Chapter 3 :: Les inconnus 2

Published: 10-06-05 - Last update: 06-10-05

Comments: Merci pour vos reviews. Cela m'encourage beaucoup.J'avais promis de dévoiler le noms des inconnus mais j'ai décidé en dernière minute de ne pas le faire dans celui-ci. J'ai couper ce chapitre en deux. Ne découragerpas le 4éme chapitre suivra de peu...... Bonne lecture et svp m'envoyer pas de massues.........

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CHAPITRE 3  

LES INCONNUS 2  

19h30  

Mick et Brandon arrivent au pied de leur immeuble. Mick regarde de l’autre côté de la rue. Il lève les yeux et voit de la lumière s’échapper des rideaux des fenêtres de son alter ego.  

« Brandon, monte rejoindre ta mère. Dis-lui que je serais en retard pour le dîner. Je dois parler à Ryô. »  

« Ok dad. »  

Brandon s’engouffre dans le hall de l’immeuble et Mick celui de Ryô.  

Immeuble Ryô Saeba  

Plusieurs bouteilles d’alcool jonchent le sol. Ryô est avachi comme à son habitude sur le sofa. Il boit son énième verre de whisky.  

Cette nuit, il noie une nouvelle fois son éternel désespoir dans sa boisson préférée. Un silence morbide plane dans la pièce.  

Quand soudain la sonnette de la porte vient rompre cette quiétude. D’un pas nonchalant, Ryô se dirige vers elle.  

Ryô en titubant  

« Ohhhhhhh ! hips c’est mon ami Mick hips ! Quel bon vent hips t’amènes ? »  

Mick un peu énervé  

« Mais tu es saoul. Combien de verres as-tu bu pour te mettre dans cet état ?»  

« J’ai un peu bu hips. C’est mauvais les mélanges, hips je n’aurais pas du mettre de l’eau dans mon whisky hips…..Ne reste pas hips au bas de la porte hips. Viens boire un p’tit coup avec moi. »  

« Je n’ai pas beau…….. »  

Il n’a pas le temps de finir sa phrase que Ryô le traîne dans son appartement si on peut l’appeler ainsi. Le living ressemble à « l’Ile des Rêves » (Nota : nom de l’ancienne décharge public de Tokyo ). Parmi les bouteilles d’alcool, de nombreux déchets recouvrent le sol. Des habits sales sont éparpillés un peu partout. Une odeur nauséabonde flotte dans la pièce.  

Ryô en présentant un verre à Mick.  

« Tiens mon ami hips bois! Et…Santéééééééééééé ! »  

Pendant que Ryô lui parle, Mick regarde cet homme qui tientt à peine debout avec un regard empli de tristesse.  

Mick dit soudainement  

« N’es-tu pas capable de te pardonner de n’avoir pas pu prévoir le départ soudain de Kaori ? »  

A ces paroles, Ryô s’arrête de faire le pitre ivre.  

Mick tout en continuant  

« Ne serait-il pas, pour toi, l’heure de prendre ta retraite, vu ce que tu es devenu ? »  

Ryô sérieux lui répond :  

« Je me retirerai du milieu quand je saurai où elle est partie et si elle est vivante…. Je ne crois pas à cette histoire de fardeau. Je ne me pardonnerai jamais s’il lui est arrivé quoi que ce soit. Et Maki aussi, il me tuerai sur le coup.»  

Mick est étonné par les paroles de son ami. Après 17 ans de renfermement sur lui-même, il vient d’ouvrir un brin de son cœur.  

« Venant de sa part, cela doit un geste mûrement difficile et réfléchi. Après 17 ans de recherches sans succès, tu devrais tourner la page. » d  

Ryô avec un visage très dur.  

« Alors … Ce soir, nous allons sortir dans les cabarets, draguer de belles hôtesses toute la nuit mort sans suivre… »  

Un troupeau de libellules s’écrasent un à un sur la tête de Mick. Il attendait une phrase sérieuse, il en est rien. Le mutisme habituel de Ryô remonte à la surface. Il s’en veut de voir son meilleur ami dans cet état. Il s’en veut aussi de ne pas pouvoir l’aider. Une solution existe : que Kaori revienne mais c’est impossible après 17 ans d’espérer un quelconque retour de sa part, même Ryô n’a trouvé aucun indice de l’endroit où elle a pu se réfugier. Sa conscience lui dit de ne pas laisser Ryô sortir tout seul. (tu parles la conscience. Dis plutôt que tu as envie aussi de draguer quelques jolies filles. Mick « Hé l’auteur !Occupes toi de tes affaires, je fais ce que je veux» « bon excuse moi . ») Mick prend son portable et téléphone à Kazue pour expliquer la situation. Contre toute attente, Kazue approuve avec quelques réticences.  

Mick « Ryô, en route et à nous les filles. »  

Les deux compères prennent la direction du quartier de Kabuki-cho pour une nuit de folie et de débauche.  

Nous allons remonter quelques heures auparavant et revenir vers nos deux inconnus fraîchement arrivés.  

15h00  

Nos deux jeunes gens débarquent à bon port et sont en route vers leur hôtel.  

