Chapitre 3 :: Explications entre deux âmes soeurs

Publiée: 11-03-20 - Mise à jour: 08-10-20

Commentaires: Bonjour HFC :) Merci Didinebis pour ta review, c'est très gentil ^_^ Voici la suite de l'histoire qui j'espère vous plaira. Bonne Lecture et à très vite ~ Yuna

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Chapitre 3 : l’explication de deux âmes sœurs…  

Voilà ça fait déjà plus de 10 jours, qu’elle est là et qu’elle dort… elle est si belle quand elle dort… mais là mon seul souhait, c’est qu’elle se réveille…  

Je n’en peux plus de la voir dormir… c’est insoutenable, surtout que depuis la découverte de sa lettre et de la chanson… je n’ai qu’une envie lui crier mon amour.  

Mais j’ai peur qu’elle me repousse et qu’elle ne veuille plus de moi.  

Comment j’ai pu être aussi crétin, de faire comme si notre première nuit, n’était pas importante alors que c’est tout le contraire. Je ne suis vraiment qu’un enfoiré de m’être conduit comme ça avec la femme que j’aime…  

Heureusement que nos amis, ne sont pas là, sinon je pense que Mick m’aurait déjà tué, tout comme Miki, Saeko et je suis même sûr Falcon…  

Mais là, tout ce que je peux faire c’est la veiller… c’est long 10 jours… 240 heures…14400 minutes… je ne l’ai plus quitté… j’attends, tout comme elle a attendu que j’ouvre mon cœur pendant 6 ans…  

Je suis pathétique n’est ce pas… il aura fallut qu’elle commette cet acte irréfléchi pour que j’ouvre les yeux et que j’arrête de me voiler la face...  

Je promets aujourd’hui que plus jamais, je n’agirais aussi égoïstement pour elle… elle veut partager ma vie, ses dangers, eh bien qu’il en soit ainsi… et moi, je la protégerais comme je le peu.  

C’est bizarre, les aléas de la vie… Avant je n’aurais jamais agi ainsi avec une femme… mais avec Kaori tout me semble possible… et je veux y croire…  

Mes pensées sont stoppées pas des bruits… j’entends des gémissements qui proviennent du lit où est étendu mon ange… je la regarde et je remarque que son visage renvois des petits plissements signent qu’elle se réveille… c’est un miracle… je n’ose y croire…  

Après plus de 10 jours de coma, elle se réveille enfin…  

Je la vois papillonner des yeux, là d’un coup son regard s’ouvre en grand et me fixe avec une lueur que je ne lui connais pas…  

Mais cette lueur ne me met pas mal à l’aise, comme je le pensais… c’est une lueur de défi… j’ai l’impression qu’elle m’a sentie près d’elle…  

C’est encore plus profond que ça… j’ai le sentiment qu’elle a dû m’entendre par-delà la barrière de son inconscient. Mais là, à ce moment je n’arrive pas à détacher mon regard de ses deux iris noisette qui m’ont temps manqués pendant ses derniers jours d’angoisse.  

Une chose est sûre c’est que plus jamais, je ne laisserais une chose pareille arrivée. Elle ne doit plus utiliser se procéder… de toute façon, elle n’en aura plus l’occasion, car désormais, ma route est tracée et elle est sur mon chemin… quoique je veuille… et en ce jour de renaissance, je la veux prêt de moi et non loin de moi comme ces derniers jours.  

Je l’entends essayer de parler… mais ces jours de sommeil forcés l’ont vraiment affaibli car c’est d’une toute petite voix qu’elle me dit :  

- Tu es là… pourquoi ?  

