Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Cat

Beta-reader(s): Sophie

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 16-11-04

Mise à jour: 12-09-10

 

Commentaires: 39 reviews

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HumourAction

 

Résumé: Au delà des mots, certains gestes du quotidien peuvent dire beaucoup de choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "La parole du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La parole du coeur

 

Chapitre 2 :: Une rencontre percutante

Publiée: 30-11-04 - Mise à jour: 30-11-04

Commentaires: Bon bin, en premier un grand merci à Sophie; ma béta qui me supporte depuis 2 chapitres (et Dieu sait si ça n'est pas une mince affaire au vu de mes maladresses digitales -private joke) et pour sa "crèpe". Voilà, ça c'est fait. Ensuite, merci à tous mes reviewers car je m'étais dit qu'en dessous de 10 reviews je laissais tomber et donc un merci tout particulier à Sekhmet qui a logiquement déclanché l'écriture de ce 2ème chapitre. Alors, voilà la suite... Ah si, encore un petit détail: méfiez-vous du titre de la fic; les mots, on peut leur faire dire ce qu'on veut... Bonne lecture & n'hésitez pas à critiquer ( de façon constructive ) si vous voulez que je progresse...

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

 

La jeune femme poussa énergiquement la porte du "Cat’s Eyes" pour entrer. L’endroit était calme malgré l’heure apéritive. (NDA : eh oui, je fais du néologisme !) Elle compta seulement deux clients assis à la première table près de l’entrée et un colosse de dos derrière le comptoir, probablement le patron. Une délicieuse odeur de café lui chatouilla immédiatement les narines . C’était de bon augure ; elle détestait par-dessus tout le café de mauvaise qualité.  

- " Bonjour Mademoiselle. Installez-vous, je vous en prie." grogna poliment le géant de sa voix profonde tandis qu’il essuyait des verres.  

Sa voix caverneuse fit sursauter la nouvelle arrivante, le timbre était chaleureux mais elle restait terriblement impressionnante. Elle le salua, le remercia et prit place au bar, juste en face de lui. Falcon sentit que cette jeune femme devait être fort aimable ; elle dégageait la même chaleur que Kaori. Il se retourna pour lui adresser son plus large sourire. Le visage de la cliente vira du rouge vif au bleu pâle face à cette vision cauchemardesque. Elle se pétrifia sur son tabouret .  

- "Pourrais-je avoir un café, comme vous le faites pour vous-même, s’il vous plaît ?" murmura-t-elle entre ses lèvres scellées. Umibozu s’étonna de la demande mais s’exécuta sans un mot et lui servit sa commande.  

La jeune femme fut surprise par son comportement quand il posa la tasse devant elle : le geste était précis, net, sûr mais léger, presque aérien sans pour autant être retenu. Elle se saisit de la tasse à deux mains pour l’approcher de son nez.  

- " Pardonnez ma curiosité ; seriez-vous aveugle ou mal voyant ?" le questionna-t-elle, les yeux fermés tout en humant longuement la délicieuse odeur qui s’échappait du breuvage.  

- " Vous avez deviné." Confirma Falcon, impressionné par la lucidité de sa cliente. " Puis-je à mon tour vous demander votre nationalité ? J’ ai beaucoup voyagé mais je ne reconnais pas votre accent…"  

Elle ouvrit les yeux et regardait maintenant son vis à vis plus franchement. Une personne qui réussissait un tel café ne pouvait tout simplement pas lui inspirer la peur.  

- " Je suis française." Murmura-t-elle, toujours fascinée par la masse musculaire de l’individu qui se tenait devant elle, les narines rivées au dessus de son café.  

- " Mon café ne vous convient pas ? " s’enquit alors le Géant.  

- " Minute ! Un café ne s’avale pas comme ça ! Il faut prendre le temps d’apprécier chaque note parfumée qui s’en dégage ! C’est comme un vin ! Il faut lui laisser du temps pour s’exprimer, se faire désirer avant d’y goûter ! (NDA : On peut dire tout ça d’un café ?) " lui répondit-elle, visiblement offusquée de s’être fait bousculer. Là, pas question de se laisser déranger, elle venait de retrouver toute son assurance . Tout colosse qu’il était, il n’allait certainement pas l’empêcher d’apprécier ce moka prometteur et de se faire une opinion sur le tenancier des lieux par la même occasion .  

Une libellule tourna autour du Mont Fuji du-dit colosse.  

Personne n’avait jamais osé lui parler aussi sèchement ! Mais aussi, personne n’avait jamais pris le temps d’apprécier son café ! Et là, une femme venait de le remettre en place. Elle goûta enfin son café. L’ ex-mercenaire la sentit alors rayonner :"  

- " Vous voyez, le café, la cuisine et tous les gestes du quotidien sont le reflet de ce que nous sommes, de ce que nous ressentons de ce que nous aimons… "  

- " Ah ? " fit Falcon l’air gêné en reprenant fébrilement sa tâche ménagère.  

