Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Diddine

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 2 chapters

Published: 07-05-07

Last update: 12-05-07

 

Comments: 16 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Kaori entend des bruits suspects la nuit...

 

Disclaimer: Les personnages de "Nuit agitée" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG: Parental Guidance Suggested. S ...

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   Fanfiction :: Nuit agitée

 

Chapter 2 :: Au café Cat's Eye

Published: 12-05-07 - Last update: 12-05-07

Comments: Salut tout le monde ! Voila la-suite-pas-prévue-au-départ de "Nuit agitée". Le lendemain... point de vue d'une cliente. Certaines des phrases en italique sont les pensées de... vous verrez qui. Bisous et enjoy !

 


Chapter: 1 2


 

Indifférente à l'ambiance estivale engendrée par le temps radieux, Minako Tasaki se frayait nerveusement un chemin dans la foule qui se pressait sur les trottoirs du quartier de Shinjuku. Elle tournait la tête dans tous les sens pour déchiffrer les enseignes et repéra celle qu'elle cherchait avec soulagement. Elle pressa le pas et constata que contrairement aux autres boutiques de la rue, l'établissement où elle avait rendez-vous était presque désert. Elle s'en étonna : le temps magnifique poussait les gens à la consommation. Elle vérifia l'adresse : oui, elle y était. Enfin ! Elle allait pouvoir demander de l'aide.  

 

Minako laissa sortir celui qui paraissait être le dernier client et, avec un soupir de soulagement, entra dans le café Cat's Eye. Elle stoppa, pétrifiée de frayeur : à la place du cafetier se trouvait... un géant au crâne rasé, qui portait des lunettes noires et essuyait une pile d'assiette mouillées. Il portait un tablier portant le nom du café. Cela la rassura : il était un employé, elle était un cliente. Donc, elle était en position de force. Elle se racla la gorge...  

 

- Bonjour, Madame. Bienvenue au café Cat's Eye. Que pouvons-nous vous servir ?  

 

La voix grondante la fit sursauter. Elle braqua sur le colosse des yeux affolés. Il souriait de toutes ses dents. Minako crut qu'elle allait se liquéfier de peur. Finalement, elle n'était plus si sûre d'être plus en sécurité à l'intérieur. Il la regardait fixement et l'assiette entre ses doigts couinait tellement elle était sèche.  

 

- Je voudrais un cocktail XYZ, s'il vous plait.  

 

L'homme hocha la tête et grogna :  

 

- Vous pouvez vous asseoir là, si vous voulez. Le cocktail ne devrait pas tarder à arriver.  

 

Minako obéit.  

 

« La pauvre », songea Umibozu, « si elle savait ».  

 

Quelques instants plus tard, Minako tapait discrètement du pied. Elle attendait toujours la personne qui devait l'aider, mais personne ne venait, et l'homme derrière le comptoir frottait toujours, mais une assiette différente. Il n'avait pas fait mine de lui servir à boire. Comme elle se préparait à lui demander des explications, la clochette de l'entrée tinta et la porte s'ouvrit. Une charmante jeune femme entra, portant un paquet de courses, qu'elle posa sans façon sur le comptoir. Elle déclara :  

 

- C'est moi Nounours, je suis de retour.  

 

Elle se haussa sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur celles du géant chauve, dont le crâne rougit et fuma brusquement. La jeune femme se tourna vers Minako et la salua :  

 

- Bonjour Madame. Vous n'avez pas commandé ?  

 

- Elle a demandé le cocktail XYZ, gromela le colosse, comme si ça expliquait tout.  

 

Ce qui surprit le plus Minako, ce fut que la tenancière hocha la tête et se désintéressa d'elle pour aller poser ses courses. Son mari ? ami ? compagnon ? frottait toujours ses assiettes.  

 

Longtemps après les faits, Minako devait toujours avoir du mal à croire à ce qu'elle vit ensuite. Une espèce de missile humain franchit la porte en criant :  

 

- Mikiiiiii mon amour viens faire un gros bisou à ton Mick adorééééé !  

 

Tranquillement, comme mû par une longue habitude, « Nounours » posa son assiette avec un soupir et dressa un plateau sur la trajectoire de l'homme canon. Celui-ci vint s'y encastrer et s'effondra lamentablement au sol. « Nounours » grogna :  

 

- Mick, arrête d'attaquer ma femme, ou un jour je vais vraiment m'énerver.  

 

Et il reprit son assiette. Alors ils étaient donc mariés. Minako n'en revenait pas. Ils étaient si dissemblables... L'homme qui avait bondi sur la tenancière se releva et s'épousseta. Il était blond. Il déclara avec un léger accent américain :  

 

- Ah... Umichou, tu es vraiment une grosse brute, tu ne mérites pas la douce Miki.  

