Chapter 8 :: Chapitre VIII : Une alliée de taille

Published: 12-03-11 - Last update: 07-12-11

Comments: VOici la suite ! Certain dirons enfin et je m'excuse d'être si longue ;-((

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Blue Cove Delaware  

Le lendemain tous se déroulait comme d'habitude, mademoiselle Parker arriva au centre où Broots semblait aussi nerveux et paranoïaque que d'ordinaire, Sydney affichait toujours visage serein et regard tourmenté, toutefois Parker y aperçu une étrange lueur, Jarod l'avait contacté c'était une certitude. Donc à tout moment elle serait enfin délivrer de cette prison, et ensemble ils détruiraient le Centre.  

Parker fut appelé aussitôt son arriver dans le bureau de Raines, où celui-ci était en compagnie de Lyle qui lui fit savoir.  

- Nous avons été informé que Jarod était à New York par l'un de nos bureaux, le jet est prêt à décoller.  

- Pourquoi m'avoir convoqué ici dans ce cas ? S'étonna-t-elle. J'aurais plus vite fait de rejoindre l'aéroport.  

- En effet, mais nous voulions auparavant te poser quelques questions.  

- Cela tombe bien moi aussi, et la première, pourquoi ai-je un trio de nettoyeurs qui me colle au train depuis plusieurs jours ?  

Fit-elle d'un ton vindicatif. Elle vit Raines et Lyle échanger un regard, mais parvint à n'en rien montrer alors que Raines lui répondait d'un ton doucereux.  

- Nous n'avons pas voulu t'en parler, mais nous avons reçu des menaces dernièrement et nous avons donc pensés ton frère et moi, vue ta baisse de forme de ces derniers jours, que t'accorder une certaine protection ne serait pas de trop.  

- Nous tenons à toi petite sœur, nous sommes une famille.  

- Et de qui venais ces menaces ? Fit-elle d'un ton impératif.  

- Nous n'en avons pas encore la certitude.  

Répliqua Lyle qui semblait gêner, confirmant les soupçons de Miss Parker qui n'en laissa rien paraitre en poursuivant.  

- Je comprends, mais je vous assure que je suis parfaitement à même de me défendre seule, mon contrat n'est pas terminer, je dois ramener Jarod.  

Son ton assurer et sans doute sembla mitigés leur opinion, devant leur silence Parker déclara.  

- Broots et Sydney m'attendent. Je vous verrais à notre retour.  

- Bien sur ma chérie.  

Répondit Raines, la jeune femme réussit à ne pas tressaillir tout en leur tournant le dos pour quitter le bureau. Elle aurait bien été vomir en entendant Raines l'appelé "ma chérie", mais elle n'avait pas le temps.  

Retour au Japon  

Saeko était venu rejoindre ses amis à l'hôtel sur la demande de Ryo, et Jarod faisant confiance à Ryo l'avait reçu seul pour lui expliquer en quelques mots ce qu'ils attendaient d'elle, car se serait à elle d'aller chercher Andréa à l'aéroport.  

- Rassurez-vous, je m'en occupe.  

- Elle ne vous connaît pas, et si vous n'êtes pas prudente, elle risquerait de vous faire mal.  

Séductrice comme toujours Saeko sourit et lui caressa le menton en disant.  

- Ne soyez pas si inquiet, je vous la ramènerais en un seul morceau.  

Sur un sourire charmeur la belle inspectrice laissa Jarod ahurit, et Ryo ricana avant de frapper Jarod sur l'épaule en disant.  

- Ferme la bouche et rassure toi, Saeko te la ramènera.  

- Andréa est très forte Ryo, si Saeko ne ce méfie pas elles vont manquer s'entretuer.  

Ryo se mit à rire jaune, mais il enjoignit Jarod de le suivre pour rejoindre les autres, après tout ils étaient en mission.  

Comme prévu lorsque Broots et Sydney avait prit l'avion avec mademoiselle Parker, celui-ci était piloté par un couple d'amis de Jarod qui avait réussit à ce débarrasser des hommes du centre, la fille de Sydney se trouvait déjà à bord. L'avion disparu de tout les radars et le vol permit de transformé ces passagers juste pour quelques temps, afin de les installés ailleurs, naturellement seul Broots, sa fille et Sydney furent installés, car Andréa devait quant à elle rejoindre Jarod.  

Lorsqu'elle descendit de l'avion de ligne où elle avait prit place en classe affaire, la jeune femme derrière ses lunettes noire cherchait du regard quelqu'un, indifférente aux autres et aux regards des hommes qui la couvaient.  

