Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 27-05-09

Mise à jour: 27-10-09

 

Commentaires: 38 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Un passé qui resurgit..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un passé qui ressurgit...

 

Chapitre 4 :: Quand le passé et le présent se croisent...

Publiée: 27-10-09 - Mise à jour: 27-10-09

Commentaires: Bonjour les gens de HFC! Avant tout, je voulais vous dire merci pour vos encouragements et vos reviews^^ Je suis contente qu'Ethan vous plaise et je suis sûre que vous allez continuer à l'apprécier car il aura un rôle important dans cette histoire...Voici donc le chap 4 et vous allez enfin découvrir ce qui se passe dans la chambre de Kaori...Enjoy!

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

La porte s’ouvrit avec fracas et Kaori en fut si surprise qu’elle faillit tomber du lit. Heureusement, Ethan réussit à la rattraper si bien qu’ils se retrouvèrent dans les bras l’un de l’autre au moment où Ryo fit irruption dans la chambre en s’écriant :  

 

- Je vais le tuer !  

 

Mais en trouvant le couple « tendrement enlacé » sur le lit, Ryô se figea d’effroi. A la vue de ce spectacle qui lui déchirait le cœur, sa mâchoire se contracta et son regard noir s’illumina d’une lueur de colère.  

 

L’espace d’un instant, Kaori fut surprise de voir son partenaire réagir ainsi, puis elle se reprit bien vite en voyant ce qui restait de la porte de sa chambre.  

 

- Non mais ça va pas d’entrer dans ma chambre comme ça ?! Regarde ce que tu as fait à ma porte ! hurla-t-elle en brandissant une superbe massue.  

 

Mais à son plus grand étonnement, Ryô évita la punition divine et fixa sa partenaire d’un regard noir :  

 

- Oh…, fit Kaori, étonnée par sa réaction.  

 

C’était bien la première fois depuis qu’ils se connaissaient que Ryô arrivait à échapper à l’une de ses attaques.  

 

« Et puis, pourquoi il me regarde comme ça cet idiot ? On dirait que j’ai fait une bêtise » pensa-t-elle.  

 

Elle connaissait bien ce regard qu’il lui lançait, c’était le même à chaque fois qu’il était en colère contre elle. Mais cette fois, elle n’avait rien fait de mal.  

 

- Eh bien parle ! dit-elle soudain, en ayant assez de le voir la fixer ainsi. Qu’est-ce qui ne va pas Ryô ? Dis-le-moi, au lieu de rester planté là comme un idiot…  

 

« Elle ose me demander ce qui se passe ! Elle amène un homme sous MON toit et elle ose me demander ce qui ne va pas ! » ragea Ryô.  

 

Ethan, lui, observait les deux partenaires d’un œil amusé. Son regard se portait surtout sur l’homme qui se tenait devant eux. C’était donc lui le grand Ryô Saeba. Enfin, il arrivait à mettre un visage sur le nom de celui qui lui avait volé le cœur de sa belle des années plus tôt. Il eut un petit pincement au cœur mais n’en laissa rien paraître.  

 

Comme Ryô ne daignait toujours pas parler, Ethan décida d’intervenir. La réaction de pure jalousie de Ryô l’amusait beaucoup, mais il n’oubliait pas qu’il avait face à lui deux hommes avec des armes pointées dans sa direction. Car Ryô n’était pas le seul à lui lancer un regard assassin, le blondinet qui se trouvait derrière lui ne lui paraissait pas de meilleure humeur.  

 

- Kao-chérie, tu devrais tout leur expliquer, et si au passage tu pouvais leur demander de ranger leurs joujoux…  

 

Kaori fronça les sourcils. Elle n’avait pas encore remarqué la présence de Mick et quand elle le vit, sa fureur redoubla :  

 

- Non mais pour qui vous vous prenez vous deux ?! Entrer dans ma chambre comme ça, mais vous êtes fous ou quoi ?! ALLEZ, DEHORS TOUS LES DEUX ! J’AI DIT DEHORS !  

 

Elle les poussa dans le couloir et claqua la porte d’un geste rageur.  

En la voyant ainsi, Ethan ne put s’empêcher d’éclater de rire. C’était bien sa Kaori ça ! Il reconnaissait son caractère explosif et ses massues. Comme tout cela lui avait manqué.  

 

- Ils m’énervent tous les deux ! s’exclama la jeune femme les poings sur les hanches.  

 

- Je suppose que le brun est ton partenaire, mais le blondinet c’est qui ? Un autre de tes soupirants ?  

 

- Mick ? Non, c’est un de mes meilleurs amis. Il est très protecteur avec moi, comme Ryô d’ailleurs.  

