Chapitre 9 :: Rencontre:

Publiée: 03-01-06 - Mise à jour: 03-01-06

Commentaires: Bonsoir à vous^^ Je tenais à m'excuser pour cette très longue absence mais ne vous inquiète pas la suite est presque écrite donc voilà^^lol Un très très grand merci à Shan pour sa correction et ses conseils! Merci beaucoup pour vos commentaires qui me font très très plaisir et parfois rire aussi! Ne vous inquiètez pas si vous trouvez qu'il y a des choses à expliquer dans ce chapitre, je le ferai tout au long de l'histoire! Sûr ce, bonne lecture et n'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez! gros bisous

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La voiture s'arrêta devant un grand hôtel. Enfin, ils étaient arrivés. Ryô descendit le premier et se dégourdi les jambes. Après cela, il décida de réveiller ses amis qui s'étaient endormis en route. Ils descendirent de la voiture et un homme qui travaillait à l'hôtel, habillé d’un pantalon noir et d’une chemise de couleur rouge vint à leur rencontre et dit :  

- Bienvenue dans notre hôtel, Madame, Messieurs. Puis-je prendre vos bagages ?  

Ryô se retourna et le regarda dans les yeux. Il eut un petit sourire et répondit :  

- Oui, bien sûr.  

Quand le jeune hôtelier eut fini de prendre leur bagages, Ryô et ses amis allèrent à l'accueil pour savoir où étaient leurs chambres. C'est une jeune femme qui leur fournit les clefs de leurs chambres. Ryô la regardait très sérieusement, ce qui eut pour effet de faire rougir la jeune femme. Elle plongea son regard dans le sien et fut comme hypnotisé par ce regard si envoûtant, si sérieux...  

Sérieux?! Non, Ryô venait de prendre son air pervers ce qui étonna la réceptionniste. Après avoir repris ses esprits, la jeune femme cria de toutes ses forces en voyant un O.V.N.I venir vers elle:  

- AU SECOURS, UN PERVERS !! Aaaaaaaaaaaah...  

Reika se mit entre l'accueil et Ryô, et donna un coup de poing dans le visage de celui-ci.  

- Aïe ! Ca va pas la tête ou quoi ? demanda Ryô en pleurnichant, t'es complètement folle !  

- Oui, oui, je suis folle ! Allez viens ! répliqua Reika, énervée.  

Elle tira Ryô par le bras et ils montèrent dans la chambre tandis qu'Hideyuki, qui avait assisté à la scène, s'excusait auprès de la réceptionniste et auprès des gens.  

Après avoir reçu plusieurs sermons, il rejoignit ses compagnons dans la chambre. Hideyuki regarda la pièce : elle était grande, deux grandes armoires avec miroir. Il y avait un tapis qui était disposé devant le lit. Heureusement pour eux, ils avaient pris deux chambres voisines avec une porte commune. Pourtant quelque chose clochait. Il n'y avait qu'UN lit !  

- Euh... Ryô, je crois qu'il y a un problème ! dit Hideyuki en s'avançant vers son partenaire et Reika.  

Ces deux-là arrêtèrent de se disputer en même temps. Umibôzu vint alors et rougit instantanément. Il venait de comprendre !  

- Ah oui, et c'est quoi ? demanda Ryô, qui n'avait toujours pas compris.  

- Il n'y a qu'un lit dans chaque chambre ! Et même si on a pris deux chambre, il nous manque toujours deux lits !  

Bizarrement, le visage de Reika s'illumina et elle sembla avoir trouvé une solution à ce problème. Elle prit la parole, et dit, comme une évidence :  

-Ryô et moi allons dormir ensemble et toi avec Umibôzu, Hideyuki ! Ne t'inquiète pas, je ne dirais rien à Saeko, lança-t-elle, moqueuse. (NDB : Elle perd pas le Nord celle-là, elle a qu’à dormir dans la baignoire lol)  

Le visage d'Umibôzu devint rouge, mais il se reprit très vite.  

- Bien, c'est réglé alors ! dit Hideyuki, sans tiquer à la remarque de Reika. (NDB : Quoi !!! Hide est d’accord !!!)(NDA: et oui ma p'tite Shan! mdr)  

- Non ! Rien n'est réglé ! Je refuse de dormir avec Reika ! s'exclama Ryô.  

Il ne voulait en aucun cas se trouver seul à seul avec Reika. Qui sait de quoi elle serait capable pour l'avoir à nouveau dans ses bras ? Reika se retourna vers Ryô et son regard se voila. Elle savait que se serait peut-être sa dernière chance pour l'avoir mais elle savait aussi que Ryô n'était pas dupe. Une idée de génie lui vint à l'idée. Elle devait le provoquer !  

- Ne me dis pas que tu as peur de moi, Ryô ? lui dit-elle avec défi. Incroyable, l'Etalon a peur de se retrouver dans le même lit qu'une femme! J'aurais jamais cru ça de toi, Monsieur l'Etalon à la noix !  

