Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: CityHunterAddict

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 18 chapitres

Publiée: 07-02-14

Mise à jour: 28-02-14

 

Commentaires: 19 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Juste une chose à dire : ne jamais se fier à rien !

 

Disclaimer: Les personnages de "Doubles Jeux" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce que les ratings veulent dire?

 

La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référence à caractère sexuel (pas de nudité, pas de sexe, pas de drogue, ...) - Tout public - PG: Accord parental souhaitable - Abscen ...

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   Fanfiction :: Doubles Jeux

 

Chapitre 6 :: Chap 6 : Le cabaret

Publiée: 12-02-14 - Mise à jour: 12-02-14

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Chap 6 : Le cabaret  

 

Grâce à ses capacités athlétiques et sa course effrénée, Kaori arriva vite au quartier « exotique », celui des cabarets. Lorsqu'elle constata dans quel genre de rue elle se trouvait, la jeune femme eut un léger mouvement de recul. Elle se sentait mal à l'aise, limite honteuse de s'afficher là. N'osant plus rien regarder, elle s'arrêta, baissa la tête et fixa ses chaussures.  

 

Mais son professionnalisme prit le dessus, la rouquine se concentra sur la voix apeurée de leur cliente. Elle se motiva en se disant qu'elle était une nettoyeuse digne de confiance, que cette femme menacée était peut être en danger en ce moment, alors elle leva la tête fièrement.  

 

La Miss devait dénicher ce fameux « Bunnies Lover » ! Mais comment trouver cet établissement parmi tant d'autres ? Elle jeta un rapide coup d'oeil lorsqu'elle remarqua que le cabaret où sa cliente s'était réfugiée, était, comme par hasard, le plus gros de la rue et juste en face !  

 

Dépitée et gênée par la situation, Kaori rougit et ne parvint pas à bouger. Ses pieds étaient comme pris dans du béton et refusaient de lui obéir. La jeune femme commençait à paniquer, sa respiration se fit plus difficile, une crise d'angoisse arrivait.  

 

Alors la nettoyeuse se fit violence, elle se força à ne se focaliser que sur son travail. Elle ferma les yeux, tenta de se calmer et imagina les conseils que lui donnerait son frère. Aussitôt, la rouquine reprit le contrôle de sa respiration puis de son corps.  

 

Ce premier défi relevé, la Miss encore tremblante s'approcha du cabaret. N'étant absolument pas à l'aise devant ce genre endroit, elle voulut essayer d'apercevoir à quoi ressemblait l'intérieur. Malheureusement pour elle, elle était obligée d'entrer pour avoir une idée des lieux.  

 

La jeune femme se claqua les cuisses pour se donner du courage, elle serra très fort son poing gauche à s'en couper la circulation et plaqua son sac contre sa poitrine de l'autre main. Elle fit une pause de quelques secondes devant la porte, puis, prit une profonde inspiration et entra.  

 

A peine eut-elle franchi la porte que sa gêne fut à son comble, car, la première personne qu'elle aperçut fut une danseuse, seins-nus ! Aussitôt Kaori vira au rouge pivoine et fut prise d'un coup de chaud insoutenable. Une fois encore elle tenta de ne penser qu'à sa cliente.  

Mais le « décor » des lieux ne lui donnait pas envie de s'avancer plus. Dès le hall, se trouvaient différentes méridiennes occupées de « couples » aux attitudes alanguies, buvant, s'enlaçant, se rapprochant de très près.  

 

L'atmosphère créée par de longues tentures en velours rouge chatoyant et les statues de femmes nues, n'étaient pas en reste. Tout était calculé pour attirer le regard des hommes et les mettre dans un état de futur plaisir. La rouquine ne se sentait pas du tout à sa place. Au fond d'elle, la nettoyeuse aurait aimé fuir à toutes jambes mais elle n'en avait pas le droit. Très hésitante, elle avançait discrètement mais essayait d'agir tout de même en professionnelle en cherchant activement sa cliente.  

