Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: didinebis

Beta-reader(s): Grifter

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 19 chapters

Published: 07-04-07

Last update: 06-08-19

 

Comments: 176 reviews

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RomanceGeneral

 

Summary: Deux mois se sont écoulés depuis le mariage de Miki et Umibozu. Hélas, rien n'a vraiment changé entre nos deux nettoyeurs favoris. Pire, Kaori a de plus en plus de mal à encaisser les remarques de Ryo à son encontre. L'intervention d'une nouvelle cliente va pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements et...

 

Disclaimer: Les personnages de "Larmes du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Larmes du coeur

 

Chapter 9 :: Nuit tumultueuse

Published: 14-11-07 - Last update: 05-07-19

Comments: Coucou :-) Pour une fois, je vais prendre le temps de remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de lire cette fic : Mel, Grifter, Saoria, Amelds, Tennad, Sheena, Cristina, Phineas, Shamane, Nanou, Saintoise, Fauve, Angeline, Moon, Oceane28, Zaza, Sand. J'espère n'avoir oublié personne sinon, j'aurais droit à un bon coup de massue :-) J'adore toujours autant vos reviews qui me motivent comme jamais :-) Merci pour tout et encore merci à ma Grif pour sa correction :) Moi aussi cette Touko m'exaspère... J'espère que ce chapitre va vous plaire: j'ai essayé d'y mettre un peu d'action. Bonne lecture

 


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Le calme semblait enfin régner sur cet appartement perdu au milieu du quartier de Shinjuku alors qu’au-dehors, la noirceur de la nuit paraissait plus sombre que jamais.  

 

Comme le sommeil venait tout juste de s’emparer de Kaori, le téléphone raisonna soudain dans tout l’appartement, réveillant en sursaut ses occupants.  

De part sa manière de vibrer, la sonnerie donnait l’effet d’une profonde provocation.  

 

Très vite, Ryô décrocha le combiné, espérant qu’il avait été suffisamment rapide afin d’éviter de réveiller toute la maisonnée. Mais il ne se faisait guère d’illusion, le sommeil de sa douce étant trop sensible pour avoir pu résister au bruit strident du téléphone.  

Jetant un œil furtif sur l’heure de l’horloge, il vit qu’il était à peine deux heures du matin.  

Une sombre colère s’empara de lui, dirigée contre cet énergumène qui osait appeler à une heure aussi avancée.  

 

- Qu’est-ce que vous me voulez ? Demanda sèchement le nettoyeur à son interlocuteur, sachant pertinemment qui était à l’autre bout du fil.  

 

Comme il s’y attendait, il eut pour unique réponse un lourd silence empreint d’une respiration désagréable.  

 

- Je n’ai pas de temps à perdre avec un pauvre type de ton genre, reprit froidement Ryô. Alors accouche ou fiche moi la paix si tu ne veux pas goûter à la froideur de mon arme.  

- Hi, hi, tu crois me faire peur, Saeba ? Souffla une voix railleuse et assurément calme à l’autre bout du fil.  

 

De toute évidence, ce type se moquait ouvertement de lui ce qui eut pour effet de le faire enrager d’autant plus.  

 

- Epargne-moi tes rires de débile et viens-en au fait ! Ma patience a des limites face à un rat de ton espèce, rétorqua le nettoyeur sur un ton ferme.  

 

Mais alors qu’il s’apprêtait à vociférer quelques insultes à l’encontre de son interlocuteur pour le faire réagir, un bruit de pas lui parvint aux oreilles et il reconnut immédiatement celui de sa partenaire.  

 

- Mais qui peut bien appeler à une heure pareille ?! L’entendit-il marmonner alors qu’elle se rapprochait de sa chambre.  

 

Ryô bouillait au plus profond de son être. Ce sale type allait payer le prix fort pour avoir osé réveiller sa belle en proie à un sommeil fragile ! (NDBéta : Vas-y !)  

On ne dérangeait pas City Hunter à deux heures du matin impunément !  

 

- Hi hi… On a du mal à faire dodo on dirait, gloussa l’individu à travers le combiné.  

