Chapter 3 :: Frères de galère...

Published: 13-10-03 - Last update: 13-10-03

Comments: Vous vous demander surement ou je veux en venir dans cette histoire, mais patience la fête battra bientôt son plein et il y aura une belle surprise...

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- Quelle idiote, pourquoi j’ai réagis comme ça ? Faut dire…Il est pas malin, il m’a fichu la trouille !!!Soupira t-elle en enfilant sa veste.  

Cinq minutes après la jeune femme quittait l’appartement que son partenaire avait déjà déserté…  

- Et bien, il ne perd pas de temps celui là ! Il doit déjà être en train de draguer en ville…  

Quand à l’intéressé, il marchait sans but à travers les rues de Shinjuku, méditant sur le comportement déroutant de sa partenaire. Habituellement, elle ne lui cachait rien ! Peu importe les évènements Kaori et lui étaient toujours unis. Mais cette fois ci elle avait choisie de le tenir à distance, de l’évincer et bien qu’il ait beaucoup de mal à se l’avouer, cela ne l’enchantait pas du tout.  

Pourtant, il aurait du être contant qu’elle se décide à voler de ses propres ailes, qu’elle vive sa vie. C’est ce qu’il avait toujours voulu pour elle. Une autre vie… Une vie simple, sans lui et tout les danger qu’ils rencontraient inévitablement !  

De plus il y avait la promesse faite à son frère de prendre soin d’elle… Chaque matin il se demandait s’il l’avait réellement tenue cette promesse ?! Evidement Kaori allait bien, du moins physiquement car pour le reste…Ryo avait bien conscience des sentiments qu’il lui inspirait, cependant il luttait jours après jour contre cet amour. Non pas qu’il n’éprouve rien en retour, au contraire. Justement c’était ça le problème….  

D’un geste rageur, City hunter donna un coup de pied dans une canette vide qui traînait sur le trottoir.  

- Il faut que j’arrête de me prendre la tête, après tous elle à le droit d’avoir ses secrets pensa t-il. Je suis sur que je dramatise la situation…  

Sans s'en rendre compte, ses pas l’avaient mener devant le café Cat’s eyes. Il entra, la mine toujours renfrogné et s’installa sans mot dire sur l’un des tabouret face au comptoir.  

- Tiens, Ryo tu es seule demanda Miki en lui apportant un café noir.  

- Pour une fois que je peux faire un pas sans cette furie ! Je ne vais pas m’en priver.  

La jeune femme avait apprit à le connaître l’étalon de Shinjuku et là son instinct lui soufflait qu’il n’était pas au mieux de sa forme. Pour preuve il n’avait rien tenté pour lui ravir un baiser alors que son époux était absent…  

Depuis huit ans, les deux partenaires ne faisaient que se chamaillés et se réconciliés et cette fois si ne ferai pas exception ! D’ici la fête que son amie organisait, ils auraient largement le temps de se rabibochés…  

Cela l’amusa. Ce que Ryo remarqua :  

- Pourquoi tu souries comme ça ? Demanda t-il.  

Puis il tourna la tête dans tout les sens, semblant chercher quelque chose…  

- Je sais…Falcon n’est pas là et tu veux qu’on en profite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  

Miki faillit lâcher son plateau tandis qu’une petite libellule passait.  

La deuxième moitié de City Hunter admirait la nouvelle collection de la styliste Eriko…  

- Je dois dire que tu as encore fait des merveilles.  

- Merci. Alors il est d’accord ?  

Kaori soupira en relatant ce qui s’était passé plus tôt dans la matinée…  

- Pourquoi tu n’as rien dit sur la fête ? Il tu crois qu’il refusera de venir… Après tous, on sera tous présents et ça fait longtemps qu’on à pas été réunis !!!  

- J’avoue qu’il m’a prise de court ! Mais je vais lui en parler dès se soir… Je suis à peu près certaine de sa réponse grimaça t-elle en imitant Ryo « Quoi t’es malade ? Je ne vais pas me déguiser ! Pas question !!! Et puis j’ai d’autres projets… » Et il terminera sa phrase par un de ses aires lubrique ! Lâcha cette dernière.  

- C’est pas vrai, ce que vous pouvez être compliquer tout les deux !!!! Tu fais un cirque pour pas grand-chose toi… Tu veux organisée une fête entre ami, pas l’obliger à t’épouser quand même !! Riposta son amie furieuse.  

Kaori baissa piteusement la tête. Elle savait que la styliste disait vrai, mais tout prenait un malin plaisir à ce compliquer dès qu’il s’agissait de Ryo…  

Elle en était là de ses pensées quand Kazue apparue aussi peu joyeuse qu’elle.  

- Allons bon ! Qu’est-ce qui t’arrive ? Questionna Eriko tout en lui faisant la bise.  

- Rien …  

- Ca, c’est un rien qui veut dire : je me suis disputer avec Mick souffla Kaori qui connaissait les signes.  

Kazue sourit.  

- Pas vraiment, en fait je lui ais dit que les choses ne pouvaient plus durer comme ça entre nous ! J’en ai marre de ne pas savoir ou je vais dans notre relation ! En disant cela, elle ne put s’empêchée de fixer Kaori qui comprit l’allusion. Elle tenta de la rassurée :  

- Tu n’as rien à craindre, il t’aime…  

- Je sais mais j’ai besoin de plus ! J’ai besoin de stabilité et… Elle hésita mais poursuivi : J’ai besoin que se soit officiel.  

Les deux autres se regardèrent ahuries.  

- Tu lui as dit ça ? Hoqueta Kaori.  

- Elle t’as dit ça ? Demanda Ryo abasourdi.  

Mick approuva d’un signe de tête. Depuis qu’il avait parlée avec Kazue le matin même, il ne savait plus quoi pensé. Il était pourtant certain qu’elle connaissait les sentiments qu’il lui portait jusque là… Mais après qu’elle fut partie de l’appartement en claquant la porte il s’était mis à douter…  

- Oui ! Mais moi, je ne peux pas. Et je ne suis même pas sure de vouloir d’ailleurs… Pas tant que…  

Ryo fut à peu près certain que Mick pensait à sa partenaire en parlant ainsi, mais fit comme si de rien était lorsqu’il répondit.  

- Les femmes, toutes pareilles ! Jamais contente… Elles disent qu’on ne peut pas nous faire confiance, qu’on prend tous mal et qu’on comprend rien ! Si on à le malheur de rentrer une demie heure trop tard c’est la guerre, on ne doit surtout pas avoir de secret pour elles ou on prend le risque de se faire massacrer ! Mais elles, qu’est-ce qu’elles fond, hein ?!!! Elles sont toujours en retard, se vexent pour trois fois rien ; fond des crises de jalousie insensée et je ne parle pas des trucs qu’elles fond dans notre dos…Hurla l’étalon hors de lui devant son ami.  

- A ce que je voit, je ne suis pas le seul à en baver en se moment…Aller viens vieux frère allons nous saouler !!!  

- Ok !!! On va aller au Lilas blanc, là bas au moins les femmes sont douces et surtout elles la ferme acquiesça son ami.  

Miki les vit partir bras dessus, bras dessous en pleurnichant sur leur triste sort et ne pu s’empêcher de penser à la chance qu’elle avait d’être marié à un homme « normal » et pas à un dégénéré comme eux… Qui fuyaient leurs problèmes dans l’alcool et la débauche à 11heure du matin…  

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