Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sand

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 17-05-07

Last update: 03-07-07

 

Comments: 111 reviews

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ActionDrame

 

Summary: Une jeune journaliste sillonne le Pays à la recherche de témoignages qui pourraient lui valoir une récompense "littéraire" mais aussi être l'ultime révélation de son passé. Le destin d'un homme semble s'entrecroiser au sien, celui de... Ryo Saeba. Attention fic alternative.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une seule femme dans mon coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hea ...

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   Fanfiction :: Une seule femme dans mon coeur

 

Chapter 6 :: Ma mère...

Published: 29-06-07 - Last update: 29-06-07

Comments: Salut tout le monde. Et voici enfin le dernier chapitre de mon histoire. Je vous remercie pour toutes vos reviews qui me touchent énormément, j'apprécie que vous preniez le temps de m'en écrire. Cela me fait sourire lorsque je vois vos commentaires et surtout les "mécontentements" que vous avez fait suite à la coupure de mon dernier chapitre. Il fallait bien que je vous cuisine pour vous garder avec moi jusqu'à la fin, lol. Donc je vous redis un grand MERCi pour votre fidélité et gros bisous. Bonne lecture.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

Alors que le taxi tournait au coin de la rue ; le Nettoyeur sortit en trombe du café, tenant fermement le carton de visite entre les doigts.  

 

- Nozomi, attends ! Hurla-t-il à l’encontre de la voiture fuyarde.  

 

Sans entendre le moindre son, une seule larme perlant sur la joue de la jeune femme fit écho de l’appel désespéré mais elle ne devait pas se laisser attendrir. Quelle serait sa réaction s’il connaissait la vérité ?  

 

Tout en fermant les yeux, elle cloîtrait ainsi son esprit et son cœur envers les suppliques du Japonais qui avait cessé de la pourchasser.  

Essoufflé par la distance parcourue, Ryo s’arrêta pour tenter de reprendre son souffle sans quitter la voiture jaune qui se fondait dans la circulation. Sous le coup de la précipitation, ce qui était d’ailleurs rare chez lui, il avait traqué le véhicule dans une course folle mais il était bien évident que si cette dernière avait souhaité lui dévoiler son identité et surtout son origine, elle l’aurait faite depuis le départ.  

Mais pourquoi alors lui avoir donné ce carton de visite si c’était pour s’échapper ensuite ? Qu’espérait-elle en fin de compte ?  

Il s’en voulut à cet instant de ne pas avoir pris le temps de lire, ne serait-ce qui brièvement, le bout de papier.  

 

Alors qu’il était toujours en admiration pour le petit bristol, un crissement de pneus le fit revenir à la réalité.  

 

- Tu comptes bailler aux corneilles encore longtemps ? Questionna l’Américain en ouvrant la portière du côté passager.  

 

S’engouffrant dans le véhicule, Ryo se contentait de fixer les caractères imprimés qui révélaient la parenté avec Kaori. Il avait beau se remémorer les souvenirs émergeant de cette tragique nuit, Kaori y avait perdu la vie. Alors comment cela se faisait-il que cette jeune femme ait le nom des Makimura ? Si Kaori est toujours vivante, pourquoi n’a-t-elle tenté de reprendre contact avec lui ? Et surtout cette reporter, avait-elle un lien avec lui ?  

Tant de questions fusaient dans l’esprit tourmenté du Nettoyeur déjà bien contrarié ; sa mâchoire se crispa davantage lorsque la voiture freina brusquement devant l’un embouteillage se profilant à l’horizon.  

A peine la voiture de Mick prit la suite de la file imposée, que Ryo se mit à écraser rageusement le klaxon.  

 

- Vous allez bouger, oui ! C’est une urgence !!! Hurla-t-il.  

 

- Mais tu vas te calmer ! Ca ne va pas faire avancer les choses ! S’énerva Mick en tentant de le contenir.  

 

- Tu vas voir si ça ne va pas faire avancer les choses !  

 

D’un coup de volant brusque, tout en écrasant la pédale d’accélération, Ryo fit monter la voiture sur le trottoir.  

 

- Arrête ! Hurla le Blondinet, tout en se cachant les yeux.  