- " Oui. Votre café en est le parfait exemple. De prime abord, à son odeur, on pourrait le croire fort, dur, brutal même et pourtant, quand on le goûte, on le trouve corsé certes, mais juste ce qu’il faut, il révèle une alliance de chaleur, de richesse, de moelleux, de finesse…"  

Umibozu rougissait un peu plus à chaque mot qui sortait de la bouche de la jeune femme. Dans ses mains, la tasse qu’il essuyait criait grâce dans un grincement à fendre l’âme du plus endurci des guerriers. La jeune femme, qui ne semblait pas se rendre compte du trouble qu’elle provoquait, toute à son analyse, acheva sa phrase et le géant par la même occasion :  

- " … d’où j’en conclue que vous êtes comme lui sec et rustaud en apparence mais vous êtes quelqu’un de chaleureux, tendre, délicat, généreux …"  

C’en était trop, le crâne du mercenaire passa en mode cocotte-minute, son visage vira au cramoisi, il se mit à fumer, ses oreilles expulsèrent de jets de vapeur sous pression en émettant un sifflement strident. Il n’en pouvait plus. De toute sa vie, mis à part sa femme, personne ne lui avait jamais dit autant de gentillesses en si peu de temps et voilà qu’une étrangère, un tout petit bout de bonne femme, venait de percer sa carapace en quelques secondes. Ce fut le moment que Miki choisit pour faire son apparition par la porte de leur logement et du même coup sauver son "petit" mari d’ une situation délicate, du moins le croyait-il. Les deux clients attablés près de l’entrée s’éclipsèrent rapidement, effrayés par la perspective d’une imminente éruption volcanique de la calvitie du barman. Quand elle vit son mari en train de jouer le Gand Air de la Bouilloire sur la Gazinière, l’épouse ne pu s’empêcher de pouffer de rire et s’adressa à la cliente noyée sous les libellules :  

- " Vous, vous avez fait des compliments à mon mari ! "  

- " Euh… Votre… votre mari … oui… en effet… je suis … Je suis désolée… sincèrement… " La jeune française se confondait en excuses tandis qu’elle multipliait les courbettes de politesse.  

- " Mffffffff, je vais aller ranger la réserve." marmonna Falcon, en guise d’échappatoire.  

- " Mais bien sûr, à plus tard… mon Chéri !" rétorqua l’interpellée d’un ton moqueur. Ces derniers mots lui firent percuter le chambranle supérieur de la porte de l’arrière boutique dans laquelle il disparut en prenant soin de refermer derrière lui.  

- " J’adore le taquiner, c’est un grand timide." Confia Miki à la cliente.  

Un corbeau passe au dessus de la tête de cette dernière en traînant fièrement une petite banderole "100% JAPAN".  

- " Oui, il est comme son café ; sous des dehors bourru, il cache un grand cœur."  

Libellule pour la patronne : pourquoi cette cliente comparait-elle son mari à du café ?????????????????  

- " Désirez-vous quelques petits gâteaux pour accompagner votre café ? "  

- " Avec plaisir ...Hummm, ils sont délicieux…cannelle,…vanille, … une pointe de cardamome, …un peu de…".  

Soudain, un grondement se fit entendre. Umibozu, qui remontait de la réserve, avait senti une menace imminente : "Il" arrivait ! Sa femme ! La gentille française ! Pas question de "le" laisser faire ! Il devait intervenir, coûte que coûte ! Il surgit dans le café.  

Au même instant, City Hunter au complet faisait son apparition :  

- " Miki ! Mon amour !" fit le Pervers N°1 du Japon en s’envolant vers sa proie.  

Avant même que cette dernière ou son mari n’aient eu le temps de réagir, avant même que Kaori ait pu brandir une de ses massues dont elle seule a le secret, un objet oblong décolla d’on ne sait où, virevolta à travers la pièce et vint s’encastrer dans la mâchoire de Ryo pour le stopper net dans sa nage aérienne.  

- " Ch’est che cheu ch’est cheu chette douleurch cheu che chonnais biench ? "  

Pagaille indescriptible et bruyante entre des myriades de corbeaux et de libellules…  

Toute la petite bande resta subjuguée par ce qui venait de se produire et regardait le pitoyable nettoyeur, toujours bloqué dans les airs, comme suspendu à un fil.  

- " Ech cheu che peux cha’oir che cheu ch’est che truc ? "  

L’ éclat de rire de Falcon fut si violent qu’il coupa net le fil qui retenait notre héros qui s’affala lourdement sur le sol, rejoint aussitôt par la nuée de curieux volatiles. Une fois la surprise passée, tous se mirent à rire de bon cœur à l’exception de la petite française qui se recroquevilla sur son tabouret, cherchant à se faire la plus petite possible.  

Kaori se pencha et regarda plus attentivement son partenaire qui s’était affaissé comme une mauvaise crèpe : il venait de recevoir en plein dans les dents un magnifique spécimen de rouleau à pâtisserie, gravé de la mention "On ne me dérange pas quand je parle cuisine !" ( en français dans le texte ) duquel dépassait une petite étiquette "100% bois d’olivier – Made in France".  

 

 


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