Chapitre 3 :: Le festival de la neige de Sapporo

Publiée: 14-03-09 - Mise à jour: 14-03-09

Commentaires: Bonjour HFC ! Voici un nouveau chap de cette fic...Un grand merci à ma Yuna pour la correction et à vous aussi pour vos reviews...Bonne lecture et à très vite^^

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Quand Ryô rentra chez lui après avoir déposé Suki à l’école, Kaori dormait toujours profondément. A pas de loup, Ryô pénétra dans la chambre et ôta sa veste qu’il déposa sur un fauteuil. Puis toute son attention se porta sur la personne assoupit dans le lit conjugal. Dans son sommeil, Kaori s’était agitée, faisant glisser le drap qui la couvrait. Ryô eut alors tout le loisir de dévorer du regard la sulfureuse silhouette de sa femme. Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres du nettoyeur. Une idée délicieuse venait de lui traverser l’esprit : et si ce matin, il réveillait sa femme en douceur ? Il savait exactement comment s’y prendre et il savait aussi que Kaori adorait cela…Alors il se dévêtit, ne restant qu’en boxer et délicatement il se glissa dans les draps. Instinctivement, Kaori fut attirée par la chaleur de ce corps et se blottit contre le torse musclé de son homme, laissant échapper un soupir de bien être. L’occasion était trop belle pour Ryô ! Sa main vint caresser la cuisse de la jeune femme avant de se faufiler sous la nuisette. Du bout des doigts, il caressa le ventre plat et légèrement musclé de Kaori avant de venir capturer un de ses seins.  

- Hummm…  

Kaori gémit doucement dans son sommeil sous cette tendre attaque. Satisfait de son effet, Ryô se mit à déposer une nuée de petits baisers dans le cou de sa femme alors que ses doigts experts taquinaient le téton durcit. Le résultat fut immédiat. Le corps de la jeune femme s’arqua de plaisir et elle sortit lentement de son sommeil.  

- Ryô... murmura-t-elle en ouvrant les yeux.  

- Bonjour, mon amour ! répliqua Ryô avant de s’emparer de ses lèvres en un fougueux baiser...  

C’est à bout de souffle que les deux amants se séparèrent au bout de longues minutes. Les yeux pétillants de malices, Kaori demanda sur un ton taquin :  

- Ryô, tu ne peux même pas me laisser le temps de me réveiller avant de me sauter dessus ?  

- Non ! Ca fait deux longues semaines que je n’ai pas eu droit à des câlins mokkori ! Nous devons rattraper tout ça Sugar !  

Et avant que Kaori ne puisse ajouter quoique se soit, il emprisonna sa femme entre ses bras et rabattît le drap sur leurs deux corps enlacés. Très vite des rires puis des soupirs de plaisir résonnèrent dans la chambre…  

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Au même moment, dans une maison délabrée en dehors de la ville, deux hommes étaient assis autour d’une table. Leurs visages fermés traduisaient l’état d’intense réflexion dans lequel ils se trouvaient tout les deux. Leur plan leur avait pourtant semblé parfait. Ils pensaient avoir toutes les informations nécessaire sauf la plus importante : que Ryô Saeba, alias le grand City Hunter, serait aussi de la partie.  

- Je ne comprends pas, je pensais pourtant que Kaori Makimura avait quitté son partenaire quand elle a appris sa grossesse…  

- Je suis aussi surpris que toi ! Mais leur séparation n’était peut être qu’une rumeur qu’ils ont fait courir dans le milieu pour tromper leurs ennemis et pouvoir tranquillement refaire leur vie loin de Tokyo… Nos indics à New-York, ne sont pas au courant de tout ce qui se passe ici. On aurait du prendre plus de temps pour s’informer sur City Hunter, maintenant notre plan tombe à l’eau…  

- Et ce n’est pas notre faute ! C’est le patron qui voulait qu’on agisse vite et qu’on enlève la gamine. Il est obsédé par sa vengeance et on ne peut pas lui faire entendre raison !  

D’un geste exaspéré, il balança par terre le dossier qui contenait toutes les informations qu’on leur avait fournies sur Kaori Makimura.  

Son acolyte, qui semblait tout aussi énervé que lui, finit par demander :  

- Alors qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?  

- Faire ce qu’on fait de mieux : agir par instinct !  

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Chez les Saeba, les heures s’égrenèrent au rythme des ébats des deux amants. Ryô était tout heureux d’avoir pu profiter de sa femme pendant une bonne partie de la journée mais il était maintenant l’heure d’aller chercher Suki à l’école. A contre cœur, il laissa donc kaori sortir du lit pour qu’elle aille prendre une douche. Une fois sa douce dans la salle de bain, Ryô se laissa tomber sur l’oreiller, un sourire béat aux lèvres. C’est dingue ce qu’il aimait cette femme ! Sa femme…Aujourd’hui encore, Ryô regrettait amèrement toutes ces années où il avait dénigré Kaori dans le seul but de l’éloigner de lui. Quand il voyait le bonheur qu’il vivait maintenant auprès de son ange, il se traite d’idiot ! Non seulement, il aurait pu éviter bien des souffrances à sa femme mais il aurait aussi pu lui éviter de faire certaines erreurs. Mais les bêtises n’avaient pas toujours de fâcheuses conséquences, pensa le nettoyeur.  

