Chapter 2 :: Déclaration de guerre

Published: 15-06-07 - Last update: 15-06-07

Comments: Bonjour tout le monde. Excuser moi du retard, jnon je n'avais pas abandonner ma première fic, mais le contexte aidant, je n'ai pas vraiment pu my consacrer. Je maje, avec la ferme intention de le faire plus régulièrement. Merci pour les reviews, il faut avouer que ça fait plaisir

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Chapitre 2  

La rue était devenue déserte. Entre Ryo qui jouait le pervers plus qu’en forme et Kaori qui lançait ses massues partout sauf sur son partenaire, il fallait croire que toute la population Tokyoïte avait décidé de fuir le quartier de Shinjuku.  

Seule une jeune femme essoufflée et rouge de colère marchait d’un pas pesant sur le trottoir.  

- Ryo, tu vas me le payer. Je te savais vil, mais là, tu dépasse tout ce que je pouvais imaginer. Attends un peu que je t’attrape.  

Pendant ce temps, Ryo cachait dans une rue adjacente.  

- Bon ben je crois que c’est fichu pour mon mokkori. Avec le poigné foulé, Kaori est pire qu’avant.  

Il risqua un œil dans la rue principale, quand il sentit qu’on lui tapotait l’épaule  

- Coucou !!!  

- Whaaa !!!Mick !!! Mais ça va pas !! Me fais pas des surprises pareilles quand Kaori est en pleine chasse !  

- Moi aussi ça me fait plaisir de te voir. Tu lui as fait quoi à Kaori pour qu’elle détruise la rue.  

- Rien de particulier. En fait elle s’est foulé le poigné, et ne peut plus utiliser sa main droite. Elle est pas douée de la main gauche, et plus elle me rate, plus ça la met en rogne.  

L’américain glissa à son tour un œil dans la rue principale, et émit un sifflement  

- Eh bé, je suis pas sur, mais je crois que t’es pas loin du point de non retour... Attends, ya bien une trentaine de massues échouées dans cette rue. Et tu dis qu’aucune ne t’a atteint  

- Aucune, elle est aussi inoffensive qu’un bébé…pour ceux qu’elle vise du moins  

Soudain l’américain bondit de sa cachette  

-Kaori !!! Mon petit oiseau blessé ! Vient là que le docteur Mick t’ausculte  

C’est trop surpris par la réaction imprévisible de Mick que Ryo le vit bondir sur sa partenaire.  

- Mick, mais t’es malade !! Lâche-moi enfin !!! hurlait kaori  

Elle avait beau essayer de détacher Mick de ses jambes, celui-ci restait collé comme une sangsue.  

Soudain, une voie chargée de colère retentit :  

- Mick vire de là !! hurla Ryo  

Mick fut attrapé violement happé par le col, et lancé sur le sol  

- Non mais tu me fais quoi là ! couinait Mick, quand c’est pas les massues c’est le chien de garde maintenant ?!!T’es jaloux ma parole !!  

Ryo était plus qu’embarrassé par sa propre réaction  

-Euh… Tenta-t-il, t’aurais pu lui blesser l’autre poigné, et euh… elle n’aurait même pas pu me faire des plats infects après  

Une aura de colère se dégagea de son dos.  

Kaori était plus qu’énervée. Elle avait cru que Ryo avait agi par inquiétude, ou même par jalousie, et voilà que celui-ci lui sortait une nouvelle insulte.  

Elle se leva, et prit le chemin de l’appartement sans un mot, ni un lancé de massue pour les deux compères ;  

Interloqués, Ryo et Mick la virent s’éloigner d’eux.  

Mick attrapa Ryo et le secoua comme un prunier :  

-Ah c’est malin espèce d’abruti, fais quelque chose, va t’xcuser, elle a l’air super mal !  

- J’y vais, j’y vais, retorqua Ryo, pas trop fier de son énième anerie.  

Il courut après Kaori, et se rapprocha doucement d’elle, puis il entendit une sort de grognement  

- Grrmllml, tous des pervers, grmlmlm, je vais les éradiquer grmllml, tous les deux !!!!  

Ryo en tomba à la renverse. Et lui qui croyait qu’elle serait abattue, voir en larme…  

Apparemment, elle était plus furax que désespérée.  

Le temps qu’il se relève, sa partenaire s’était déjà éloignée d’un pas rapide.  

Il rentra donc à sa suite à l’appartement.  

Lorsqu’il pénétra dans l’appartement, il n’entendit pas les bruits habituels de sa partenaire. Elle n’était ni dans le salon en train de l’astiquer comme un sou neuf, ni dans la cuisine en train de cuisiner de quoi nourrir un régiment.  

De toute évidence, elle s’était enfermée dans sa chambre.  

En s’approchant de la porte de celle-ci, Ryo entendit comme un rire qui le fit frissonner.  

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