Chapter 6 :: Retour à la vie

Published: 20-07-04 - Last update: 19-04-06

Comments: Merci à mes 2 Bêtas readers pour leurs bons conseils. Et bonne lecture à vous tous !

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Ryo ayant retrouvé l‘usage de la parole, fut le premier à rompre le silence lourd et angoissant qui s'était installé entre lui et son ravisseur, il lui répondit :  

-Tu as été mal renseigné, je ne m’occupe que de jolies femmes et tu m’excuseras, tu as peut être un joli minois, mais tu n'es pas vraiment mon genre. Tu es donc très loin de répondre à mes critères de sélection. De plus… Je ne tue que si cela s’avère nécessaire !  

Ce gamin était vraiment monstrueux ou alors totalement désespéré.  

-Voilà tout le problème Monsieur. Saeba. La nécessité fait aujourd’hui loi…Le marché est simple, vous faîtes ce que je vous demande et kaori vit, vous refusez, elle meurt. Il y a quelques années vous ne vous seriez pas embarrassé de tant de scrupules. Et si j étais à votre place je n’userai pas de sarcasmes à mon égard. Enfin c’est à vous de voir, si vous souhaitez rester fidèle à votre conscience, à votre partenaire ou à votre " éthique " ? Il prononça ce dernier mot d’une façon extrêmement dédaigneuse.  

-Que lui as-tu fais ? Enragea Ryo.  

-Hé! Bien, je vois que vous éliminez très bien les effets du sédatif. Mais je crois avoir déjà répondu à cette question. A vous de répondre désormais à la mienne :  

" Acceptez-vous, oui ou non ce contrat ? " Et décidez-vous vite, je déteste perdre mon temps !  

-Tu as empoisonné ma partenaire, tu m’as séquestré dans cette pièce et maintenant tu veux que je bosse pour toi ? Tu m' excuseras mais il y a certains points qui m’échappent encore. Pourquoi t'aiderai-je ?  

Peut-être parce que vous n'avez pas vraiment d'autre alternative. De plus ce n'est pas vous qui allez m’aider Monsieur Saeba. Vous n'en avez pas conscience, mais c’est moi qui vous propose mon aide en ce moment même. Votre partenaire est " le prix ", votre rétribution pour l’exécution du contrat. Une fois que vous aurez effectué ce que je vous aurais demandé, je m’arrangerai pour que l’antidote lui soit porté.  

Alors, avez-vous pris votre décision ?  

Ryo n’avait pour l’instant pas d'autre choix. Il était loin d’avoir l’avantage cette fois, il lui fallait gagner du temps. Il acquiesça de la tête.  

-Etant donné que vous avez retrouvé l’usage de la parole, vous allez bientôt pouvoir bouger et sortir d'ici, vous rendre à l' hôpital...Je préfère m’éclipser, vous trouverez exposé en détail ce que j’attends de vous, dans ces quelques lignes.  

Akuma déposa une lettre aux pieds de Ryo. Se dirigeant vers la porte de sortie il se retourna néanmoins une dernière fois.  

-Je vous déconseille d’essayer de me doubler Monsieur Saeba, cela vous coûterez cher, très cher. Ne faîtes pas l’erreur de me sous estimer. La vie de kaori est désormais entre vos mains…A très bientôt City Hunter !  

Ryo se retrouvait désormais seul dans la pièce. Dans quelle nouvelle galère venait-il de s’embarquer ? Il recouvrait peu à peu ses sensations et ses forces. Bientôt il pourrait se remettre debout. Ce gamin...  

(NDLA : Mais peut-on vraiment qualifier de la sorte, un individu aussi tordu ? )  

Ce gamin savait très bien ce qu'il faisait. Il avait sut doser son calmant de telle sorte que Ryo avait été dans l’obligation de l’écouter. Malgré son jeune âge c’était un professionnel et ne l‘oublions pas il avait réussi à prendre de vitesse le plus grand des nettoyeurs du Japon. Ça n'était pas rien, ce gamin n’était pas seulement doué, il y avait en lui quelque chose de surnaturel. Mais là n’était pas ce qui inquiétait le plus Ryo en ce moment. Toutes ses pensés allaient vers sa partenaire. Si Akuma avait dit vrai, elle était en danger et il n'avait qu’une envie, celle d’être à ses côtés.  

Aussitôt que ses forces le lui permirent Ryo se remit debout, récupéra au passage l’enveloppe remis par son ravisseur, la glissa dans une de ses poches et se dirigea vers la sortie. Arrivé en dehors de sa prison, il se rendit compte, non sans un grand soulagement qu’il était toujours dans le quartier de Shinjuku. Tant mieux, il ne mettrai ainsi pas trop de temps à rejoindre l’hôpital. Le temps était quelque chose de précieux, désormais plus que jamais. Il arrêta la première voiture venue et s’y engouffra.  

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