Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 16-03-10

Mise à jour: 19-03-10

 

Commentaires: 8 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Disclaimer: Les personnages de "La rédemption" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Le lien prévu pour les demandes d'accès NC-17 ne marche pas pour moi.

 

Normal. Vous n'avez pas dû configurer Outlook. Dans ce cas, envoyez-moi un email avec en titre "NC17-ID:" + votre ID. Et respectez-le reste des consignes.

 

 

   Fanfiction :: Ma rédemption

 

Chapitre 1 :: Quand tout s'arrête....

Publiée: 16-03-10 - Mise à jour: 16-03-10

 


Chapitre: 1 2


 

C’était un bel après-midi d’automne qui touchait à sa fin et malgré que le mois de novembre soit déjà bien entamé, les arbres gardaient encore leurs belles feuilles, ce qui laissait penser aux habitants de New-York, que pour une fois, l’hiver serait un peu clément. Mais pour l’heure, le temps était encore tout à fait agréable. Les pâles rayons du soleil traversaient les larges baies-vitrées pour venir éclairer l’immense salon. La décoration laissait deviner le bon goût des propriétaires. Soudain, un bruit de pas feutrés vint perturber le silence qui régnait. Une très belle jeune femme, grande et élancée, venait de pénétrer dans la pièce. Sa longue chevelure acajou dansait librement sur ses épaules à chacun de ses pas. Elle était vêtue d’un jean noir et d’un haut blanc qui laissait deviner ses courbes harmonieuses. La simplicité de sa tenue mettait en valeur la beauté naturelle de la jeune femme qui la portait et contrastait avec le luxe du mobilier de la pièce. La jeune beauté semblait absorbée par la lecture du courrier du jour. Ce n’est que quand l’imposante horloge sonna les coups de 16h qu’elle s’aperçut qu’elle était en retard :  

 

- Zut ! J’aurai déjà dû être partie depuis longtemps ! Daïsuké va vraiment m’en vouloir cette fois ! se dit-elle en posant la pile de lettre sur le petit bureau.  

 

Elle se précipita dans le hall d’entrée pour prendre son manteau et ses clés de voiture qui comme d’habitude ne se trouvaient pas à leur place. Lâchant un lourd soupir, elle se mit à leur recherche et heureusement pour elle, son majordome vint à son aide et lui tendit le précieux trousseau :  

 

- Elles étaient à la cuisine vous les aviez laissées sur le plan de travaille, dit le vieil homme sur un ton taquin.  

 

La jeune femme le remercia d’un sourire :  

 

- Heureusement que vous êtes là Preston ! Tête en l’air comme je suis je me demande ce que je deviendrais sans vous !  

 

L’employé de maison laissa échapper un petit rire avant de demander :  

 

- Vous allez chercher Mr Daïsuké à l’école, je suppose…Faut-il que je prévienne vos gardes du corps ?  

- Pas la peine de les déranger…J’en ai à peine pour dix minutes !  

- Madame je ne sais pas si c’est bien prudent…Votre mari a bien précisé que vous deviez toujours sortir ac…  

- Preston, s’il vous plait ! J’ai horreur de sortir entourée de toute cette armée de gorilles ! Et Daï aussi ! Nous passerons plus inaperçue si je vais le chercher à l’école toute seule…Ne vous inquiétez pas !  

 

Elle adressa un clin d’œil complice à son domestique avant de claquer la porte de la luxueuse demeure de Park Avenue. Quelques minutes plus tard, le portail électrique du garage s’ouvrit et une luxueuse berline s’engouffra dans la circulation.  

 

 

 

Quand elle arriva une vingtaine de minutes plus tard, elle le trouva devant l’école, l’attendant sagement, entouré de sa maitresse et du directeur de l’école. Il faisait tellement sérieux affublé de son uniforme bleue marine. C’est son mari qui avait insisté pour l’inscrire dans cette école prestigieuse fréquentée uniquement par des gens « de leurs rangs » comme il disait si bien. Elle avait toujours trouvé stupide de faire porter ce genre de tenue à des enfants. Son fils avait tout juste 5 ans, il avait encore le temps avant de ressembler à un adulte…Dés que la voiture se gara devant l’école et qu’elle sortit du véhicule, le petit garçon se précipita vers elle en s’écriant joyeusement :  

 

- MAMAN !!  

 

Il se précipita dans ses bras et la jeune femme réceptionna tant bien que mal son précieux fardeau.  

 

- Ca va mon chéri, tu as passé une bonne journée ? demanda-t-elle avant de déposer un baiser sonore sur la joue de son fils.  

- Oui ! Mais j’ai hâte de rentrer à la maison ! s’exclama le garçonnet.  

 

Sa mère le reposa à terre puis son attention se porta sur le directeur de l’école qui s’avançait vers elle en lui adressant un sourire complaisant.  

 

- Je vous remercie d’avoir gardé Daï jusqu’à que j’arrive, le remercia-t-elle. Je suis désolée de vous avoir obligé à attendre !  

- Mais c’est toujours un plaisir de vous rendre service madame, répondit l’homme d’un air pompeux.  

