Chapter 4 :: L'impatience de se redécouvrir.

Published: 30-03-07 - Last update: 30-03-07

Comments: Bonjour à tous et à toutes ! Je sais je sais j'ai du retard niveau maje. Mais plusieurs évènements on fait que... T_T... Bref... je vous remercie pour les reviews qui ont en quelque sortes fait que vous avez une nouvelle maje. Big bisous à tous ! Encore merci et bonne journée^^

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Kaori était assise à la table de la salle à manger. Avec elle tout son nécéssaire pour écrire à diverses personnes.  

Papier, enveloppes, timbres, et carnet d'adresse étaient là devant ses yeux.  

Elle souffla d'exaspération un bon coup puis se mit a écrire une lettre, puis deux, puis trois, puis quatre, pour finir par une cinquième et dernière lettre.  

Cette dernière lettre était sans doute la plus difficile à écrire. Sa mémoire était toujours un trou béant dont elle tentait de combler les vides. Mais rien n'y faisait.  

Son médecin lui avait affirmé qu'a faire trop d'effort son esprit allait se bloquer définitivement, mais elle s'en fichait.  

Depuis qu'elle était venue s'installer définitivement chez Mick à sa sortie de l'Hôpital, elle sentait que quelque chose clochait.  

Elle avait l'impression que Mick kui cachait des choses.  

Et elle ne comprenait décidément pas le pourquoi de la lettre qu'elle avait reçu quelque jours plus tôt.  

La lettre de Ryô la troublait. Pourtant rien de particulier n'y était dit. Mais peut-être était-ce là le souci.  

Tout et rien, voilà le contenu mais elle avait surtout l'impression qu'elle cachait quelque chose qui était pourtant devant ses yeux.  

Elle avait beau la relire sans cesse depuis deux jours, rien n'y faisait, elle savait que c'était là sous ses yeux, mais pourtant elle ne voyait rien.  

Kaori se leva et commença a faire les cent pas un peu partout dans l'appartement.  

Elle était seule, Mick était sorti faire des courses, il lui avait également parlé d'une surprise, enfin s'il le pouvait.  

Elle regardait donc le soleil se coucher sur New York via la baie vitrée, ses bras croisés sur sa poitrine était le symbole actuel de sa colère.  

Pourquoi tout elle ? Pourquoi maintenant ? Et qu'était-elle venue faire ici sans même prévenir son collègue Ryô ?  

C'est submergé par la frustration puis la rage qu'elle écrivit cette dernière lettre.  

New York le (10 jours après envoi 1ere lettre.)  

Ryô.  

Tout d'abord je te remercie d'avoir répondu à ma lettre, scétait très important pour moi.  

Alors j'ai comme tu me l'avais indiqué pris contact par courrier avec Saeko NOGAMI, Miki, Eriko et Kazue.  

J'espère sincèrement qu'elles pourront m'aider.  

Cependant, tu es resté bien vague dans ta lettre, et tu n'as pas envoyé les photos que je t'avais demandé.  

Mick me dit qu'il s'agit surement d'un oubli de ta part vu que tu es très tête en l'air.  

Peu à peu je trouve mes marques et mes repères en travaillant auprès de lui, il est vraiment d'une très grande aide pour moi, et m'encourage tous les jours à évoluer dans cette ville que je ne connais pas.  

Grâce à lui, j'apprends également à parler Anglais, et je m'occupe l'esprit en travaillant dans son agence de détective privé.  

Mais comme il n'a pas d'associé ou d'employé, je ne vois que lui tout au long des journées, journées peu fructueuses qui plus est.  

Alors pour le moment, je passe une bonne partie de mes journées à flaner dans les rues un peu plus loin chaque jour.  

Il faut dire aussi que Mick, bien que faisant des efforts, n'est absolument pas du matin. Alors en attendant qu'il se lève, je fais un peu de ménage, ça me semble si familier.  

Ses voisins sont des gens charmants et il m'arrive à l'occasion de servir de baby sitter pour leur petit Andrew.  

Je réussis donc à m'occuper un temps soit peu en dehors des consultations chez divers spécialistes.  

Ryô, je dois avouer que ta réponse à ma lettre m'a parue obscure. Je ne comprends pas tout, et je veux en savoir bien plus.  

Par exemple, tu dis que tu t'es occupé de moi après la mort de mon frère, mais quand et comment est-il mort ?  

Comment vous êtes-vous connus ? Et pour quelle raison aurait-il eut besoin de veiller à ma sécurité ?  

Et que veux-tu dire par 'notre relation se limite donc bien au travail. Enfin je pense'.  

Voilà des questions auxquelles j'aimerais avoir déjà quelques réponses.  

Sinon j'espère qu'au Japon tout va bien, sur tous les plans.  

Je t'embrasse  

Kaori Makimura.  

PS. : J'espère que lorsque tu le pourras, tu me contacteras par téléphone.  

Et une dernière chose tous les coups de massues que tu as reçues... Je ne comprends pas ce que tu veux dire."  

Ca y est elle avait fini.  

Elle plia la lettre la mit dans l'enveloppe qu'elle avait prélablement préparé, puis elle sentit un vague à l'âme l'envahir.  

Elle resta là, assise à cette table, les mains croisées sur ses jambes, et le regard posé sur cette lettre dans laquelle elle avait laissé s'écouler une partie de sa colère.  

Mick entra chez lui aussi discrètement que possible, il voulait lui faire la surprise.  

Il chercha son invitée, mais il était sûr de savoir où il la trouverait, et ce fut le cas.  

Elle était encore une fois assise à la place qu'elle occupait fréquemment depuis qu'elle avait reçu le courrier de Ryô.  

Cette tête de mule, avait d'ailleurs refusé qu'il la lise. Et lui avait refusé ou plutôt prétexter ne pas pouvoir répondre à ses questions.  

Les relations entre eux était un peu ombrageuses. Mais il avait eu une idée, qui peut-être la remettrai dans de meilleures dispositions.  

Elle ne le sentit pas venir dans son dos. Ce n'est que lorsqu'elle vit un bouquet de fleurs se poser devant elle qu'elle comprit qu'il était revenu.  

"Oh merci Mick, il ne fallait pas voyons !"  

Mais ces paroles sonnaient creuses, et il le remarqua.  

"Tu ne les reconnais pas ?"  

Devant son regard inquisiteur, il poussa un soupir de fatigue.  

"Kaori, ce sont des Immortelles !"  

"..."  

"Ce sont tes fleurs préférées Kaori ! Tu ne les reconnais pas ?! Ca ne te rappelle rien ?!"  

"Non... Ca ne me dit rien du tout..." Répondit-elle la larme à l'oeil.  

Il pouvait voir son angoisse devenir un peu plus grande chaque jour. Mais par Miracle il tenait la solution. Il espérait que ça l'aiderait.  

"Kaori, non ne pleure pas voyons... Tu n'y peux rien, sauf être patiente..."  

Il la voyait à présent hésiter entre pleurer, et hurler. Mais finalement ce sont ses larmes qui remportèrent le combat.  

Elle planta son regard dans les yeux azur de son protecteur, et en voyant toute la gentillesse, mais aussi toute la tendresse qu'il avait pour elle, elle reprit le dessus.  

"Ecoute Kaori, pleurer ne t'aidera pas. Tu dois retrouver tes marques, tes habitudes ; enfin retrouver ce qu'elles étaient. Mais en attendant, je te propose de m'aider pour un travail."  

"Exact un travail ! Et j'aurais besoin d'une femme pour m'aider ! Ca te tente ?"  

"Heu... Pourquoi pas... Mais d'abord explique-moi en quoi consiste le travail."  

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