- Moi ! L'Etalon à la noix ? Peur de dormir avec une femme ! Jamais !  

- Prouve-le ! répliqua Reika en sachant que Ryô ne résisterait pas, accepte de dormir avec moi. Ne t'inquiète pas, je ne te ferais rien.  

En disant cela, Reika s'était approchée plus près de Ryô et avait mis ses mains sur son torse. Ryô la regarda. S'il acceptait, il devait absolument garder des distances avec Reika. S'il n'acceptait pas, il savait très bien que la jeune femme lancerait la rumeur comme quoi " L'Etalon de Shinjuku ne sert plus à rien" et ça, il en était hors de question !  

- J'accepte!  

- Bien, maintenant c'est réglé ? demanda la voix d'Umibôzu.  

Reika et Ryô en avaient complètement oublié Hideyuki et Umibôzu. Confuse, Reika retira ses mains du torse de Ryô. Ryô était dans un autre état. Il savait qu'il s'était fait piégé par Reika. Il détestait qu'on doute de lui en tant qu'Etalon. Et puis de toute façon, pourquoi ne dormirait-il pas avec la jeune femme ? Ce n'était qu'une femme après tout.  

- Une manipulatrice, oui ! se dit le nettoyeur.  

Ryô soupira, quelque chose lui disait qu'il n'était pas au bout de ses surprises avec Reika...  

******  

- Kyo, j'aimerai bien appeler mes parents ! Vous avez un téléphone ici ?demanda Kaori.  

Les deux jeunes gens se trouvaient dans le salon. Ensemble, ils regardaient une émission sur la vie au Japon. Au moins, il y a une télé ici, s'était dit Kaori. Effectivement, la maison des Takeo n'avait ni ordinateur, ni chauffage électrique. Mon père aime vivre comme les anciens, avait déclaré Kyo.  

- C'est à dire que..., non, nous n'avons pas de téléphone ici ! répondit Kyo, qui s'était levé.  

Il regarda Kaori avec beaucoup d'insistance et vit le regard de celle-ci s'assombrir. Voyant cela, Kyo dit :  

- Mais en ville, il y en a ! Si tu veux, je pourrais t'accompagner et tu pourras téléphoner à tes parents !  

Kaori se leva à son tour et sauta dans les bras de Kyo en lui murmurant des "merci". Pour la première fois, Kyo se sentait bien dans les bras d'une jeune femme. Il ressentit une chaleur se propager dans son être et se sentit même rougir sous cette approche de Kaori. Pourquoi se mettait-il dans cet état à cause d’elle ? Ce n'était pas la première fois qu'il se mettait dans cet état en la présence de Kaori, mais le jeune homme ne savait pas pourquoi.  

-On pourra y aller quand ? demanda soudainement Kaori qui s'était détachée de Kyo.  

Kyo sortit de ses pensées et sourit à Kaori, en lui annonçant :  

- Ce midi si tu veux...  

- Merci !  

Midi était là, mais Kyo lui, n'était pas encore arrivé. Il s'était absenté pour une raison inconnue. Kaori faisait les cents pas dans sa chambre, puis décida de descendre dans le salon. En passant devant la porte verrouillée, Kaori crut à nouveau entendre des cris. Mais cette fois-ci, ce n'était pas des cris de femme mais d'homme. La jeune femme eut l’impression de reconnaître la voix de Kyo mais chassa vite cette idée. Elle entra dans le salon, mais ne vit personne. Personne sauf une lettre qui était posée sur la petite table près de la télé. Kaori la prit et la lut :  

Kaori,  

Je sais que tu voulais parler avec tes parents mais j'ai eu un contre temps.  

Je ne pourrais pas t'accompagner, mais avec la permission de mon père, tu peux y aller toute seule.  

Tu verras, tu trouveras toute seule et en même temps, fais un peu la visite de la ville !  

Kyo...  

Bien que Kaori était un peu triste de savoir que Kyo ne viendrait pas avec elle mais elle se reprit vite en se disant qu'elle allait pouvoir reparler avec ses parents. Elle alla chercher une veste et sortit de la maison, souriante.  

- Je suis une grande fille et je vais très bien pouvoir toute seule, pensa Kaori.  

* *  

*  

Pendant ce temps, notre Etalon avait jugé bon de faire un tour en ville. Ses amis avaient été contre cette idée mais Ryô avait su les convaincre en leur promettant d'être sage. Cependant, le nettoyeur ne faisait rien de sage. Il n'arrêtait pas de sauter sur n'importe quelle jeune femme et en retour, il recevait, soit des gifles, soit des coups de sacs.  

Ryô vit un bar à sa droite, regarda combien il avait et décida d'aller prendre un café. Il eut l'agréable surprise de voir plusieurs jeunes femmes. Un sourire apparut sur ses lèvres tandis que la porte du café se refermait.  

