Chapitre 1 :: Regrets

Publiée: 01-04-09 - Mise à jour: 01-04-09

Commentaires: Coucou !! Voilà une mini fic qui normalement aurait du être postée pour l'anniversaire de Ryo mais à cause d'un problème de temps de ma part, je n'avais pas eu le temps de l'écrire avant. Bonne lecture à tous !

Chapitre: 1 2 3

Aujourd'hui c'est mon anniversaire enfin c'est le jour que ma partenaire a choisi comme date d'anniversaire pour moi. Elle n'avait pas choisi cette date au hasard, non car à deux reprises c'est ce jour là que nous nous sommes rencontré.  

La première fois, elle avait tout d'un garçon et je lui avais donné le surnom de Sugar Boy. Je savais qui elle était mais je ne lui ai pas dit, elle voulait garder son anonymat et j'ai respecté son choix. Alors j'ai fait celui qui ignorait qui elle était, la faisant passer pour un garçon. A cette époque j'admirai déjà son courage et sa ténacité.  

La seconde fois, notre rencontre a été explosive. Notre premier contact a été une gifle que je lui ai affligée, la prenant pour un homme. Aujourd'hui encore, je me demande comment j'ai fait pour me méprendre à ce point.  

Comment prendre pour un homme cette femme splendide qui partageait ma vie depuis 7 ans maintenant. Comment avec de telles rondeurs, de telles courbes, ai-je pu la traiter de travelo, alors qu'au contraire elle respire la féminité. Son corps parfait et musclé m'avait fait prendre des douches froides plus d'une fois. Elle ne se doute pas un seul instant combien elle est désirable, magnifique et parfaite. Non, elle ne se rend même pas compte à quel point elle est belle.  

Elle n'est pas de ces femmes fatales, celles qui d'un battement de cil mettent les hommes à leurs pieds. Non chez elle tout est en subtilité ! Sa timidité qui fait qu'elle rougit pour le moindre des compliments ! Sa bonté, sa gentillesse ! Tout en elle a fait craquer plus d'un homme !  

Mais jamais elle n'a cédé à leurs avances car son coeur était pris par un idiot et cet idiot c'était moi ! Moi qui ne faisait que la rabaisser au lieu de lui crier mon amour ! Moi l'étalon de Shinjuku, qui me disait irrésistible et si doué avec les femmes ! Moi face à elle je me trouvais gauche et timide ! Je ne savais pas comment lui dire que je l'aimais et surtout j'avais peur de ce qui aurait pu lui arriver si je me déclarais à elle. Car malgré tout ce que je lui fais croire, je suis raide dingue d'elle, et cela me fait franchement peur.  

Je ne veux pas que les gars du milieu s'en prennent à elle sous prétexte qu'elle est ma compagne. Peut être aussi j'ai peur de m'attacher autant à quelqu'un ! Avant elle , je n'avais aimé aucune femme ! D'ailleurs, je ne savais pas ce que signifiait le verbe aimer !  

Mais ce petit bout de femme m'a fait comprendre ce que c'était ce sentiment ! Et dire qu'une fois de plus j'ai tout gâché ! A cause de moi elle est partie et je suis seul dans l'appartement à regretter mon geste !  

Tout avait commencé ce matin. Il faisait beau et le soleil brillait. Je savais que dans quelques instants un ange allait venir me réveiller. Elle faisait ça chaque matin, et chaque matin, je faisais semblant de dormir pour qu'elle ne sache pas à quel point j'aimais être réveillée par elle. Alors quand j'avais senti sa présence derrière la porte, j'étais resté immobile, allongé sur le dos. Dormant nu comme chaque nuit, j'avais quand même eu la décence de cacher mes attributs d'homme par un drap.  

Doucement, elle s'était approchée de moi et au lieu de ses cris habituels, elle s'était penchée sur moi, et avait caressé délicatement ma joue. J'avais eu beaucoup de mal à réprimer un frisson. Elle était rarement douce pour me réveiller, et ce matin, c'était vraiment le plus doux des réveils que je n'ait jamais eu. Bien loin de m'en plaindre, j'avais adoré ce moment. J'avais retenu mon souffle de peur de me trahir, qu'elle ne se soit rendu compte que j'avais feint le sommeil, et soudain je n'avais plus senti ses doigts sur ma peau. Mais malheureusement pour moi elle n'avait pas fini sa torture. Elle avait commencé à caresser mon torse, s'arrêtant sur mes cicatrices, passant et repassant dessus comme pour les effacer.  