 

Puis il remarqua Minako, toujours assise sur sa banquette, qui patientait en attendant... quoi, elle ne le savait pas au juste. Il se dirigea vers elle avec un sourire charmeur, lui prit la main et la baisa :  

 

- Bonjour, charmante mademoiselle. Je me présente : Mick Angel, pour vous servir. Je vois que vous n'avez rien commandé. Puis-je vous offrir quelque chose ?  

 

- C'est que... J'ai commandé un cocktail XYZ.  

 

Le sourire du dénommé Mick s'effaça et l'air grave, gardant toujours la main de la jeune femme dans la sienne, il déclara :  

 

- Je crains que la personne à laquelle vous avez fait appel ne soit totalement incompétente, mais je...  

 

Il ne put finir sa phrase, car la même scène improbable se rejoua : Un homme bondit sur la tenancière et s'encastra dans le plateau tenu par son mari. La seule différence, c'était que cette-fois ci, l'homme avait les cheveux noirs. Il se redressa, mais rentra aussitôt la tête dans les épaules comme une femme au cheveux courts, furieuse, entrait à son tour dans le café en hurlant :  

 

- Ryooooo ! J'en ai assez ! Je pensais que maintenant qu'on est officiellement ensemble, tu cesserais tes pitreries !  

 

À la surprise horrifiée de Minako, elle sortit de nulle part une massue en bois gigantesque estampillée « 100 000 t – Pour crétins irrécupérables » et l'abattit sur le crâne de son petit ami. L'homme blond sauta sur la lançeuse de massue, les bras ouverts :  

 

- Kaori, ma chérie ! Laisse donc ton abruti de partenaire pour venir vivre le grand amouuur avec moi !  

 

Celle qui s'appelait Kaori récupéra sa massue et l'assoma avec. Minako nota que le libellé de la massue avait changé : « 100 000 t – Pour crétins irrécupérables – Valable pour Ryo Saeba et Mick Angel ». Un autre instrument du même genre arriva de l'extérieur, avec l'inscription « Cesse de vouloir me tromper – Ta DOUCE Kazue », et assoma le dragueur. Une troisième jeune femme entra, et sourit à la lançeuse de massues :  

 

- Merci, Kaori, de m'avoir offert quelques massues. C'est fou ce que c'est pratique !  

 

Minako crut qu'elle était arrivée dans un asile de fou quand l'homme aux cheveux noirs – Ryo Saeba ? - bondit sur l'arrivante pour lui faire le même cinéma que l'autre à sa copine. Sa petite amie vit rouge et sortit... non pas une massue, mais un bazooka. Minako blanchit.  

 

- Ryooooo ! cria la furie aux cheveux courts.  

 

- Kaori chérie, intervint la tenancière, tu pourrais éviter de détruire notre café, s'il te plaît ? Les réparations ont pris trois semaines, la dernière fois.  

 

La dernière fois ? Mais où avait-elle atterri ? Minako se leva et se dirigea vers la porte, certaine que d'une manière où d'une autre, elle s'était trompée d'endroit. La petite amie de l'homme brun la remarqua et l'appela :  

 

- Mademoiselle, est-ce vous qui avez commandé un cocktail XYZ ?  

 

Si. C'était bien eux. Elle n'était pas sûre de se sortir vivante de cette affaire.  

 

- Oui... C'est bien moi.  

 

La jeune femme rangea son bazooka et s'inclina :  

 

- Bonjour. Je suis Kaori Makimura, et voici mon partenaire Ryo Saeba. Si vous êtes en danger, c'est lui qui s'occupera de votre affaire.  

 

En disant cela, mademoiselle Makimura désigna l'espace où se tenait son petit ami, l'instant d'avant.... et ne le trouva pas. Elle se tourna et le découvrit en train de se chamailler avec son jumeau blond. Celui-ci lui disait :  

 

- Je sais bien qu'un jour j'arriverai à convaincre Kaori de venir avec moi... regarde, hier soir, c'était bien la preuve qu'inconsciemment, elle sait bien que tu ne vaux rien, puisqu'elle a quitté votre lit pour...  

 

Monsieur Sarba sortit de sa veste un pistolet qu'il plaça contre la tempe de monsieur Angel. Il gronda :  

 

- Si tu avais un cerveau, l'Amerloque, tu saurais qu'on ne se moque pas du nettoyeur n°1 du Japon et Étalon de Shinjuku !  

 

- L'Étalon de la nullité, oui, surtout ! Parce que si tu avais occupé Kaori cette nuit...  

 

J'en ai vraiment assez. C'est toujours la même chose avec eux. La pauvre cliente, qu'est-ce qu'elle doit penser.  

 

- ... elle ne serait pas venue nous embêter ! acheva triomphalement l'Américain.  

 

Les joues en feu, mademoiselle Makimura sortit encore une massue – pour se donner une contenance ?  

 

- Ça suffit vous deux ! cria-t-elle. Ryo, nous avons du travail !  

 

Cette fois, Minako en était certaine. Elle allait mourir. 

 


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