 

Sans aucune assurance, très mal à l'aise, Kaori prit sur elle pour progresser dans ce lieu maudit et de débauche. Plus elle avançait et plus elle était en proie à des sentiments contradictoires et très violents à l'égard de son partenaire. Pouvoir enfin connaître le genre de lieu qu'il fréquentait ne lui fit pas l'effet escompté.  

 

Jusqu'à aujourd'hui, la nettoyeuse pensait que découvrir les habitudes de Ryô l'aiderait à le comprendre et à le cerner un peu plus mais au lieu de ça, elle ne parvenait pas à passer outre l'aspect dépravé des lieux.  

 

Non seulement elle se sentait la plus gourde des cruches pour avoir imaginé se rapprocher de son équipier mais en plus, la moutarde lui montait royalement au nez de savoir ce qu'il voyait et faisait ici. La fureur qu'elle ressentait contre le plus grand pervers de Tokyo, lui donna des ailes, sa peur et sa gêne disparurent et laissèrent place à sa rage.  

 

La rouquine était également fâchée contre elle-même. Comme avait-elle imaginé le sortir de cette vie ? Comment avait-elle pu croire que son amour pour lui pourrait le changer ? Comment avait-elle pensé qu'elle pouvait lui offrir une toute autre vie ? Ce qu'elle pouvait être naïve ! Mais la question la plus douloureuse que Kaori se posait était, comment pouvait-elle, se connaissant, être amoureuse d'un individu avec de telles mœurs ?  

 

Poussée par ses nouvelles forces, elle pénétra, la tête haute dans la pièce qui se trouvait en face d'elle : la grande salle de « show ». Aussitôt, elle aperçut de très nombreuses femmes seulement vêtues d'un costume de « bunnies » ou qui portait le strict nécessaire qui était un string à paillettes très échancré. La nettoyeuse fut surprise d'un tel spectacle de plus, ces jolies et très sexy jeunes femmes apparaissaient de partout comme par magie.  

 

Kaori ne savait plus où donner de la tête. Son regard ne croisait que des femmes plus belles les unes que les autres. Chacune avait un rôle bien spécifique, mais tout ne se résumait qu'à une seule chose : satisfaire le client. Un instant, la nettoyeuse fut choquée de voir comment se comportaient les hommes mais ce qui l'étonnait encore plus était la relative indifférence qu'affichaient les demoiselles. Certaines, même, semblaient apprécier cette ambiance électrique et sensuelle.  

 

La nettoyeuse fit un effort surhumain pour ne pas prendre ses jambes à son cou car face à ce spectacle, sa fragile assurance avait disparu pour laisser place à la jeune femme inexpérimentée. Pourtant, elle devait continuer d'avancer pour trouver sa cliente. D'ailleurs elle se demandait comment une femme « normale » avait pu se réfugier ici, soit elle était très paniquée soit elle devait être une peu folle sur les bords. Le choix de ce repère l'intriguait beaucoup.  

 

La Miss cherchait tant et si bien qu'elle ne remarqua pas qu'un homme très réactif aux charmes des hôtesses l'interpellait d'une voix doucereuse :  

 

- Et toi, là-bas !  

 

Kaori ne fit pas attention à ses cris car, elle n'avait pas compris que c'était à elle qu'il s'adressait. Elle continua donc sa progression un peu gauche dans le cabaret. Alors l'homme s'énerva :  

 

- Toi l'écervelée !!! La grande rouquine là !  

 

A ces mots, la jeune femme crut entendre qu'il l'appelait, elle tourna la tête d'un air ahuri, en montrant son visage.  

Son interlocuteur qui commençait à perdre patience répondit sèchement :  

 

- Oui toi ! Idiote ! A qui crois-tu que je parle ? Tu m'as l'air plutôt belle mais tu ne dois avoir grand chose dans la caboche.  

