Chapitre 3 :: Une nuit si merveilleuse !

Publiée: 19-10-08 - Mise à jour: 19-10-08

Commentaires: Coucou !! Merci à Kaochouette, Kaori4ever, Tennad, Mysthy, Kaori62, RKever, Marie24, Grifter, Nanou, Kelele, Lyly, Indiana, Saoria, Hitomi007, Alexsaeba, Claire, Kitty80, Rototo03, Shamane, Milkaly, Zoe, Bulma, Paty, et Yuna d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Tout d'abord, un très bon anniversaire à Yuna !!! Ensuite un gros gros merci à ma béta, qui arrive à suivre mon rythme !!!! Merci Paty !!!!! Et enfin un petit coucou à tous !!!! Et surtout un grand merci pour votre fidélité. Bonne lecture à tous !!

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Sous l'effet de l'hypnose, Ryo replongea peu à peu dans la nuit précédente.  

Il se revit au Cat's, faisant la fête avec ses amis, et buvant pour éviter de se mettre à draguer sa partenaire, puis la décision des filles de finir la soirée dans un club privé. Et tous les détails oubliés de cette nuit lui reviennent d'un coup.  

Flashback  

La soirée dans le club privé battait son plein quand sur les coups de quatre heures du matin, les personnes les plus sobres de l'assemblée décidèrent qu'il était temps de rentrer, ce qui ne fut pas du goût des deux loques humaines qui voulaient elles, continuer la fête. Les jeunes femmes réussirent quand même à les faire changer d'avis. Saeko, Reika et Eriko aidèrent Kaori et Kazue à transporter les deux hommes dans leur voitures respectives.  

Arrivés à destination, Kaori rentra la voiture dans le garage et hésita si elle devait aider Ryo à monter à l'appartement ou le laisser dans la voiture à cuver tout l'alcool qu'il avait ingurgité. Mais elle opta pour la première solution et ouvrit la portière de la voiture. A sa grande surprise, Ryo ne dormait pas, ce qui lui facilita les choses. Son partenaire fut plutôt docile et ils réussirent tant bien que mal à monter les marches qui les menèrent à leur appartement. Elle l'adossa au mur le temps pour elle de fermer la porte d'entrée.  

Une fois que la porte de leur appartement fut refermée, Ryo plaqua Kaori contre le mur et se mit à l'embrasser et à lui prodiguer de douces caresses. Voyant qu'elle ne lui envoyait pas de massue, il approfondit le baiser, forçant sa partenaire à entrouvrir la bouche. Il y glissa sa langue qui trouva rapidement sa jumelle et la taquina, la frôla, la caressa. Kaori n'osait plus bouger, subissant l'étreinte et le baiser de Ryo. Pour que son partenaire l'embrasse c'est qu'il devait être certainement plus que bourré. Pourtant il semblait en forme vu qu'il tenait debout sans aucun problème. Mais bien vite elle ne put résister et répondit timidement d'abord puis avec plus de fougue au baiser de l'homme qu'elle aimait. Les mains de Kaori glissèrent dans les cheveux de Ryo, et elle se mit à caresser tendrement son cuir chevelu.  

Quand il détacha sa bouche de la sienne, un peu essoufflée, elle lui demanda :  

- Pourquoi tu as fait ça Ryo ?  

- Bon sang, mais tu t'es vu mon ange. Comment j'ai fait pour ne pas t'avoir embrassé avant ma chérie. Tu es si belle, si désirable, et dans cette robe tu es simplement sublime. Tu ne peux pas savoir le nombre de fois où j'ai du me retenir pour ne pas te sauter dessus, durant toute cette soirée.  

Même si ce compliment venait d'un Ryo qui n'était pas dans son état normal, Kaori ne pu s'empêcher de rougir car elle n'avait pas l'habitude de ce genre de réaction de la part de son partenaire. Elle ne reconnaissait plus Ryo, tout d'abord il l'avait embrassé et caressé, ensuite il lui avait dit des mots qu'elle n'aurait jamais cru entendre de sa part. Maintenant il déposait des tas de baisers, dans son cou et d'un geste sûr, il fit glisser le manteau de Kaori qui tomba dans un bruissement sur le sol. Ryo se mit à embrasser les épaules dénudées de sa partenaire. Kaori se sentait comme sur un petit nuage, mais pourtant, il fallait qu'elle réagisse, car elle était la plus sobre des deux. Il fallait qu'elle fasse comprendre à Ryo qu'il n'était pas dans son état normal, car jamais il n'aurait agit comme cela en temps normal. Alors elle lui dit :  

- Ryo, il faut que tu ailles te coucher.  

- A condition que tu viennes avec moi mon ange..., répondit-il entre deux baisers qu'il déposa à la base du cou.  

Kaori essaya de se défaire de son étreinte mais en vain. Alors elle tenta de le faire réagir.  

