Capitolo 1 :: Joyeux Anniversaire City Hunter : La première nuit Pubblicato: 07-09-23 - Ultimo aggiornamento: 15-09-23 Commenti: Hello, everybody, hello ;) Comme promis voilà ma participation au défi de Mana, merci à elle d'avoir eu cette idée. Une histoire qui je l'espère vous plaira, je l'ai retravaillé plusieurs fois parce que je trouvais toujours quelque chose à modifier, faut dire que j'ai eu du mal à rester dans un seul thème et du coup, c'est un mix de plusieurs. Bonne lecture et à bientôt :)
Capitolo: 1
Déjà le matin, j’ouvre un œil, c’est bizarre, le soleil est déjà levé et je n’ai pas eu droit au réveil musclé de ma partenaire ! J’ai une sensation étrange, une sensation de bien-être, comme si ce sommeil m’avait régénéré, d’habitude je dors et récupère de la fatigue mais sans plus. Ai-je fait un rêve sympa qui expliquerait cet état, je ne sais pas trop. Mais le plus étrange, c’est elle, pourquoi elle ne vient pas, qu’est-ce qu’elle fout ? Même si j’ai bien dormi, je suis prêt à faire semblant d’avoir encore sommeil, ce serait pas la première fois. Soudain, mes sens sont en alerte, il y a quelqu’un dans mon lit, qui ? Ca ronfle pas, donc c’est pas Mick. Une femme ? Si c’est le cas, je vais me faire exploser la tronche par Kaori, enfin si elle rapplique. Partagé entre l’étonnement et la peur de sa réaction, la curiosité l’emporte et je manque de tomber du lit en découvrant qui se trouve à mes côtés.
Non mais sans déconner, je sais pas ce que j’ai foutu, mais là, j’ai fait très fort, comment je me sors de là maintenant et puis qu’est-ce que Kaori fout dans mon lit ? En plus, je pense pas que j’ai grand-chose sur le dos et elle encore moins, qu’est-ce qui s’est passé ? J’étais pourtant pas bourré à ce point quand je suis rentré, je me souviens plus, qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? Et surtout comment elle va réagir après ça, enfin ça, je sais même pas de quoi je parle mais bon vu ma tenue et la sienne, ya peu de chance qu’on ait joué au scrabble, le hic c’est que je me souviens de rien et je suis pas sûr qu’elle apprécie que je lui dise que j’ai tout oublié, là je suis bon pour le cimetière.
Elle commence à se réveiller, elle bouge, se retourne, elle étire un bras tout en baillant, punaise, je l’ai jamais vu aussi belle, et qu’est ce qui pourrait la rendre encore plus belle que d’habitude si ce n’est une folle nuit d’amour. Elle ouvre un œil, qu’est-ce que je fous encore là, je suis tétanisé, si je me barre, elle me tue, si je reste aussi. Punaise, mais qu’est-ce qui s’est passé cette nuit ?
- Bonjour, dit-elle le plus simplement du monde avec un sourire tellement craquant.
- B…jour.
C’est tout ce que j’arrive à sortir, je suis hypnotisé, elle me regarde droit dans les yeux, elle se mordille la lèvre, j’ai mon pote qui est déjà au garde à vous, sale traître, et j’ai qu’une envie c’est de l’embrasser. Je suis dans la merde.
- Bien dormi, me dit-elle.
- Euh, oui, je crois.
- En tout cas t’avais raison, on est mieux dans ton lit. T’es sûr que ça va ?
- Oui..., oui, ça va et toi ?
- Très bien merci, je pensais pas te voir encore là, on avait un accord, après tout.
- Ah bon !!
- Tu te souviens pas ?
- Mais bien sûr que si, mais j’étais fatigué, je viens juste de me réveiller, mais si tu veux que je m’en aille, pas de soucis, c’est l’accord après tout.
Putain, mais de quoi elle parle, quel accord, mon idée, mais qu’est-ce que j’ai foutu, bon sang ?
- Non, prend ton temps si tu veux ça me dérange pas, je te demanderais juste de regarder ailleurs pendant que je sors du lit et que je passe un vêtement, c’est la première fois que je réveille dans un lit qui n’est pas le mien et dans une tenue légère, je sais que toi, tu as l’habitude, mais moi ça me fait bizarre. Tu crois qu’on s’habitue aussi facilement ?
- Pas de soucis, je regarde pas, mais… t’habituer à quoi ?
- A dormir sans mon pyjama, tu l’as jeté par la fenêtre, je suppose qu’il y a peu de chance que je le remette.
- Ton pyjama… par la fenêtre… Euh… pas une grande perte si tu veux mon avis.