Tout en descendant elle s'attendait à tout moment à le voir, à croiser ce regard noisette si particulier pour lequel, elle était devenu blonde et affichait une allure totalement opposer à celle qu'elle arborait en générale. En jean, basket à talon haut (Na : et oui on ne marche pas avec des chaussures plates, si on n'y est pas habituer.) et pull en cachemire bleu sous une veste en jean, un petit sac à dos à l'épaule, elle ressemblait à une étudiante en vacance, on lui donnait dix ans de moins.  

Dès qu'elle la vit Saeko su que c'était elle. Jarod l'avait décrite, du moins sous sa nouvelle apparence devait elle ressembler à cela, avait-il précisé. Elle marcha donc droit vers la jeune femme blonde, qui sous ces lunettes de soleil la regarda dédaigneuse.  

- Madame Stars, je suis envoyé par votre mari Jarod Stars pour vous conduire à lui.  

La jeune femme blonde eut un demi-sourire. C'était du Jarod tout cracher, apparemment dans ces périples il ne rencontrait que de superbe femme. Toutefois elle fronça les sourcils.  

- Mon mari devait venir me chercher lui même.  

- Sa nouvelle affaire ne lui a pas permit, mais il m'a envoyé avec cette petite boite, disant que ce qu'elle contenait vous permettrait de me suivre plus facilement.  

La femme blonde ouvrit la boite et trouva un cœur où était gravée une inscription dont elle ne pouvait douter de l'expéditeur.  

- Je vous suis.  

Fut tout ce qu'elle lui répondit après avoir attacher à son cou le cœur en cristal posé sur une plaque d'argent derrière laquelle était gravé quelque chose, le tout monté sur une chaine en or blanc.  

Les deux femmes récupérèrent la valise et elles rejoignirent la porsche rouge de Saeko garer sur un emplacement interdit, mais la plus part des policiers connaissait l'inspecteur Nogami et se contenta de lui faire un geste.  

Galamment il aida même à mettre la valise dans le coffre avant qu'elle ne reparte. La femme blonde affichait un demi-sourire en lui faisant remarquer.  

- Jarod ne m'avait pas dit qu'il s'était mit la police dans la poche. Même si cela ne m'étonne pas de lui.  

- Disons plutôt que je suis sur cette affaire par amitié. Jarod s'est attirer les bonnes grâces de mes amis, et ceux là sont comme ma famille.  

La femme blonde qui n'était autre qu'Andréa hocha la tête.  

- Jarod sait ce faire des amis.  

- Et il tient beaucoup à vous, je sais voir beaucoup de chose chez les hommes, et Jarod est pourtant très dur à déchiffrer.  

- Oui, Jarod est un homme particulier.  

Fit évasivement Andréa. Saeko perçu en elle les mêmes émotions qui l'avait secoué lorsqu'elle fréquentait Makimura. Elles se ressemblaient d'ailleurs plus qu'il n'y paraissait. Saeko conduisit Andréa jusqu'au Cat's eyes, où la jeune femme devait attendre Jarod, et lorsqu'elle le lui fit savoir en s'arrêtant devant celui-ci, Andréa s'impatienta  

- Pourquoi ne pas me conduire directement à lui !?  

- Par ce que Jarod et mes amis sont en mission.  

Andréa marmonna tout en suivant l'inspectrice dans le café où se trouvait derrière le bar une jeune femme enceinte, discutant avec une autre aux cheveux cour couleur acajou.  

- Bonjour les filles, je vous amène la femme de Jarod. Ryo et lui m'on demandé de la déposer ici jusqu'à ce qu'ils viennent.  

- Bonjour, je suis Kaori Makimura la coéquipière de Ryo Saeba.  

- Bonjour, moi c'est Miki Umibozu, mon mari et moi sommes les propriétaires de ce café.  

- Bonjour mesdames.  

Répondit simplement Andréa qui percevait aussi bien les auras que nos nettoyeurs et perçu tout de suite qu'elle n'avait ici rien à craindre. Toutefois elle demanda légèrement excéder.  

- Quant doivent-ils nous rejoindre ?  

- Ryo et moi vivons à l'hôtel prêt de notre nouvelle mission, dont vous et Jarod faite partie apparemment. Donc je présume que je dois discrètement vous ramener à l'hôtel, puisque Ryo vous à fait amener ici.  

- Allons-y. S'impatienta Andréa.  

- Non, j'attends d'abord le coup de fil de Ryo. Répliqua Kaori en lui tenant tête.  