 

Avisant de la détermination de son acolyte, l’Américain se mit à ordonner d’un ton criard, aux passants de s’écarter de la voiture folle. Alors que les passants s’écartaient vivement au passage du véhicule, Ryo murmurait entre ses dents.  

 

- Attends moi, Nozomi.  

 

 

Quelques minutes plus tard, le taxi ralentissait devant l’aéroport qui ramènerait Nozomi auprès des siens ; tout en remerciant le chauffeur et en réglant sa course, son regard scrutait, comme à regret, la façade impersonnelle de l’édifice. Elle allait LE quitter et sa quête touchait à sa fin ; c’est le cœur lourd et le pas traînant, qu’elle parcourut les quelques mètres la séparant du tableau des embarquements pour se diriger ensuite vers la file d’attente pour prendre son billet.  

Tout en avançant au grès de l’évolution des clients servis, son regard sombre fixa le sol et son esprit se remémora les quelques heures précédentes. Elle devait bien le reconnaître, sa rencontre avec Ryo Saeba avait été plus douloureuse qu’elle ne l’aurait pensé.  

Elle était totalement chamboulée par la concrétisation verbale de l’horrible récit de l’Histoire et de son histoire, qu’il avait d’ailleurs eu tant de mal à lui conter ; les morts affluents pratiquement à chaque coin de rue, les horreurs nazies, sa rencontre avec Kaori... puis sa conception. Mais par-dessus tout, elle avait pu ressentir l’amour émanant de cet homme pour sa mère ; elle mettait enfin un visage concret, bien que les descriptions soient parfaitement détaillées, de l’homme qui semblait vivre à ses côtés malgré son absence physique.  

Après la disparition de sa mère, Eriko avait reprit le flambeau des souvenirs selon la demande de Kaori et c’est avec le plus grand respect pour son amie, que la styliste éleva cette jeune enfant.  

Au fils des années, Eriko en obtient la garde tout en lui laissant son nom maternel ; elle voulait ce qu’il y avait de mieux pour la fillette sans pour autant évincer le souvenir de Kaori.  

 

Arrivant enfin à la hauteur du guichet, elle réserva son billet pour le vol en direction de New York qui partirait dans cinquante minutes ; elle allait retrouver sa tante Sayuri qu’elle avait retrouvé par hasard de ses recherches sur son passé et Eriko, sa mère de substitution.  

Le corps appesanti, tout en se débarrassant de son sac, elle se laissa tomber sur un siège de la salle d’attente et ferma les yeux pour se souvenir de cet homme, Ryo Saeba, qui ne la quitterait plus. Mais pourtant, elle était bien décidée à ne plus remettre les pieds dans cette ville, par respect pour sa mère. Elle s’était cachée durant deux ans de cet amour car malgré tout, peut-être que son instinct lui disait de le faire. Avait-elle eu honte d’enfanter ?  

 

Se prenant le visage entre les mains, Nozomi sentit une grande tristesse la submerger et ne pouvant contenir cette peine, elle camoufla son visage entre ses mains et laissa ses larmes couler.  

 

 

Une autre voiture arriva, sans ménagement, devant l‘aéroport bondé ; à peine Mick, avait-il décéléré que Ryo bondissait du véhicule et s’engouffrait dans l’enceinte du bâtiment. Le sourire aux lèvres, Mick rebroussa chemin ; son ami n’avait plus besoin de lui, c’était à lui de jouer maintenant.  

 

Scrutant nerveusement les environs, Ryo recherchait désespérément la silhouette de cette jeune femme mystérieuse. Comment allait-il la retrouver parmi cette foule et surtout sa destination ?  

Tentant de réfléchir sereinement, les paroles de la jeune femme lui revirent en mémoire… le Dailymotion ! C’était un grand journal américain, voilà sa destination.  

 

Se précipitant devant le tableau d’affichage, Ryo découvrit maintenant que l’avion allait décoller dans moins d’une heure et c’est au pas de course qu’il gagna la salle d’attente de la porte d’embarquement.  

