Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Lovely

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 28-03-06

Last update: 20-05-06

 

Comments: 39 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Un soir d'hiver, Kaori qui attendait le retour de Ryo reçut un coup de fil annonçant que City Hunter n'existe plus...Est-ce la vérité ? Est-ce que Ryo s'est vraiment fait tué ? Si oui, comment Kaori va surmonter ce choc ? Et si c'était faux, pourquoi Ryo n'est-il pas encore rentrer ? Que de questions où les réponses se trouvent tout au fil de ma fic qui j'espère vous plaira...

 

Disclaimer: Les personnages de "Ne plus jamais te revoir..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ne plus jamais te revoir...

 

Chapter 5 :: Certaines blessures ne guérissent pas…

Published: 29-04-06 - Last update: 29-04-06

Comments: Bonjour ! Je voudrai vous demander pardon pour ma gaffe pour le chapitre précédent ^^" Je l'avais mise dans Vieille connaissance et plusieurs d'entres-vous me l'ont prévenu et j'ai envoyé un mail à Nj pour qu'elle m'arrange mon problème donc ne vous inquiétez pas ;) Sinon j'espère que vous aimez toujours autant ma fic :) Et oui, je pense que je reposterai dans 2 semaines car j'ai quelques problèmes mais je n'abandonne pas du tout cette fic car elle me plaît beaucoup :) Bien, sur ce bonne lecture et laissez moi vos impressions ! Kisxou !

 


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La sonnette du café sonna et une jeune femme aux longs cheveux bruns entra. Sa silhouette était parfaite, elle portait un très beau ensemble : un cache-cœur bleu clair avec une petite jupe qui arrivait à genoux, bleu marine. Elle possédait un visage angélique mais son regard semblait cacher une certaine tristesse. Elle se dirigea vers le comptoir et s’assit.  

 

« - Bonjour Falcon ! Où est Miki ? Demanda-t-elle.  

- Bonjour. Elle est derrière, je crois qu’elle arrive. Répondit le géant. En effet, la patronne arriva, le sourire aux lèvres.  

- Bonjour Kaori ! Comment vas-tu aujourd’hui ?  

- Bien merci. Je pourrai avoir un café s’il te plaît ?  

- Mais bien sur ma chérie ! Et tout marche bien à ton travail ? Demanda l’ancienne mercenaire tout en faisant le café de sa cliente.  

- Oui mais c’est un peu épuisant ! Enfin, j’ai au moins quelque chose à faire pour passer le temps. Miki lui déposa son café et la regarda un instant.  

- Tu sais, tu as beaucoup changé depuis…Fin, tu ne penses plus à lui ? Miki avait posé la question doucement, elle savait que c’était indiscrète ce genre de question mais elle avait besoin de le savoir.  

- Je te répondrai volontiers mais euh…tu vois, là j’ai un rendez-vous important que je viens de me rappeler ! Il faut que je file ! Merci pour le café, au revoir ! Et la jeune femme partit en courant.  

- Falcon, on doit faire quelque chose ! S’exclama Miki en regardant son amie partir ainsi. Tu sais bien qu’elle souffre.  

- Je sais mais on ne peut rien faire, les blessures guérissent avec le temps, répondit-il en rangeant le café laissé par Kaori.  

- Mais elle est comme ça depuis 1 an maintenant, depuis sa mort elle a changé. Peut-être garde-t-elle encore espoir de le revoir ?  

- Peut-être bien.  

- 1 an sans nouvelle, 1 an de souffrance pour elle. Kaori croit toujours peut-être qu’elle va revoir Ryo en vie mais…on le considère déjà comme mort et il l’est non ?  

- Oui mais dans son cœur il vivra éternellement.  

- Je le sais mais tu vois bien qu’elle souffre ! Elle fait tout son possible pour continuer à vivre mais sa souffrance se voit comme le nez au milieu du visage ! Je ne veux plus la voir malheureuse, elle a déjà trop souffert.  

- Que veux-tu faire alors ?  

- Je ne sais pas, je ne saurai rien faire si elle ne me dit rien.  

