Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 23-12-08

Mise à jour: 09-01-09

 

Commentaires: 89 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Une demande bien particulière va être faite à Ryo pour ces fêtes de fin d'année...A vous de voir laquelle ?

 

Disclaimer: Les personnages de "La demande de la dernière chance" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La demande de la dernière chance

 

Chapitre 7 :: Mon bonheur est auprès de toi

Publiée: 09-01-09 - Mise à jour: 09-01-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Usakisa, Tennad, Kaori62, Bulma, Kitty, Kelele, Cristina, Rkever, Didinebis, Amani, Eli, Grifter et Marie24 d'avoir laissé une review por le chapitre précédent. Merci à toutes celles qui m'ont laissé des reviews le long de cette fic de Noël. Merci à ma béta Paty pour son super boulot ! Merci à tous ceux et celles qui ont pris le temps de lire ma fic. Bonne lecture à tous ! (P.S. : Je recherche toujours des auteurs pour la RRS « Une cliente un peu particulière » postée sur HFC)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

31 décembre  

 

 

Kaori se regardait dans le miroir. Dans quelques minutes elle et Ryo allaient se rendre chez leurs amis pour le réveillon. Quatre jours s'étaient écoulés depuis qu'elle était revenue à l'appartement, et rien ne semblait présager qu'elle allait partir définitivement dans trois jours.  

 

Ryo avait toujours le même comportement envers elle, il faisait comme s'il ne s'était rien passé entre eux le soir du 24 décembre, et comme si elle n'allait pas partir.  

 

Il était souvent absent de l'appartement, et elle ne lui demandait jamais de compte, après tout dans quelques jours elle ne serait plus là. Alors autant faire comme si ses absences ne lui pesait pas. Elle profitait de chacun des instants où il était avec elle, et elle passait de nombreuses heures au Cat's pour donner un coup de main à ses amis. A quoi bon passer ses journées dans un appartement vide.  

 

Elle ne comprenait pas pourquoi il avait voulu qu'elle reste vu qu'il ne faisait pas attention à elle. Il ne parlait avec elle que du temps qu'il faisait, ou d'autres banalités. Elle n'osait pas lui poser une question de peur de connaître la réponse : s'il avait trouvé une nouvelle partenaire. Elle ne comprenait pas pourquoi il voulait chercher, elle avait toujours cru que si elle venait à partir, il ferait appel à Reika.  

 

Ses amis avaient été adorable avec elle. Le fait que Mick soit devenu papa l'avait changé au plus haut point. lorsqu'ils avaient fait des courses tous les deux pour le réveillon, Kaori fut surprise de voir qu'il ne se mettait pas à courir après toutes les jolies jeunes femmes. Non, son seul sujet de discussion c'était son fils.  

 

Kaori avait vu à quel point il était fier d'être père. Les pensées de la jeune femme se tournèrent alors vers Ryo. Serait-il aussi fier, le jour où il deviendrait père à son tour. Mais cette pensée l'attrista au plus au point, jamais Ryo ne sacrifierait sa sacro- sainte liberté, pour une vie de famille. Et si un jour, il voudrait un enfant, elle savait que ça ne serait pas elle la mère, vu qu'elle ne serait plus là, et qu'en plus Ryo ne la verrait jamais comme une femme.  

 

Toute à ses pensées, elle mit une dernière touche de maquillage et s'apprêta à rejoindre son partenaire au salon.  

 

Arrivée en haut des marches elle marqua un arrêt. Regardant l'homme qu'elle aimait, debout devant le sapin, son coeur se mit à battre plus vite. Elle savait que le moment de leur séparation approchait de plus en plus et elle était malade à l'idée de devoir le quitter définitivement. Elle avait beau se dire que c'était la meilleure solution, elle savait qu'il n'y aurait jamais la place pour un autre que lui dans son coeur.  

 

Puis quand il se tourna vers elle, son coeur rata un battement. Avec la grâce d'un félin, il s'approcha d'elle. Comme hypnotisée, elle ne lâcha pas son regard durant tout le temps qu'elle descendit des escaliers.  