Je reste stupéfait par cette remarque… comment peut-elle me poser une question ? bien sur que je suis là… jamais je ne la laisserais, il faut qu’elle le comprenne…  

- Oui je suis là !! et je serais toujours là !!! lui répondis-je en la regardant droit dans les yeux  

Il n’y a rien à dire de plus ! Je ne veux pas qu’elle se fatigue inutilement. C’est pour ça, que je mets toute mon énergie dans nos échanges de regard. Je veux qu’elle voie à quel point, je suis sérieux. Mais je rajoute, près de son oreille :  

- Je serais toujours là… tu es en moi Kaori… Comme je suis en toi… on est indissociable… nos âmes sont liés à jamais. J’ai bien reçu ton message et plus jamais je te laisserais refaire ça !!!  

Je me détache d’elle, et, je la regarde de nouveau dans les yeux. Je vois de nouveau danser cette petite flamme dans ses prunelles qui me fait fondre… elle a compris que je ne reculerai plus et que désormais on avancera ensemble.  

Elle veut parler, mais je la stoppe en lui disant de se reposer, que pour les explications, nous avons le temps… tout ce que je veux, c’est qu’elle se remette et que l’on puisse enfin parler à cœur ouvert. Cet hôpital n’est pas le lieu, ni l’endroit rêver me semble-t-il pour laisser libre court à notre cœur de s’ouvrir librement à l’être aimer.  

Je la vois lutter pour garder les yeux ouverts, mais je vois que c’est peine perdue. Le sommeil la rappelle. Je suis soulagé, car je sais que de ce sommeil, elle va me revenir vite, et sans nul doute plus forte.  

Avant que Morphée me la reprenne, je lui promets que je reste prêt d’elle et que je vais veiller sur ses songes aujourd’hui et à jamais.  

Oui, je vais la veiller, comme tous ces derniers jours, mais là je sais qu’elle va se réveiller… je ne serais plus dans l’angoisse de ne jamais la revoir. Elle va me revenir et m’appartenir jusqu’à la fin des temps. J’ai ce sentiment qui grandit en moi, que maintenant plus rien ne se mettra sur notre route, hormis le milieu, mais c’est une autre histoire. On va pouvoir vivre pour nous et rien que pour nous, même si on reste City Hunter.  

Ça fait maintenant 2 bonnes heures qu’elle s’est rendormie, que déjà je constate que son teint à changer… il n’est plus si pâle… il a récupéré un peu ce teint rosé… ça me rassure un peu, car je n’aime pas la voir ainsi.  

Pendant ces deux heures, le médecin est passé et m’a rassuré en me disant qu’il n’y aurait aucune séquelle… Personne ne peut imaginer ce que j’ai ressenti, quand il m’a annoncé ça. C’est comme si, le poids que j’avais dans la poitrine s’était envolé comme des milliers de plumes soulevés par le vent.  

J’ai hâte qu’elle se réveille enfin et que nous ayons cette conversation qui changera nos vies… même si, nous devons l’avoir ici, je préfère que ça soit ici plutôt que de reporter encore l’échéance… quand on voit où nos bêtises et non-dit nous ont menés… Je me rends compte que plus vite nous discuterons, plus vite nous serons heureux et ce cauchemar sera à jamais derrière nous.  

Je la regarde encore et toujours, je la vois de nouveau crisper ses yeux. C’est signe qu’elle se réveille de nouveau.  

Là voilà complètement réveillée et elle me regarde, avec un regard que je souhaite voir tous les jours. Ce sont des yeux sans tristesse, sans douleur, sans amertume qui se reflètent en face des miens, c’est plutôt un regard remplit de douceur et surtout d’amour. C’est d’une petite voix, qu’elle m’a dit :  

- Je t’ai entendu !  

- Oh !!!  

