Capitolo 1 :: Ma pensée face à ta mort Pubblicato: 10-03-05 - Ultimo aggiornamento: 25-03-05 Commenti: ouf et bien enfin j'ai réussi a mettre mon commentaire merci beaucoup NJ et pardon d'avoir oublié le fonctionnement du site. J'ai écris cette songfic sur la chanson de Gérald De Palmas qui a la base parle de rupture "Encore un effort" mais a force de l'avoir entendue j'ai pensé que l'on pouvait parfaitement l'adapter à l'univers de city hunter. J'ai juste changé un mot à la fin. Je remercie Sophie qui a grandement participé à cette songfic de par ses corrections et surtout ses suggestions. Je pourrais même dire que cette songfic à été écrité à deux mains finalement. Merci aussi à Joyce et Rosy qui m'ont poussés à majer cette fic de part mes doutes. Un grand merci à ceux qui m'ont encouragé pendant mon absence et à ceux avec qui je passe de d'excellentes soirées sur msn. Spécial kissous à leeloo et matthieu qui vient de fêter ses deux ans.
Capitolo: 1
Encore un effort
Quelques mois suffiront
Pourrais je vraiment t’oublier?
Ai-je le choix ?
Je suis presque mort
Quelques mois et c’est bon
Si j'ai cette liberté, alors voici mon choix:
Encore quelques heures… quelques mois et ce sera bon. Un autre, de nouveau, voudra être le numéro un. Il tentera sa chance et je ne l’en empêcherais pas. Enfin, je pourrais te rejoindre, enfin ma brûlure disparaîtra, enfin ton absence arrêtera de me torturer.
Supprimer les traces, la moindre trace
Ce qui reste de candeur
Un morceau de glace à la place du cœur
J’ai tout effacé, je ne veux plus me souvenir, cela fait trop mal.
La moindre trace de toi… ton odeur, la plus enivrante des effluves que j’ai pu sentir. Ta candeur, ton innocence, nos souvenirs, nos joies, nos peines, nos non-dits et, enfin, ma déclaration, ta réponse, mon bonheur, tes larmes de joies… Oui, j’ai effacé tout cela. J’ai tout fait disparaître de ma mémoire. Il ne doit plus rien rester. Aujourd’hui je n’ai plus de cœur. Il n’a plus aucune raison de battre maintenant, son souffle est parti, sa raison de vivre est morte avec toi. A sa place, le néant, le vide comme une spirale qui m’absorbe et m’empêche de penser, de me souvenir. Je suis comme anesthésié.
Et même si je m’améliore
Oh j’en rêve encore
Malheureusement quoique je fasse, mes pensées, mes sentiments ma vie même, tout me ramène vers toi. Vers tes sourires qui me réchauffaient l’âme, vers tes bras toujours si accueillants, si doux. Quand je ne pouvais pleurer, ils me berçaient lentement; le rythme de ton cœur était la plus belle des mélodies. En silence, tu pleurais pour moi, le tueur. C'est toi qui pleurais pour moi qui était incapable de le faire, d'exprimer ses sentiments. Toi, tu étais l’autre moi, la partie douce, tendre et chaude.
Depuis, je me réveille si souvent. Comment se rendormir quand la nuit la plus obscure vous encercle ?
Si tu savais, Kaori, comme j’ai froid, comme il fait sombre maintenant. J’ai perdu ma lumière. Reviens, reviens me réchauffer. Je n’en peux plus de te rêver.
Même cassé, ivre mort
Oh j’en rêve encore
Encore, encore
Tous les soirs, la même parodie…Je me saoule pour te retrouver et t'oublier. Parodie de vie… parodie d'homme indifférent…
Ces souvenirs que je veux tant oublier reviennent sans cesse, malgré moi….Même cassé et ivre mort….
Subitement, au détour d'un regard, tu es là, dans les yeux d’une femme qui te ressemble. Je me prends à l’illusion. Tu es là. Tu es revenue. Que m'importe pourquoi, comment… Tu es là… Mais très vite, tu disparais et une inconnue me fait face. Je me retrouve une fois de plus seul.
L’alcool, médicament compréhensif et vicieux, fait son office au bout de très nombreuses bouteilles. Je glisse enfin dans l’oublie. Une paix artificielle m’envahit. Mais elle ne dure jamais longtemps… elle aussi m'abandonne… Je suis souvent debout avec l’aube, lumière douce et apaisante, à ton image. Aura de chaleur, belle sans excès, elle laisse place à une nouvelle journée que je vais devoir encore une fois affronter.