 

- La réaction de Ryô était plutôt de la jalousie ma belle…  

 

- Ryô, jaloux ? Non mais tu rêves Ethan… Il ne s’intéresse pas à moi sur ce plan là… Allez viens, ils doivent attendre dans le salon.  

 

« Mouais, tu auras beau dire ce que tu voudras, ton Ryô était bien jaloux » pensa Ethan en quittant la chambre de Kaori.  

 

Au salon, Ryô avait enfin réussi à se calmer. Il avait perdu son sang froid et ce n’était pas dans ses habitudes. Ce n’était pas bon pour lui de se laisser aller à des emportements aussi excessifs. Il devait attendre les explications de Kaori avant de tirer des conclusions hâtives.  

 

Justement, là voila qui descendait suivie de ce bellâtre qui portait une de ses chemises !  

 

« Non mais je rêve là ! En plus elle donne mes fringues à son amant maintenant ! »  

 

Il se sentait prêt à exploser une nouvelle fois mais se reprit bien vite.  

 

« Calme-toi Ryô… Calme-toi… C’est Kaori, ta Kaori… Elle ne te ferait pas ça quand même ! »  

 

Il en profita pour détailler son adversaire du regard : grand, une carrure athlétique, des cheveux châtains, des yeux verts et une gueule d’ange. Cet Ethan n’avait rien à lui envier.  

 

« C’est étrange, je suis sûr d’avoir déjà vu sa tête quelque part » songea Ryô.  

 

Kaori vint s’asseoir dans l’un des fauteuils, Ethan prit place à ses côtés, posant un bras protecteur sur ses épaules. Un geste tout naturel qui indiqua aux nettoyeurs que ces deux là avaient été très proches.  

 

- Ryô, j’ai prêté une de tes chemises à Ethan. J’espère que ça ne te dérange pas…  

 

- Et qu’est-ce qui est arrivé à sa propre chemise ? demanda Mick.  

 

- Vous savez dans l’euphorie du moment, certaines femmes ne peuvent pas se contrôler, répliqua Ethan.  

 

Il vit les deux hommes pâlir dangereusement et se dit qu’il était temps qu’il s’explique mais Kaori le devança :  

 

- Ryô, Mick, je voudrais vous présenter un de mes plus chers amis : Ethan Thashirel. Ethan, je te présente mon partenaire Ryô Saeba et un ami Mick Angel.  

- Ravi de faire votre connaissance, dit Ethan en se levant pour leur serrer la main.  

 

Main que Ryô et Mick tentèrent bien de lui écraser en la serrant mais force leur était de constater que question physique, cet Ethan les valait largement.  

 

- Ethan Tashirel, dit Mick. Comme le célèbre acteur ?  

 

Et comme Kaori hochait la tête, Ryô répondit :  

 

- Voila pourquoi votre tête me disait quelque chose ! Et qu’est-ce que vous faites à Tokyo ?  

 

- Eh bien, je suis d’abord revenu pour avoir le plaisir de revoir ma belle Kaori et ensuite parce qu’une partie du tournage de mon nouveau film se déroule à Tokyo.  

 

- Et Ethan est venu me voir pour me demander un service, il…  

 

- Attends, les interrompit Mick. Moi j’aimerais bien savoir ce que vous fichiez dans ta chambre et ce qui est arrivé à cette maudite chemise ?  

 

- Mais on ne faisait rien de mal ! répliqua Kaori, agacée. En sortant du restaurant où l’on déjeunait, on a pris sa voiture pour venir jusqu’ici. Seulement on n’avait pas fait 100 mètres, qu’une troupe de fans en furie entourait la voiture. On ne pouvait plus avancer. Alors on est sortis de la voiture et on a couru le plus vite possible en espérant leur échapper, seulement certaines nous attendaient au détour d’une ruelle et elles ont sauté sur le pauvre Ethan. Elles lui ont déchiré sa chemise et fait mal à son épaule.  

 

- Je m’étais déjà blessé à cette épaule lors d’un tournage, et comme elle me faisait souffrir, Kaori m’a passé de la pommade et m’a fait un massage pour apaiser la douleur. Voila ce qu’on faisait quand vous nous avez surpris, finit d’expliquer Ethan.  

 

 

Cette explication soulagea Ryô mais ne lui enleva pas la rancœur qu’il éprouvait envers Kaori qui lui avait caché sa vie passée. Alors que celle-ci allait lui expliquer la raison de la venue d’Ethan chez eux, il ne put s’empêcher de dire :  

 

- Ah, ah ! Vous avez vraiment de drôles de goûts mon pauvre Ethan. Vous avez une foule de femmes folles de vous à vos pieds et vous préférez Kaori qui elle, n’en est pas vraiment une !  