- Ryo ! Tu es saoul, il vaut mieux pour toi que tu dormes.  

- Non Kaori, je ne suis pas bourré, juste un peu pompette... Mais tu sais, j'ai envie de faire quelque chose, mais ce n'est certainement pas de dormir.  

- Et de quoi as-tu envie ?  

Il planta ses yeux dans les siens et Kaori vit une lueur de désir dans le regard brûlant de son partenaire, il approcha doucement son visage de celui de la jeune femme et d'une voix rauque lui dit :  

- J'ai envie de te faire l'amour.  

Et ne laissant pas à Kaori la possibilité de s'échapper, ni de lui répondre, il la serra contre lui, sa bouche capturant la sienne. Ses mains se lancèrent dans des caresses torrides. Kaori, qui n'était pas tout à fait sobre, n'eut pas la force de le repousser. Et même si elle l'avait voulu, elle n'aurait pas pu le faire, vu qu'elle était coincée entre le mur et Ryo. Il était tellement collée à elle qu'elle ne put faire autrement que de sentir le désir de son partenaire contre son ventre.  

Et la soulevant dans ses bras comme une jeune mariée, il la porta jusqu'à sa chambre. Pour ne pas briser son équilibre précaire, elle ne bougea pas, car une chute dans les escaliers ce n'était pas la meilleure chose qui pouvait se produire.  

Sans reposer Kaori, Ryo ouvrit puis referma la porte de sa chambre, puis délicatement, il posa la jeune femme sur son lit. Puis il s'allongea sur elle, parsemant son visage et son cou de multiples baisers.  

Kaori essayait de résister, mais comment pouvait-elle lutter alors que l'homme qu'elle aimait plus que tout, la prenait dans ses bras. Pourtant, elle savait qu'il fallait qu'elle l'arrête. Les mains de Ryo n'étaient pas en reste, elles frôlaient le corps de la jeune femme, en de délicieuses caresses. Kaori sentait ses résistances céder une à une, cependant elle trouva encore la force de lui murmurer :  

- Ryo, il faut que j'y aille, on ne peut pas faire ça.  

Mais Ryo ne semblait pas disposer à la lâcher, il continuait à l'embrasser et à la caresser, et susurra à son oreille :  

- Pourquoi, on est tous les deux adultes et consentants.  

Puis il se mit à mordiller doucement le lobe de l'oreille de la jeune femme, qui ne put retenir un gémissement face à cette douce torture. Elle réussit quand même à articuler :  

- Arrêtes Ryo, tu vas le regretter.  

- Jamais je ne regretterais quoique ce soit avec toi Sugar.  

- Ryo...  

Il stoppa ses paroles en lui prenant ses lèvres. En même temps, il chercha à l'aveuglette, la fermeture éclair de sa robe, quand il la trouva, il la fit glisser lentement. Kaori ne fit rien pour le repousser. Il passa ses mains sous le tissu de la robe avec un soupir de bien être. Ryo sentit Kaori frémir sous ses doigts, la jeune femme prononça le nom de son partenaire, dans un murmure. Ryo en frissonna, jamais sa partenaire n'avait prononcé son prénom avec une telle sensualité dans la voix. Voyant qu'elle ne le repoussait pas, il lui ôta un à un tous ses vêtements. La jeune femme ne savait plus quoi faire face au comportement de son partenaire, elle se sentait incapable de le repousser, alors elle le laissa la dévêtir. Très rapidement, elle se retrouva nue, et elle ne put s'empêcher de rougir face au regard brûlant de désir de son partenaire. Elle voulut se cacher à son regard, alors de ses mains, elle essaya de se dissimuler comme elle pouvait. Ryo poussa un grognement de mécontentement. Puis il attrapa les poignets de Kaori, et les fit reposer au dessus de sa tête. D'une voix rauque de désir, il susurra :  

- Tu est superbe mon ange, ne te caches pas !!  

Et il se mit à la caresser, n'oubliant aucun centimètre de son corps. Puis il ajouta ses lèvres à ses mains.  

Elle n'avait plus aucune force et se contentait de gémir et de murmurer le nom de son partenaire, ce qui le rendit encore plus entreprenant. Il eut subitement de plus en plus chaud. Et tout en continuant d'embrasser Kaori, il retira sa veste et la jeta au sol. Mais ça ne lui suffit pas alors, il se leva et retira rapidement tous ses vêtements et entièrement nu, il se coucha sur la jeune femme qui n'avait toujours pas bougé. Le contact de leurs deux corps nus, l'électrifia. Kaori ne bougeait toujours pas, alors il se décolla légèrement de sa partenaire. Il prit sa main dans la sienne et la posa sur son torse. Elle lui fit de légères caresses du bout des doigts, ne faisant que le frôler et Ryo ne put s'empêcher de frissonner. La jeune femme s'enhardit et posa son autre main, elle se mit à découvrir le torse musclé de son partenaire, puis ses mains glissèrent et se retrouvèrent sur le dos de Ryo.  