Le chauffeur de taxi, un peu curieux à leur goût « Vous êtes au Japon pour le travail ou le tourisme ? »  

« Pour les deux. » , lui répond la jeune fille  

« Pour des américains, vous parlez très bien le japonais. »  

« Monsieur, nous devons le prendre pour un compliment. » répond-elle.  

Le chauffeur change de sujet :  

« Mademoiselle et monsieur, nous sommes arrivés à l’hôtel Sun City. »  

Les jeunes gens paient le chauffeur de taxi, entrent dans le hall de l’hôtel et se présentent à la réception.  

Le réceptionniste les avait pris pour un couple et donné la suite nuptiale. Enervée par ce propos, la jeune fille lui balance son gros livre de réservations sur la tête.  

Après toutes les conformités effectuées, ils montent dans leur chambre.  

« Ahhh, ce n’est pas trop tôt. Je suis exténué. Ce soir, je ne fais pas de vieux os. » déclare le garçon.  

« Là, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude ? Ce soir, nous avons du travail. Un cambriolage pour être précis.» Réplique sa sœur.  

« Tu es une vrai sadique, tu me laisses aucun repos. Ce soir, ce sera sans moi point. Pour un petit vol, tu peux te débrouiller toute seule. »  

Le sœur en allant dans la salle de bain lui dit :  

« Bon, frérot, tu peux dormir tranquille. J’irai toute seule. Cela m’étonne de ta part, tu refuses d’aller chez une femme. »  

Le frère tilt la conversation de l’avion.  

« Quelle est la première étape de notre petit séjour ? »  

« La première personne dans notre ligne de mire est Saeko Nogami. »  

« P’tite sœur, je viens avec toi. Si c’est contre une femme, nous ne serons jamais tout prudent à deux. »  

« Toi, tant que cela porte un mini jupe, tu es toujours d’accord…. »  

L’après midi s’achève sur les chamailleries du frère et de la sœur.  

20h30 Devant l’immeuble de Saeko Nogami  

La nuit était tombée sur la ville. Une nuée d’étoiles scintillait dans le ciel, pas un nuage à l’horizon pour gâcher ce ballet.  

Un homme et femme se tiennent devant le bloc d’appartements.  

« Pas de lumière, c’est déjà bon signe. »  

« Soeurette, tu peux me parler de cette Saeko. Comment est-elle ? Que fait-t-elle dans la vie ? »  

La sœur n’est pas dupe. Elle regarde la face lubrique et de la bave dégoulinant de la bouche de son frère et devine ses pensées.  

« Pour ta gouverne, pour la quarantaine elle est plutôt bien conservée. Une belle brune s’habille avec des tenues très provocants. Tout à fait ton genre. Regarde la photo. Mignonne, non ?»  

Il prend la photo des mains de sa sœur et reste immobile face à ces révélations. Il parle à son subconscient.  

« Je te dis non, le diable te défit une fois de plus. Mon vieux, adopte la zen aptitude……..Non, je ne peux pas…… Ma belle, attends-moi, j’arriveeeeeeeeee. Je vais te montrer un homme en pleine maturité. » dit-il en courant en direction de l’immeuble.  

Sa sœur se tape le front et déclare :  

« rhaaaaa, dès que c’est une femme rien ne le stoppe » Elle essaie le rattraper. « Attends moi frangin.»  

Elle se cogne le nez contre le dos de son frère qui s’est arrêté net devant elle.  

« Aie, tu peux prévenir quand tu t’arrêtes. »  

« Tu as omis de me dire sa profession. Non, ne dis rien. Cet ange tombé ne peut qu’être mannequin ou infirmière sinon je me fais moine. »  

« Oh là ! Ravales ta langue mon frère. Tu peux mettre tout de suite ta soutane et te présenter au monastère. Elle n’est rien de tout cela. »  

Elle lance un regard narquois à ce jeune homme tout penaud par ces aveux.  

« Mon cher frère, tu n’as aucune chance avec une telle femme. Elle est très belle, je le conçois. Mais elle est manipulatrice. Selon mes sources, elle utilise les hommes à des fins personnels, non plutôt professionnels. Elle ne vit que pour son travail. »  

« Alors elle est journaliste. »  

« Nyark, elle est inspectrice de police. »  

La mâchoire de l’homme tombe sur ses pieds.  

«Quoi !!!!!! Tu es complètement folle, tu veux passer un séjour en prison. Je ne marche pas, tu iras toute seule. »  

« Ne sois pas en colère ! Je ne suis pas aussi imprudente que tu le penses. Je n’agis pas sans réfléchir. Comme je te l’ai dit tout à l’heure, son boulot c’est sa vie. »  

« Je ne vois pas où tu veux en venir. »  

« C’est simple, à cette heure-ci, elle est toujours au commissariat. Tu ne vas pas rester à m’attendre au froid. J’ai besoin tes talents d’informaticien. Au lieu d’user de la salive pour rien, allons-y.»  

« soupir ahlalala, les filles, sans moi, elles ne sont rien. »  

« Tu disais…. »  

« Non, rien, j’arrive…. »  

Ils s’effacent dans la nuit noire.  

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