- Tu me l’as déjà dit cette nuit, ça j’ai compris.
- J’aimerais bien savoir ce que j’ai dit d’autre, dis-je dans un souffle.
- Qu’est-ce que tu dis ? dit-elle en faisant le tour du lit et apparaissant en face de moi portant l’un de mes t-shirt et mon short de sport.
- Rien, c’est pas important, je pensais tout haut.
- Tu sais, tu n’avais pas tort, et je ne suis pas vexée, au contraire, j’apprécie ton honnêteté.
- Tant mieux, tant mieux, exit le pyjama moche alors ?
- Oui, mais pas que, moi je vire le pyjama et toi tu …
- Je… ???
- Arrête de faire l’idiot, tu sais très bien quoi !!
- Mais bien sûr que je sais, je trouve plus mes mots c’est tout, tu sais que je suis pas du matin !
- C’est vrai, d’habitude tu dors encore. Mais ça c’était avant, t’as promis ;)
- Effectivement j’ai promis.
- Dans ce cas, je vais préparer le petit déjeuner, tu enfiles un truc et tu me rejoins, dit-elle me faisant un clin d’œil avant de quitter la chambre.
Alerte générale, faut absolument que je me souvienne, un accord entre elle et moi, un pyjama par la fenêtre, une promesse, qu’est-ce que j’ai foutu ?
Bon je suis rentré, ça c’est sûr, mais après j’ai fait quoi, d’habitude je vais dormir, mais là visiblement pas, enfin pas de suite. J’avais pas bu, enfin pas assez pour un coma éthylique, peut-être un peu pompette mais au point de perdre la mémoire, ou alors c’est un choc, voilà, il s’est passé un truc tellement étrange que j’ai bugué. Tu parles d’une explication, bon ben, j’ai pas trop le choix, autant prendre le taureau par les cornes, j’enfile mon pantalon et on va discuter, on verra bien si j’arrive à en apprendre plus.
J’ouvre la porte et je vois tous les meubles renversés dans le salon, qu’est-ce qui s’est passé ici ? Une tornade et Kaori, qui gueule pas, c’est sans doute en rapport avec ce qui s’est passé. On s’est battu, on s’est engueulé et puis on est tombé dans les bras l’un de l’autre, ça m’étonne, mais bon je m’attends à tout.
Kaori passe la tête par la porte de la cuisine.
- Qu’est-ce que tu fais ? Ton café va refroidir.
- Rien j’admirais la nouvelle déco.
- Ah, fit-elle en rougissant, désolée, je rangerais plus tard.
- Pas de soucis.
- Oh arrête, t’avais promis de pas te moquer de moi !
- Mais je me moque pas, je me demande si quelqu’un entrait maintenant et voyait ça s’il arriverait à deviner ce qui s’est passé ici.
- Ah c’est sûr que personne ne pourrait imaginer que deux barjots on fait un concours de striptease parce qu’ils étaient complètement bourrés
Un concours de… Punaise, oui, j’étais avec Mick, on était complètement torché, on est rentré en chantant à tue-tête et on a réveillé Kaori.
- T’aurais vu ta tête, fis-je soudain, content d’avoir trouvé un moyen de la faire parler et de raviver un peu ma mémoire défaillante.
- Ah c’est sûr que vous m’aviez jamais fait ce coup-là, mais j’ai bien rigolé, j’avoue, sauf quand vous avez voulu m’inclure dans le concours d’où le bazar ambiant.
- Faut toujours que tu répondes par la violence, c’était pourtant drôle, tu viens de l’avouer.
- Mouais, sauf qu’après, vous vous êtes battu pour savoir qui aurait ta chambre, et qu’au lieu d’aller y dormir tous les deux, t’es venu dans la mienne.
- Ben j’avais perdu, le canapé était explosé fallait bien que je dorme quelque part.
- Oui, mais entretemps je m’étais rendormie et t’as explosé le matelas, tu m’as foutu la trouille !
- Désolé, j’ai voulu m’allonger discrètement, mais j’ai glissé, et puis c’est quoi ce matelas, franchement, comment voulais-tu que je devine que t’avais changé pour ce truc plein d’eau.
- Je l’ai vu au téléachat, ils disaient que c’était bon pour le dos, j’ai voulu me faire un cadeau, pour une fois.
- Je suis désolée, si c’est ton kif, je t’en rachèterais un autre, promis.
- Ah non, merci, c’était une belle connerie, il y avait de la flotte partout et on était trempé.