 

Il ferma les yeux et rentra la tête dans les épaules, s’attendant à une bonne massue mais rien. Kaori se contentait de le regarder les yeux brillants, cherchant à comprendre pourquoi il agissait ainsi. Elle aurait voulu parler mais son cœur la faisait trop souffrir pour qu’elle puisse dire quelque chose. Elle avait l’habitude de ses remarques désobligeantes mais là, c’était différent. Il poussait le vice jusqu’à l’humilier devant un de ses amis.  

 

A ses côtés, Ethan était lui aussi resté figé d’effarement devant de telles paroles. Il n’aurait jamais imaginé qu’un homme puisse parler ainsi à une femme… surtout à une femme qu’il était censé aimer. Puis l’effarement laissa très vite place à la colère. Comment ce type osait-il traiter Kaori de la sorte ? Mais il n’allait pas le laisser l’insulter ainsi. Il aurait bien aimé lui envoyer son poing dans la figure mais il devinait que Ryô était le genre d’homme que seuls les mots pouvaient ébranler. Alors il décida d’utiliser les mêmes armes que lui :  

 

- Kaori un travesti ? Vous devez avoir besoin de lunettes mon cher Ryô, rit-il. Vous pouvez me croire, je peux vous certifier que Kaori est une femme dans tous les sens du terme. Je sais de quoi je parle, le corps de Kaori n’a aucun secret pour moi… Et croyez-moi, Kao a un corps parfait…  

 

Ethan vit les mâchoires du nettoyeur se crisper mais ce n’était pas encore assez à son goût. Alors il enfonça le clou encore plus profondément. Il serra Kaori contre lui et lui sursura à l’oreille à voix basse :  

 

- D’ailleurs, tu te rappelles la fois où on a fait…  

 

Ce fut tout ce que Ryô put entendre mais il vit Kaori rougir violemment et son joli visage s’éclaira d’un sourire radieux :  

 

- Comment voudrais-tu que j’oublie ça ! répondit Kaori en éclatant de rire.  

 

Il avait suffi de quelques mots pour que la brimade de Ryô s’envole et que Kaori retrouve son assurance :  

 

- Avant que tu ne m’interrompes Ryo, j’allais te dire qu’Ethan est venu ici parce qu’il avait besoin des services de City Hunter.  

 

- Pourquoi ? Il a besoin qu’on le protège des jolies filles ? Mais s’il n’y a que ça, dites-leur de venir me voir ! s’exclama Ryo en prenant un air libidineux. Je leur ferai passer la plus belle nuit de leur vie !  

 

Kaori soupira. Décidément, son partenaire ne changerait jamais.  

 

- L’affaire est plus sérieuse que ça monsieur Saeba, répondit Ethan.  

 

Il se demanda un instant s’il avait raison de faire appel à City Hunter. Il ne doutait pas de l’efficacité de Kaori mais Saeba, c’était autre chose. Ce type était-il vraiment le meilleur dans son domaine ? Il en doutait…  

 

- Si j’ai besoin de City Hunter, ce n’est pas pour me protéger de mes fans mais parce que l’on veut me tuer….  

 

*************************  

 

- Parce que l’on veut me tuer…  

 

Ethan avait lâché ces mots sur un ton si sérieux que ni Mick ni Ryô ne doutèrent de sa sincérité. L’acteur affichait un visage fermé et grave.  

 

- On veut vous tuer ? dit Ryô.  

 

- Oui… Cela fait trois fois déjà que j’échappe à des accidents sur le tournage de mon film. La première fois, c’était lors d’une scène de course-poursuite. Les freins de ma voiture ont été trafiqués et j’ai fini dans le décor. La seconde fois, un projecteur a failli me tomber dessus. Je ne dois mon salut qu’à un technicien qui m’a poussé juste à temps. Enfin la semaine dernière, une voiture m’a carrément foncé dessus alors que je sortais des studios.  

 

- Pourquoi ne pas être allé voir la police ? demanda Ryô.  

 

- Mon manager n’a pas voulu. Il pense que cela ferait de la mauvaise publicité au film, répondit l’acteur.  

 

- Et vous n’avez reçu aucune lettre de menace ?  

 

- Pas plus que d’habitude. Toutes les lettres de menaces que je reçois sont envoyées au FBI et ce sont eux qui s’occupent de d’arrêter ces déséquilibrés….  

 

- De toute façon, je ne pense pas que ce soit un déséquilibré, intervint Kaori. Ce genre de personne agirait sur un coup de folie tandis que là, les attaques ont été minutieusement planifiées. Tout a été fait pour que ça ait l’air d’un accident, c’est l’œuvre d’un pro. A mon avis quelqu’un a engagé un homme de main pour se débarrasser de toi…  

 

Ryô ne put s’empêcher de sourire, il était vraiment fier d’elle.  

