Chapter 2 :: 2eme partie ( Désolée ! Mon inspiration s'est envolée ^^ )

Published: 11-08-08 - Last update: 11-08-08

Comments: Bonjour/Bonsoir tout le monde ! Je sais ce que vous allez vous dire : "Elle n'avait pas disparu celle-là ? Elle existe encore ??" Eh oui je vous comprends... Je n'en suis pas très fière moi-même, être absente c'est pas ce que je préfère ^^... Mais ça y est ! j'ai écrit la suite et fin de cette histoire ! j'espère qu'elle vous plaira... Personellement, j'ai l'impression que pour certaines choses mon style d'écriture s'est, comment dire ... Dilétée ? ( ce mot existe-t-il ? J'ai la flemme d'aller voir le dictionnaire :p ^^ ) En tout cas merci pour vos reviews qui me font vraiment plaisirs !! Je vous souhaite une bonne lecture à toutes ! Kaori4ever

Chapter: 1 2

Et c’est ainsi que deux gardes prirent Ryo par le bras, chacun d’un côté, puis descendirent en direction de la camionnette de police.  

Cela faisait bien une heure qu’aucun des deux prisonniers n’avaient ouvert la bouche. Chacun était sur son lit respectif, parfois Ryo changeait de place, et se mettait debout contre le mur, un pied appuyé à celui-ci. Parfois il adoptait la position « pose caca » ( nda : lol, ce coup là dans City hunter le manga m’a bien fait marrer, du coup je me sens OBLIGER de le reprendre ! ^^ ) Le prisonnier était perdu dans ses pensées, alors que de son côté La prisonnière se disait intérieurement :  

« Bien. Maintenant que j’ai pu mettre en place la phase un, passons à la deux. » ( Nda : je sais, je sais ! Vous avez hâte de savoir pourquoi tous ces secrets, et pourquoi pense-t-elle ça ? Et bien il faudra lire la suite pour le savoir. C’est partie pour la suite ! )  

Elle se décida donc à la mettre en pratique.  

- Ryo ?  

- Hum.  

- Je peux savoir ce qui te mène dans cette prison ? Demanda-t-elle d’un ton niais.  

- Secret.  

Une goutte d’eau apparut sur le front de Kaori.  

« Mince, il a la rancune tenace le bougre ! Je dois le faire céder ! »  

- Allezzzzz !!!! Fais pas ton rancunier ! Je te promets que si tu me racontes tout dans les moindres détails, je te dévoilerai tout mes «secrets» !  

Ryo n’avait pas l’air d’avoir confiance :  

- Ce serait comme me jeter dans la gueule du loup, ça ! Comment pourrais-je croire en ce que tu me dis ?  

- Je tiens toujours mes promesses.  

- La question reste la même ! Comment pourrais-je te faire confiance ?  

- Bon ! D’accord ! Je te promets alors que quand tu sortiras de prison, je t’inviterai à prendre un café !  

Ryo parut étonné :  

- Qui te dis que je vais en sortir ? Et puis je te signale que toi aussi tu es en prison !  

- Oui, mais moi c’est un séjour d’une nuit, à peine ! Tu l’as bien dit tout à l’heure ! Une fille comme moi n’a rien à faire ici !  

Ryo pouffa :  

- Je me demande bien pourquoi mon histoire t’intéresse autant. Mais peu importe, je vais quand même te la raconter ! Puisque tu insistes autant !  

Un long silence s’installa. Celui-ci dura une bonne dizaine de minutes jusqu’à …  

- Bah … je m’en souviens plus !  

Une libellule passa à côté de Kaori.  

- Comment ça, tu t’en souviens plus ? Réfléchis, idiot !  

- C’est qui que tu traite d’idiot ??!  

- Bah toi !  

Ryo bouillait intérieurement  

- Répètes un peu pour voir ! Lui dit-il d’un air menaçant.  

Kaori aimait le voir en colère, c’est pourquoi elle continua son petit jeu :  

- Idiot idiot idiot ! Voilà ça te suffit ?  

- T’en as bien de la chance d’être une femme, sinon je ne donne pas cher de ta peau !  

- C’est une menace ?  

- Non, c’est une constatation.  

«  Grrr .. Je me demande pourquoi j’ai choisi de faire ce qu’IL m’a demandé … j’aurais été bien mieux chez moi, dans mon lit , bien au frais, plutôt qu’ici avec un gros pervers ! Mais je dois absolument mettre un terme à ma mission. IL me l’a confiée. »  

( Nda : Mais qui est « IL » ? LOL )  

- Bon, tu me la racontes ton histoire ?  

Ryo sourit :  

- Oui oui, ça vient… En deux mots, je dirais que j’ai été victime d’un coup foiré, et qu’on m’a trompé.  

Kaori se sentit tout à coup beaucoup plus intéressé par son histoire, et décida de se rapprocher de Ryo, pour mieux entendre son histoire.  

