Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Eden

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 03-09-20

Ultimo aggiornamento: 27-04-24

 

Commenti: 18 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Fic alternative. Que se passerait-il si Kaori tueuse à gage avait pour cible City Hunter ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un ange en enfer..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un ange en enfer...

 

Capitolo 5 :: Chapitre 5

Pubblicato: 27-04-24 - Ultimo aggiornamento: 27-04-24

Commenti: Bonjour à tous !! Me revoilou pour un petit chapitre de cette histoire. Je n’ose même plus faire de Méa Culpa. Il faudrait simplement que le temps arrête de défiler aussi vite parce que vraiment à peine je m’interromps un peu que ce sont des mois qui ont défilé. Bref j’espère que cette lecture vous plaira. Allez avec une actualité aussi riche ces derniers temps sur City Hunter je vais bien retrouvé la motivation d’écrire plus vite que mon ombre !! ^^ °. Bonne lecture et bizzzz à tous !!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

Près d'une semaine était déjà passée depuis que Ryo et Kaori étaient arrivés au chalet. Assis à table, nettoyant méticuleusement son arme, Ryo réfléchissait au moyen de pouvoir faire parler Kaori. Pour quelle raison s'emmurait-elle ainsi dans le silence, même après avoir appris que son commanditaire la visait elle plutôt que lui ? Tout cela n'avait pas de sens aux yeux de Ryo.  

La sonnerie de son téléphone le tira de ses réflexions. Au nom Makimura qui s'afficha sur l'écran, il fut presque soulagé d'entendre la voix de son ami.  

 

- Salut vieux, fit-il en décrochant. Dis-moi que tu as du neuf pour moi ?  

- Pas grand-chose j'en ai peur, répondit Hideyuki. Pour le moment je n'ai trouvé aucune Kaori nulle part. Par contre ce que j'aimerais bien savoir, c'est ce qu'il s'est passé chez toi ? Et où es-tu actuellement ?  

- Je suis au chalet, répondit Ryo, nous avons été attaqué.  

- Des complices à ta prisonnière ?  

- Je pense surtout des commanditaires qui ne veulent laisser aucun témoin. Ce n'était pas vraiment moi qu'ils visaient, même si cela leur aurait fait une pierre deux coups.  

- Elle a parlé ?  

- Aussi muette qu'une statue de pierre. Rien ne filtre, même si l'émotion a failli avoir raison de sa détermination.  

- Fais gaffe à toi quand même... fit Makimura. Une tueuse surtout une tueuse aux abois reste dangereuse.  

 

Sur ces paroles pleines de sagesse, ils coupèrent la communication. Absorbé dans son nettoyage, il sentit bien vite la présence de la jeune femme derrière lui bien qu’elle n’avait fait aucun bruit qui aurait pu alerter le commun des mortels. Sans se retourner et lustrant le canon de son arme, Ryo finit par déclarer;  

 

- Tu te décides enfin à sortir de ton antre !  

- Je croyais pourtant être retenue captive ! Répliqua Kaori se dirigeant vers le réfrigérateur.  

- Comment va ton épaule ? préféra demander Ryo plutôt que de rentrer dans sa joute verbale.  

- Pourquoi vous craigniez que je puisse enfin vous mettre au tapis ?, fit-elle en attrapant des tranches de jambon et des œufs pour s’en faire une omelette.  

- Oh crois-moi ma belle, j’adorerais m’allonger sur ce tapis avec toi, répondit Ryo ne pouvant résister au sous-entendu.  

 

Comme toujours il découvrit ses joues prendre une teinte légèrement rosée. Ne trouvant rien à redire qui ne pourrait faire davantage glisser la situation, Kaori s’absorba dans la préparation de ce repas improvisé. Elle commençait doucement à retrouver de l’appétit et avec cela des forces physiques. Ouvrant le tiroir à ustensiles pour chercher une fourchette afin de battre les œufs, son regard tomba sur un couteau bien pointu. Immédiatement elle eut l’idée de s’en servir contre Ryo. Même si les armes blanches n’étaient pas ce qu’elle préférait, elle savait les manier avec dextérité.  

Sursautant au contact de Ryo dans son dos, elle se retourna d’un coup, pointant le bout de son arme contre la gorge du nettoyeur.  

 

- Si j’étais toi, j’éviterais ce genre d’idée... fit Ryo en attrapant à pleine main la lame du couteau sans craindre de s’y blesser.  

- Mais vous n’êtes pas moi, répondit Kaori plongeant son regard dans le sien une lueur assassine dans le regard.  