 

Tout en disant ça, il la déshabilla du regard et reconnut qu'elle serait une irrésistible « danseuse ». Plus calme, d'une voix rauque qui ne cachait pas son désir monter pour Kaori, il ajouta :  

 

- Ce n'est pas grave ma belle, moi ce que je te demande c'est d'être bien foutue et de savoir satisfaire les clients. Mais ce n'est pas dans cette tenue que tu auras du succès et que je pourrai me faire une idée de ton potentiel.  

L'oeil pervers et le sourire en coin il dit :  

 

- Pour ça il faudrait que tu de déshabilles !  

 

- …  

 

La nettoyeuse ne sut que faire ni que répondre face à cette proposition.  

 

Agacé mais aussi excité, l'homme insista :  

 

- Ecoute poupée, t'attends quoi ? Désapes-toi ! Je ne suis pas méchant, tu sais, c'est moi le boss ici, il faut bien que je me fasse une idée des filles qui vont travailler. Et chez moi, je ne sais pas si tu as remarqué mais les femmes comme toi, ne travaillent pas habillées !  

 

- …  

 

Estomaquée par ce que lui demandait cet homme, Kaori ne dit rien. Mais loin de perdre pied, elle savait que tôt au tard, elle se confronterait à lui.  

 

- Ici, il n'y a pas de place pour la pudeur. Quand une femme vient, elle sait très bien ce qui l'attend alors les fausses effarouchées je n'aime pas du tout. A la rigueur garde ce rôle pour les clients, il y en a qui adore ça ! Mais devant moi, je ne veux pas avoir à faire à une gamine. Je te rappelle qu'on est dans un C.A.B.A.R.E.T !!!  

 

Kaori n'en revenait pas! Comment ce type au style vestimentaire douteux avait-il pû la prendre pour une postulante? Elle n'était ni jolie ni sexy alors pourquoi osait-il la confondre avec les filles d'ici ? Une certaine honte et une gêne l'envahirent, mais ça ne fut rien comparé à la colère qui commençait à lui monter au nez.  

 

L'homme s'avançait dangereusement vers la jeune femme sonnée devant de telles paroles. Son regard se fit de plus en plus inquisiteur, s'il avait pû, il l'aurait dévêtue dans la seconde. Il reprit son discours en fixant la rouquine :  

 

- Mais je peux être très gentil, tu m'as l'air à mon goût et comme je suis de nouveau célibataire depuis ce matin... Je pourrais te trouver une autre fonction... Tu ne serais pas obligée de travailler ici, tu pourrais juste être ...  

 

La jeune femme était passée de la honte à la rage. Ne se trouvant pas face à son partenaire, elle ne pouvait pas se permettre de lui envoyer une de ses massues fétiches alors elle sera les poings à en couper leur circulation. D'une voix qui ne laissait aucune place au dialogue, elle dit froidement :  

 

- Et vous ! Déjà vous me parlez sur un autre ton ensuite, vous trouvez vraiment que je ressemble aux femmes qui travaillent ici ?  

 

Kaori ne parvint pas à garder son calme plus longtemps et hurla, laissant toute sa furie s'exprimer :  

 

- Pour qui vous vous prenez ? Vous croyez quoi ? Etre un Don-Juan ? Vous être pathétique, vulgaire et incroyablement commun. Comment osez-vous me faire ce genre de proposition ? Comment osez-vous poser votre regard de lubrique sur moi ? Vous n'auriez pas dû faire ça, vous n'auriez pas dû me parler comme ça. Vous....  

 

Les habitudes de la nettoyeuse reprirent le dessus et une massue gigantesque réservée aux grandes occasions apparut. Effrayé, l'homme perdit son assurance et se fit aussi petit que possible. Au moment où elle allait frapper, une voix de femme se fit entendre :  

 

-Mon dieu, s'il vous plait ne faites pas ça !  

 


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