Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 29-03-24 - Ultimo aggiornamento: 30-03-24

Commenti: C'est parti pour une nouvelle fic que je posterais en alternance avec "C'est ceux qui en parlent le plus". Un nouveau cross-over entre City Hunter et Doctor Who. Ryô et Kaori retrouvent le Docteur, mais "il" a changé et il n'est pas seul, chez les "Hunter" aussi, il y a du changement, comment vont se passer les retrouvailles et est-ce que ce sera de simples retrouvailles ou devront-ils à nouveau faire équipe pour résoudre un nouveau problème ? En espérant que ça vous plaira, bonne lecture :)

Capitolo: 1 2

Tout était calme dans le quartier de Shinjuku, quand ce soir-là, Ryô se rendit sur le terrain vague où on l’avait une fois de plus provoqué pour un duel. Le type n’avait pas l’air trop méchant, un petit con qui voulait se faire un nom en voulant se payer la tête de City Hunter.  

A peine arrivé sur les lieux, que Ryô n’eut pas le loisir de voir son assaillant qui l’accueillit avec les premiers tirs. Ryô évita les balles tout en cherchant son adversaire, ce dernier n’avait pas ménagé sur l’artillerie car en plus des tirs, il y avait des pièges un peu partout et c’était vraiment devenu un champ de bataille.  

Ryô évitait les différents projectiles tout en essayant de faire le compte des armes de ce petit malin qui pensait parvenir à se débarrasser de lui quand il entendit un bruit qui lui sembla familier et vit apparaître une cabine de police bleue.  

De son côté, le Tardis venait d’atterrir et la Docteur se demandait bien où elle était arrivée, elle jeta un coup d’œil dehors. Elle était dans un endroit désert mais à peine fut-elle sortie qu’une balle toucha la porte. Elle se retourna surprise en se demandant que ce qui se passait, car l’accueil n’était pas vraiment des plus chaleureux.  

Elle était là de sa réflexion, quand elle entendit une voix qui l’interpella.  

- Bon sang, mais vous voulez vous faire tuer ou quoi ? hurla Ryô en courant vers elle.  

- Je n’avais pas prévu un tel accueil, rétorqua la Docteur, un peu étonnée de rencontrer à nouveau cet homme.  

- Dans ce cas, remontez là-dedans et dites au Doc de mettre les voiles, je m’occuperai de l’autre comique plus tard, dit-il en la poussant dans le Tardis.  

Le Tardis repartit sans qu’elle ait eu besoin de faire de manœuvres et atterrit dans une impasse, Ryô sortit pour voir s’ils étaient à l’abri, une fois sûr de ce fait, il lui fit signe de sortir et pris le temps de l’observer. La trentaine, les cheveux blonds en carré mi long, les yeux noisettes. Sa tenue était originale, un long manteau à capuche gris, avec une doublure bleue. Un tee-shirt bleu marine avec un motif à rayures arc-en-ciel, un pantalon large bleu avec des bretelles jaunes et des bottes en cuir marron.  

- Bonjour, charmante demoiselle, vous devez être la nouvelle compagne du Doc, je dois avouer, qu’il a plutôt bon goût le bougre, mais la tenue, pas assez sexy à mon goût!  

- Ne commencez pas de dire des âneries, Monsieur Hunter, si j’avais pu me douter que je tomberais sur vous, je me serais abstenue, répondit la Docteur.  

- Monsieur Hunter ! Il vous a parlé de moi, je suis flatté, même s’il a toujours pas compris comment je m’appelle. Je me présente Ryô Saeba, pour vous servir, fit-le japonais en prenant la main de la femme blonde. Ça vous dirait un petit rendez-vous en tête à tête ?  

- Vous n’avez pas honte, fit la Docteur, en lui tirant l’oreille comme après un gamin pris à voler un pot de confiture. Ne me dites pas, que vous avez laissé la situation telle qu’elle était avec Kaori ?  

- Aïeuh ! Pourquoi vous êtes aussi méchante avec moi, beauté. Ah il vous a parlé de Kaori, il n’avait pas l’air si bavard le Doc, la dernière fois, alors aurais-je au moins l’honneur de savoir à qui j’ai affaire.  

- Et moi qui vous croyait intelligent, faut croire que je me suis trompée, fit la Docteur en souriant.  

- Non mais quoi, vous êtes bien mignonne, mais je ne vous permets pas de me juger sans me connaître, est-ce que je vous fais des réflexions sur votre tenue, alors que vous auriez pu trouver plus féminin.  

- Je ne suis pas là pour écouter le même genre de bêtises que vous balancez à votre partenaire, alors ça suffit maintenant, arrêtez votre cirque, monsieur Hunter !  

- Allez quoi, me dites pas qu’il craque pour vous avec ce déguisement, ou alors il a des fantasmes un peu spéciaux le Doc.  

