Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: yunalescaminnie

Beta-reader(s): Kitty80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 19-04-09

Mise à jour: 08-10-20

 

Commentaires: 13 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Une Femme... Un Homme.... Un amour partagé, mais non dévoilé... un geste de désespoir... Et... A vous de venir le découvrir....

 

Disclaimer: Les personnages de "Te retenir et T'appartenir à jamais ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Te retenir et T'appartenir à jamais ?

 

Chapitre 4 :: Ryô a coeur Ouvert

Publiée: 08-10-20 - Mise à jour: 08-10-20

Commentaires: Bonjour, Je pensais avoir mis ce quatrième chapitre, et ben non... Honte à moi (lol) Merci pour vos commentaires, j'espère que ce chapitre vous plaira, et promis, je ne compte pas attendre aussi longtemps pour vous mettre la suite :) Bonne journée et à bientôt ~Yuna

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

Je la regarde un instant avant de lui répondre… même si j’aurais préféré être chez nous, et non dans cet hôpital, mais… non plus de faux semblant. Il faut que je lui dise… Je ferme les yeux et les ouvre pour plonger dans ce regard noisette que j’aime tant qui me donne la force de lui répondre sans détour :  

 

- NON, je ne l’ai pas oublié… mais ta fuite a favorisé le statuquo ! car quand je ne t’ai pas trouvé près de moi cette nuit là. Il est vrai que j’ai cru que c’était l’un de mes innombrables rêves que je faisais de nous deux…  

- Comment- ça me demanda-t-elle d’une toute petite voix.  

- Eh oui, tu vois plus de façade, je te réponds à cœur ouvert mon Ange. Car je rêve de toi toutes les nuits depuis ces dernières années… tu as effacé toutes les Miss Mokkori de la terre qui étaient dans mes rêves indécents. Tu t’es immiscé en moi lentement, que, quand je m’en suis rendue compte il était trop tard pour t’enlever de là.  

 

Je pris sa main pour la mettre sur mon cœur pour lui montrer ce qu’il ressentait pour elle. Je fis ensuite monter sa main au niveau de tête où je la lache pour reprendre mes explications.  

 

- Cependant ma Tête, elle s’est une autre histoire, elle ne voulait pas que je cède. On peut dire que mon ennemi et surtout la bataille la plus redoutable que j’ai dû mener ce n’était pas le Milieu, ni l’Union Toepe… c’était moi-même. Ce combat est des plus difficile à affronter, car c’est dur de se dire que ta vie ne depend plus de toi, mais de quelqu’un d’autre… c’est horrible surtout quand celle qui tient ta vie, peut partir ou s’envoler du jour au lendemain…  

 

Je me tais quelques instant… je me livre comme jamais, et j’ai mal… je regarde mon Ange qui m’écoute sans faillir, mais je vois ses larmes ruisselées le long de ses joues. Je me penche vers elle, je pose mes mains sur son beau visage et lui essuies ses perles salées en une douce caresse.  

 

Je ne peux m’empêcher de céder à la tentation de ses lèvres, et lui dépose un baiser léger, tel une plume sur cette bouche qui m’appelle. Je quitte cette bouche tentatrice à regret, car si je ne me retenais pas, je lui aurais quémander un baiser beaucoup plus osé. Mais je n’oublie pas qu’elle est encore fragile et surtout que nous ne sommes pas chez nous.  

 

Je me détache à regret et la regarde de nouveau mais je récupère une de ses mains au passage que je sers fortement, avant de l’amener à mon cœur pour continuer.  

 

- Kaori, tu ne peux pas imaginer ce que ça m’a fait de te découvrir ainsi, quasi sans vie… cette marre de sang… je n’arrive pas à continuer de parler qu’un sanglot me pris.  

 

Je sens Kaori vouloir retirer sa main mais je la retiens, pas question. Elle n’a pas à se sentir honteuse de son geste. C’est moi qui dois l’être à la fin, pas elle. C’est ma faute, dont il faut que je lui dise.  