- Alors laisse le temps faire ce qu’il a à faire. »  

 

Kaori était rentrée chez elle après être passée chez Eriko. Cette dernière, après la mort du nettoyeur, l’avait proposé de devenir mannequin vu sa beauté et sa bonne taille. Son amie aimait tellement qu’elle porte ses créations que la partenaire de City Hunter ne put répondre par le négatif. Depuis, elle défilait presque toutes les semaines pour les différents magazines et pendant ses jours de congé, elle essayait les nouvelles tenues d’Eriko même si la styliste ne l’obligeait pas à venir. Elle travaillait sans cesse pour passer le temps et ne plus penser à lui, celui qui a fait battre son cœur mais chaque lieu a été marqué par ses passages. Chaque endroit où elle allait, elle le voyait.  

 

Aujourd’hui, elle était venue chez la styliste pour essayer sa toute nouvelle création qui lui allait comme d’habitude comme un gant. Elle déposa son sac et alla se changer. Passant devant la chambre de Ryo, Kaori se rappela toutes les fois où elle était venue le réveiller, toutes les fois où elle avait usé de ses massues mais maintenant qu’il n’était plus là, ses massues ne servaient plus à grand-chose, elle les avait brûlées deux mois après l’annonce officielle de sa mort. Elle regrettait de ne pas avoir suffisamment profiter du temps passer avec lui. Elle aurait dû l’obliger à faire face à ses sentiments et lui dire en face si il l’aimait ou pas plutôt que de s’énerver tout le temps sur lui. Elle s’en voulait horriblement, pourquoi n’avait-t-elle pas pensé à ce moment-là qu’il pouvait disparaître à n’importe quel moment ? Pourquoi ? Son cœur se serrait à chaque fois qu’elle pensait à lui et lui faisait mal. Les larmes ne venaient pas, elles avaient cessées de couler après toutes les nuits qu’elle avait passées à pleurer après sa mort. Depuis, elle ne pleurait plus. C’était comme si elle n’avait plus de larmes pour pouvoir pleurer…  

 

Elle regagna sa chambre après avoir longuement regarder la porte de la chambre de son partenaire. Elle se mit devant le miroir et commença à enlever ses boucles d’oreilles. Elle leva son regard et vit son image. Elle se rendit compte qu’elle avait beaucoup changé. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était plus regarder de son plein grés dans un miroir. Bien sur dans son métier, elle devait le faire quasiment tous les jours mais elle ne faisait attention qu’à l’habit et rarement à la personne qui la portait. Elle vit ses cheveux qu’elle avait laissé pousser et son visage maquillé par-ci, par-là et qui la rendait très féminine. Elle ne savait pas depuis quand elle avait tellement changé. Elle enleva son ensemble et le posa sur son lit. Kaori alla ouvrir sa garde-robe et vit qu’elle n’avait plus beaucoup de pantalons, une grande majorité était des jupes et des robes. Décidément, elle n’était plus la même. Peut-être à cause de son absence. Elle a dû changer, se faire une nouvelle facette inconsciemment pour continuer à vivre dans le monde de la mode, son nouveau monde pour oublier le milieu où elle avait vécu pendant des années en sa compagnie. Elle souffrait de devoir faire semblant d’être quelqu’un qu’elle n’est pas.  

 

Elle voulait changer de vie ou alors mettre un terme à sa vie, elle n’avait plus vraiment de raison de s’attacher. Mais elle savait que Ryo ne voudrait jamais qu’elle abandonne sa vie, il aurait voulu qu’elle vive une vie normale et qu’elle forme une famille avec un autre homme. Et elle savait que sa vie, elle le devait à Ryo. Elle ne pouvait pas l’abandonner sinon se serait comme si tous les efforts de Ryo étaient inutiles. Cependant, elle n’en pouvait plus de faire semblant. Elle voulait être elle-même mais si elle redevenait la Kaori d’avant, elle ne pourrait pas survivre car Kaori sans Ryo, c’était impossible. Elle s’était forgée elle-même un personnage qu’elle jouait depuis la mort de Ryo.  

 

