Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Laur_e

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 22 chapitres

Publiée: 20-02-05

Mise à jour: 15-02-15

 

Commentaires: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Chapitre 2 :: Petite frayeur

Publiée: 20-02-05 - Mise à jour: 15-02-15

 


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- « Kaori ! Kaori, réponds moi je t’en prie ! » Sa partenaire était toujours dans ses bras et Ryô n’eut même pas une pensée pour Mick à qui il en dévoilait un peu trop.  

En effet, depuis quelques temps, et plus précisément depuis qu’ils enchainaient mission sur mission, Ryô était devenu plus dur, plus tendu et moins accessible pour ses amis mais surtout pour Kaori. Il était très froid avec elle. En fait, il se l’était imposé car s’il voulait réussir le plus de missions, il se devait d’être froid et implacable. Aucun compromis possible pour que tous sachent à qui ils avaient à faire. Son éternel dilemme, en somme : il n'arrivait pas à trouver un juste milieu. Un juste milieu entre froid et cassant et tendre et doux. Il n'était pas épanoui.  

 

Pourtant, à l’instant il n’en avait cure, seule Kaori importait. Il la déposa sur le canapé tout en douceur. « Tu es tellement belle, Sugar » pensa-t-il. Il ignorait que les pensées de son homologue américain suivaient le même chemin.  

 

Mick était lui aussi penché sur Kaori. A ce moment-là, personne n’aurait pensé que ces deux hommes étaient des nettoyeurs. L’image qu’ils donnaient était si éloignée de celle qu’ils diffusaient dans le milieu. Il y avait dans le regard de Ryô de la douceur et de la tendresse mêlées à de l’inquiétude et dans le regard de son voisin les mêmes sentiments s'y reflétaient.  

Ils ignoraient tous deux que le malaise de Kaori était plus grave qu’il n’y paraissait. Ryô prit le pouls de Kaori et s’affola encore plus : il était extrêmement faible et lorsque Ryô, le regard trouble, se tourna vers son comparse pour lui demander d’appeler le Doc, il le sentit s’arrêter…  

 

 

- « Kaori ! Non pas ça, je t’en supplie, pas ça… » s’époumona-t-il tandis que Mick s’était brusquement retrouvé sur les fesses suite aux hurlements de Ryô. Il vit alors Ryô s'afférer sur Kaori en lui enlevant sa chemise, il allait le stopper quand Ryô commença son massage cardiaque.  

Il comprit de suite que la situation était sérieuse. Au bout de quelques minutes, Ryô ressentit à nouveau le pouls de Kaori, il en fut soulagé. Les deux nettoyeurs étaient un peu perdus. Après tout, elle n’avait eu qu’un malaise alors pourquoi son rythme cardiaque s’était-il autant ralenti pour s’éteindre pendant quelques secondes ? Ce n’était pas aussi sérieux que ça, si ? Ils essayaient tous deux de s’en persuader. Pourtant, l’inquiétude suintait dans le salon de City Hunter.  

 

 

- « Qu’est-ce qu'il se passe ? Kaori a été malade dernièrement ? interrogea Mick.  

 

 

- Je ne sais pas, lui répondit-il, elle n’a jamais eu ce genre de malaise auparavant ! Ryô tentait de masquer son inquiétude aux yeux de Mick mais en éprouvait des difficultés. Il pourrait faire n’importe quoi, paraitre le plus impassible possible, quand quelque chose arrivait à Kaori, son masque de froideur s’effritait peu à peu (NDA : mmh comme le crumble :d). Même s’il s’efforçait de ne montrer aucun sentiment depuis quelques temps, il avait remarqué que Kaori avait les traits tirés même si elle dormait continuellement ces derniers jours.  

Durant une mission il l’avait surprise à bailler et l’avait vue plusieurs fois porter la main à sa poitrine lorsqu’ils avaient été obligés de courir. Ryô fronça les sourcils en se remémorant ces souvenirs. C’est vrai qu’il avait noté ces quelques problèmes chez sa partenaire mais n’avait pas pensé plus loin.  