- Non, c’est vrai je n’ai pas un corps de rêve comme le tien, mais... Il s’approcha de son oreille faisant battre involontairement le cœur de la jeune femme beaucoup plus vite, et lui souffla; mais je sais comment tu penses.  

 

D’un coup sec il lui fit lâcher son arme et le rangea comme si de rien n’était dans le tiroir.  

Le souffle court à la fois de honte et d’une tout autre émotion qu’elle se refusait à analyser, Kaori tourna le dos à Ryo et reprit sa préparation.  

S’installant à table, Ryo réprima un petit rire et regarda la jeune femme s’activer aux fourneaux.  

Quelques minutes plus tard, elle déposa devant eux deux assiettes pleines d’une omelette qui chatouillait délicieusement les narines du nettoyeur. Pourtant il n’y toucha pas, se contentant de regarder Kaori en face de lui.  

 

- Quoi ?! Dit-elle ses couverts en main sans se départir de son agressivité.  

- Rien, j’attends... répondit énigmatiquement Ryo mettant délibérément les nerfs de Kaori à rude épreuves.  

- Et vous attendez quoi ? La lune peut-être ?!  

- Je suis sûr que beaucoup d’hommes rêveraient de te la décrocher. Pour ma part j’attends que tu aies avalé la première bouchée. Tu sais comment tourne ce monde ?... continua-t-il tournant la situation en dérision. L’instant d’avant tu essayes de m’embrocher comme un poulet alors qui me dit que tu ne cherches pas cette fois à m’empoisonner...  

- Pffff, se contenta de répliquer Kaori en avalant un morceau de son plat et en le dégustant sans cesser de le regarder d’un air de défi.  

 

Lâchant pour de bon un petit rire, Ryo dégusta à son tour le plat de Kaori. Il devait d’ailleurs reconnaître qu’elle était douée pour cela. Aussi simple que le plat était, il avait beaucoup de goût.  

Après cet en-cas plus que bienvenue, Ryo remonta son arme et refermant le barillet d’un coup sec, il le rangea dans son holster. Se levant, il regarda Kaori qui rassemblait la vaisselle pour aller la nettoyer.  

 

- Je vais faire un petit tour de garde autour du chalet, je n’en aurai pas pour longtemps.  

- Oh je suis une grande fille vous savez, rétorqua la jeune femme un brin narquoise, je suis capable de rester seule.  

 

Hochant la tête tout en esquissant un petit sourire, Ryo reprit avant de passer le pas de porte.  

 

- Au fait, inutile de te préciser que ça ne servira à rien de tenter de vouloir t’enfuir. Il n’y a rien autour de cette habitation à des kilomètres. Et au cas où tu chercherais les clés de la Mini, continua-t-il en tapotant la poche de sa veste pour lui en faire entendre le son, elles sont bien au chaud, et j’ai pris soin de vider le réservoir aussi au cas où l’envie de trafiquer les fils du démarreur te prendrait.  

- Trop charmant, siffla-t-elle entre ses dents. Puissiez-vous vous perdre dans ce trou paumé, mais ne comptez pas sur moi pour aller vous secourir ! Répliqua-t-elle en vaquant à sa tâche pour ne plus voir le sourire taquin du nettoyeur.  

 

L’entendant rire, elle réprima son coup de colère. Qu’il aille au diable ! Pensa-t-elle très fort en nettoyant rageusement la vaisselle. Elle se demandait comment cet homme pouvait avoir cette faculté de la faire sortir ainsi de ses gonds sans qu’il n’ait besoin de faire grand-chose. Elle qui d’ordinaire faisait preuve d’un self-control à toute épreuve.  

Rangeant les couverts dans le tiroir approprié, son regard tomba sur le couteau qui lui avait servi piteusement d’arme. Les souvenirs du regard qu’il lui avait lancé tout en empoignant la lame comme s’il savait avant elle qu’elle n’en ferait rien lui revinrent en mémoire. Et c’était vrai... Elle ne pouvait nier cette petite voix au fond d’elle qui lui soufflait qu’elle ne voulait pas sa mort, pas plus aujourd’hui qu’il y avait plusieurs semaines déjà... Il lui avait dit qu’il savait comment elle pensait, et elle ne doutait plus qu’il savait lire dans son âme...  

 

- Que m’as-tu fait Ryo Saeba... murmura-t-elle terminant de ranger ce qu’elle avait dans les mains.  

 

 

Riant encore de la colère de sa prisonnière, Ryo entreprit d’effectuer sa ronde en se plongeant dans le bois. Au bout d’un moment de marche, un reflet lumineux au loin attira son attention. Sortant son arme, il s’approcha de l’endroit qui l’intriguait en prenant garde de ne faire aucun bruit.  

