Chapter 3 :: Le secret des menottes

Published: 30-03-05 - Last update: 30-03-05

Comments: Hum...hum....tout d'abord désolé d'avoir pris autant de temps pour majer (pas taper surtout....BAAMMM..oushhh ça fait mal ça!).Et un big merci à tous ceux qui laissent des reviews ça fait trop plaisir et surtout ça me donne confiance en moi pour ecrire la suite.Bon il est tps de passer aux gros bisous bien baveux tout d'abord à ma béta d'amour chérie que j'adore trop qu'est-ce que je ferais sans toi vraiment ma Sarah, à ma mamaie à moi libe et mon papi soub,ma loulou,mes soeurs détraquées du cerveau jerm, lex et angel,chanlyr qui écrit une superbe fic , tamia qui me fait frissoner avec sa fic (houla mon com comence à être un peu trop long),Nad ,Zoe, Kali,Sophie,Thalia,Mopsime, Catounette,Spot2001(t'es passé où?),Clo,Life,Kary,Sabi,Nanou,Missy et Laur_e.Désolé si j'ai oublié des personnes.BISOUXXXX.

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Chapitre 3 : le secret des menottes  

Une silhouette longiligne était entrée dans l'appartement après avoir sonné une bonne dizaine de fois. Des cheveux arrivant aux épaules, des yeux d'un bleu très clair, une tenue des plus sexy, de longues jambes au galbe parfait mis en valeur par une paire de haut talons aiguilles, l'inspectrice de charme, mais néanmoins très compétente, Saeko Nogami venait d'entrer dans l'appartement de  

City Hunter pour une fois de plus demander un petit service à Ryô en échange de quelques coups à tirer…  

Néanmoins, elle fut quelque peu surprise de trouver l'appartement aussi calme à cette heure-ci. De plus, personne n’était venu lui ouvrir la porte alors qu'en arrivant, elle avait bel et bien aperçu de la lumière dans le salon et dans la chambre de Kaori.  

" Tiens c'est vraiment étrange... Mais qu'est-ce qui se passe là-haut ?"  

Elle fut intriguée par de légers bruits provenant de la chambre de Kaori, elle grimpa donc les marches.  

- Kaori c'est toi ?  

Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un Ryô rouge de colère , suant à grosses gouttes, les yeux rivés au plafond , serrant convulsivement dans ses mains des sous-vêtements appartenant certainement à sa partenaire et proférant des injures à un hypothétique amant. Elle essaya tant bien que mal contenir son fou rire, mais devant ce spectacle si affligeant, elle le laissa éclater !  

Malgré le manque de discrétion totale de Saeko, Ryô n’avait toujours remarqué pas sa présence et commençait à élaborer un plan pour mettre fin aux jours de son ennemi.  

- ... le faire mourir d'une manière atroce... écrasé sous un rouleau compresseur ou bien je pourrais m'amuser à le torturer avec...  

- Ryô…  

- … le couper en petites rondelles…  

- Ryô… insista-t-elle.  

- … lui arracher les…  

- RYÔÔÔÔ ! s'écria Saeko. Tu vas te calmer oui !  

- HAAAAAA SA......SA......SAEKO…, blêmit Ryô en découvrant le visage moqueur de l'inspectrice.  

- Alors comme ça, tu fouilles dans les affaires de Kaori en son absence… hum intéressant.  

- Mais… non pas du tout… je vérifiais si.....si… (Ryô fit fonctionner ses neurones à toutes vitesses pour tenter de sortir une explication plausible.) … si quelqu'un n'avait pas introduit des micro-émetteurs dans ses affaires... et... le tiroir de sous-vêtements est le meilleur endroit pour les cacher. Personne ne penserait à le fouiller sauf un pro comme moi !  