 

- C’est ma faute tout ça. Si j’avais été plus honnête avec moi, et surtout que je t’avais ouvert mon cœur comme tout être normal le fait, on ne serait pas dans cet hôpital. On serait chez nous, entrain de s’aimer tout simplement comme le commun des mortels.  

- Ne t’en veux pas Ryô, je suis aussi fautive que toi… me répondit-elle avec un sourire remplit de tristesse qui me fit mal.  

- Ne dit pas ça Kaori. On est en faute tous les deux, car on n’a jamais appris à aimer comme on l’aurait dû. C’est ce que j’ai compris par ton geste. Si on avait eu les modèles que tout le monde doit avoir, on ne serait pas ce que nous sommes aujourd’hui.  

 

Je n’en reviens pas de ma façon de parler, moi qui suis peu bavard, et qui ne vais qu’à l’essentiel. Là j’ouvre mon cœur comme jamais. C’est d’une libération sans nom, je me sens léger, c’est un sentiment magnifique.  

 

- Kaori, oublions tout cela, je t’en prie. Je ne veux plus y penser, même si ça restera en nous à jamais, car c’est ainsi que l’on grandit. J’ai encore beaucoup de chose à te dire mon Ange, mais j’aimerai te les dire quand tu seras rentrée à la maison, car il y a des choses qui doivent être dites, mais surtout montrer qu’entre les murs de notre appartement.  

- Tu as raison Ryô, mais excuse-moi de vouloir tout savoir de ton cœur, car je ne veux plus souffrir ni te voir souffrir pour les erreurs que l’on a pu faire, et j’avais vraiment besoin de savoir. Me répondit Kaori d’une toute petite voix, avec un sourire gêné.  

- Je ne t’en veux pas, bien au contraire. D’ailleurs, je vais aller m’enquérir de ton médecin pour savoir quand tu pourras rentrer à la maison.  

 

Je lui dépose un baiser sur ses lèvres et un autre sur son front, avant de la lacher pour aller quérir son médecin.  

 

Je sors de cette chambre qui a récupéré une âme, le cœur léger. Je me dirige vers le bureau des infirmières, qui je l’espère, pourront me répondre sur la sortie prochaine de ma furie.  

 

Je vais pour cogner à la porte, que cette dernière s’ouvre justement sur le médecin qui s’est occupé de Kaori. Je me permets de lui demander quand elle pourrait sortir. Il me répondit qu’elle pourrait sortir d’ici 48 heures, juste le temps de vérifier que son long sommeil, n’est pas fait de séquelle. Il me dit qu’elle revient de loin et que malgré son sommeil, il lui faudra encore beaucoup de repos. Je lui répondis avec un sourire soulagé :  

 

- Pas de problème docteur, je veillerai qu’elle se repose de mieux que je peux. Vous pouvez me faire confiance  

- Je n’en doute pas Monsieur, et surtout prenez soin d’elle, elle en aura besoin. Me répondit le médecin avant de me laisser pour aller faire ses consultations.  

 

 

C’est d’un pas léger, et sifflotant que je regagne la chambre de mon Ange. Quand j’ouvre la porte, je la vois se tourner vers moi avec un sourire éblouissant. Le plus merveilleux sourire qu’il m’est été donné de lui voir, il n’est que pour moi et personne d’autres. Ses yeux ont récupéré cette lueur malicieuse qui fait que c’est ELLE, la femme qu’il me faut à jamais.  

 

Je me rapproche d’elle, tel un félin et je capture ses douces lèvres en un baiser sensuelle où j’essaie de lui faire passer les sentiments qu’elle m’inspire. Des sentiments doux, fort, puissant qui ne peuvent s’exprimer que par des gestes et non des mots. C’est le manque d’air qui me fait rompre notre échange. Je capte ses yeux malicieux qui me font comprendre qu’elle en redemande. Mais non, je dois me contenir, nous ne sommes pas chez nous… encore 48 heures mon Ange… ça va être long. D’ailleurs, il faut que je lui dise :  

 

- Mon Ange… j’aimerai approfondir nos échanges, mais on n’est pas chez nous…  

- C’est dommage, j’aurais aimé, encore voir l’étendu de ton amour pour moi, me fit ma douce avec une moue boudeuse.  