 

- On peut savoir ce que tu fabriques ici ? Déclara-t-il de sa voix sans appel en posant le canon de son arme sur l’arrière du crâne de l’inconnu. Et un conseil lâche tes jumelles et lève les mains si tu ne veux pas sentir un courant d’air traverser ta cervelle.  

 

L’homme lui obéit sans broncher. Levant les mains en l’air il ne fit rien de plus, attendant la suite.  

 

- Que fais-tu là ? Redemanda Ryo.  

- C’est la fille... bafouilla-t-il. Le boss m’a demandé de la retrouver et de la surveiller.  

- Et qui est ton boss ? Articula Ryo en appuyant un peu plus son arme sur la tête du malfrat.  

- C’est son père ! Hurla-t-il presque de terreur.  

- Son nom !  

- Ah pitié, continua l’inopportun, je risque de me faire descendre si je balance son nom !  

- C’est la dernière fois que je te le demande, fit Ryo les nerfs tendus au maximum en armant le chien de son Magnum.  

 

Sous le clic de la balle prête à faire feu, l’homme qui ne pouvait plus réprimer ses tremblements, débita ;  

 

- Hisaishi ! C’est Jun’ichi Hisaishi !  

 

Sous la révélation, Ryo en resta interdit. Ainsi Kaori était la fille d’un des plus grands yakuza du Japon.  

 

- Pourquoi t’a-t-il envoyé ici ? Reprit Ryo la haine dans la voix.  

- Elle a échoué, il veut le lui faire payer.  

- Tu diras à ton boss que sa fille est à présent sous la protection de City Hunter, et qu’il n’a pas intérêt, tu m’entends, à oser toucher à un seul de ses cheveux ! File d’ici avant que tu n’en repartes les pieds devant.  

 

Sans attendre, l’homme de main déguerpit trop heureux d’être encore en vie.  

Posant son regard sur le chalet qui les abritait depuis plusieurs jours, Ryo était encore sous l’effet de cette révélation. Ainsi donc elle était pour ainsi dire l’héritière du clan Hisaishi. Pourtant tout lui criait qu’au fond d’elle elle n’adhérait pas à cette vie...  

La sonnerie de son téléphone le sortit de ses réflexions. Décrochant au nom de son partenaire il déclara;  

 

- Deux fois dans la même journée ! Ne me dis pas que je te manque à ce point !  

- Ta prisonnière, répondît Makimura préférant ignorer la plaisanterie de Ryo, j’ai son identité et c’est un gros poisson que tu as attrapé !  

- La concernant j’aurais plutôt dit une belle sirène.  

 

Levant les yeux au ciel, Hideyuki continua ;  

 

- Quoiqu’il en soit il s’agit de...  

- Kaori Hisaishi le coupa Ryo.  

- Elle te l’a dit ? Interrogea son partenaire incrédule.  

- Disons plutôt que son cher papa lui a envoyé un gentil petit larbin qui n’a pas longtemps tenu sa langue pour sauver ses bijoux de famille.  

 

Éclatant de rire, Makimura redevint vite sérieux quand il demanda ;  

 

- Que vas-tu faire maintenant ?  

- Elle est en danger, mais avant il va falloir qu’elle sorte de son mur de silence... répondît Ryo.  

- Bon et bien je suppose que je continue mon enquête pour cette demoiselle, fit Makimura à peine étonné de voir son partenaire passer du statut de cible à celui de garde du corps.  

 

Raccrochant après avoir dictée une petite liste de course à son acolyte, Ryo termina sa ronde avant de regagner le chalet.  

Lorsqu’il y pénétra, tout avait été rangé et un silence y régnait. Les sens aux aguets il grimpa à l’étage en appelant Kaori. Ouvrant la porte de la salle de bain, il découvrit la jeune femme en soutien-gorge en train de tenter de retirer les fils de sa blessure à l’épaule.  

 

- Sors d’ici espère de pervers ! Hurla-t-elle en lui balançant son haut dans la figure.  

 

Le rattrapant au vol, Ryo entra dans la pièce et s’installa aux côtés de Kaori. Tentant de cacher sa semi- nudité, les joues en feu, Kaori déclara ;  

 

- Tu peux me dire ce que tu veux faire ?!  

- Tu ? Fit Ryo en levant un sourcil interrogateur. Puis esquissant un sourire chaleureux il reprit. J’aime que tu me tutoies. Puis dépliant les bras de Kaori non pas pour admirer ses formes généreuses mais pour avoir un meilleur accès à sa blessure il aspergea la cicatrice de produit antiseptique.  

- Que... fit Kaori le cœur battant la chamade d’être ainsi vulnérable devant cet homme.  