 

Soupirant sa mélancolie, Nozomi écrasa de sa paume, les larmes qui commençaient à se tarir mais son cœur se mit à battre démesurément et machinalement, son visage se tourna en direction de l’homme qui se tenait à quelques mètres d’elle. Son regard noir était maintenant empli de douceur et de tendresse, la tristesse qui l’habitait quelques instants auparavant, avait totalement disparu.  

Que devait-elle faire ? Elle voulait fuir mais aussi se jeter dans ses bras ; ses émotions troublées la paralysaient entièrement.  

Mais Ryo, lui, les mains dans les poches et d’une démarche apaisée, faisant preuve d’un sang froid exemplaire, avançait lentement vers elle en souriant.  

 

- Pourquoi es-tu parti si vite sans me dire la vérité ? Se contenta-t-il de dire en se plantant devant elle.  

 

- Je n’étais pas sûre que vous l’apprécieriez. Bredouilla-t-elle en se redressant à son tour pour se détourner de lui. Comme vous l’avez compris Kaori est ma mère… Commença-t-elle à dire alors que l’émotion faisait vibrer sa voix.  

 

La prenant par les épaules, Ryo l’atira en retrait pour qu’elle puisse poursuivre son récit.  

 

- Elle n’est pas morte, cette fameuse nuit, comme vous l’avez toujours pensé. Les soldates SS l’ont trouvé agonisante dans les fourrés alors qu’elle serait encore cet enfant mort dans ses bras.  

 

A cette révélation, les doigts de Ryo se crispèrent involontairement sur l’épaule de la jeune femme et son cœur se mit à battre avec acharnement dans sa poitrine.  

 

- Serait-elle encore vivante ? Cette histoire de pneumonie était-elle un mensonge ? Se demanda-t-il mentalement.  

 

Il espérait tellement que ce soit une galéjade, qu’il pourrait enfin retrouver cette femme qu’il avait aimée depuis sa première rencontre.  

 

- Pour donner les grandes lignes, Eriko a fait jouer de ses relations et a réussi à obtenir la surveillance rapprochée de Kaori dans ses appartements privés. Eriko logeait chez l’ennemi alors ils étaient faciles pour eux de la surveiller ainsi. Mais Kaori était très affaiblie, par ses blessures et sur le plan psychologiques. Quelques semaines plus tard, elle a appris qu’elle était enceinte… de moi. Elle s’est battue contre la mort et a survécu pour me mettre au monde.  

 

Maintenant, Ryo pouvait entendre les sanglots de la jeune femme dont les épaules se voûtaient au fil de ses paroles.  

 

- Ma mère n’aurait jamais dû s’entêter à vouloir me garder, elle serait certainement encore en vie à l’heure qu’il est ! Avoua-t-elle en repoussant rageusement la main compatissante. Si elle avait su. Murmura-t-elle, d’un ton furieux.  

 

En essuyant les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux, Nozomi poursuivit son récit, en plantant son regard dans celui de l’homme pendu à ses lèvres. Son visage était plus dur, emplit de colère et de rage.  

 

- Comme vous me l’avez si bien dit, deux ans plus tard, après ce sauvetage manqué, la libération a sonné.  

 

Crispant les poings, tout en tentant de ravaler sa peine, malgré les perles salées redoublant sur son visage, elle dit.  

 

- Ma mère est morte, ce jour-là. Elle devait penser que je ne risquais plus rien.  

 

Ses derniers mots s’étranglèrent dans sa gorge alors qu’elle se laissait tomber en pleurs sur le sol de l’aéroport ; Ryo, dans une infinie douceur, la serra dans ses bras et caressa délicatement cette courte chevelure.  

A ce geste attentionné, il se revit, plusieurs années plus tôt, alors que Kaori ressortait de son lieu de détention.  

 

Tandis que les pleurs de la jeune femme s’apaisaient, d’une main charitable, il l’aida à se relever mais une question lui brûlait les lèvres, il devait savoir. Comme sentant l’intérêt de son interlocuteur, Nozomi accueillit avec appréhension l’interrogation.  

 

- Suis-je ton père ?  

 

Affichant le plus triste de sourire, la jeune femme déclara.  

 

- Je suis désolée mais… vous n’êtes pas mon père, Monsieur Saeba.  