- 48 heures ma belle, dans 48 heures, on sera à la maison sans barrière et on pourra laisser libre court à nos envies, lui dis-je avec un sourire mutin avant de lui voler un baiser.  

- Ça va etre long… me dit-elle en faisant la tête, et d’un coup ses yeux se posent sur ses bandages aux poignets.  

 

Elle n’y avait pas fait attention jusqu’à présent, une lueur de tristesse passe dans ses yeux et elle baisse la tête. Je mis un doigt sous son menton pour l’obliger à me regarder et d’une voix douce, je lui demande ce qu’elle à, car je ne veux plus de non-dit  

 

- Que vais-je dire à nos amis pour ses marques que j’aurais ? me demande-t-elle  

- …  

- Je ne veux pas voir la tristesse dans leurs yeux, je me sens assez mal du geste que j’ai fait… même si j’étais à bout et que je voulais te faire ouvrir les yeux. Ça n’excuse pas tout.  

- Tu ne leur diras rien Kaori… lui dis-je un peu sèchement  

- Quoi !!!  

- Tu m’as bien entendu, tu ne diras rien. Ça ne concerne que nous, et pas eux. Ce sont peut-être les membres de notre famille, mais cet épisode est à nous. Nous nous sommes faits du mal mutuellement, donc ça ne regarde que nous. Je t’ai pardonné, et tu m’as pardonné ma connerie… point final, le sujet est clos pour ma part.  

- Mais Ryô, les marques se verront, je ne pourrais pas les cacher.  

- Rhooooooo mais Mademoiselle Makimura, il y a une façon de faire passer ses jolies marques, et je me ferais une joie de vous le montrer quand on sera à la maison…Donc retire moi cette tristesse de ton regard… l  

 

Ma réplique a eu le don que je souhaitais, ma douce prit une légère teinte rouge signe qu’elle avait compris mon allusion… elle releva la tête, et avec un magnifique sourire me répondit :  

 

- Jai hâte de voir ça Monsieur Saeba !  

- Mais tu verras mon Ange, une fois chez nous, je ferais en sorte que le songe de cette nuit, où l’on s’est donné l’un à l’autre ne soit pas qu’un souvenir éphémère, mais un souvenir merveilleux accompagné d’autres encore plus beaux.  

- Il faudra que tu me remontres, car je ne sais plus trop comment en fait…. Me dit-elle taquine  

- Ne t’inquiète pas, tu as le meilleur professeur qui soit, lui dis-je en capturant ses lèvres pour un baiser enflammé.  

 

Ce n’est encore un fois que le manque d’air qui nous fait nous séparer. Vivement notre chez nous, car je ne vais pas tenir à ce rythme-là. Je vais mourir sur place. Mais il faut que je rentre, je dois préparer son retour à la maison, et lui faire une surprise pour lui montrer réellement mon amour, par mes gestes et faire oublier ce triste passage de nos vies.  

 

Je la regarde, elle est tellement belle, que j’ai eu raison de perdre la bataille contre ma raison et de laisser mon cœur gagner. Je me penche pour lui voler un nouveau baiser et lui dit :  

 

- Mon Ange, je vais te laisser te reposer… il faut que je rentre pour préparer notre chez nous…  

- Pas de souci… Mon… Mon Etalon ! me répondit-elle le visage cramoisi face à son audace…  

- J’adore… tu peux m’appeler comme ça quand tu veux… allez je file… il faut que tout soit parfait pour ton retour !  

 

C’est sur un dernier baiser remplit de promesse que je quitte mon Ange de lumière pour préparer notre maison pour son retour et aussi le début de notre nouvelle vie !  

 

 


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