Une heure plus tard, Ryô ressortait du café. Après avoir consommé plusieurs bières et cafés, il avait remarqué qu'il n'avait plus rien pour payer. Ryô avait alors commencé à faire l'idiot sous le regard médusé du patron. Ce dernier avait demandé ce qui se passait et Ryô avait commencé à s’expliquer. Mais rien n'y avait fait, le patron du café s'était énervé et l'avait prié de ne plus jamais remettre les pieds dans son établissement.  

Ryô avait été chassé du café, à jamais. Pourtant, son sourire ne le quittait pas. Et pour cause, il venait d'apercevoir un groupe de jeunes femmes habillées en tailleur et en jupe. Il se mit en position, s'élança vers les jeunes femmes mais il ne pu arriver à destination. Une massue de 1000 tonnes avait atterri sur son crâne, à son plus grand malheur. Les jeunes, quant à elles, s'étaient mises à crier et à courir dans tous les sens en voyant un O.V.N.I s'approcher de leurs personnes. Heureusement pour elles, elles furent sauvées par une personne ou plutôt une massue.  

Ryô se demanda qui était la personne qui avait osé lui faire ça. Il se retourna et surprise! Ce n'était ni Reika, ni Umibôzu et ni Hideyuki mais...  

* *  

*  

Kaori était arrivée en ville. Elle marchait dans les rues d'Edogawa mais n'arrivait pas à trouver un téléphone. A croire que cette ville vivait comme au Moyen-Âge s'était dit Kaori.  

Une heure était passé et toujours rien. Tout à coup, la jeune femme entendit les cris de jeunes femmes. Elle courut pensant qu'un danger les guettaient et fut très étonnée de constater que le danger n'était en fait qu’un homme ! Sans savoir pourquoi, elle lança une massue de 1000 tonnes sur le crâne de cet individu. Kaori se rapprocha de lui et cria :  

- PERVERS ! Vous êtes fou ?!  

Ryô aussi était surpris. Comment cette jeune femme avait-elle osé lui lancer une massue ? Et en plus, elle osait lui crier dessus ! Il répliqua tout aussi vivement :  

- C'est vous qui êtes folle ! Qu'est ce qui vous prend de lancer ce machin, dit-il en désignant la massue, sur de pauvres personnes innocentes comme moi ?  

- Innoncent ! Mon œil ! Ca vous prend souvent de sauter sur les jeunes femmes ?  

- Toujours, oui ! Surtout quand elles sont belles ! Pas comme vous, finit Ryô en lui tirant la langue.  

Kaori rougit. Mais qu'était-elle en train de faire ? Elle se disputait avec un inconnu, et en plus, celui-ci osait l'insulter.  

- Entre vous et moi, on voit la différence ! répliqua-t-elle.  

- Bien oui, vous êtes moche et je suis beau ! lança Ryô.  

- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire ! Je suis belle et vous êtes moche !  

Se rendant compte de la situation, les deux jeunes gens se regardèrent et puis éclatèrent de rire. Ils se comportaient comme de vrais gamins et tout ça sous les regards des passants qui les regardaient en souriant. Rougissant légèrement, Kaori s'excusa.  

- Je... je suis désolée. Seulement, je n'aime pas beaucoup les hommes qui sautent sur tout ce qui porte une jupe ou un décolleté !  

Ryô regarda la jeune femme et tout en souriant, lui répondit :  

- C'est de ma faute.  

Ryô eut une idée et avec un sourire charmeur, il demanda à Kaori :  

- Vous avez déjeuné ?  

- Euh..., fut la seule réponse de Kaori. Elle ne savait pas comment réagir face à ce dédoublement de personnalité.  

- Moi pas ! insista Ryô, et si je vous invitais ?  

- Je...  

- Alors, c'est d'accord ! Nous allons passer cette journée ensemble ! dit Ryô en prenant Kaori par les épaules. Au fait, je m'appelle Ryô et vous ?  

- Kaori..., répondit cette dernière.  

- Bien Kaori, je sens que cette journée va être fantastique! dit Ryô avec un air de pervers ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Kaori qui se retira immédiatement des bras de Ryô.  

Kaori stoppa et mit une condition à cette invitation :  

- J'accepte à une condition !  

Ryô la regarda, mais sourit en hochant la tête pour dire à Kaori de continuer.  

- Vous ne sautez pas sur les jeunes femmes en ma compagnie ! Et puis, on se tutoie ? Tu es d'accord ?  

- Je suis d'accord, Kaori.  

Ryô reprit Kaori par les épaules et se dirigèrent vers un petit restaurant que Ryô avait aperçu à son arrivée.  

- Au fait, tu me trouves vraiment laide ? demanda soudainement Kaori en rougissant.  

Pour toute réponse, elle n’eu qu'un sourire de Ryô pour lui signifier que non. Cela rassura Kaori.  

Cependant, Ryô se rappela d'une chose: il n'avait pas d'argent !!!! 

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