- Laisse-moi faire ou tu risques de gâcher mes talents de chirurgien esthétique, expliqua Ryo en s’emparant d’une petite pince et de fines ciseaux. Voilà ! S’écria-t-il lorsqu’il eut retiré tous les fils, elle ne se verra presque pas ! Regarde !  

 

Il lui tendit un petit miroir pour qu’elle puisse y admirer sa cicatrice. Elle devait bien reconnaître qu’il avait fait de son mieux. Touchée par tant de sollicitudes, elle sentit son cœur se serrer.  

 

- Pourquoi... murmura-t-elle se tournant vers Ryo. Pourquoi fais-tu cela pour moi ? Pourquoi alors que je veux te tuer ! Hurla-t-elle faisant sortir toute sa colère face à sa propre faiblesse.  

- Tu te trompes... répondit avec douceur Ryo. Ce n’est pas ce que TU veux.  

- Qu’est-ce que tu crois, répliqua Kaori avec dédain, tu penses savoir ce que je veux ou pas !?  

- Je sais qu’une professionnelle comme toi, ne m’aurais pas raté si tu l’avais vraiment désiré. Au lieu de cela tu as hésité me donnant l’opportunité de t’échapper. La suite de l’histoire tu la connais.  

- Tu te trompes sur moi... Tu ne me connais même pas... répliqua-t-elle acerbe se détestant qu’il puisse ainsi lire au plus profond d’elle-même.  

- Détrompe-toi Kaori Hisaishi...  

- Comment ? Fit Kaori ébahit relevant son regard vers Ryo. Comment connais-tu mon identité ?  

- Disons que ton cher papa a voulu te passer un petit bonjour.  

- Mon... Non, fit Kaori en secouant la tête... Cet homme n’est plus mon père depuis longtemps, déclara-t-elle sentant la boule au fond de sa gorge prête à exploser.  

 

Sentant les bras de Ryo l’encercler, elle fut projetée contre son torse. Posant son menton dans ses cheveux, il lui souffla avec tendresse ;  

 

- Vas-y... Tu as le droit de pleurer.  

 

Le droit... Il lui donnait ce droit... Ce droit d’être une femme fragile tout simplement. Sentant les digues de sa carapace se fissurer, les larmes coulèrent d’elles-mêmes. Depuis vingt ans qu’elle les retenait, elle ne savait même pas pour quelle véritable raison elle les laissait couler à présent. Mais s’accrochant au t-shirt de Ryo, elle s’abandonna à ce flot.  

Lorsqu’enfin elle reprit pied à la réalité, elle délaissa la chaleur des bras du nettoyeur pour se redresser.  

 

- Comment tu te sens ? Demanda Ryo l’observant enfiler son haut.  

- Vidée... répondit-elle.  

- C’est que ça pèse toutes ces larmes ! Plaisanta le nettoyeur.  

- Et toi ? Fit Kaori le prenant de cours. T’autorises-tu à verser ces larmes ?  

- J’aurais peut-être dû, répondît avec sincérité le nettoyeur. Puis se redressant, il déclara. Allez prononce le code !  

- Le code ? Répéta Kaori sans comprendre avant que la lumière ne se fasse dans son esprit.  

 

Ainsi il lui tendait cette main qu’elle avait toujours attendu. Mais avait-elle seulement le droit de l’accepter. Après avoir eu tant de mort et de sang sur les siennes avait-elle encore le droit d’accepter celle qu’on lui tendait. Celle de Ryo qu’elle avait chercher à tuer pour sa propre liberté.  

 

- Pourquoi ne me demandes-tu pas quel était le prix que j’avais accepté pour te tuer ? Fit-elle la voix enrouée par les pleurs qu’elle retenait.  

- Parce que je suis certain que ton prix valait tous ces risques pour me tuer, répondît Ryo plongeant son doux regard dans celui de Kaori.  

 

Émue par la douceur et la compréhension qu’elle y lisait, elle murmura en baissant la tête presque de honte.  

 

- La liberté... Je voulais être libre...  

 

Lui prenant le menton pour l’obliger à lui faire face, Ryo lui sourit.  

 

- Je te promets de te libérer...  

 

Alors qu’elle pensait ne plus avoir de larmes à verser, ces dernières inondèrent à nouveau les joues de Kaori qui se jeta une deuxième fois dans les bras de Ryo. Ses pleurs ruisselant dans le cou du nettoyeur dont elle avait enfoui son visage elle murmura tout contre son oreille.  

 

- XYZ, Ryo... XYZ...  

 

La serrant davantage contre son corps lui offrant un cocon de douceur et de sécurité Ryo la laissa se libérer des chaînes de son passé...  

 

 

À suivre… 

 


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