Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: myminette

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 14-03-07

Mise à jour: 07-07-07

 

Commentaires: 42 reviews

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Romance

 

Résumé: Les filles vont offrir un cadeau très spécial à Kaori pour son anniversaire, cela risque de ne pas être sans conséquence [note de l'auteur: attention cette fic tend à s'adresser à un public averti]

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Souffler la bougie

 

Chapitre 8 :: Partie 8

Publiée: 05-07-07 - Mise à jour: 05-07-07

Commentaires: ce chapitre s'adresse à un public averti

 


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Partie 8  

 

!!! WARNING !!! Lecture pour un public averti!  

 

 

Elle allait apparaître dans une fraction de secondes. La massue!  

 

Ryô se tenait sur ses gardes comme jamais il ne l'avait été. Dans sa précipitation, dans son étrange maladresse, il avait transpercé de son poignard les deux ballons d'eau qui eurent la fâcheuse idée d'inonder le corps de la jeune femme contre laquelle il était à califourchon. Même si l'eau avait été tiédie par la chaleur de sa poitrine, les nerfs de sa furie tant aimée ne lui pardonneraient jamais cela. Tendu, au sens propre, comme au sens figuré, Ryô suivit des yeux le ruissellement qui se frayait un chemin sous le galbe du sein gauche tandis qu'un lit se créait avec la même folie dans la vallée abdominale pour atteindre le barrage de coton qui recouvrait la taille de Kaori. Mais si le courant avait commencé à se tarir, cet obstacle de fortune ne suffit pas à arrêter la progression sauvage du liquide. Après une faible perdition dans le nombril, l'eau se mit à lécher la bande de coton, se mêlant aux fibres, fonçant la couleur pastel, collant chaque brin à ses homologues féminins. Si le jus de fruits avait eu raison de la poitrine de Kaori, la poitrine de Ryô avait à présent eu raison de son bassin et des trésors qu'il protégeait.  

 

Point de massue. Et pour cause, les deux onyx se firent prendre au piège de ce joyau inconnu que le coffre avait laissé paraître dans son entrebâillement de tissu. A mesure que leur trajet descendrait sur l'ombre de la hanche, sur les moirures pâles qui laissaient transparaître des boucles cuivrées, le sexe de Ryô se tendit davantage encore, comme s'il avait gardé tout ce temps cette réserve d'énergie en sommeil. Comprenant, avec un temps de retard pourquoi son partenaire s'était immobilisé, dans un sursaut de gêne, Kaori croisa ses mains sur son short pour tenter de se soustraire à ce regard insistant. Le feu aux joues, elle vit les yeux sombres monter lentement, très lentement, jusqu'à son visage pour se plonger à nouveau dans ses prunelles. Les lèvres de Ryô se rapprochèrent une dernière fois des siennes tandis que son ventre se plaquait aux mains jointes et que son membre se lovait entre les cuisses mouillées. « Veux-tu que l'on s'arrête ici? » demanda-t-il alors doucement, pressant à peine son corps contre sa chaleur.  

Si le contact de Ryô contre son intimité relevait presque de l'effleurement comparé à la pression de son torse contre sa poitrine, Kaori sentit pourtant un mouvement, un réflexe plutôt, traverser son propre sexe avant de se répercuter de proche en proche dans son bassin. Un sourire satisfait se dessina une nouvelle fois sur le visage du nettoyeur. Il fut enfin rassuré: elle ne résisterait pas, elle laisserait son corps de femme s'éveiller pour la première fois aux désir et plaisir qui auraient du être les siens s'il ne l'avait pas entraînée bien malgré lui dans cette vie de dangers. Il ne lui dirait sans doute jamais ces mots qu'elle espérait entendre mais il voulait lui montrer à sa manière, à travers son corps, ce que son coeur gardait secrètement en lui.  