 

La jeune femme se retint pour ne pas éclater de rire, elle détestait quand les gens lui parler sur ce ton mais elle savait que cela était inévitable au vu des hautes responsabilités de son mari dans cette ville. Pressée de rentrer chez elle, elle installa son fils à l’arrière de la voiture puis reprit sa place au volant. A cette heure là, la circulation était dense dans les rues new-yorkaises. Elle décida donc de passer par une des petites rues. Son attention était portée sur son fils et sur le récit que ce dernier lui faisait de sa journée, si bien qu’elle ne vit pas la voiture qui la suivait depuis qu’elle avait quitté son domicile. Elle ne vit pas non plus le même véhicule prendre une autre rue. Ce n’est que quand la voiture lui barra brutalement la route qu’elle comprit que quelque chose de terrible allait se passer et avant qu’elle n’eut le temps de réagir, quatre hommes cagoulés et armés sortir de la dite voiture. Ils ouvrirent les portières avec fracas et ordonnèrent à la mère et son enfant de sortir. La jeune femme se débâtit avec force en hurlant qu’on lâche son fils. Peine perdue, les ravisseurs les engouffrèrent tout les deux dans la voiture qui démarra en un crissement de pneu bruyant…  

 

 

Elle se trouvait dans une pièce sombre, sans aucune fenêtre, une petite lampe posée sur une caisse diffusait de la lumière. Elle ne savait pas depuis combien de temps ils étaient enfermés ici, mais elle avait peur, terriblement peur, mais elle ne voulait pas que la panique se lise sur son visage pour ne pas effrayer son fils. Elle tenait l’enfant serré contre son cœur, le pauvre petit tremblait, sanglotait :  

 

- Calme-toi, mon chéri, murmura-t-elle d’une voix rassurante. Il ne faut surtout pas avoir peur, ajouta-t-elle en l’embrassant encore et encore et en la serrant plus fort contre elle. Calme-toi !  

 

Tout à coup la porte s’ouvrit avec violence, laissant apparaitre deux imposantes silhouettes. La jeune femme sursauta et serra un peu plus son bébé.  

- Qui êtes vous ? demanda-t-elle d’une voix claquante. Et que me voulez-vous ?  

 

Les deux hommes se regardèrent puis éclatèrent de rires. C’est qu’elle ne se laissait démonter la petite furie !  

 

- Si j’étais toi je ne ferais pas trop la maligne, ma jolie ! Tu n’es pas en position de force ! dit l’un d’eux en pointant son arme sur elle.  

- Et vous croyez que c’est en pointant cet engin sur une femme et son enfant qui fait de vous un homme, répliqua-t-elle des éclairs de rage plein le regard. Qu’est-ce que vous attendez de moi ?  

- De toi ma belle pas grand-chose, mais de ton mari beaucoup ! Il a causé beaucoup d’ennuis à notre patron et il n’est pas très contant…  

- Vous êtes fou de vous en être pris à nous ! A l’heure qu’il est la moitié des flics de la ville doivent être à notre recherche... Ils ne vont pas tarder à débarquer ici !  

 

« Du moins je l’espère » pensa-t-elle en priant le ciel pour que ce cauchemar se finisse très vite.  

 

L’un des hommes s’approcha dangereusement d’elle. Il portait toujours sa cagoule mais elle pouvait voir ses yeux brillants d’une lueur malsaine.  

 

- Et si en attendant ton cher mari, on allait s’amuser tout les deux !  

 

Il l’agrippa violemment par le bras et la força à se lever si bien que son fils lui échappa. La porte de la pièce étant restée ouverte, le petit garçon voulu profiter de l’occasion qui lui était donné pour s’enfuir :  

 

- Va-t-en mon chéri ! Sors d’ici et va te cacher lui ! ordonna sa mère en le voyant échapper à leurs deux ravisseurs.  

 

Daïsuké se précipita hors de la pièce alors que sa mère tentait désespérément de retenir les deux hommes. Mais ces derniers, beaucoup plus fort qu’elle et la projetèrent violemment contre le mur. Sa tête se cogna violemment et alors qu’elle perdait peu à peu conscience elle entendit un coup de feu retentir. Elle aurait voulu hurler, se ruer au dehors de la pièce. Car malgré le noir qui la happait peu à peu, elle venait de comprendre l’horreur qui venait de se produire : on venait de prendre la vie de son unique enfant…  

 

La sonnerie de réveille la sortit brutalement de son sommeil agité. Le visage en sueurs et le cœur battant, la jeune femme se dégagea des draps et s’assit au bord du lit. La chambre minuscule dans laquelle elle se trouvait n’avait plus rien à voir avec le luxe qu’elle avait connu autrefois. Désormais, elle vivait dans un petit studio miteux au cœur de Harlem. Sa vie d’autres fois avait pris fin au moment où celle de son fils s’était éteinte. Les policiers avaient réussis à la retrouver saine et sauve mais à quoi bon vivre maintenant ? Mais, elle ne vivait plus, elle survivait. Pour une unique raison : se venger.  

 

Son regard noisette avait perdu tout éclat mais quand elle pensait à celui qui était responsable de la mort de l’être qu’elle aimait le plus au monde, il s’animait d’une dangereuse lueur. Elle avait confiance, elle arriverait à assouvir sa vengeance, surtout maintenant qu’elle savait où le trouver.  

 

D’une main tremblante, elle se saisit du combiné du téléphone et composa un numéro. Quand la voix d’une jeune hôtesse lui répondit, elle demanda :  

 

« - Je voudrais savoir s’il vous reste des places sur le prochain vol pour le Japon…Oui ? Parfait, je vais en réserver une…A quel nom ?...Sayuri Tachiki… »  

 

 


Chapitre: 1 2


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de