Soudain, son ouïe fine perçue la voix cristalline de sa belle qui chantonnait sous la douche. Un sourire malicieux aux lèvres, Ryô se leva à son tour, bien décidé de profiter de chaque seconde qu’il avait en tête à tête avec sa femme.  

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Un sourire idiot aux lèvres, Ryô marchait dans les rues de Sapporo. Devant lui, Kaori le précédait de quelques pas mais ne semblait pas de même humeur que son homme :  

- Tout ça c’est ta faute Ryô, maugréa-t-elle. Si tu ne m’avais pas sauté dessus dans la salle de bain on ne serait pas en retard.  

En deux enjambées, Ryô rejoint sa femme et passa son bras autour de sa taille. D’un ton mielleux, il lui glissa à l’oreille :  

- Tu n’avais pourtant pas l’air de te plaindre tout à l’heure !  

A ses mots, Kaori rougit violemment puis attrapa son homme par la manche et pressa le pas. Cela faisait déjà une bonne demi-heure que la sortie des classes avait sonnée et Suki devait les attendre en se demandant ce qui se passait. D’habitude, ils n’étaient jamais en retard mais aujourd’hui comme Ryô avait choisit de jouer les prolongations sous la douche, ils n’avaient pas pu être là à temps. Et en effet quand ils arrivèrent devant l’école, la fillette se tenait devant la grille de l’établissement et elle pleurait à chaude larmes. Quand elle aperçut ses parents, Suki poussa un petit cri de joie et se précipita dans les bras de sa mère :  

- Maman ! Papa ! Vous êtes enfin là !  

Quand il vit sa fille dans un tel état, le nettoyeur se sentit immédiatement coupable. Il n’aurait pas du se mettre en retard, il savait pourtant que Suki était d’une nature anxieuse et qu’elle s’inquiétait très vite quand elle n’avait pas de nouvelles de ses parents  

- Ma chérie, on est désolé d’être en retard ! Excuse-nous, mon ange ! dit Kaori d’un ton rassurant alors que sa fille posait sa tête au creux de son cou pour trouver un peu de réconfort.  

- Oui, ça n’arrivera plus, promit Ryô en s’approchant d’elle et caressant tendrement sa joue. Mais je crois que maman et moi avons un moyen de se faire pardonner.  

- Lequel ? demanda Suki en relevant la tête et en fixant son père avec attention.  

- Et bien, tu sais qu’aujourd’hui s’ouvre le festival de la neige et comme aujourd’hui c’est vendredi, on a décidé de passer la soirée en ville et de profiter des animations vu que demain tu n’as pas école.  

Cette proposition fut aussitôt accueillit par une explosion de joie de la part de la petite fille. La petite famille Saeba se mit donc en route pour le fameux festival…  

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Le festival de la neige était l’un des évènements les plus populaires du Japon. Tous les débuts de mois de février, des immenses sculptures de glaces envahissaient les rues de Sapporo. Les gens bravaient le froid de l’hiver nippon et venaient nombreux pour voir ce spectacle fascinant. Perchée sur les épaules de son père, Suki, les yeux pétillants de bonheur, admirait ces œuvres monumentales. Fascinée, elle regardait s’affairer les artistes qui arrivaient à faire vivre de simples blocs de glaces.  

Soudain, l’attention de la fillette se porta sur la grande patinoire qui avait été installé à l’entrée du parc Odôri :  

- Maman ! Papa ! Je veux aller faire du patin à glace ! s’exclama-t-elle joyeusement en battant des mains.  

Ryô et Kaori échangèrent un regard malicieux et le nettoyeur hocha la tête en signe d’accord. Ils se dirigèrent alors tout les trois vers la patinoire. Pendant que Kaori allait louer une paire de patin pour leur fille, Ryô et Suki l’attendaient près de la patinoire, regardant les patineurs qui glissaient avec plus ou moins de grâce sur la glace. C’est alors qu’un patineur vient percuter violemment un jeune garçon moins expérimenté que lui et qui s’était aventurer en plein milieu de la glace. Face à ce spectacle, les spectateurs poussèrent des cris d’effroi. Voyant que le gamin ne se relevait pas, Ryô réagit aussitôt : il demanda à sa fille de l’attendre sagement et il se précipita vers la tente des secouristes qui se trouvaient tout prêt pour chercher de l’aide. Quand il revient avec les pompiers, il retrouva une Kaori folle d’inquiétude qui lui demanda d’une voix tremblante :  

- Ryô, où est Suki ?  

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