Ryô tenta un sourire des plus persuasif…  

- Mais bien sûr... en tout cas je ne suis pas venu là pour parler.....porte-jarretelles, lui répondit-elle malicieusement tout en fixant le dessous qu’il tenait encore fermement dans ses mains et qu'il s'empressa de fourrer dans sa poche.  

Il se dirigeait maintenant vers la salle de bain d'un pas rageur non seulement parce que Kaori avait un amant mais, surtout, à cause de son manque de sang-froid. Saeko l'avait surpris en flagrant délit de vol dans la chambre de sa partenaire. Il n'avait même pas sentit sa présence. Il avait besoin de  

se rafraîchir le visage pour retrouver ses esprits et, surtout, pour calmer un sentiment qu'il pensait n’appartenir qu’à sa partenaire : la jalousie.  

Pendant ce temps, l'inspectrice suivait Ryô avec un petit sourire amusé au coin des lèvres et se disait que finalement, elle n'aurait peut-être pas à payer la dette habituelle imposée par Ryô pour ses petites magouilles, car elle avait un argument de poids pour obliger ce dernier à accepter son affaire.  

En l’observant , elle se rendit compte que finalement ce ne serait pas si facile que ça ! Elle eut un énorme soupir… et brandissant son poing à hauteur de son visage, elle jura :  

" Allez Saeko, cette affaire est vraiment sérieuse. Sur ce coup là j'ai vraiment besoin de Ryô. Seul moyen de le convaincre, insister sur les points importants : décolleté pigeonnant, cuisses dénudées, regard de braise et voix de téléphone rose ça devrait faire l'affaire ! "  

Elle vérifia que son décolleté descendait bien au croisement de sa poitrine et avança sensuellement une jambe qui se dévoila aussitôt dans l’échancrure de sa jupe et prenant la voix d’une hôtesse de charme dont raffolait son cher nettoyeur, elle chantonna :  

- Ryô....Ryôooooo !  

- QUOI ! hurla ce dernier la tête aussi grosse qu’une baleine et énervé d’avoir été dérangé en pleine séance de meurtre fictif.  

Saeko rentra aussitôt sa tête dans les épaules et eut un sourire des plus crispé.  

" Oh la la je sens que je vais ramer…"  

- J'ai un tout petit service à te demander… commença-t-elle.  

- Je t'arrête tout de suite. Je refuse!  

- Mais pourquoi ça ?  

- POURQUOI ! TU TE FICHES DE MOI!  

- Non, répondit-elle d'une toute petite voix.  

- PARCE QUE TU NE M'AS JAMAIS PAYÉ TOUT CE QUE TU ME DOIS COMME COUP !!!  

- Hum… et bien pour cette affaire je te promets... (Saeko leva une main à hauteur du visage de Ryô.)… 5 coups.  

- 5 coups ? Hum… (C’était au tour de Ryô de réfléchir. Il compta silencieusement sur ses doigts pendant deux secondes et…)… je dirais 10.  

- QUOI ! Mais c'est impossible, tu ne tiendras jamais! Non 5 coups.  

- Comment ça je tiendrai jamais ! Je suis l'étalon de Shinjuku, moi madame, alors va pour  

10 coups.  

- 5 coups et demie…  

- 10 coups. Et puis, quand je fais quelque chose je vais jusqu'au bout. Il n'y pas de demi-mesure avec l'étalon de Shinjuku, lui répondit fièrement Ryô, torse bombé mais surtout mokkori en avant comme pour confirmer ses dires.  

Saeko ronchonna.  

- 6 coups.  

- 10 coups point final.  

- Ryô, cinq coups et c'est tout.  

- D'accord. Mais alors tu vas me les payer tout de suite parce que je suis très mais alors TRÈS énervé et je ne connais qu'un moyen de faire baisser toute cette tension…  

Ryô se tourna vers elle un grand sourire aux lèvres et ajouta :  

- Tu vois ce que je veux dire ?  

Il lui empoigna fermement le poignet et allait se diriger vers sa chambre quand elle se dégagea vivement de son emprise.  

