Chapter 3 :: le cri du cœur

Published: 08-06-09 - Last update: 08-06-09

Comments: Hello tout le monde !! Voici la suite de cette histoire qui j'espère vous plaira toujours!! Désolée cependant mais le chapitre est encore court :-( .... Bonne lecture tout de même et un grand merci pour vos commentaires précédentes !!! Bonne Journée à tous !! Gros bisous à vous & à ma Bêta !

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Un silence s’en égal inonda le bar… personne n’osait se regarder ou dire quoique ce soit.  

Ryô prit au dépourvu face à se révélation si soudaine, baissa la tête et ne risqua aucun geste vers la personne concernée.  

Kaori quand à elle se dégagea gentiment des bras de Jack et alla à la rencontre de son partenaire.  

La jeune femme se sentait fautive d’avoir poussé son coéquipier dans ses derniers retranchements. Mais ces temps derniers, la nettoyeuse était lasse du manque de réactivité de Ryô et surtout il l’avait poussé à faire ça pour lui montrer qu’elle existait.  

Mais pourquoi avait elle manigancé toute cette scène… Et bien la réponse est simple, ça avait un rapport avec la dernière affaire qu’ils avaient eu à traiter. Kaori sentait qu’elle perdait Ryô de plus en plus, car leur cliente ne semblait pas vouloir repousser les avances du nettoyeur, bien au contraire, elle avait même fait une remarque plus que déplacée à la nettoyeuse à ce sujet.  

Flash back (dans un flash back…)  

Leur cliente lui avait fait comprendre que rien ne l’empêchera d’avoir Ryô et qu’elle ferait tout pour devenir la future Madame Saeba. Et depuis cette déclaration, ce fût une guerre presque ouverte entre les deux femmes.  

Ryô, comme à son habitude avait mis les réactions violentes de sa partenaire sur le compte de sa jalousie plus que maladive. Mais au fond de lui, il savait que Kaori en avait marre, marre de leur cliente… mais surtout de lui et de son indécision.  

Mais que pouvait-il y faire ? Il n’était qu’un homme de l’ombre après tout…  

La seule chose qu’il ait pu effectuer rapidement pour calmer un temps soit peu sa partenaire, c’est de clôturer l’histoire de cette fameuse cliente (ndb : j’aurais plutôt la harpie *siffle*) et laisser cette dernière reprendre sa vie.  

Cependant la veille du départ de la cliente, celle-ci c’était rendue sur le toit où le nettoyeur s’était réfugié pour respirer l’air calme de la ville.  

Elle s’était jetée dans les bras du garde du corps et l’avait embrassé sans ménagement… Le jeune homme bien trop surpris par cet élan, n’avait osé faire aucun geste et surtout était resté figé comme une statue sans réaction.  

C’est d’ailleurs à ce moment précis que Kaori pénétra sur le toit et découvrit le tableau qu’offrait le couple…  

Elle les regarda et ne put émettre aucun son face à ce spectacle qu’elle voyait comme un mauvais film…  

Seules les larmes coulèrent sur ses joues… ce qui fit énormément de peine à Ryô qui avait senti la présence de sa partenaire.  

Kaori fit demi-tour et quitta rapidement les lieux.  

Elle dévala le plus rapidement possible les marches comme si la mort était soudainement à ses trousses.  

En un rien de temps elle se trouva au salon, prit son sac et claqua la porte de l’appartement avec sa peine comme compagne.  

De côté du nettoyeur l’ambiance était tout autre, on aurait cru que la foudre allait tomber sur la jeune femme… car quand sa partenaire fut partie, Ryô se dégagea violemment de la sangsue pour lui faire comprendre qu’il n’était pas d’accord avec son comportement.  

Et afin de lui faire comprendre, il lui dit d’un ton plein de colère et de reproche :  

- Vous êtes heureuse ? Vous avez obtenu ce que vous vouliez ?  

- Monsieur Saeba… Je… répondis la cliente en essayant de se justifier…  

- Je ne veux pas entendre vos excuses !!! Si jamais… Kaori décide à me quitter… je le vous le ferai payer… c’est COMPRIS !!!! déclara Ryô dont le ton montait inexorablement…  

- Monsieur Saeba… Monsieur Saeba, je vous en prie… Attendez… j’ai quelque chose à vous dire… continua la jeune femme qui voulait lui expliquer pourquoi elle avait fait cela…  

- Je sais très bien ce que vous désirez et ce que vous ressentez… Mais malheureusement, je ne pourrai jamais vous offrir ce que vous voulez… J’aime une autre femme et c’est la seule que mon cœur ait choisi… répondit Ryô dont la colère commençait à diminuer… pour expliquer ses dires…  

C’est après cette semi déclaration que le nettoyeur quitta le toit de l’immeuble sans un regard vis-à-vis de sa cliente… Il descendit jusqu’au salon, pensant y retrouver une Kaori furax ou lui faisant la tronche…. Mais rien !!! C’était le vide !!!!  

L’appartement était baigné dans un silence qui fit craindre le pire à Ryô.  

Il parcourut chaque pièce de sa maison, mais aucune trace de sa douce partenaire.  

Le garde du corps s’en voulait énormément de son comportement…  

Car, il n’avait pas eu le courage de repousser sa cliente et n’avait même pas prit les devants pour retenir Kaori.  

C’est le cœur complètement lourd qu’il gagna sa chambre.  

Il fût soulagé cependant.  

Car, tant que sa coéquipière n’avait pas prit les objets qu’elle affectionnait tant, il ne risquait rien… Kaori reviendrait sûrement dans la nuit…  

Et il eut raison car celle-ci pointa le bout de son nez que tard dans la soirée ou plutôt tôt sur le matin vu l’heure à laquelle, kaori était rentrée.  

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De son côté, Kaori rentra sur les coups de 4 heures du matin, certes sa rancune et sa colère n’étaient pas totalement dissipées, mais elle était enfin déterminée à rendre la pareille à son partenaire.  

Grâce à une connaissance à elle ou plutôt c’est la connaissance qui avait eu l’idée d’échafauder un plan des plus machiavéliques pour faire payer à Ryô son manque de réactivité et surtout la blessure moral que ce crétin avait encore affligé à Kaori.  

Au début cette dernière n’était pas tout à fait d’accord avec cette idée. Mais au fur et à mesure des arguments mis en valeur par son ami, la jeune femme se rendit bien compte que si c’est ce stratagème qui était la solution pour faire bouger les fesses de son coéquipier, pour qu’il se déclare et avoue enfin ces réels sentiments vis-à-vis d’elle, et bien pourquoi pas…  

C’est tout en pensant à ce fameux plan que Kaori gagna avec hâte sa chambre. Un sourire diabolique apparut sur ses lèvres, quand elle referma la porte de son antre.  

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