Ryo s’assit en tailleur, croisa les bras et ferma les yeux.  

- C’est l’histoire d’un pauvre jeune homme arrivé au milieu de nulle part, dans cette mafia nipponne …Il a du vivre d’amour et d’eau fraîche, et cet amour il le trouvait dans les cabarets, le soir … pour se décontracter il cherchait les plaisirs de la vie… et … AOUCH ! Nan mais ça va pas oui ?  

Il venait de se recevoir la même chaussure que tout à l’heure sur la tête .. Non, tronche.  

- Au lieu de déblatérer des idioties comme celles-là, racontes moi plutôt la vérité ! Et avant demain matin, si possible ! J’ai pas que ça à faire moi !  

- Oh, ça va oui …  

Il y eut un temps de silence … Ryo portait son regard au loin, sans trop savoir pourquoi, il avait soudain un air mélancolique. Ses pensées se tournèrent vers sa cliente, ou plutôt son ancienne cliente, et là il s’énerva :  

- Tout ça, c’est de la faute de cette femme ! Elle est pas bien compliqué mon histoire, j’ai juste voulu rendre service à quelqu’un, et je me suis fait manger le doigts… Si seulement j’étais un peu moins pervers … tout ce que je sais, au moins, c’est que je ne suis pas un criminel !  

Kaori sourit :  

- Donc si je comprends bien, tu t’es fait avoir en beauté ! Et tu n’as jamais volé tous cet argent et ces bijoux, n’est-ce pas ?  

- Exactement, ce n’est pas moi qui ai fait ça … Mais, comment sais-tu qu’il y avait des bijoux et de l’argent ??!!  

Kaori rigola. Elle sortit alors un petit boitier de sa poche dont elle actionna le bouton. Un bip retentit, et quelques secondes plus tard quelqu’un apparut devant l’entrée. Et ce quelqu’un n’était personne d’autre que …  

- Le flic !!  

Celui-ci s’énerva :  

- Combien de fois faudra -t-il te dire de ne pas m’appeler comme ça ?? Essaye au moins de retenir le nom de celui qui a réussi à te coincer !  

- Et pourquoi je retiendrais un nom débile comme le tien, hein ? Je préfère vite l’oublier !  

Les deux hommes se chamaillaient. Ryo essayait de l’attraper à travers les barreaux, mais rien à faire ! Pendant ce temps, Kaori s’était relevée et s’approchait de la porte.  

- Hide ! Il est insupportable ! C’est un vrai pervers !  

Le concerné arrêta ses chamailleries avec l’autre nigaud et porta son regard vers la jeune fille.  

- Je t’avais prévenue, mais tu as insisté… Qu’est-ce que je dois faire contre une sœur pareille ? Dit Hideyuki d’une voix lasse.  

- Tu n’y peux rien, c’est comme ça.  

Ryo, pendant leur petite conversation, était resté sur place, les yeux ronds comme des billes.  

- Alors vous vous connaissez ? Questionna-t-il.  

Kaori lui lança un petit clin d’œil.  

- Ouaip. C’est mon grand frère !  

- M…Mais… balbutia le nettoyeur  

- Je crois bien que c’est l’heure de te dévoiler mes secrets ! Déjà, si je savais déjà qui tu étais, c’était tout simplement parce que mon frère m’avait déjà parler de toi …  

Elle le vit le faire une mine étonnée mais continua dans sa lancée.  

- Aussi, si je suis dans cette cellule avec toi, c’est pour la pure raison que mon frère m’y a envoyée… mon boulot, c’est de discerner quand les « criminels » que capturent mon frère en sont vraiment ou pas.  

- Et ? Moi je suis quoi, alors ?  

La petite sœur rigola :  

- Tu l’as dit toi-même : tu n’es pas un criminel. Il m’en fallait juste la preuve !  

Elle fit un petit signe à son frère, qui comprit son geste. En deux temps trois mouvements il lui ouvrit la porte de la cellule, et la laissa passer pour sortir, puis referma la porte.  

- Je reviendrais te chercher ! Demain matin, six heures. Tu seras libéré, il faut juste que j’explique un peu ton cas à la police. Déclara Hideyuki.  

- Je l’accompagnerai, juste au cas où. Continua Kaori.  

- M… Mais…!  

Il n’eut pas le temps de terminer, les Makimura s’en allaient déjà.  

Ryo s’installa sur son « lit », et pensa à tous les évènements qui s’étaient passés cette nuit… Il avait du mal à tout comprendre …  

**************************  

Le jour suivant, Six heures du matin.  

Ryo dormait, ou plutôt essayait mais gardait les yeux fermés, lorsqu’il entendit soudainement le bruit d’une porte de métal qui s’ouvre. Il ouvrit un œil, puis deux. Hideyuki était là, juste devant lui.  