- Non mais ça va pas ! Et puis je ne t'ai même pas parlé de l'affaire.  

- C'est pas grave...(Il empoigna de nouveau son poignet et repris son chemin vers la chambre.) Après avoir tiré les 5 coups avec toi, je verrai bien si j'accepte ou pas l'affaire. T'as intérêt à être compétente.  

Saeko, ivre de rage, qu'il l'a confonde avec les charmantes demoiselles du quartier de Kabuki-cho lui fit une clef de bras, sortit ses menottes et attacha Ryô au radiateur de la salle de bain. L'action s'était déroulée si vite qu'il ne comprit ce qui lui arrivait qu'une fois attaché.  

- Mais....MAIS POURQUOI TU M'AS ATTACHÉ ? Ah petite coquine… saliva Ryô le regard empli d’une joie intense. Tu veux jouer à ça hein?  

- Je ne veux jouer à rien du tout crétin ! Si je t'ai attaché c'est UNIQUEMENT pour calmer tes ardeurs, abruti ! Et surtout pour que tu m'écoutes. C'est vraiment sérieux Ryô.  

Ryô marmonna une petite phrase du genre "pff quel rabat-joie pire que Kaori!" à laquelle notre inspectrice ne prêta pas attention.  

Elle lui exposa donc son affaire.  

Un trafic de traite des blanches avait de nouveau réapparu. La police ne trouvant aucun indice permettant de mettre la main sur ses organisateurs et pour ne pas inquiéter la population sur les disparitions étranges qui se multipliaient, elle n'en avait pas encore fait part dans les journaux.  

Apparemment, seules les jeunes tokyoïtes étaient visées mais le nombre de victimes ne cessait de croître. Bientôt, la police se verrait obliger de les prévenir afin de mettre en garde la population… ce qui engendrait inévitablement une panique générale.  

Ne sachant plus où chercher, Saeko avait alors pensé à la seule personne pouvant l'aider à démanteler ce réseau... l'abruti attaché au radiateur en face d'elle, se contorsionnant dans tous les sens possibles et inimaginables afin de mieux contempler les jambes de son inspectrice et, ne semblant pas le moins du monde intéressé par ses propos.  

Désespérée face à un cas si atteint dans la débilité et la perversité, Saeko se tint soudainement la tête. Un mal de crâne semblait soudain s'être manifesté et celle-ci n'eut plus la force de s'énerver contre Ryô qui paressait vraiment n'avoir à cet instant qu'une chose en tête : se faire son inspectrice préférée.  

Saeko poussa un long soupir de lassitude et continua avec l'infime espoir que malgré son comportement Ryô l'avait quand même ne serait-ce qu'un peu écouté.  

- Alors tu vas m'aider Ryô ? demanda Saeko, la tête baissée et massant fermement ces tempes.  

- Ah mais oui oui bien sûr je vais t'aider... ! (Ryô avait alors réussi à détacher les menottes et maintenait Saeko fermement contre son torse.) À retirer tous tes vêtements ici même !  

Saeko poussa un petit cri de surprise. Elle ne s’était pas attendu à cela, surtout lorsque celui-ci se mit à balancer les menottes devant le regard abasourdi de Saeko, un sourire stupide plaqué sur son visage. Il ajouta d'un ton taquin :  

- Dis-moi Saeko et si c'était toi maintenant ma prisonnière ? Disons que je joue au flic et toi à la vilaine petite dévergondée !  

- Rends-moi ça ! Et non je ne jouerai pas avec toi !  

Saeko avait les poings serrés le long du corps et serrait les menottes entre ces mains  

- Bon d'accord. (Ryô eut un sourire des plus pervers.) Alors tu préfères jouer à la dominatrice. Je...  

- MOI AUSSI JE VEUX JOUER !  