Miki sourit, son amie avait prit de l'assurance et c'était très bien, Saeko sourit aussi, mais se permit d'intervenir.  

- Madame Stars vous devriez prendre votre mal en patience. Votre mari j'en suis sûr à aussi hâte de vous voir que vous, mais s'il a pris tant de précaution ce n'est pas pour tout gâcher maintenant.  

Les paroles de cette inspectrice était juste et c'est ce qui fit hocher la tête d'Andréa, Saeko les salua après avoir déposé la valise de la jeune femme et repartit au travail en laissant les trois femmes au bar.  

Kaori perçu tout autant son inquiétude que l'impatience de la femme de leur nouvel ami, et tenta donc de la rassurer.  

- Je sais que cela ne vous sera peut-être pas facile, mais vous devez attendre et rester calme madame Stars. Nous avons l'habitude des missions dangereuse, et Jarod a su gagner notre amitié, nous vous aiderons et tout finira bien. Même si je sais que mes paroles ne vous rassureront pas tant que vous ne le verrez pas.  

Andréa plissa les yeux. La femme au bar dégageait un aura particulière, celle d'un mercenaire alors que celle-ci même si elle travaillait avec des nettoyeurs, semblait dégageait une aura douce comme celle d'un ange.  

Ce ne fut qu'en fin d'après midi que Ryo donna signe de vie aux filles, Kaori après avoir raccrocher se tourna vers Andréa pour lui dire.  

- Ryo me demande de vous amener, toutefois il faudra être prudente car salon Jarod certaine de vos connaissances sont là. Il ne m'a rien dit de plus. Nous pouvons y aller.  

Andréa à bout de patience, se tourna avec un sourire vers Miki pour la remercier, puis elle suivit Kaori pour prendre place dans la mini verte puisque Ryo avait la rouge.  

Après avoir garé la voiture dans une rue adjacente, Kaori prit soin de passer par les cuisines de l'hôtel où Ryo les accueillit avec un sourire.  

- Bonjour mesdames.  

Il sortie alors sa tête de pervers en voyant Andréa, mais celle-ci l'arrêta d'un coup de pied d'un ton dédaigneux.  

- Ceux-ci est votre coéquipier ?  

- Oui, et je... je suis vraiment confuse...  

- Malgré ces aires, Ryo est un homme sur qui on peut compter face à nos ennemis.  

Retentit la voix de Jarod, ce qui fit se retourner Andréa. Tandis que Ryo se relevait, Kaori sourit gêner devant le regard qu'échangeait leurs deux nouveaux compagnons ne savait pas quoi dire ou faire, toutefois Ryo toussota en disant.  

- Ce n'est pas tout, mais on ferait mieux de monter.  

- Tu as raison Ryo.  

Jarod tend la main pour montrer la direction à prendre à la jeune femme, et tout deux suivit du duo City Hunter montèrent par les escaliers de services dans leurs suites.  

Toutefois Kaori ressentit tout autant que Ryo, que le couple avait besoin de se retrouver seul quelques instants, alors avant même de refermer la porte de la suite Kaori saisit le bras de Ryo en disant.  

- Ryo, tu m'as dis que tu voulais me montrer quelques chose ?  

Il leva un sourcil devant la subtilité de sa partenaire et se frappa le front en disant.  

- Mais oui ! Jarod, je vous laisse faire les honneurs de la suite à votre amie, nous revenons dans un instant.  

Refermant la porte sur eux, Kaori sourit alors que Ryo l'étrennait vers l'autre suite pour y retrouver Kerenski.  

Le silence planait, aucun des deux n'osait ouvrir la bouche, pourtant il le fallait alors Jarod se lança.  

- Je ne croyais pas que tu viendrais.  

Elle leva les yeux vers lui et retira enfin ces lunettes de soleil, et eu un sourire en faisant un pas vers le balcon.  

- Pourtant je suis là. J'ai perdu mes repères après l'ile du diable, mais toi Jarod...  

Elle s'interrompit un instant et attendit qu'il se rapproche pour terminer.  

- Tu es le seul repère qu'il me reste, sans lequel je ne me sens pas perdu. La seule personne pour laquelle je veux vivre.  

Il lui prit le visage entre les mains pour plonger son regard dans le sien et lui sourire émue en disant.  

- Je ressens la même chose Andréa. Je t'aime et je veux que nous ayons un avenir ensemble, alors une dernière mission main dans la main pour avoir cette vie.  

Pour tout réponse, elle le saisit par le col de sa chemise et l'embrassa, il lui rendit aussitôt son baiser en l'enlaçant pour la serrer davantage contre lui.  

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