon ordre. Après tout, la situation n'était pas si catastrophique que ça et elle avait finalement pris la décision de laisser Ryo faire. Le connaissant, ses aveux de la veille lui avaient certainement coûté et le "On verra demain." ne signifiait pas forcément qu'il allait crier "En arrière, toutes !"  

 

Elle était bien forcée de reconnaître qu'elle avait un peu forcé sur le champagne et qu'elle préférait être en pleine possession de ses moyens pour la prochaine étape... La prochaine étape. La conclusion charnelle à toute relation amoureuse qui cesse d'être platonique. Ce moment dont elle rêvait depuis longtemps. Très longtemps.  

 

L'embrasser. Le caresser. Frôler de ses lèvres l'angle de sa mâchoire, ce petit endroit qui se crispait quand il était concentré. Glisser simplement sa main dans la sienne pour qu'il l'enveloppe. Ses mains. Sentir ses mains courir sur son dos, sur ses fesses, sur ses seins, la main de Ryo qui descendait et franchissait la barrière de sa culotte ... Oh Mon Dieu !  

 

Elle devait se forcer à penser à autre chose parce qu'elle devenait tellement rouge que les passants se retournaient sur son passage.  

 

- "Tu as de la fièvre, Kaori ?" entendit-elle.  

Le Doc se tenait adossé à l'entrée de sa Clinique, l'air goguenard.  

- "Non, non ! Rien, rien ! Tout va bien ..." répondit Kaori, légèrement gênée d'avoir été surprise en pleine rêverie érotique ... Oui, les images qu'elle avait dans la tête étaient bien de cet acabit ... Voilà ce que c'était que de lire les satanés bouquins de Miki ! Quelle idée elle avait eu !  

 

Elle toussota pour s'éclaircir la gorge :  

- "Ça doit être un léger coup de froid ..."  

- "Je comprends" réplique le Doc "Après tout ce qu'il s'est passé hier !"  

- "Oui, oui ! Hé hé hé hé hé !" rit elle, de manière peu naturelle. "Je dois encore me remettre de mes émotions..."  

- "C'est sûr !" Continua sarcastiquement le Doc. "Te faire enlever, comme ça, tout le temps ... Ca doit être perturbant, non ?"  

- "Oh, on finit par s'y faire ..." glissa-t-elle, tout en le regardant en biais, et se demandant de quoi ce vieux pervers était vraiment au courant.  

- "Je suppose que tu viens voir la jeune mariée ?" ajouta le Doc.  

- "On en peut rien vous cacher, à vous !" répliqua la jeune femme sur le ton de la plaisanterie.  

- "Non, c'est vrai." répliqua le Vieux, tout à fait sérieusement cette fois.  

 

Kaori le regarda, le sonda, essayant à nouveau de découvrir dans son regard des informations. Mais elle ne trouva rien.  

Le Doc éclata de rire :  

- "Allez, ne t'inquiète pas Kaori. Tout va bien. Miki est pressée de partir, dépêche-toi d'aller la voir avant qu'elle n'ait déjà remballé ses affaires, cette casse-pied !"  

 

Kaori acquiesça en riant, imaginant parfaitement son amie piaffer d'impatience pour sortir de son lit, de sa chambre et de la Clinique pour reprendre sa place derrière son comptoir avec son 'Nounours'.  

 

- "Ah, Kaori ?" ajouta encore le Doc.  

La jeune femme se figea.  

- "J'oubliais ! Kazue veut te voir. Elle est encore dans son labo. Elle a terminé le test que tu lui a demandé !"  

- "O.K., merci Doc !" répliqua Kaori, secrètement soulagée que le Doc soit passé à un autre sujet de conversation moins ambigu.  

 

Quelques instants plus tard, Kaori sortait du laboratoire de Kazue en disant :  

- "Bonne journée, Kazue. Et ... Merci infiniment pour ton travail. Je te revaudrai ça !"  

Elle plia une feuille en quatre et la fourra dans son sac à main.  

- "Pas de problème, Kaori. J'adore faire ce genre de tests ! Ça permet de m'occuper un peu !"  

Kaori ne put se retenir de rire. C'était bien son amie ça. Tant qu'elle n'avait pas trois ou quatre projets en même temps, elle avait l'impression de ne rien avoir à faire.  

Elle tapota son sac, pensant à la feuille qui s'y trouvait. Elle y penserait plus tard. Tout à l'heure. Juste le temps de faire un petit bonjour à Miki et elle allait régler tout ça.  

 

 


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