- Vous n’avez donc rien compris, s’énerva la Docteur.  

- Que vous avez besoin d’un relooking et que votre Docteur ne vous mérite pas comme compagne, oh que si, fit Ryô en l’attrapant par la taille, je vais vous montrer ce que c’est qu’un homme moi, alors c’est quoi votre nom, ma belle ?  

- Docteur, fit la blonde en lui collant une baffe.  

- Pas la peine de l’appeler au secours, il est où d’ailleurs, je l’ai pas vu, mais prenons le temps de faire connaissance en attendant les retrouvailles.  

- Je crois qu’on ne va pas y arriver, où est Mademoiselle Makimura, elle comprendra peut-être mieux, elle ! insista la Docteur tout en repoussant les mains de Ryô.  

Soudain, une massue fit son apparition et envoya Ryô valdinguer contre le Tardis.  

- Enfin, fit la Docteur qui regarda au loin pour voir si la jeune femme les rejoignait.  

- Pas la peine de la chercher, elle n’est pas là, maintenant on dirait qu’elle les envoie par télépathie.  

- Par télépathie ? Mais comment ? fit la Docteur étonnée.  

- Ah ça, je sais pas mais dès que je fais l’andouille ça finit par me tomber dessus, fit Ryô. Enfin, je vais arrêter de vous embêter, on va dire au Doc de sortir de sa cachette et je vous emmène tous les deux à la maison, elle sera super contente de le revoir. Alors, il est où le martien ?  

- Devant vous, espèce d’idiot ! hurla la Docteur qui bouillait intérieurement. Et je ne suis pas un martien, compris !  

- J’ai dû mal comprendre, qu’est-ce que vous avez dit ? fit le japonais en rigolant.  

- Je suis le Docteur, c’est clair, monsieur Hunter !  

- Mais comment c’est possible ?  

- Sans entrer dans les détails, vous m’avez connu sous une de mes apparences d’avant, et voilà la nouvelle.  

- Vous avez changé de sexe ou c’est du faux, en pointant un doigt vers sa poitrine.  

- Bas les pattes, grossier personnage, sinon je prends ce truc et je vous jure que vous écrabouille, fit-elle en montrant la massue qui traînait dans un coin.  

- Allez une de plus qui veut me taper, mais je ne pige pas, vous étiez bien un mec, la dernière fois ?  

- Oh vous m’énervez à la fin, c’était une autre apparence et désormais je suis telle que vous me voyez, ça va, pas trop choqué, bon maintenant, si on allait voir Kaori, dit-elle en lui tapotant l’épaule.  

- Ok, je vous emmène mais je n’ai toujours pas compris.  

- Ça ne m’étonne pas, vous êtes long à la détente, la dernière fois vous m’avez confondu avec Kaori.  

- Ah mince, je m’en souvenais pas de ça, pas la peine de lui rappeler, elle a assez de saute d’humeur en ce moment, dit-il en grimaçant, venez, on n’est pas loin.  

Arrivé en bas de l’immeuble où se trouvait l’appartement, la Docteur se souvint y être passé brièvement, mais alors qu’elle regardait vers le haut de l’immeuble, elle sentit soudain, la main d’un homme non identifié l’attraper par la taille et lui dire de laisser tomber le malotru qui l’accompagnait qu’elle pouvait trouver mieux. L’homme était blond et visiblement américain, mais il ne lui compta pas fleurette longtemps puisqu’une nouvelle massue vint l’encastrer dans le trottoir.  

- Vous avez de la famille en Amérique parce que je pourrais penser que c’est votre frère ou un cousin, fit la Docteur en secouant la tête. Ne me dites pas qu’il y a un élevage de phénomène dans votre genre !  

- Ah non, c’est un ami, mon ancien associé, Mick, il était absent lors de votre passage précédent. C’est plus fort que lui il essaie toujours de me piquer mes conquêtes.  

- Vos con…. Vos quoi ! Non mais ça va pas la tête, votre conquête, n’importe quoi, il est idiot aussi votre ami ?  

- Non, vous êtes une femme alors c’est une déduction logique, même si votre point de vue peut-être différent, fit Ryô en rigolant. Ça vous est jamais arrivé depuis votre « changement » fit-il en mimant des guillemets invisibles avec ses doigts ?  

- M’arriver quoi ? fit la Docteur avec un air d’incompréhension.  

- De vous faire draguer, continua Ryô avec un petit sourire.  

- Non, mais c’est une blague, vous vous fichez de moi, c’est ça ?  

- Pas du tout, maintenant que je sais qui vous êtes je vais me méfier, mais franchement si c’était pas le cas et que vous portiez une tenue plus, comment dire …  

- Vous commencez à m’énervez, qu’est-ce qu’elle a ma tenue ?  