Puis soudain, mon ange avait arrêté et j'avais compris alors que sa timidité avait repris le dessus. J'avais pensé alors en avoir fini avec mon « calvaire », quand soudain, je sentis son souffle tout proche et sans ouvrir les yeux j'avais compris que sa bouche était proche de la mienne. Et puis, j'avais senti ses lèvres se poser sur les miennes. Un simple effleurement qui m'avait plus que perturbé. Ces lèvres douces et chaudes que j'avais tant de fois espéré goûter, sans jamais avoir oser le faire, venaient de butiner les miennes. Ce contact bref m'avait plus enivré que tous les baisers que j'avais déjà échangé durant toute ma vie.  

Puis son souffle avait glissé sur ma joue et avait remonté jusqu'à mon oreille, et dans un murmure, elle avait dit :  

- Bon anniversaire mon amour !  

Alors à cet instant je n'avais pas pu retenir un frisson qui avait traversé mon corps de toute part. Et puis, mon plus fidèle ami avait voulu faire son apparition, dès lors j'avais  

su que je ne pouvais plus simuler le sommeil.  

Alors d'une main ferme j'avais attrapé son bras, et j'avais plaqué son corps contre le mien. Puis j'avais passé mon autre main sur sa nuque et enfin j'avais capturé ses lèvres pour un brûlant baiser. L'effleurement de sa bouche sur la mienne avait réveillé mon désir d'elle. Ce désir que j'avais réussi à réfréner durant de longues années. Mais ces mots doux chuchotés à mon oreille avaient brisé les chaînes qui contenaient mes sentiments.  

D'un coup de bassin, je l'avais fait pivoter sous moi et mes mains s'était mises à caresser ses courbes parfaites. Ma bouche n'avait toujours pas quitté la sienne, m'y abreuvant en ayant l'impression de ne pas être désaltéré. J'avais soif d'elle, et elle n'avait pas semblé être insensible à mes attentions. Timidement elle avait commencé à frôler mon corps de ses mains graciles. J'avais oublié que je ne portais rien, et ce ne fut que lorsqu'elle avait posé ses mains sur mon fessier que je m'en étais rendu compte.  

Bien vite elle les avaient ôté, et moi au même moment j'avais à regrets quitté sa bouche afin de reprendre mon souffle. Puis toujours sans avoir ouvert les yeux, j'avais glissé mes lèvres dans son cou, prodiguant des dizaines de baisers. Puis soudain un soupir rauque et mon ange qui s'était mis à murmurer mon prénom d'une façon si sensuelle que j'avais enfin réalisé ce que je faisais.  

Et je n'en avais pas le droit. C'était pour elle la condamner à rester dans ce monde cruel ! Et elle ne le méritait pas. Alors prenant sur moi, je m'étais mis à gémir :  

- Saeko, tu embrasses si bien !!!!  

Alors brusquement, elle s'était défaite de mon étreinte, et m'avait assommée d'une massue plus que lourde. Puis sans un mot, elle avait fuit la chambre. Une fois de plus je l'avais fait souffrir et je l'avais regretté amèrement.  

Avant de la rejoindre dans la cuisine où je savais qu'elle m'avait préparé le plus succulent des repas, je savais que je devais passer par la case salle de bain pour prendre une douche glaciale.  

Une fois, sous le jet, j'avais repensé à ces instants merveilleux. Ses lèvres sur les miennes, nos langues faisant un ballet des plus sensuels, mes mains courant sur son corps. Toutes ces pensées avaient fait que ma douche avait duré plus longtemps que prévu.  

Puis je m'étais dirigé vers la cuisine quand soudain un terrible pressentiment m'avait pris aux entrailles. Je m'étais précipité dans la chambre de ma partenaire et en ouvrant la porte, j'avais constaté que mon pressentiment avait été malheureusement bon. L'armoire ouverte m'avait fait comprendre qu'elle était partie !  

Et maintenant je suis seul dans ce grand appartement froid. Mon ange, ma raison de vivre est partie. Je sais que c'est ce que je voulais, qu'elle quitte ce monde mais au lieu d'être soulagé je me sens déchiré. C'est alors que je réalise que je ne peux pas la laisser quitter ma vie. Je sais que je suis égoïste, mais je la veux près de moi. Je veux qu'elle soit mienne ! Alors je sais que je n'ai plus qu'une chose à faire : la retrouver.  

Alors je lui demanderai de rentrer avec moi, je lui demanderai pardon pour tout ce que je lui ai fait endurer ! Et je lui dirai tout ce que je ressens pour elle.  

Je n'ai pas une minute à perdre, alors je quitte l'appartement et part à sa recherche. 

Chapitre: 1 2 3