 

 

 

Ryo dans le salon attendait patiemment que Kaori fasse son apparition. Il était nerveux, il ne l'avait jamais été autant qu'à cet instant. Il savait que dans quelques minutes il allait jouer quitte ou double. Elle allait, soit à jamais partir, ou alors il l'espérait rester avec lui pour toujours.  

 

Pour ne pas monter la rejoindre dans sa chambre, il se mit à fixer le sapin. Comptant le nombre de boules qui y était accrochés, comptant les guirlandes, calculant le nombre de fois en une minute que les guirlandes électriques s'allumaient. Il faisait tout pour patienter. En temps ordinaire, il aurait certainement bu un verre ou deux pour se donner du courage, mais là, il voulait être sobre. Il n'arrêtait pas de triturer l'objet qu'il cachait au fond de sa poche...  

 

Quand il sentit sa présence, il su qu'elle était en haut des escaliers, alors il se tourna dans sa direction, et vit à quel point elle était superbe. Elle avait revêtu une courte robe rouge, qui lui allait à merveille. Puis il leva les yeux vers son visage et son regard accrocha le sien. Il n'arrivait pas à se détacher de ces prunelles noisette, et vit que leur propriétaire était dans le même cas que lui.  

 

Alors doucement il s'approcha, pour se trouver le plus proche d'elle quand elle serait en bas des escaliers.  

 

Arrivée en bas des marches, Kaori ne savait pas quoi faire. Elle ne comprenait pas pourquoi Ryo se comportait comme cela, elle se rappela, quelque jours plus tôt où il avait eu le même regard et c'était moqué d'elle quelques instant plus tard. Mais elle n'eut pas le loisir de penser plus longuement, quand elle vit son partenaire, sortant de sa poche puis maintenant au dessus de leurs têtes, un objet reconnaissable entre mille.  

 

Elle n'y comprenait plus rien, pourquoi tendait-il une petite branche de gui au dessus d'eux.  

 

Ryo se baissa sur elle, et lui murmura :  

 

- Tu connais la tradition Kaori !  

 

La jeune femme n'eut pas le loisir de lui répondre, car il avait posé ses lèvres sur les siennes.  

 

Ryo tremblait tellement il était nerveux. Il avait pris sur lui pour effectuer ce geste, et franchement il ne le regrettait pas. Les lèvres de Kaori étaient aussi douces que dans son souvenir. Il lâcha bien vite la branche de gui pour enlacer la jeune femme.  

 

Kaori était immobile, elle ne savait plus quoi faire. Ryo était en train de l'embrasser. Il devait être ivre, il n'y avait pas d'autre solution ! Mais dans l'haleine de l'homme, elle ne sentit aucune trace d'alcool. Elle n'y comprenait plus rien ! Qu'est ce qui lui prenait ?! Tellement surprise d'être embrassée par Ryo, elle restait là, les bras ballants, ne répondant pas au baiser de son partenaire.  

 

Voyant la passivité de Kaori, Ryo s'écarta d'elle. Il plongea son regard dans le sien et lui chuchota :  

 

- Je t'aime Kaori !  

 

Sous le choc, la jeune femme ne bougea pas. Ryo venait de lui dire qu'il l'aimait ! Non, ça ne devait être qu'un rêve. Jamais Ryo ne lui aurait avoué qu'il l'aimait. C'est ça ! Ce n'était qu'un simple rêve et elle allait se réveiller d'un instant à l'autre.  

 

Ryo regarda l'immobilisme de Kaori. Elle ne semblait plus rien éprouver pour lui. Pourquoi ne lui avait-il pas dit plus tôt qu'elle était toute sa vie. Maintenant il était trop tard ! Alors d'une voix emplit de tristesse, il lui dit :  

 

- Pardonne moi ! Oublie ce que j'ai dit ! Je n'aurais pas du ! Je sais que je ne te mérite pas !  

 

Puis il la lâcha et se dirigea vers la porte d'entrée. Il fallait qu'il parte qu'il aille se réfugier sur le toit ou sur le port pour hurler sa peine. A trop vouloir tirer sur la corde, celle-ci avait cédé ! Kaori, sa Kaori, son ange de lumière allait partir ! Sa vie était fichue ! Il n'avait jamais eu aussi mal ! C'était donc ça un chagrin d'amour ! C'était vraiment trop dur, jamais il n'avait été aussi mal !  