- Vous vous êtes regardés dans un miroir récemment ? Ce n’est pas très féminin.  

- Je m’en contrefiche, c’est pratique et j’aime bien, s’offusqua la Docteur.  

- Le prenez pas mal, allez, venez, on va voir Kaori, fit Ryô en lui ouvrant la porte de l’immeuble.  

Arrivé à l’appartement, il ouvrit la porte et lui céda le passage.  

- Sugar, je suis de retour, j’ai ramené une surprise.  

- Tu te fous de moi, Ryô Saeba, tu me dis que tu vas te battre et tu reviens avec une blonde, fit la jeune femme assise dans le canapé avec un regard plein de colère.  

- Eh, t’énerves pas, elle s’est pointée en plein duel, et ce n’est pas n’importe quelle blonde, tu devineras jamais qui c’est ?  

- Une blonde, fit Kaori légèrement énervé.  

- Oui, mais c’est une amie à toi, sauf que tu ne peux pas la reconnaître avant c’était un mec.  

- Tu te moques carrément de moi. Comment oses- tu me ramener cette nana ici chez nous ? Et en plus, tu as le culot de vouloir me faire croire que je la connais, j’ai jamais vu cette blonde, je ne suis pas débile !  

- Mais non, je te jure que c’est vrai. Dites-lui vous, dit-il en se tournant vers la Docteur qui hésita un instant à le laisser se débrouiller tout seul.  

- Il est idiot, mais là c’est vrai Mademoiselle Makimura, on se connait effectivement mais c’est un peu compliqué à expliquer, mais je pense que j’aurais moins de mal avec vous qu’avec cet énergumène.  

- Visiblement, vous n’êtes pas sous son charme fit Kaori, toujours assise sur le canapé les bras croisés.  

- Ah ça risque pas, je ne sais pas où en est votre relation, mais en aucun cas, je n’oserai me mettre entre vous.  

- Je ne comprends pas de quoi vous parlez, quelle relation, fit la jeune femme suspicieuse.  

- La gaffe, quand je vous ai rencontré la dernière fois, je lui ai donné des conseils, mais ça ne me regarde pas, fit la Docteur gênée.  

- La dernière fois ? demanda Kaori. Vous parlez de quoi ?  

- Je vais essayer de faire simple. Vous vous souvenez d’un type dans une boite bleue, plus exactement une cabine de police anglaise ?  

- Peut-être, répondit Kaori méfiante.  

- Eh bien, la boîte bleue est de retour et son occupant aussi, vous comprenez ce que je raconte.  

- Je ne suis pas idiote, vous parlez du Docteur, il est de retour, très bien, il est où, et vous êtes qui ?  

- C’est moi, lâcha la Docteur en ouvrant les bras à la façon d’un magicien à la fin d’un de ses tours.  

- Elle aussi, elle se moque de moi, fit Kaori en se levant d’un air mauvais.  

- Non, Sugar, te fâches pas, c’est la vérité, la cabine de police a atterrit pendant le duel, et c’est elle qui en est sortie.  

- Mais vous n’êtes pas le Docteur, vous êtes une femme, fit Kaori avec une grimace.  

- Apparemment, il peut changer d’apparence, et voilà la nouvelle version, fit-Ryô.  

- Qu’est-ce que c’est que cette histoire complètement débile, c’est tout ce que vous avez trouvé à inventer comme bobards.  

La Docteur sortie son tournevis sonique et scanna Kaori voulant vérifier une chose qui la chiffonnait dans son attitude depuis son arrivée.  

- Qu’est-ce que vous faites ? C’est quoi ce machin ? fit Kaori  

- Ne vous inquiétez pas, c’est mon tournevis sonique, je l’avais bien la dernière fois ? Il était différent mais vous avez dû le voir, non ? Et pour répondre à votre question, je vérifiais juste une supposition de ma part. Cet idiot a voulu le cacher mais il a parlé de sautes d’humeur et visiblement, vous êtes enceinte ce qui implique, qu’il a suivi mon conseil.  

- Docteur, c’est vraiment vous ? fit Kaori.  

- Oui, ma chère, je suis de retour, je ne sais pas encore pourquoi, mais c’est moi sans être moi, apparence différente, esprit différent.  

- On pensait que vous étiez mourant à votre façon de parler, je ne pensais pas vous revoir, fit Kaori les larmes aux yeux.  

- Vous n’aviez pas tort, mais je peux me régénérer et voilà le résultat après avoir essayé deux autres apparences entre temps.  

- Je suis contente de vous voir, fit Kaori en la prenant dans ses bras.  

La Docteur était gênée par cette familiarité et elle ne savait comment réagir, lui faire un câlin, rester planté là sans bouger, elle réfléchissait à quelle option adopter puis elle répondit simplement à la jeune femme, qu’elle était ravie de la voir également.  

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