 

- A priori, j’ai affaire au roi des demeurés, alors je vais être exceptionnellement conciliant avec toi et te le répéter pour la dernière fois : Que me veux-tu ?! Répliqua pour la dernière fois le nettoyeur.  

 

Sentant l’arrivée imminente de sa belle, il ne put s’empêcher de lever le regard vers elle et de sourire à la vue de son joli minois alors qu’elle apparaissait à l’entrebâillement de la porte. Elle était décidément toujours aussi belle, malgré son visage marqué par la fatigue. Un ange perdu dans un milieu qui n’aurait jamais dû être le sien.  

 

La voix espiègle du malfrat le ramena très vite à la réalité.  

 

- Oh mais… Ce n’est pas toi qui m’intéresses…  

- Comme je suis déçu, moi qui croyais que j’avais un admirateur, lança Ryô prenant un air dépité tout en intimant à Kaori de ne pas faire de bruit.  

 

Cette dernière se rapprocha de son partenaire dans le silence le plus total et prit place à ses côtés, attendant la suite des événements. Comme elle aimait se sentir proche de lui, même si ce rapprochement était des plus éphémère et sans aucune signification !  

 

- Hi hi… Profite de faire le guignol Saeba, mais ça ne durera pas éternellement. Même ta cliente serait du même avis que moi. Surveille tes arrières, lâcha le truand avant de raccrocher subitement.  

 

Cette dernière phrase laissa à Ryô un goût amer. Il avait comme un mauvais pressentiment.  

 

- Encore le sale type de cet après-midi ? Questionna Kaori.  

- Oui, ou un de ses compères, lâcha Ryô, songeur.  

- Et que t’a-t-il raconté ? Reprit la jeune femme.  

- Rien d’intéressant, se borna à répondre son partenaire. Je vais voir comment se porte Touko.  

 

Alors qu’il prenait la direction du couloir, il se retourna soudain et, plongeant son beau regard dans celui de sa belle, il déclara :  

- Bon sang Kaori ! Je ne sais pas ce que tu as en ce moment, mais tu as une mine à faire pâlir un mort. Quelque chose à l’air de te préoccuper. C’est cette affaire ? questionna le nettoyeur, son regard toujours planté dans les yeux perdus de Kaori.  

- Je… je vais bien. Je suis juste un peu fatiguée, ça va passer, répondit la jeune femme, baissant la tête, gênée par le regard insistant de Ryo.  

Ce regain de gentillesse de la part de cet homme qu’elle aimait par-dessus tout lui réchauffa quelque peu le cœur. Elle n’avait pas l’habitude qu’il s’inquiète pour elle.  

- Tu ferais mieux d’aller te recoucher, je vais voir ce que fait Touko. Elle est dans le salon, surement en train de s’angoisser de cet appel, souffla le nettoyeur.  

- Bonne nuit, Ryo.  

- Bonne nuit, Kaori, lança dans un souffle le nettoyeur, s’éloignant déjà d’elle pour prendre la direction du salon.  

Alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre sa chambre, elle entendit Ryo parler à leur cliente qui semblait angoissée, à en juger par les propos qu’il tenait pour la calmer. Ne devrait-elle pas apporter son soutien à cette jeune femme au lieu d’aller se coucher ? Elle se sentirait un peu égoïste d’aller se reposer alors que Ryo semblait batailler pour calmer Touko. Et puis, elle n’allait pas se mentir mais la vraie raison qui lui intimait de descendre les rejoindre était qu’elle ne voulait pas laisser Ryo avec cette femme, seuls. Cette simple idée la mettait mal à l’aise. Si elle n’était pas là pour le surveiller, elle n’osait imaginer ce qui pourrait se passer, se rappelant que leur cliente avait un faible pour son partenaire. Et puis, elle n’avait plus très sommeil. Cela faisait pas mal de raisons d’aller les rejoindre, finalement. Elle hâta donc le pas et se retrouva rapidement en bas des escaliers, le cœur un peu serré sans trop savoir pourquoi.  

 

Jetant un coup d’œil rapide au salon qui était plongé dans l’obscurité, elle vit Ryô planté devant leur cliente, en train de la rassurer simplement. Mais cette douloureuse image lui transperça le cœur. Elle s’en voulait de réagir de cette façon, d’être jalouse à ce point de ces petits moments de tendresses que Ryô réservait toujours aux clientes mais jamais pour elle. Alors qu’elle allait s’enfuir dans sa chambre, elle entendit son partenaire hurler :  

 

- A terre !  