Un grand blond aux yeux bleus et au visage déformé par toute sa lubricité venait d'entrer dans la salle de bain. Il s'agissait de Mick Angel... le pervers n° 2 du Japon !  

Il s'empara des menottes que Saeko avait dans les mains et s'empressa d'attacher son poignet à celui de son ancien partenaire, avant d'ajouter dans un grand sourire éclatant :  

- FAIS DE NOUS CE QUE TU VEUX !  

.  

.  

.  

.  

=!=  

Saeko en tomba à la renverse. Une libellule vint s'écraser lourdement sur le crâne de Ryô. Il s’en remit avec difficulté (NdA:le pauvre elle pesait vachement lourd la libellule... NDB : J’imagine la taille, plus lourde que les massues de Kaori. XPLDR) et cria sur son jumeau américain.  

- Mais espèce de crétin ! J'y étais presque ! Saeko allait me tomber dans les bras et me payer toutes ces dettes… (Une larme pointa au coin de chaque œil…) Voilà par ta faute, j'aurais rien du tout....snif.....  

- Quoi ! Et il ne t'ait même pas venu à l'idée de m'inviter pour qu'on partage ce plaisir tous les deux… et moi qui était venu tout spécialement pour que l'on se fasse une petite virée nocturne .(NdA: Maiki relit sa phrase, perplexe… heu… vous êtes sûr les gars… en amoureux ?… BBBAAAAMMMM. On est pas gay !!! Rholala c'était une petite blague pas la peine de vous fâcher!!! NDB : XPLDR ! C’est bien mon ryôchou d’amour, faut la remettre à sa place l’auteur MOUAAA (la béta est heureuse de voir sa puce écrasée sous le poids des deux énergumènes. Sarah lui jette un coup d’œil et… s’assure qu’elle ne s’en remettra pas. Vol plané avec écrasement MOUAAAAAahhh !!! Nda2:Quoi même ma béta d'amour retourne sa veste , maiki se relève , se change en bibendum et écrase sa béta grâce à son big postérieur ,et la noie dans ses bourrelets.XPLDR!!!).  

Ryô fit mine d'essuyer une petite larme au coin des yeux, puis les leva vers son camarade de beuverie d'un air de chien battu.  

- C'est vrai ça? renifla-t-il.  

- Mais bien évidemment. Allez camarade allons boire à l'amitié !  

En deux temps trois mouvements, ils détachèrent les menottes, les jetèrent aux pieds de Saeko - sans un dernier regard pour leur source de discorde - et la quittèrent bras-dessus bras-dessous. Cependant, un petit bout de tissu rouge qui dépassait de la poche de Ryô attira l’œil de Mick.  

- T'as un truc qui dépasse de ta poche Ryô qu'est-ce que c'est?  

-Hum…? Rien du tout.  

Et il le jeta par dessus son épaule sans plus d'attention.  

Saeko resta bouche bée devant le spectacle que venait de lui offrir ces deux pervers, les menottes et les porte-jarretelles gisant à ses pieds. Ils n'avaient même pas insisté pour tirer un coup avec elle, et ils avaient encore moins loucher sur son décolleté. Pas de petites mains aux fesses avant de partir et, en plus, Ryô ne lui avait même pas donné son accord pour son affaire. Avait-elle perdu de son charme ? Non impossible ! Une fois n'est pas coutume ! En faisant le trajet jusqu'à chez lui , elle s'était fait aborder plus d'une fois, sans compter les nombreux regards que lui avait lancée la gente masculine.  

Vexée d'avoir été superbement ignorée par les deux plus grands pervers du Japon qui préférait leurs présences mutuelles à celle d'une beauté fatale, Saeko laissa le porte-jarretelles et les menottes sur le sol de salle de bain, s'imaginant déjà la belle crise que Kaori ferait à Ryô en découvrant ces objets.  

Sur ce, elle quitta la pièce, un sourire de vengeance sur les lèvres.  

* FIN DU FLASHBACK*  

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