Ne plus rien sentir
Inconscient, minéral
Plus le moindre désir
Plus de peur, ni de mal
Ne plus rien ressentir, être inconscient, être un minéral, je voudrais tant le devenir. Je n’ai jamais autant souffert. J’ai maintenant deux tombes à fleurir. Je préférerais qu'il y en ait trois dans ce petit cimetière… trois tombes, cote à coté… réunis dans le sommeil éternel… Peut être que Miki et Kazue déposeraient des fleurs sur nos trois sépultures?
Mais je sais que tu ne le veux pas… Tu ne veux pas que je meure. Tu vas m’obliger à vivre, par-delà ton tombeau.. Vivre? Quel mot inapproprié… En réalité, je survis, je me détruis, plus rien ne m’attache à la vie sauf ton cœur que je recherche inlassablement. Car je sais qu'il reviendra vers Shinjuku, vers moi…Une fois que je l’aurais retrouvé, une fois que je t’aurais vengée de ceux qui t'en ont dépossédé, je te rejoindrais…en paix….
Mais même si je m’améliore
Oh j’en rêve encore
Même en sachant que j’ai tort
Oh j’en rêve encore, encore
A certaines périodes, j’arrive à me persuader que ça va mieux. Douce illusion qui survient quand nos amis m'entourent. Ils m'entourent de leur chaleur, de leur amitié. Étrangement, ils trouvent en moi des traces de toi… A eux aussi, tu leur manques tant.
Je sais que je dois oublier ton cœur. Mais comment faire? Je ne peux pas. Tant que je n’aurais pas accompli cette vengeance, je serais obligé de vivre sans toi et cette douleur est insurmontable. J’ai sûrement tort de m’accrocher à cet espoir de ramener ton coeur. Des milliards d’habitants sur cette terre et un cœur, unique, précieux qui m'a sauvé de tant de périls, qui m'a ramené de l’enfer même parfois… un cœur irremplaçable… ton cœur. Alors je continue de rêver à ma douce et enivrante vengeance qui me libèrera enfin d’une vie que je ne souhaite pas sans toi. Tu as semé des trésors d'amour qui ne cessent de dévorer mon corps.
Vivant mais mort
N’être plus qu’un corps
Que tout me soit égal
Plus de mal
Ce corps qui continu de vivre, malgré tout. Comme si rien n’était jamais arrivé. Pourtant, à l’intérieur, il n’y a plus rien, sauf toi.
Autour de moi, les gens s'activent, les parfums encensent, la vie s’éveille au printemps. Le soleil, le ciel, la terre, tout cela n’existe plus pour moi.
Mes yeux sont morts, mon âme est morte, mon cœur est déjà près de toi Kaori. Tout m'est égal. Aujourd'hui, je ne me soucie plus de racheter les fautes du passé. Je n'aurais plus aucun scrupule à tuer, s'il le fallait… Je ne suis plus là, de toute façon. Je ne suis plus de ce monde. Que m'importe les autres maintenant que tu n'es plus là ?
Et même si je m’améliore
Ton absence qui me mord
Ton absence me rend fou. Je donnerais tout pour te revoir, une fois, une seule, pour pouvoir toucher ta peau si fine, si brûlante parfois, pour réussir à te goûter une dernière fois.
Il m’arrive d’en rêver mais, à chaque fois, j’ouvre les yeux pour constater l’abîme dans lequel tu m’as laissé.
Oh j’en rêve encore, encore
Ton départ et mes remords
Pardon Kaori, je ne tiendrais pas la promesse faite à moi-même, celle de te venger et de te rejoindre le plus rapidement possible…
Mais tu le sais déjà, non, de l'endroit où tu es. Ta mort, aussi injuste fut-elle, a permis à une jeune fille de vivre… Malgré mes remords de ne pouvoir te rejoindre tout de suite, je dois rester dans ce monde. Finalement, ma vie a retrouvé un sens, mon cœur a retrouvé une raison de battre sans toi… Pourtant tu resteras à jamais avec nous, Kaori… avec moi et avec notre fille. A-xiang a tellement à comprendre. Nous avons tout à lui à apprendre. Mais je la regarde et je retrouve une partie de ta douceur et de ta tendresse. Je sais que tu ne nous abandonnes pas Kaori, que tu es là, tout près de nous…
Veuille sur nous, mon amour…
Oh j’en rêve encore encore
Son cœur à elle dans ton corps
Oh j’en rêve encore encore
Aujourd'hui, chaque matin, j’ai une nouvelle raison de sourire à la vie…
Je vous ai toutes les deux et jamais la lumière de l’aube ne fût à ce point magnifique.
Capitolo: 1
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