 

Il avait presque atteint la porte quand deux bras l'enlacèrent et qu'un corps se colla au sien. Il entendit les sanglots de la jeune femme qui s'était blottie contre son dos. Resserrant son étreinte, elle lui cria :  

 

- Moi aussi je t'aime Ryo !  

 

Il attrapa une de ses mains et se mit à la caresser. Puis il la porta à ses lèvres, et la parcouru de dizaine de baisers. Puis brusquement il ôta les bras de la jeune femme de son corps, puis se retourna, et se mit à lui caresser la joue, essuyant les larmes qui coulaient au passage.  

 

- Kaori, je sais que ma demande est égoïste mais je ne veux pas que tu partes !  

 

La jeune femme n'était pas sûre qu'elle avait bien entendue, alors elle lui demanda :  

 

- Tu veux que je reste ?  

 

- Oui ! Reste avec moi Kaori ! Je ne survivrais pas à ton départ.  

 

Puis avant même d'entendre la réponse de kaori, il se pencha sur elle et captura ses lèvres pour un baiser brûlant. Il poussa un grognement satisfait quand Kaori répondit à son baiser. Alors, il se permit de l'approfondir, tandis que ses mains parcouraient le dos de la jeune femme qui ne pu retenir un gémissement face aux savantes caresses de son tortionnaire.  

 

Elle passa alors ses mains dans la chevelure ébène de l'homme qu'elle aimait, jouant avec les mèches, qui glissèrent entre ses doigts.  

 

Quand leurs bouches se séparèrent, ils restèrent enlacés, essayant de reprendre leur souffle.  

 

Puis Ryo, se défit de l'étreinte de la jeune femme. Il plongea sa main dans sa poche.  

 

Elle le vit poser un genou au sol et avant qu'il n'ait prononcé un seul mot, elle avait comprit ce qu'il allait faire, et les larmes se mirent à couler à nouveau sur ses joues.  

 

Ryo, d'une voix rendue rauque par l'émotion, dit en tendant un écrin ouvert devant Kaori :  

 

- Kaori veux tu devenir ma femme ?  

 

Kaori resta muette devant la proposition de son partenaire. Le coeur de Ryo battait à tout rompre, attendant avec anxiété, la réponse qui ne venait pas. Il cherchait un indice sur le visage de la jeune femme, mais rien, si ce n'était un état de choc et des larmes qui coulaient à flot. Ryo ne savait pas sur quel pied danser, ces quelques secondes lui paraissaient une éternité. Il restait suspendu aux lèvres de Kaori attendant qu'elle daigne lui répondre. Quand enfin, elle parla, sa voix n'était qu'un murmure.  

 

- Oui !  

 

Entendant la réponse de la jeune femme, ce fut pour lui comme une délivrance, il se releva et la fit tournoyer avant de fondre sur elle, et il l'embrassa langoureusement.  

 

Puis il lui passa la bague à l'annulaire. Il prit un air gêné, et se mit à balbutier :  

 

- Tu sais... je n'ai pas...d'existence légale. Donc... tu ne seras... jamais officiellement ma...femme. Mais.... pour moi... c'est ce que tu es.... : ma.... femme ! Aussi...  

 

Sans finir sa phrase, il porta à nouveau la main à sa poche, et en sortit une alliance, et en la passant au doigt de la jeune femme, il dit :  

 

- Kaori, je te jure amour et fidélité jusqu'à ce que la mort nous sépare.  

 

Les larmes n'arrêtaient pas de couler sur les joues de la nettoyeuse. Elle murmura :  

 

- Ryo je n'ai pas d'alliance à te passer autour du doigt, mais...  

 

- Attends ! la coupa t-il.  

 

Ryo plongea à nouveau sa main dans sa poche et en sortit une deuxième alliance, et ajouta :  

 

- Je veux que les femmes de Shinjuku sachent que je ne suis pas un coeur à prendre. A vrai dire mon coeur t'a toujours appartenu Kaori, tu es la seule pour qui il a battu, il bat et il battra !  

 

Kaori prit l'alliance de la main de Ryo et la lui passa, en lui disant d'une voix solennelle :  

 

- Ryo, je te jure amour et fidélité, jusqu'à ce que la mort nous sépare !  