Soudain j’ai un flash, la chambre inondée de flotte, Kaori trempée, moi pas mieux. Une sonnerie de téléphone et Mick qui dévale les escaliers en lançant des « Honey » à tout va, parce qu’il doit se faire engueuler par Kazue, il lui dit qu’il arrive et je l’entends passer devant la porte de la chambre sans même se demander où on est. Je l’entends se casser la gueule et jurer juste après avoir claquer la porte d’entrée. Un problème en moins. Je regarde Kaori et je la vois qui commence à sortir ses affaires de la penderie et de la commode, pas un truc de sec, elle commence à souffler en disant qu’elle n’a plus rien à se mettre, qu’elle va passer des heures à tout écarter pour que ça sèche sans compter qu’elle doit aller chercher son ancien matelas dans le grenier. Et là, je sais pas ce qui me prend, je la prend par la main, je lui dis qu’on s’en occupera demain et l’entraîne vers ma chambre. Fin du flash, retour à l’instant présent avec Kaori et son histoire de matelas. Je m’empresse de lui répondre.
- Vu sous cet angle c’est sûr que c’était pas l’affaire du siècle ton truc mais je suis quand même désolé.
- C’est gentil, mais je reconnais que tu as été plutôt sympa, même si j’étais scotchée que tu me proposes de partager ton lit.
- Ah ça, dis-je en essayant de me souvenir la suite. Tu sais, il était tard, mon lit était à nouveau libre, t’avais plus le tien et c’était un peu ma faute.
- C’était carrément ta faute et puis quand tu m’as dit de me déshabiller, j’ai été surprise, j’ai cru que…
- Que quoi… c’était pas le moment de la jouer trop prude en refusant d’enlever un vêtement trempé.
- Ça va, toi, tu as l’habitude de te foutre à poil tout le temps, pas moi, désolée.
- N’empêche que si je t’avais pas convaincu d’enlever ton pyjama, t’aurais chopé la crève !
- T’étais vraiment obligé de le jeter par la fenêtre ?
- Ben honnêtement, il était moche et puis tu verras, tu t’y feras, c’est bien de dormir nue.
- Non mais ça va pas ! Tu crois quoi, que je fais en faire une habitude. Quand je pense qu’on s’est retrouvé tous les deux seuls au lit, t’imagines si…
- Si quoi, je t’ai promis d’être sage, non ? Et puis j’aime pas les planches à pain.
- T’avais promis de ne pas te moquer de moi, non plus !
- Je rigole, t’es pas trop moche, enfin le peu que j’ai vu.
- T’es vraiment con !
- Je sais, répondis-je avec un sourire. Je m’amuse à la taquiner et j’en rajoute une couche. Pour cette nuit, tu es toujours la bienvenue, enfin si tu veux, ya plus de place.
- Plus de place pour quoi faire ?
- Pour dormir, tu crois quoi, que je vais te sauter dessus sous prétexte que je t’ai presque vu dans le plus simple appareil.
- Non, mais on avait un accord, tu devais te lever tôt pour aller chercher le matelas dans le grenier et trouver de quoi réparer mon lit. J’espère au moins que tu ne raconteras rien de cette nuit !
- Panne d’oreiller, désolé, mais pour le reste, tu peux compter sur ma discrétion. Par contre, dans mon lit aucun vêtement, c’est interdit !! dis-je la laissant sans voix et rigolant intérieurement.
- N’importe quoi, et après tu dis que je te plais pas, mais suffit que j’enlève mon pyjama et tu me veux dans ton lit.
- Disons que j’ai apprécié la vue et que je suis pas contre un petit supplément.
- T’es vraiment irrécupérable.
- Mais je déconne, je te jure !!
- Et bien pas moi, j’accepte mais à une condition.
- Un nouvel accord ?
- Non, une promesse …
- Laquelle ? Compte pas sur moi pour te demander de m’épouser.
- Ne plaisante pas avec ça, on sait jamais !
- Même pas en rêves, alors tu veux quoi ?
- Un baiser, un simple baiser fit-elle en me regardant droit dans les yeux d’un air déterminé. Mince, j’ai joué et elle se prend au jeu, mais quel con !
- Un quoi ? T’as pêté un boulon ou quoi ?
- Non, tu as oublié, pour me convaincre de retirer mon pyjama, tu m’as promis d’exaucer un de mes vœux.
- Un vœu, et puis quoi encore, je suis pas le génie de la lampe magique ! En plus, j’étais bourré, c’était pas sérieux !
- Et bien moi je le suis, j’ai fait face à ma timidité et tu m’as dit que tu ferais ce que je veux.
- Mais je voulais juste que tu enlèves ce truc pour pas que tu tombes malade, c’était pas pour...
- Oh arrête, je te demande pas la lune, je te demande pas du sentiment, je voudrais au moins une fois que tu m’embrasses, juste comme ça.