- Alors, on roupille ? Tu veux plus sortir maintenant, c’est ça ? Se moqua gentiment le policier.  

- Mouais… Fait moi sortir de là maintenant, ces lits sont vraiment pas confortables… Vivement que je retrouve mon bon vieux matelas à la maison…  

Il se leva puis se dirigea vers la sortie.  

En retrait, se tenait Kaori.  

- Bonjour ! Lança-t-elle.  

- Ouais…Salut. Lui répondit-elle, pas l’air si content que ça de la voir.  

- C’est quoi ce ton de mépris ?! Tu pourrais me remercier quand même, non ?  

- Ah ouais, et pourquoi je ferais ça ? Lui répondit ironiquement le nettoyeur.  

- C’est quand même grâce à moi si tu vas revoir la lumière du jour ! Lui cria-t-elle à la figure. J’aurais du te laisser croupir en prison… termina la jeune femme en marmonnant dans sa barbe.  

Le nettoyeur sourit intérieurement puis se tourna vers l’autre individu présent.  

- C’est vraiment grâce à elle si je suis là en ce moment ? Dit-il en pointant Kaori du doigt.  

- Elle, elle a un nom je te signale ! C’est ma petite sœur, alors ne lui parle pas comme ça !  

En même temps de parler, ils marchaient en direction de la sortie.  

- Oui, c’est bien grâce à elle. Commença-t-il, en essayant de ne pas parler trop fort, pour éviter que sa sœur ne l’entende. Quand elle m’a vue revenir avec toi menotté, elle a voulu te cerner… apparemment, elle a un don pour deviner qui est criminel ou pas. Elle le voit dans les yeux de la personne. Puis, d’après ce qu’elle m’a dit, elle a lu quelque chose de bizarre dans tes yeux… Si j’ai bien compris, elle savait que tu étais innocent. Elle a voulu te voir, et faire le cinéma habituel de « je suis dans la même cellule que toi ». C’est pas la première fois qu’elle le fait, et ça a toujours marché ! Je ne vois pas pourquoi toi ça aurait raté…  

Ils arrivèrent enfin dehors. Hide proposa à Ryo de le déposer. « Tu sais même pas où j’habite ! » Avait alors crié ce dernier. « T’habites bien à Shinjuku, c’est déjà ça ! Je te déposerai en même temps que ma sœur, au Parc. Tu te débrouilleras ensuite. » Lui avait donc répondu Makimura.  

Cette dernière depuis tout à l’heure ne parlait toujours pas, et marchait souvent en retrait, derrière. Elle était perdu dans ses pensées, et quand l’occasion se présentait, elle se prenait à observer le dos du nettoyeur…  

En voiture, elle s’était assise derrière, laissant ainsi la place passager à Ryo et le volant à son frère.  

« Alors comme ça, j’ai quelque chose de bizarre dans les yeux… » pensait le nettoyeur, alors que son regard se perdait dans le paysage nippon.  

Ils arrivèrent enfin à destination. Ryo descendit, et baissa son siège pour pouvoir laisser sortir Kaori. Elle fit un signe de la main à son frère juste avant qu’il ne s’en aille,  

Les deux « prisonniers » marchèrent, un instant, côte à côte, dans le parc. Aucun des deux ne parlaient, pour une raison que eux seuls savent. Ils arrivèrent enfin au bout du chemin, là où ils allaient se séparer, et peut-être ne jamais se revoir…  

- Alors ? Heureux ? Tu vas enfin rentrer chez toi ! Se moqua gentiment la demoiselle.  

- N’exagère pas, ça fait seulement une journée !  

Il y eut un petit silence. Ryo voyait bien que la jeune femme hésitait à lui demander quelque chose, mais il ne savait pas quoi…  

- Bon… Et bien, j’y vais.  

- Oui…  

Il fit quelques pas qui les séparèrent.  

- On se reverra ? Questionna la jeune femme, les joues légèrement rosies, sa main droite dans la bouche en train de se ronger les ongles.  

Ryo sourit :  

- Évidemment ! Je saurais où te trouver, si jamais.  

- Oui…  

- Bon, au revoir alors. Déclara le nettoyeur.  

Il commença à s’éloigner encore plus, bientôt il ne verrait plus la jeune femme, jusqu’à ce qu’il entende sa voix au loin.  

- Ryooooooooo !!!!!!!  

L’interessé se retourna, les mains dans les poches, plutôt surpris.  

- Oui ?  

Elle lui fit alors son plus beau sourire.  

- On le boit ce café ?  

- Bien entendu !  

Il fit donc demi tour et retourna auprès de la jeune femme.  

- Je connais un très bon café  

- Ah oui ? Lequel ?  

- Les gens y sont très gentils, c’est agréable … Il s’appelle le Cat’s Eye.  

- Hum… on y va alors !  

- Oui !  

FIN. 

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