 

- Je suis de l’avis de ma partenaire, dit-il. Reste à trouver qui vous en veut au point de vouloir vous supprimer….  

 

- Ça veut dire que tu acceptes l’affaire ? demanda Kaori.  

 

Et comme Ryô hochait la tête, elle soupira de soulagement. Elle n’aurait pas accepté qu’il arrive quelque chose à Ethan. Elle tenait trop à lui pour le perdre…  

 

- Je vais te raccompagner à ton hôtel, dit-elle à celui-ci. D’ailleurs, pour être sûre qu’il ne t’arrive rien, je vais rester avec toi cette nuit. Ryô nous rejoindra demain sur le tournage. Attends-moi deux minutes, je vais préparer mes affaires….  

 

Avant que Ryô ne puisse dire quoi que ce soit, elle monta jusqu’à sa chambre et commença à préparer son sac.  

Son partenaire ne tarda pas à venir la rejoindre, prêt à protester. Il était hors de question qu’il la laisse passer une nuit entière avec ce type.  

 

- Je peux savoir ce que tu fais ? demanda-t-il.  

 

- Ça ne se voit pas ? répliqua sèchement Kaori, en lui tournant le dos.  

 

Elle n’avait pas oublié sa remarque blessante de tout à l’heure et fit bien sentir à Ryô que ce n’était pas le moment de venir lui chercher la petite bête.  

 

- Pourquoi est-ce que tu ne m’en as jamais parlé ? demanda alors Ryo.  

 

- De quoi ?  

 

- D’Ethan…  

 

Kaori qui avait fini son sac, se tourna vers son partenaire, surprise par le ton de sa voix. Il paraissait déçu, blessé.  

 

- Je ne vois pas pourquoi je t’aurais parlé de lui. C’est ma vie pas la tienne.  

 

- Je croyais qu’entre partenaires on se disait tout, répliqua Ryô qui n’était pas décidé à lâcher le morceau.  

 

- Et c’est toi qui dis ça ? C’est vrai que tu as été très loquace pour parler de ta vie passée. Voyons, si je me rappelle bien, c’est de la bouche de Bloody Mary que j’ai appris d’où tu venais… Si elle ne me l’avait pas dit, tu ne m’en aurais jamais parlé, pas vrai ?  

 

Oui, elle avait raison. S’il n’avait tenu qu’à lui, elle n’aurait jamais rien su. Mais uniquement parce qu’il avait eu peur que ce passé si pesant ne l’effraie et ne la dégoûte de lui. Pourtant, même en sachant tout ce qu’il était, elle était restée à ses côtés. Jamais elle ne l’avait jugé et elle l’aimait encore. Du moins, il l'espérait...  

 

- Est-ce que tu l’as aimé ? demanda-t-il alors.  

 

Kaori sursauta en entendant ces mots. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui pose la question si franchement. Et en voyant son regard, elle vit combien il lui en coûtait de lui demander. L’espace d’un instant, elle fut tentée de lui mentir, pour ne pas le blesser davantage. Mais mentir n’était pas dans ses habitudes, alors elle lui répondit franchement :  

 

- Oui…  

 

Le cœur de Ryô se serra douloureusement. Il s’en doutait mais le fait de l’entendre de la bouche de Kaori lui faisait affreusement mal.  

 

- Pourquoi tu ne l’as pas suivi ? Aujourd’hui tu aurais la vie dont tu rêves avec un mari, des enfants…  

 

- Comment peux-tu savoir que c’est de ça que je rêve ? répliqua Kaori. Tu ne cherches jamais à savoir ce que je veux vraiment. Tu décides tout pour moi. Tu veux que je te dise : même en sachant tout ce qui m’attendrait en restant à tes côtés, je referai le même choix. Parce que devenir ta partenaire, c’est ce que je voulais. J’aime ce métier, et quoique tu en penses, je le fais bien. En ce qui concerne Ethan, je ne l’ai pas suivi quand il est parti aux Etats-Unis parce que je savais qu’il n’était pas l’homme qu’il me fallait… Tu vois c’est ça la différence entre nous deux : moi je sais ce que je veux…  

 

Elle s’apprêtait à sortir de la chambre, son sac à la main quand Ryô la retint par le bras :  

 

- Pardon, dit-il. Pardon pour tout à l’heure… Je n’aurais pas dû te dire ça.  

 

- Mais tu l’as fait, répondit Kaori en dégageant son bras. De toute façon de ta part, ça ne m’étonne pas…  

 

 


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