Jamais les caresses d'une femme ne lui avait fait un tel effet. Il se sentait se liquéfier dans ses bras. Il ne bougeait pas de peur de l'effrayer, il voulait qu'elle se familiarise avec son corps, mais pour lui s'était une véritable torture de ne pas pouvoir la toucher. Les mains de Kaori glissèrent le long de la colonne vertébrale de Ryo, et se posèrent sur ses fesses, mais elle les ôta bien vite, comme si elle venait de se brûler à leur contact. Ryo lui murmura d'une voix tendre :  

- De quoi as-tu peur mon amour ?  

- Je crois qu'il faut qu'on arrête ! Ryo, tu n'es pas dans ton état normal. Tu as trop bu, tu ne sais plus ce que tu fais...  

Mais la jeune femme ne put finir sa phrase, Ryo avait capturé ses lèvres dans un baiser brûlant et sauvage qui les laissa à bout de souffle. Puis le nettoyeur planta son regard dans celui de Kaori, et lui dit avec une pointe de colère dans la voix :  

- Jamais, tu m'entends, jamais je n'arrêterai. Il y a bien longtemps qu'on aurait du le faire !! Pourquoi ai-je été aussi bête !! Pourquoi t'avoir repoussé durant toutes ces années !! Pourquoi avoir résister aussi longtemps alors que c'était ce que je désirais et c'est que je désire encore le plus au monde : faire de toi ma femme.  

Et il attrapa à nouveau ses lèvres et reprit de plus belle ses caresses, ses mains descendirent le long de son ventre, et quand il toucha le point le plus sensible de la jeune femme, elle eut un petit cri de surprise, puis elle gémit face à ces sensations nouvelles pour elle. Bien vite, Kaori oublia sa timidité et se mit à caresser à son tour son partenaire, lui arrachant des gémissements. Elle en fut étonnée, jamais, elle n'avait cru avoir un tel pouvoir sur lui.  

Jamais il n'avait ressenti de telles sensations dans les bras d'une femme, il n'arrêtait pas de la caresser, de l'embrasser et quand il sentit qu'elle fut prête, doucement il glissa en elle, puis fit de légers mouvements. Mais soudain elle se mit à pleurer doucement. Ryo comprit la raison de ses larmes et tout de suite il lui demanda :  

- Ça va ? Tu veux que j'arrête.  

La jeune femme caressa tendrement la joue de son partenaire, et lui murmura :  

- Non, Ryo ça va passer.  

Il captura ses lèvres dans un doux et long baiser. Il attendit que la douleur s'estompe et quand il sentit Kaori se détendre, il reprit ses lents mouvements de va-et-vient, accélérant de plus en plus. Ils se mirent à crier en même temps et il tomba sur elle, mais pour ne pas l'écraser par son poids, il roula sur le côté et s'allongea sur le dos à côté de son amante. Kaori alla bien vite se rapprocher de lui, comme si elle ne pouvait plus se passer de son contact. D'un mouvement rapide Ryo glissa le drap sur leur deux corps encore brûlants et couverts de sueurs, puis passa une main sur la taille de Kaori, resserrant encore plus leur étreinte.  

Ils reprenaient doucement leur souffle, blottis dans les bras l'un de l'autre. Kaori caressait négligemment le torse de son amant.  

- Ryo ?  

- Mm mm.  

- Je t'aime.  

- Kaori...  

La jeune femme posa son index sur la bouche de son amant.  

- Ne dis rien, je sais que tu ne peux pas dire ces mots.  

Ryo repoussa tendrement la main de Kaori, non sans avoir au préalable déposé un doux baiser sur celle-ci. Puis d'une voix charmeuse, il lui murmura :  

- Moi aussi.  

- Quoi ?  

Ryo eut un petit rire amusé et reprenant son sérieux, il lui répondit :  

- Tu viens de me dire que tu m'aimais et moi je t'ai répondu que moi aussi.  

- Oh Ryo.....!  

Kaori ne put s'empêcher de pleurer. Ryo essuya ses larmes et prit ses lèvres dans un baiser passionné. Quand il détacha ses lèvres des siennes, il prit la tête de la jeune femme entre ses mains, la regarda droit dans les yeux et lui dit :  

- Kaori, mon ange. Je t'aime, tu es mon unique raison de vivre, la seule femme qui compte à mes yeux et rien, ni personne ne pourra nous séparer.  

Fin du Flashback  

Ryo sortit peu à peu de l'hypnose. Il était vidé. Comment avait-il pu se comporter de façon aussi horrible avec Kaori ce matin, avec tout ce qu'il lui avait avoué cette nuit.  

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