 

 

- Je vais appeler le Doc ». Et Mick se leva et se dirigea dans le couloir pour composer le numéro de leur médecin perso. « Avec un peu de chance je pourrais tomber sur Kazue » se dit-il.  

 

 

Pendant ce temps, Ryô s’était assis à côté de Kaori et la contemplait tendrement. Il posa sa main sur sa joue et la caressa. La caresse était éthérée, son pouce redessinait le contour de ses lèvres tant attirantes. Kaori papillonna des yeux et ses paupières s’ouvrirent. Elle plissa légèrement les yeux pour voir qui était cette ombre penchée sur elle.  

 

 

- « Ryô ? Qu’est-ce que je fais là ? demanda-t-elle. Elle se redressa dans le canapé. Elle avait fermé les yeux en sentant un léger tiraillement dans sa poitrine si bien qu’elle se retrouva très proche du visage de Ryô. Elle plongea ses yeux dans ces prunelles noires. Elle, en position mi-assise, mi-couchée et Ryô, surplombant son corps. Chacun se scrutait du regard jusqu’à ce que Ryô prenne la parole :  

 

 

- Excuse-moi je ne voulais pas te réveiller Sugar ». Kaori sourit légèrement à ce surnom. Il y a tellement longtemps qu’il n’avait employé ce surnom tendre envers elle.  

Pourquoi ? C’était la question que se posait tous les jours Kaori. Elle avait de plus en plus de mal à cerner son partenaire. Il se protégeait d’elle, voilà ce qu’il faisait. Il bâtissait peu à peu une muraille autour de lui et elle n’en était que plus désarmée. L’entente au sein d’une équipe ne peut être réussie quand ses membres se parlent à peine. Ainsi, la jeune femme se posait de plus en plus de questions quant à sa présence dans une équipe qui, à ses yeux, perdait chaque jour de son charme. Elle ressentait de moins en moins l’envie de parler à son partenaire, d’essayer de le comprendre et sa lassitude allait parfois jusqu’à se demander si elle participerait aux missions - même si c’était elle qui avait émis le souhait de faire plus de missions à Ryô.  

 

 

- « Tu m’as fait peur Kaori. Sa partenaire aurait pu se sentir flattée que Ryô exprime enfin une part de ce qu’il ressentait. Pourtant, cela ne fit que l’agacer davantage : Ryô la faisait tourner en bourrique, elle ne savait plus sur quel pied dansait avec lui et bon sang qu’est ce que ça l’agaçait !  

 

 

- De quoi ?  

 

 

- Tu ne te souviens de rien ? Tu t’es effondrée juste après que Mick est venu ! D’ailleurs où est-il ce vieux chacal ? Ne bouge pas, je reviens tout de suite. Ryô se leva et se rendit sur la point des pieds dans le couloir.  

 

 

- Alors ma gazelle en miel, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ce soir ? Tu préfères qu’on...ARGGG !!! Mick n'avait pas pu s'empêcher de flirter avec sa jolie infirmière.  

 

 

- Excuse-le Kazue mais Mick ne peut plus te répondre, dit-il, en maintenant le deuxième pervers du Japon à terre et en ne manquant pas de lui aplatir sa jolie frimousse avec son pied ! Et sinon ça va ma douce et belle petite infirmière ? Je t’ai manqué j’espère ? Je…  

 

 

- Et dis-donc, si moi je ne peux pas lui parler alors toi…  

 

 

- Ryô ? Kaori l’appela. Elle entendait vaguement la discussion des deux nettoyeurs et s’ennuyait toute seule dans son coin.  