Elle repensa à la manière dont on lui avait annoncé la nouvelle par téléphone. Puis tous ces indices, ses espoirs de le revoir, elle s’en souvenait comme si c’était hier. Son cri de désespoir après 2 mois d’attente, après elle se souvint d’avoir enquêté sur les malfaiteurs qui lui avaient annoncé sa mort mais elle ne trouva rien. Malgré cela, Falcon et Mick ont continué leur enquête dans l’espoir de pouvoir mettre la main sur ces bandits mais jusqu’à maintenant, rien. Elle n’avait jamais vraiment perdu espoir même si elle savait que la possibilité de sa mort était plus que probable et qu’elle essayait de le considérer comme tel mais une partie d’elle l’empêchait de penser cela. Elle ne voulait pas l’oublier complètement, certes mais voulait trouver quelque chose d’autre qui la passionnerait et la ferait retrouvé un quelconque sourire. Elle ne souriait presque plus à part dans ses défilés mais ce n’était que des sourires superficiels qui cachaient sa tristesse. Miki lui avait conseillé de faire de nouvelles rencontres et peut-être entamer une nouvelle relation mais à l’approche d’un homme, plutôt que de voir le visage de ce dernier, elle voyait celui de Ryo. Et même si l’homme en question était beau, intelligent, personne ne pourra être à la hauteur de Ryo dans son cœur. Elle en était certaine. Il ne lui restait plus qu’une seule solution : faire semblant d’aller bien et d’essayer de continuer à vivre dans l’espoir de revoir Ryo même si cette espoir n’était qu’un prétexte pour avoir assez de courage pour continuer à vivre.  

 

Après toutes ces réflexions, Kaori alla prendre un bon bain, mangea vite fait quelque chose. Depuis longtemps, elle ne prenait même plus la peine de cuisiner des plats ou quoi que ce soit, elle ne mangeait que des plats surgelés. Elle n’avait vraiment plus le temps pour ces petites choses, c’est ce qu’elle disait mais en vérité, c’était que le fait de cuisiner lui rappela beaucoup trop de souvenir et la faisait trop souffrir. Elle lut un livre pendant environ une heure et alla se coucher, demain était encore une autre longue journée.  

 

Kaori arriva de bonne heure au magasin d’Eriko. Cette dernière accoura l’accueillir, le sourire aux lèvres.  

 

« - Coucou Kaori ! Comment tu vas aujourd’hui ?  

- Très bien ! Je me sens en pleine forme. Tu as l’air très joyeuse aujourd’hui, répondit-t-elle.  

- Bah c’est que j’ai une nouvelle assez bizarre pour toi peut-être mais bonne pour moi, expliqua-t-elle en regardant Kaori et l’invitant à aller s’asseoir.  

- D’accord, je t’écoute ! Lança Kaori en lui faisant un clin d’œil. Elle l’écouta attentivement en prenant le café qu’une vendeuse du magasin venait de lui déposer.  

- Et bien, en fait, hier en me baladant en ville, j’ai vu une jeune femme qui te ressemblait comme deux gouttes d’eau alors j’ai cru que c’était toi ! Je l’ai saluée et en fait, je m’étais trompée. Je lui ai expliqué que je l’avais prise pour une amie et on est allée prendre un café ensemble. Elle m’avait expliqué qu’elle s’appelait Akina Hamayo et qu’elle cherchait un travail. Alors, comme j’ai vu qu’elle avait une très bonne taille et était belle comme elle te ressemblait, je lui ai proposé de devenir mannequin dans mon magasin. Vous deux ensemble, ce sera super et on aura plein de publicités ! Tu en penses quoi ? Cela ne te gêne pas d’avoir une autre exactement comme toi ? Parce que sinon, je peux ne pas la prendre.  

- Moi, pour ma part, cela me pose aucun problème mais comme tu l’as décris, elle doit me ressembler beaucoup mais je pense que c’est impossible, non ?  

- Merci !! Tu verras par toi-même, elle devrait arriver d’ici…Ah la voilà ! Montra Eriko. »  

Kaori suivit son regard et son corps se figea. On aurait dit sa jumelle. Elle avait la même coupe de cheveux, le même visage, la même taille. Cela la terrifiait ! Comment une telle chose était possible ? Elle savait bien que quelque part dans le monde, on avait tous quelqu’un qui nous ressemblait mais à ce point, c’est flagrant. Cette jeune femme s’avança vers elle et la regarda aussi avec un regard étonné mais Kaori ressentit quelque chose d’autre. Elle ne savait pas quoi mais…  

 

« - Bonjour, je suis Akina Hamayo. Vous devez être Kaori Makimura ? Salua-t-elle en lui tendant la main.  

- Euh…Oui. C’est bien moi, enchanté. Répondit Kaori en lui serrant la main mais à son contact, son cœur de Kaori se serra. »  

 

Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait un mauvais pressentiment à propos de cette femme. Elle savait que son instinct ne se trompait pas et décida encore une fois de le suivre. Elle leva son regard et croisa ses yeux, elle exprimait une certaine gentillesse mais une froideur était cachée derrière. Elle le savait, elle qui devait jouait la comédie tout les jours savait cela…  

 

 


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