 

Tout en fronçant les sourcils, Ryo resta interloqué face à cet aveu.  

 

- Vous étiez le seul homme dont elle était amoureuse et dont elle aurait consentit à avoir un enfant. Mais mes recherches n’ont appris la triste réalité ; je suis bien la fille de Kaori mais mon géniteur n’est autre que… Shin Kaibara**, votre propre « père ». Je suis en quelque sorte votre sœur. Avoua-t-elle alors que les larmes ruisselaient abondamment sur ses joues  

 

Horrifié par cette révélation, Ryo resta sans voix ; comme assommé par la nouvelle, il s’assit lourdement sur l’un des sièges.  

 

- Vous ne me devez rien. Avoua-t-elle tristement. Je suis le cauchemar vivant de ma pauvre mère. Pourtant elle m’a aimé, durant la seule année où nous avons vécu ensemble. Elle devait connaître inconsciemment la vérité et elle s’est dit que beaucoup trop d’enfants avaient souffert sinon pourquoi est-elle restée cacher. Je voulais juste vous rencontrer, connaître ce père que j’aurais voulu avoir ; apprécier par moi-même la personne qui aimé ma mère et dont elle m’a parlé pendant les courts mois où elle a vécus. Bien qu’étant trop jeune pour me rappeler de tout, lorsque je ferme les yeux, j’entends encore le timbre réconfortant de sa voix.  

 

Le haut parleur de l’aéroport retentit et annonça le départ imminent de l’avion de Nozomi.  

Mélancoliquement, elle fixa une dernière fois l’homme muet qui avait toujours les yeux dans le vague ; lentement, elle reprit son sac et partit silencieusement. Et que dire de toute façon.  

 

Ryo resta figé à encaisser les paroles mais lorsqu’il réalisa qu’elle s’éloignait ; qu’elle disparaître à jamais, emmenant avec elle les dernières images de Kaori, il se redressa subitement tout en se ruant sur elle pour la serrer dans ses bras, comme si sa vie dépendait de cette accolade.  

 

- Ne pars pas maintenant ! Murmura-t-il en l’étreignant davantage. Tu n’es pas ma fille mais c’est tout comme. Je t’aurais gardé auprès de moi, pour elle, pour son souvenir et parce que tu es une personne exceptionnelle ; tu n’es pas responsable des actes passés. Tu as en toi une parcelle de vie de Kaori et je t’apprécie d’autant plus pour ça !  

 

La prenant par les épaules pour la faire pivoter, le regard empli d’une douceur infinie, Ryo ajouta en lui relevant le menton.  

 

- Tu as hérité de toutes les gênes de Kaori, son cœur, sa bonté, sa beauté… sourit-il en lui caressant la joue. Tu n’es pas une erreur mais un cadeau de la vie pour ta mère. Je te dis ça parce que j’ai connu ton père, comme tu le sais. Me pardonneras-tu de l’avoir éliminé d’ailleurs ?  

 

Pour toute réponse, Nozomi se blottit dans les bras du Nettoyeur qui la serra tendrement dans ses bras.  

 

- Reste encore un peu au Japon. J’aimerais te connaître. Même s’il est un peu tard, que tu es déjà une jeune femme, j’aimerais… j’aimerais être ton protecteur… une sorte de père pour toi.  

 

Resserrant ses bras autour de la taille du Japonais, la jeune femme vint nicher son nez dans le cou de son protecteur, tout en lui murmurant.  

 

- Merci Papa.  

 

Pour la première fois depuis longtemps, le Japonais se sentait apaisé, il avait trouvé une autre raison de vivre que la mort des hommes de l’ombre. Il devait vivre pour une jeune femme, pour sa « fille ».  

 

Kaori était « revenue » auprès de lui.  

 

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** La paternité de Nozomi a changé suite à la demande d'un reviewer, j'ai nommé Jimbo. Il m'a "imploré" pour que Nozomi ne soit pas la fille de Ryo. Alors suite à ce "défi", il a fallu que je trouve qui pourrait être son père et donc j'ai modifié toute mon histoire. J'ai dû inclure le viol de la pauvre Kaori.  

 

Remarquez la narration ne manquait pas d'émotions comme ça, si ? 

 


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