Chapter 16 :: Position indécente

Published: 16-10-03 - Last update: 17-10-03

Comments: Voilà aujourd'hui jeudi 16 octobre est mon jour de congé donc j'ai pu pleinement bosser sur ce nouveau chap!! j'espère qu'il vous plaira!! Pardonnez-moi d'avance pour les fautes d'ortho! Enfin pour celles qui auront échappé à ma vigilance!! Bonne lecture.

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Dans un silence absolu, Sean prit le visage de Kaori entre ses mains et s’empara de ses lèvres, en un clic les lumières du salon s’éteignirent mais ils semblaient ne pas s’en être aperçus.  

Ce baiser n’avait pas le même effet, celui-ci était rempli d’ardeur. Il y goûta avec délectation pour la seconde fois.  

Le premier était tendre et timide et certainement confus. Celui-là était tout aussi tendre mais bien plus passionné, et tant désiré.  

C’était indéniable il l’aimait, en si peu de temps il en était tombé amoureux. Kaori se sentit soulevé prise par une vague de chaleur envahir son corps. Il l’enlaça tout contre lui. Kaori croquait le fruit défendu. Elle qui avait imaginé cet instant de plaisir entre les bras de Ryô se retrouvait lové entre ceux de Sean. Jamais au grand jamais elle n’aurait pu croire à une pareille histoire si on le lui avait prédite.  

Sean jouait des lèvres de Kaori, sa langue glissait sur sa bouche pulpeuse, sans vraiment les lui prendre. Ces baisers provoquèrent en elle une avalanche de frissons. Ils parcoururent le long de ses bras pour remonter sur sa poitrine et finir leur course derrière sa nuque, pour lui arracher un profond soupir. Elle plongeait dans l’ivresse du plaisir. Il y avait entre ses deux là une parfaite connivence. Le galbe de sa poitrine, que le bustier de sa robe accentuait, s’emplissait à chaque inspiration. Cette femme qui se pressa contre son torse, suscitait l’excitation. . Sean arriva à un point de non-retour. Il mourait d’envie de la prendre entre ses mains expertes pour lui faire l’amour.  

Kaori échappa à toute réalité. Comme si en un seul claquement de doigt, son travail, le temps, le lieu où elle se trouvait, n’avait plus aucune importance. Seul comptait l’instant présent.  

Elle entendait les battements lourds de son cœur jaillir de sa poitrine à chaque baisé que Sean lui déposait. C’était bien la première fois que son coeur imprimait de telles émotions.  

Sean l’embrassa plus fougueusement, ses mains glissèrent de son visage sur ses épaules, le long de ses bras qu’il ramena derrière son cou. A ce moment précis elle était partagée entre deux feux, sa raison lui dictait d’arrêter tout maintenant mais son corps brûlant d’émotions lui demandait tout autre chose. Tout en gardant les yeux fermés, leurs lèvres continuaient de s’entremêler, dans le silence le plus complet. Seul leur respiration haletante résonnait dans la pièce.  

Il passa ses bras autour de sa taille et remonta caresser la chute de ses reins. Appréciant ainsi le contact un peu plus rapproché de son corps. La peau si douce de sa cavalière avait un parfum vanillé enivrant. Ses mains se posèrent sur ses hanches. Sous l’impulsion du désir, il resserra son étreinte d’un geste vif. Ils étaient pour ainsi dire collé l’un à l’autre. Kaori se sentit prisonnière entre ses bras musclés. Le désir sexuel de cet homme, était à son paroxysme, ses instincts les plus primitifs s’éveillèrent aussitôt.  

Kaori sentit soudainement un troisième bras faire son apparition entre le creux de ses cuisses. (Bé qu’est-ce que vous croyez ! Sean aussi est doté d’un moccori ! :! ) Elle rouvrit les yeux, prise de panique et s’écria en repoussant Sean dans la seconde qui suivit :  

_Non..! Arrête!  

Mêlant la parole aux gestes, elle recula de plusieurs pas se défaisant de l’emprise de cet homme qui avait manifestement ressentit son mal être.  

A cet instant, ils constatèrent qu’ils étaient plongés dans la noirceur de la nuit. Tous deux étaient bien trop préoccupé parce qu’il venait de se produire pour se poser immédiatement la question de savoir pourquoi étaient-ils dans l’obscurité.  

Sean gêné de n’avoir pu se contrôler s’excusa aussitôt.  

_Kaori ! Excuse-moi, si je me suis montré trop pressant. Je…ne voulais pas te brusquer. Je me suis laissé emporter.  