- Oui... mais j’ai du mal à le croire… tu sais…  

- Pourtant tu le peux Kao…  

- Vraiment…  

- Oui… ton geste m’a fait ouvrir les yeux… et tu ne peux pas savoir combien je m’en veux qu’il ait fallu que tu es recours à ce geste pour mes les faire ouvrir…  

Elle détourna ses yeux pour cacher sa faiblesse et sa honte d’avoir eu recours à un acte extrême pour me faire réagir. Ce mouvement me blesse car je sais qu’elle s’en veut, que son cœur souffre malgré qu’elle m’ait entendu pendant son coma lui dire que plus jamais je ne la laisserai. Elle ne veut pas croiser sans doute mon regard, de peur d’y voir des reproches. Si elle savait que ce n’est pas le cas, c’est juste après moi que j’en veux. Ma connerie qui m’a fait reculer lors de notre nuit d’amour, alors que c’était la plus belle et que j’en voulais d’autres comme celle-là. Il faut qu’elle comprenne qu’elle n’est pas la seule responsable de ce cauchemar. Je lui demandais d’une voix douce :  

- Kaori, regarde-moi s’il te plait ! ne détourne pas tes yeux de moi. Je veux pouvoir me noyer dans tes yeux et que tu te noies dans les miens. Je veux que tu n’aies pas peur de me parler. Je veux juste entendre de ta voix, le pourquoi de ce geste, c’est tout.  

- … …  

-  

Je lui pris la main pour quelle comprenne que je suis là et qu’elle peut parler. Je me fiche que l’on soit encore dans cette bâtisse sans âme pour cette explication, de toute manière, pour moi, il n’y a que nous qui compte.  

- Parle-moi, je t’en prie… Mon ange…  

Face à ce surnom, je la vois de nouveau détourner le regard, le rouge aux joues. C’est comme si, j’avais déjà utilisé ce nom avec elle, hors de mes rêves les plus fous. Mais vu, sa réaction, j’ai déjà dû l’utiliser bien avant que dans cette chambre d’hôpital et à l’instant.  

Je la vois de nouveau esquisser un geste, et, ses yeux s’accrochent de nouveau à moi.  

- Euh…je souffrais tellement Ryô…  

- …..  

- Ça me faisait tellement mal… Tu agissais comme si rien n’avait été… ça me tuais à petit feu…  

Je lui fis un signe de tête pour qu’elle continue son explication. Je l’écoutais et constatais que sa détresse était plus profonde, surtout que j’ai fait en sorte de ne pas me souvenir de notre nuit.  

- Tu étais tellement ivre ce soir-là… j’ai tout fait pour te résister, mais j’ai cédé face à ton regard remplit de tristesse, tes gestes étaient d’une douceur que je n’aurais jamais imaginée venant de toi… tu es l’homme que j’aime plus que tout… J’ai cédé, j’avais tellement besoin que tu m’aimes, que même mes appréhensions, je les ai mises sous clés, et j’ai voulu vivre le moment présent, sans penser aux conséquences du lendemain.  

Elle s’arrêta de parler sentant les larmes et les sanglots arriver. D’un geste, je lui fis comprendre que je serais là et que si elle a du mal à parler, on peut reporter cette explication.  

Je n’oubliais pas qu’elle venait juste de se réveiller d’un coma de 10 jours, et qu’elle etait encore fragile. Et puis, même si j’avais occulté, on est toujours dans cette bâtisse froide, et j’avoue en mon fort intérieur que je préfère avoir cette explication chez nous…  

- Kaori, je sais que c’est dur pour toi de parler de ça… Si tu te sens prête, je t’écouterai ici, mais je t’avoue que je préfèrerai avoir cette conversation à la maison…  

- A la maison….  

- Oui, chez nous… de plus, tu es encore faible… il ne faut pas l’oublier, et puis j’aimerai que tu rentres au plus vite…  

Je vois ton regard qui est remplit d’appréhension… je rajoute :  

- Il n’y aura plus de faut semblant, mon Ange…  

- Mais Ryô, j’ai juste une question que j’aimerai te poser maintenant, si tu le veux bien.  

Elle attend un acquiescement de ma part, que je lui donne pour lui montrer que non, il n’y aura plus de marche arrière.  

- Est-ce que tu as vraiment oublié cette nuit-là ??? 

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