 

Surprise par ce soudain revirement, elle resta pétrifiée sur place, la bouche ouverte. Elle vit Ryô se jeter sur Touko et l’entraîner avec lui pour se mettre à l’abri tandis qu’au même moment un bruit sourd et continu se fit entendre suivi de près par une pluie de balles qui traversa le salon, transperçant au passage chaque recoin de la pièce.  

 

Apercevant au dernier moment Kaori, plantée dans un coin sombre de la pièce mais en proie à cette attaque, Ryô se précipita vers elle le cœur serré, tout en visant au passage l’hélicoptère téléguidé qui continuait à faire feu.  

Ravagé par l’angoisse d’intervenir trop tard, il tira sur le jouet nuisible et attrapa du bout des doigts le poignet de Kaori qu’il enserra vivement, la forçant à se coucher sur le sol en appliquant une tension brutale sur son bras. La réaction de sa partenaire fut immédiate : Elle tomba lourdement sur le sol froid du salon.  

Touché de plein fouet par le projectile de Ryo, l’hélicoptère téléguidé se mit à montrer des signes de fatigue et finit par exploser. Soulagé de voir Kaori enfin en sécurité, son partenaire l’attira contre lui. Il serra le corps tremblant de la jeune femme contre son torse puissant quelques instants puis relâcha son étreinte afin de s’assurer qu’elle n’avait pas été touchée.  

 

Plongeant son regard dans celui de sa belle il la dévisagea, la sondant au plus profond de son âme.  

 

- Est-ce que ça va ? Lui demanda-t-il inquiet.  

 

Sa voix était encore emprunte de panique au vu de ce qui aurait pu lui arriver.  

 

- Je… Oui, je crois, dit-t-elle dans un souffle complètement désorientée.  

 

Tout s’était déroulé si rapidement qu’elle se sentait complètement dépassée par les événements.  

 

- Mais ce n’est pas vrai ! Tu veux mourir ou quoi ? Tu attendais quoi la bouche ouverte ? La gronda-t-il.  

 

Se mordant à nouveau les lèvres pour s’empêcher de pleurer, Kaori baissa la tête, ne pouvant soutenir plus longtemps le regard dur de son partenaire. Elle se sentait misérable et ne voulait pas le lui montrer.  

Il vit qu’elle était à bout de force et pesta à nouveau contre lui-même pour ses réactions toujours déplacées envers elle. Aussi, autant pour soulager cette furieuse envie qu’il avait de la prendre dans ses bras il l’emprisonna tout contre lui, heureux de sentir le corps chaud et surtout vivant de sa belle contre le sien. Si jamais elle avait du mourir, touchée par une de ces balles à cause de son manque de professionnalisme.Non ! Il ne devait pas y songer ! Elle vivait et était indemne, c’était tout ce qui comptait !  

 

- Excuse-moi, lui susurra-t-il à l’oreille.  

 

Interdite face à cette soudaine tendresse dont faisait preuve si rarement son partenaire à son égard, elle ne put retenir une larme qui dévala à toute vitesse son visage pour s’écraser sur le sol.  

 

Se rappelant soudain qu’ils n’étaient pas seuls, le nettoyeur desserra son étreinte, réalisant ce qu’il venait de faire. Étonné d’avoir cédé si facilement à ce doux rapprochement avec sa belle, il se reprit bien vite, ne souhaitant pas se donner plus en spectacle.  

Kaori qui goûtait ce contact si rare à son gout, se retrouva subitement abandonnée sur le sol froid, Ryô désertant son corps chaud à une vitesse record.  

 

Elle leva les yeux vers lui et constata avec tristesse qu’il venait de retourner toute son attention vers leur cliente. Au moins, il ne perdait pas de temps celui-là ! Il semblait aux petits soins avec elle ce qui la fit enrager en son fort intérieur.  

Pourtant Kaori comprit que Touko puisse être sous le choc suite à ce qui venait de se produire. Après tout, ce type de situation n’en faisait pas partie de son quotidien. Se culpabilisant pour sa réaction de tantôt qu’elle jugeait maintenant déplacée envers la cliente, elle se releva et se rapprocha du couple.  