 

 

- Très bien, puisque tu veux t’accaparer ma femme, moi je vais chez la tienne ! Me voici me voilà ma douce Kaori, j’arrive ! Mick se débarrassa vite fait de la jambe du nettoyeur qui le maintenait à terre en la tordant légèrement (NDA : que d’amour entre eux !) et sprinta, les deux bras en avant, vers la moitié de City Hunter.  

 

 

- Je suis désolé Kazue, il faut que je raccroche, j’ai une urgence ».  

 

 

Kazue regarda le téléphone en tentant d’imaginer ce que ces deux-là complotaient encore. Elle reposa le combiné et vaqua à ses occupations. Ryô raccrocha et arriva dans le salon. La vision qu’il vit lui pinça le cœur : Kaori, assise sur le canapé, était blottie dans les bras de Mick, les jambes repliées sous ses fesses et celui-ci la maintenait contre lui, à genoux devant le canapé. Mick enveloppait la tête de Kaori dans son cou et au grand étonnement de Ryô, Mick affichait une tête des plus sérieuses. Trop d’ailleurs, c’était douteux. Il décida d’agir.  

 

 

- « Chut, elle somnole, lui dit-il.  

 

 

- Je n’en ai rien à faire ! Tu vas ôter tes sales pattes de ma f…..de Kaori, se reprit-il en essayant néanmoins de baisser d’un ton. Il savait que ses deux amis étaient très proches : il l’avait accepté depuis longtemps, non sans mal, mais il rechignait toujours à laisser quelqu’un s’occuper de son ange à sa place. Sa jalousie l’avait même poussé une fois à bousculer Miki qui cherchait un pansement dans la salle de bain pour soigner Kaori.  

 

 

- T’es jaloux, hein, allez avoue ! Espèce de possessif en manque ! T’allais dire quoi avant ? Ta femme ? Cest ça, hein ? Ah mon pauvre Ryô, pour Kaori tu n’es que son partenaire alors que moi je suis son meilleur ami et par conséquent, son confident, celui à qui elle dit tout, ses moindres désirs, ses envies. Je te comprends, tu sais, face à quelqu’un comme moi, tu es… minable et puis j’ai tellement de charme. Mick acheva son long plaidoyer de sa personne en passant sa main dans ses cheveux, le sourire charmeur.  

 

 

- Pfff d’un pauvre mec comme toi ! Certainement pas ! dit Ryô, faisant mine de n'avoir pas entendu la fin de la phrase ! »  

 

Et sur ce, Ryô se dirigea vers Kaori, maintenant assise entre les deux nettoyeurs, Mick s'étant relevé et assis correctement, et la tira à lui. Mick ne lâcha pas pour autant son amie. Il tira de son côté tandis que Ryô tirait du sien. La pauvre Kaori avait le bras droit tiré par Mick tandis que le bras gauche était enfermé dans l’étreinte de Ryô. Les deux hommes s’affrontaient du regard. On aurait dit deux fauves se disputant une pauvre antilope. Ryô lâcha soudainement Kaori un sourire sadique aux lèvres et Mick partit en arrière. Le nettoyeur eut juste le temps de refermer ses bras autour du buste de Kaori alors que Mick finissait cul au plancher. Kaori commençait à émerger, sans qu'aucun des deux nettoyeurs n'y fassent attention.  

Ils s'échangèrent un regard, ok, ils n'étaient pas fiers d'avoir considéré Kaori ainsi, de l'avoir aussi peu considérée plutôt. Leur jeu dérapait quelquefois.  

Le nettoyeur se leva, s’épousseta la veste et s’apprêtait à partir la tête haute quand Ryô l’interpella :  

 

 

- « Mick ? »  

 

 

Mick s’en alla. Après s’être brièvement retourné et avoir rencontré le regard de son ex-partenaire, aucune parole ne fut nécessaire : les yeux de Ryô lui exprimaient sa gratitude. Le numéro un du Japon esquissa un sourire quand la porte se referma et enveloppa Kaori de son étreinte, arrachant un soupir à cette dernière.  

 

 

 

 

 


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