- Pourquoi ?
- Juste pour voir, qu’une fois au moins dans ma vie, je sache ce que ça fait, ça sera sûrement le seul de ma vie, alors voilà.
- Euh, et si ça changeait les choses entre nous ? Je voudrais pas…
- T’inquiètes, je me fais pas d’illusions, je te demanderais rien de plus, promis. Allez sois sympa.
- Mais …
- Oh arrête ton cirque, tu veux ou tu veux pas, si tu veux pas, tant pis, je demanderais à quelqu’un d’autre.
- Ah ça, pas question, fis-je en l’attirant à moi avant de prendre ses lèvres délicatement.
Je ne sais plus combien de temps dura ce baiser mais la seule chose de sûre c’est que je n’ai jamais pu oublier ses lèvres. Oh j’ai bien essayé, mais quand elle s’est mise à écarter tous ses vêtements à travers l’appartement et spécialement sa lingerie contenant des pièces dont j’aurais jamais soupçonné l’existence, j’ai craqué. La petite maline avait trouvé le jeu amusant et à compter de ce jour, elle et moi avons trouvé toutes sortes d’excuses pour renouveler l’expérience. Petit à petit, les baisers ont vite été suivis de caresses et une chose en entraînant une autre, on a continué de partager mon lit et pas seulement pour dormir. Notre partenariat a évolué et voilà, c’est dingue, mais il a suffi d’un matelas explosé pour tout changer.
Bon, je peux l’avouer, l’étalon de Shinjuku est casé, je suis moi-même surpris de ce changement de situation et je me demande encore pourquoi ça n’est pas arrivé plus tôt.
Par contre, j’ai jamais compris pourquoi j’avais zappé cette nuit, peut-être que dormir à ses côtés m’a apaisé, que le fait qu’elle accepte de dormir avec moi m’a fait réaliser que j’avais besoin d’elle et le choc de devoir l’admettre a été trop fort ou alors j’avais tout simplement trop bu, je sais pas trop, mais c’est pas grave car depuis, il y en a eu beaucoup d’autres et je me souviens de toutes.
...
Ah je vous jure, qu’est-ce qu’il faut pas faire pour obtenir ce qu’on veut. Miki m’avait pourtant dit qu’il fallait que je prenne les choses en main, mais j’étais convaincue qu’il ne ressentait rien pour moi. Faut dire qu’à force de l’entendre le clamer haut et fort, j’avais fini par le croire.
Imaginez ma surprise quand il a débarqué dans ma chambre, bon c’était pas une visite nocturne, il voulait juste dormir près moi et sans ce fichu matelas peut être que c’est ce qui serait passé. Ah, on peut dire que sur le coup je l’ai maudit ce truc, mais quand Ryô m’a emmené dans sa chambre, qu’il a tout fait pour je sois pas malade, j’ai compris qu’il était comme ça, une grande gueule qui faisait tout pour cacher ce qu’il ressentait, mais devant les problèmes, petits ou grands, il était là et il faisait toujours ce qu’il faisait de mieux, il agissait sans se poser de questions.
Cette nuit à ses côtés, j’ai eu tout le loisir d’y réfléchir et quand j’ai compris qu’au matin, il avait zappé une partie de la nuit, j’ai décidé d’en profiter, il n’avait rien promis et pourtant, avec un petit peu de culot, je lui ai demandé un baiser, rien qu’un baiser, c’était un coup de poker, soit il m’envoyait balader ou il cédait. Il était réticent, j’ai joué la nonchalance, puis j’ai tenté la jalousie et même si j’ai du mal à le croire, il n’a pas marché il a couru. J’ai savouré ce baiser avec délectation, on peut dire qu’il sait y faire.
Autant dire qu’après, je comptais bien ne pas le laisser faire comme si de rien n’était, j’aurais pu faire sécher mes affaires sur le toit, mais je me suis dit que ma lingerie sous son nez, en particulier quelques articles offert pas Eriko que je n’avais jamais osé porter pourrait aider et j’ai vu l’étincelle d’intérêt que je pouvais susciter dans son regard. Il ne pouvait plus le cacher. Non seulement, il y a eu d’autres baisers, des caresses, puis on a sauté le pas, et il m’a fait découvrir l’amour charnel dans ce qu’il y a de plus beau et passionné. Non seulement, je n’ai plus jamais quitté son lit, mais notre vie a pris un tournant à 180 degrés. Petit à petit, il a fini par laisser tomber l’armure, il m’a avoué ses sentiments, même si je sais que c’était difficile pour lui, mais désormais nous sommes un couple et il sait me rendre heureuse. Comme quoi, c’était pas si difficile !!!
Capitolo: 1
|