 

Doucement, il posa ses mains sur la taille de la jeune femme avant que ses doigts ne se glissent sous la ceinture de coton. Avec une lenteur quasi solennelle, le short de Kaori abandonna le relief de ses hanches tandis que privée de souffle, elle sentit que le tissu libérait son bas ventre à la merci de son amant. « Tu es si belle » murmura alors Ryô en voyant petit à petit apparaître le corps parfait de sa compagne. Combien de fois avait-il rêvé de la découvrir ainsi, autrement qu'à travers les flashs furtifs qu'il volait au détour de la salle de bain ou de sa chambre alors qu'elle le croyait occupé à harceler une quelconque cliente? Chaque fois il s'agissait de la courbe d'une cuisse ou de la naissance de sa gorge alors qu'elle s'appliquait à refermer le col d'une chemise qui, entrouverte, l'aurait rendue tout simplement irrésistible. Enfin ses yeux pouvaient parfaire l'image qu'il se faisait d'elle. Un corps si fort et à la fois si fragile. Il posa son index sur une petite cicatrice qui violait la perfection de son ventre, sur le côté droit. Si son propre corps était recouvert d'une multitude d'anciennes plaies résultant des nombreux combats qu'il avait menés jusqu'à ce jour, Ryô ne supportait pas que celui de Kaori soit entaché de la sorte. Chaque cicatrice le ramenait à la réalité de leur vie et aux nombreuses fois où il avait tremblé pour cette femme qui tenait son coeur entre ses mains.  

Comme si elle avait perçu la tristesse qui voilait le regard sombre, Kaori posa sur Ryô son regard plein d'amour. « Tu n'y es pour rien... »  

« Mais... » Voulut-il protester.  

Mais elle posa son doigt sur ses lèvres pour les sceller. « Quand j'avais quatorze ans, j'ai du me faire enlever l'appendice » sourit-elle.  

 

Ce fut le catalyseur de leur passion!  

Le reste de tissu qui dissimulait encore les cuisses de Kaori fut envoyé par-delà le canapé dans un lieu où il devait éternellement disparaître, le tricot replié sur sa taille rejoignit sa moitié sur le sol. Il n'y avait à présent plus rien entre Ryô et sa belle. Ni vêtement. Ni pudeur. Ni faux sentiments. Un homme et une femme, tout simplement. Deux êtres qui allaient s'unir dans un échange qui franchissait bien au-delà la frontière du plaisir corporel.  

Ryô lui offrait le plus beau cadeau de la terre et elle n'avait pas l'intention de le perdre. Les gestes quelque peu maladroits, Kaori fit glisser ses mains le long des côtes de son amant jusqu'à leur naissance et les remonta à la base des omoplates. Sans effort, elle fit venir le corps masculin dont les onyx ne pouvaient se détacher d'elle, au point que leurs poitrines ne firent qu'une. Cette foi-ci ce fut elle qui s'empara des lèvres de son partenaire, mettant en oeuvre ce qu'il avait commencé à lui enseigner; taquinant de sa langue sa jumelle qui ne faisait rien pour se dérober à ce jeu. Comme pour féliciter l'élève douée qu'elle était, Ryô profita de cette valse entraînante pour laisser ses mains parcourir toutes les courbes qui vallonnaient cette déesse tandis que son sexe, impatient, cherchait à atteindre une niche dont la raison lui interdisait encore l'accès.  

Le moment était venu. Kaori sentit son corps de plus en plus aux prises à ces spasmes qui bouillonnaient à l'intérieur de son ventre tandis que le contact de la fierté de Ryô contre ses lèvres ne faisait qu'intensifier cette tension. Naturellement, les cuisses de la jeune s'écartèrent davantage pour permettre au bassin de Ryô de prendre place dans sa chaleur. Aussitôt, il expira un soupir de bien être quand la pointe de son sexe ne fit qu'à peine toucher les replis humides de sa compagne.  

Sans cesser ses baisers, ses mains jouant avec une infinie tendresse avec les seins de son amie, il s'autorisa enfin à franchir l'ultime barrière qui le séparait de la femme qu'il aimait. D'un mouvement lent, il pénétra les chairs chaudes de Kaori, lui laissant quelques secondes pour accepter sa présence avant de se retirer. « Ca va? » demanda-t-il inquiet en voyant des larmes perler aux coins de ses yeux clairs. D'un signe de tête, elle le rassura et l'invita à la rejoindre de nouveau.  

La force qui faisait l'homme se déploya totalement dans le corps de la femme, ponctuant ses allers et venues d'embrassades et caresses, de mots tendres et soupirs. Ryô sentit son être tout entier vibrer à l'unisson avec le sien au fur et à mesure que leurs deux sexes se répondaient parfaitement dans leur quête. L'instant était magique. Fou. Passionné. Mais si le membre de Ryô était au bord de la reddition, s'il craignait à présent de n'offrir à son aimée ce que... Un cri rauque déchira l'ambiance. Satisfait, il se laissa à son tour envahir par le plaisir dans un dernier souffle.  

 

 

 

 


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