 

- Vous allez bien ? Demanda-t-elle à Touko.  

- Euh… Oui… J’ai eu si peur vous savez, sanglota cette dernière.  

- Ce n’est rien, tout est fini, la rassura Ryô.  

 

La jeune cliente se jeta dans les bras de l’étalon afin de donner libre court à son chagrin.  

 

- Mon dieu ! J’ai cru que j’allais mourir, gémit-elle tout en nichant son visage au creux du cou du nettoyeur et resserrant au passage son étreinte.  

 

« Profite de ce douloureux spectacle, ma belle » Pensa Touko.  

 

- Vous ne pouviez pas mourir puisque je vous protège, lui murmura-t-il pour la calmer.  

 

Ils restèrent de longues minutes ainsi, dans les bras l’un de l’autre au grand désespoir de Kaori. Cette cliente était décidément vraiment trop proche de son partenaire ! (NDBéta : Elle va le lâcher oui ?! :()  

Sentant qu’elle commençait à perdre son sang-froid, Kaori lança :  

 

- Quelqu’un veut un café ?  

 

Personne ne prit la peine de répondre, Ryô étant bien trop occupé à dorloter la jeune secrétaire, trop content de sentir la poitrine plus que généreuse de cette femme contre lui.  

 

Dépitée, le cœur de Kaori se resserra de nouveau. Elle qui croyait compter un tant soit peu pour Ryô, elle n’avait pas eu droit à autant d’affection que cette fille alors qu’elle-même souffrait intérieurement comme jamais.  

Il l’avait prise dans ses bras tout à l’heure, dans un moment d’égarement, sans doute. Oui, c’était sûrement ça…  

 

Ne pouvant plus tenir de les voir ainsi lovés l’un contre l’autre, elle commençait à se retirer, lasse de tout ça, lorsqu’elle entendit Touko déclarer suffisamment fort pour qu’elle l’entende :  

 

- Est-ce que je pourrais dormir dans votre chambre cette nuit Monsieur Saeba ? Je crois que je n’aurai pas la force de dormir toute seule après ce qui vient de se passer. (NDBéta : Elle ne perd pas de temps cette greluche grr)  

 

« Prends ça, Kaori ! » Jubila intérieurement la cliente en assénant le coup de grâce à son adversaire.  

 

Cette phrase glaça le sang de Kaori qui resta paralysée par la surprise l’espace d’un instant. Elle avait l’impression qu’on venait de lui asséner un coup fatal au cœur.  

Alors qu’elle allait se retourner, une vive douleur sur le côté gauche de sa hanche la lança soudain, lui arrachant, malgré elle, une grimace de douleur. Jetant un coup d’œil à son partenaire afin de voir sa réaction, elle ne fut pas surprise de le voir afficher son éternel air idiot de pervers.  

 

A contre-cœur et affligée devant ce comportement qu’elle ne pouvait plus supporter, elle se retira dans la salle de bains, le cœur très lourd.  

Elle alluma la lumière à la hâte, s’acclimatant douloureusement à cette soudaine luminosité, laissant le temps à ses yeux de s’adapter à cet éclairage vif.  

Elle découvrit soudain sa silhouette dans le miroir et vit avec effroi son haut de pyjama présenter des auréoles plus foncées par endroit. Elle l’ôta précipitamment et s’aperçut avec horreur qu’elle saignait.  

Une balle l’avait frôlé de très près, juste au-dessus de sa hanche gauche, faisant au passage un sillon suffisamment profond pour former une plaie plus que douloureuse et sanglante.  

 

Heureusement pour elle Ryô n’avait rien vu, le salon étant resté plongé dans l’obscurité la plus totale. Elle avait aussi eu beaucoup de chance de porter un vêtement très sombre.  

Décidée à ne pas lui montrer cette faiblesse et ne souhaitant pas, par-dessus tout, se faire traiter de partenaire indigne, elle s’empressa de désinfecter la plaie de son mieux en serrant les dents tout en priant que Ryô ne se soit rendu compte de rien.  

 

A suivre… 

 


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