Elle était trop perturbée, pour pouvoir répondre quoi que se soit. Son esprit était en proie à une cascade d’interrogation. Pendant quelques minutes elle fut déconnectée de ce monde réel ignorant le contexte dans lequel ils avaient refait « surface ». « Kaori ! Dis-moi quelque chose.» Fit-il soucieux d’avoir brusqué sa belle. L’atmosphère s’était appesantie.  

Il y eut un moment de silence embarrassant avant que Kaori ne se décide à dire quelque chose.  

_Sea... Sean je suis…vraiment désolée. Je n’ai pas l’habitude de….Prononça t-elle d’une petite voix étouffée que Sean s’empressa d’interrompre.  

_Kaori, je comprends. Et encore une fois je te prie de m’excuser je ne voulais pas précipiter les choses.  

Ce même silence pesant s’installa encore entre eux. Avait-elle pris conscience de la situation dans laquelle elle s’était mise. Dans l’obscurité Sean ne voyait pas, l’expression du visage de Kaori qui montrait à quel point elle regrettait. Comment avait-elle pu aller aussi loin avec un inconnu. Non, ce n’était pas possible, jamais plus elle ne pourrait regarder Ryô en face.  

A présent, cet homme en savait bien plus sur son anatomie que le propre homme qu’elle aimait plus que tout. Elle venait amèrement de s’en rendre compte. Maintenant comment expliquer à Sean qu’elle ne désirait pas aller plus loin dans leur relation. Qu’un seul homme comptait à ses yeux. Et qu’elle ne voulait nullement leur faire du mal. Mais il était trop tard le mal était fait. Sean l’aimait. Elle songea que si Ryô la regardait, il pourrait lire aussitôt ses irrépressibles sentiments de culpabilités. Et forcément il se douterait de quelque chose.  

Pendant ce temps notre nettoyeur, toujours sur ces gardes, les sens en alertes, arpenta le couloir de droite multipliant les voltes-faces pour assurer ses arrières. Il se précipita sur le côté et braqua son arme face à lui et de l’autre main il alluma son crayon lumineux. Il n’était plus très loin du salon……  

Sean se sentait coupable vis à vis de cette jeune-femme elle n’était pas comme les autres. Il aurait pu être plus prévenant et moins empressé. Il ajouta :  

_Kaori…! Si j’ai fait quelque chose qu’il ne fallait pas, pardonne-moi.  

Celle-ci reprit le dessus, laissant ses doutes derrière elle. Pour le moment elle avait une mission à accomplir, et le fait qu’il n’y est plus d’électricité ne lui disait rien qui aille.  

_Je…je suis sincèrement désolé de ce qui vient de se passer, je me suis laissée déborder. Nous reparlerons de cela un peu plus tard. Pour le moment nous devons savoir ce qui se passe ici ! Elle articula ses paroles d’un trait avec un aplomb incroyable.  

_Apparemment il y a une panne de courant. Répondit-il d’une voix posée en s’avançant vers elle.  

_ « …. »Je ne me sens guère rassuré. Lui susurra une voix en elle.  

Dans cette obscurité, Kaori cherchait à prendre des repères. Elle se mit à forcer sur sa vue en fronçant ses sourcils. Elle n’y voyait guère plus. Cependant elle pouvait discerner la silhouette élégante de Sean se rapprocher vers elle. Le malaise de la jeune-femme était encore perceptible.  

Celle-ci recula encore de deux ou trois pas mal assurés, n’y voyant rien sa jambe buta contre une masse qui la fit tomber à la renverse.  

_Ahhhhhhhh !! Cria t-elle. Instinctivement Sean vint en quelques secondes la rattraper au vol mais celui-ci fut entraîné dans sa chute, amortie par de moelleux coussins.  

A ce moment là, le pire vint à l’esprit de Ryô quand il entendit un cri strident provenir du salon. L’adrénaline monta en lui quand il crut reconnaître la voix de …..Il entra en trombe dans la pièce et l’inonda de son stylo lumineux en s’écriant :  

_KAORI !!!  

En une fraction de seconde le sang du nettoyeur se figea, quand il découvrit Kaori et Sean dans une position des plus indécente. Ils étaient couchés sur un divan de couleur pourpre.  

La partenaire de Ryô était allongée sous Monsieur Sakaï qui était agenouillait sur elle à califourchon. Cette position dévoilait des atouts majeurs de sa coéquipière.  

Kaori resta interdite et Sean tourna la tête en direction de nettoyeur, un rictus se profila sur ses lèvres….  

C’est avec le visage crispé par la colère que Ryô fusa avec rage sur cet énergumène……  

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