 

- Tu sais ce que le prêtre dit à la fin de la cérémonie ?  

 

- Oui ! Tu peux embrasser la mariée Ryo.  

 

Ryo ne se fit pas prier pour le faire. Et à peine leurs bouches se séparèrent, qu'il l'attrapa et la porta comme la jeune mariée qu'elle était.  

 

Kaori fut surprise de la réaction de celui qui à ses yeux était maintenant son époux, et elle le lui fit savoir :  

 

- Ryo qu'est ce que tu fais ?  

 

- Tu sais Kaori, je crois qu'il est grand temps pour toi d'avoir ton cadeau de Noël !  

 

- Mon cadeau ? Ryo tu veux que nous ayons un enfant ?  

 

- Oui, je veux un enfant de toi ! Notre enfant ! Alors Madame Saeba, vous savez ce qu'il nous reste à faire pour obtenir votre cadeau ?  

 

Kaori se mit à rougir, elle n'avait pas l'habitude d'un Ryo aussi séducteur et tendre avec elle. Mais quand il commença à grimper les escalier, elle se souvint soudain de quelque chose et elle s'exclama :  

 

- Attends Ryo ! La soirée ! Les autres vont nous attendre !  

 

- Tu as raison !  

 

Il fit demi tour et la déposa sur le canapé, puis avoir posé sur ses lèvres un léger baiser, il lui dit :  

 

- Ne bouge pas ! J'arrive !  

 

Kaori le vit composer un numéro, et Ryo ne dire que quelques mots puis raccrocher avant de se précipiter devant le canapé et de prendre dans ses bras la jeune femme, et il se dirigea vers la pièce qui allait devenir leur chambre.  

 

 

 

Pendant ce temps dans l'immeuble d'en face, c'est un Mick mécontent qui venait de raccrocher le téléphone, tout en bougonnant, il rejoignit les autres, et leur dit :  

 

- C'est Ryo, il vient de me dire que Kaori et lui avaient d'autres projets et qu'ils ne viendraient pas ! Franchement ils auraient quand même pu prévenir plus tôt.  

 

Visiblement Mick, n'avait pas comprit la véritable raison de l'absence des deux nettoyeurs, ce qui ne fut pas le cas de sa fiancée et de Miki qui elles savaient pourquoi City Hunter ne serait pas présent à leur soirée. Ryo avait enfin avoué ses sentiments à Kaori. L'année ne pouvait pas mieux se terminer pour eux.  

 

 

 

Quelques heures plus tard, dans un immeuble de briques rouges, deux corps étaient enlacés. La fougue de son amant avait épuisé Kaori, à croire qu'il voulait rattraper toutes ces années en une seule nuit. Mais une chose turlupinait Kaori, elle voulu en avoir le coeur net et lui demanda :  

 

- Dis moi Ryo, pourquoi étais tu aussi souvent absent ces derniers jours ?  

 

- Pour la simple et unique raison, que je suis allé voir les gars du milieu et que je leur ai dit que City Hunter prenait sa retraite, et que si l'un entre eux osait poser ses mains sur toi, il me supplierait de le tuer quand il aurait à faire à moi !  

 

- Ryo mais ton métier c'est toute ta vie !  

 

- Non Kaori c'est toi qui est toute ma vie ! Je peux vivre sans le milieu, pas sans toi !  

 

Soudain un feu d'artifice, éclaira la pièce, indiquant qu'une nouvelle année venait de débuter.  

 

- Bonne année Kaori !  

 

- Bonne année Ryo !  

 

- Kaori ?  

 

- Oui ?  

 

- Pour ton cadeau de Noël, je ne suis pas sûr ! Dans le doute, je crois que...  

 

Et c'est dans la lueur d'un feu d'artifice que Ryo Saeba s'attela à essayer d'offrir à Kaori son cadeau de Noël.  

 

 

 

24 décembre, un an plus tard  

 

 

Au pied du sapin, un petit garçon blond s'essayait à ses premiers pas, non loin de lui une petite fille brune, rampait, et un peu plus loin un petit garçon aux boucles de geai et au regard noisette, gazouillait dans son transat.  

 

 

 

 

 


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